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Alain Duault
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1er septembre 1977. Maria Callas est chez elle, dans son grand appartement parisien de l'avenue Georges-Mandel, seule. Rideaux tirés, elle regarde les photos de ses rôles, réécoute ses disques et se souvient de sa vie. C'est cette vie, à la fois flamboyante et douloureuse, qui a nourri son art : comme elle l'a chanté si souvent dans Tosca, Maria Callas a « vécu d'art, a vécu d'amour ». Dans cette remémoration qui pourrait tout aussi bien être son testament, elle se souvient de ceux qui, chacun à sa manière, partagèrent sa vie, de Luchino Visconti à Aristote Onassis, elle se rappelle ses triomphes mais elle dévoile aussi une partie de ses mystères et de ses ombres.
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La Callas fait à nouveau entendre sa voix et raconte son destin bouleversant sous la plume d'Alain Duault, merveilleux spécialiste de l'opéra et de l'art lyrique en France.
1er septembre 1977, Maria Callas est chez elle, dans son grand appartement parisien de l'avenue Georges-Mandel, seule. Rideaux tirés, elle regarde les photos de ses rôles, réécoute ses disques et se souvient de sa vie.
Elle disparaît le 16 septembre au matin. On a dit que le grand air de Tosca, Vissi d'arte, vissi d'amore ( J'ai vécu d'art, j'ai vécu d'amour ) résumait toute son existence : elle a vécu d'art, c'est certain, mais d'amour ?
Dans ce récit émouvant en forme de journal imaginaire, Alain Duault revit les deux dernières semaines de la diva. Il se glisse dans sa peau comme dans ses rôles, explore son existence flamboyante et douloureuse passée aux côtés de personnalités qui, chacune à sa manière, partagèrent sa vie, tels Luchino Visconti ou Aristote Onassis.
Des vivas sur les plus grandes scènes d'opéra du monde aux turpitudes de sa vie amoureuse, Maria Callas dévoile ainsi, dans ce qui pourrait être son testament, une partie de ses mystères et de ses ombres. -
Dictionnaire amoureux : de l'opéra
Alain Duault
- Plon
- Dictionnaire Amoureux
- 29 Novembre 2012
- 9782259215206
" Suivez-moi dans ce parcours intime de l'opéra, de tout ce qui en constitue la chair, dans ce manège des voix les plus touchantes et les plus virtuoses, dans ce dédale des rôles et des airs, dans cette visite de ses décors, de ses rites, de ses coulisses et de son histoire. L'opéra est à la fois un mystère et une évidence : mystère du mariage des voix avec les sonorités de l'orchestre et le souffle des choeurs, tout en racontant une histoire à travers une mise en scène qui l'éclaire, et évidence d'une émotion qui mêle tout en un seul mouvement puissant, un mouvement qui soulève, qui ravit, qui emporte loin du réel quotidien. C'est cette expérience de l'opéra que je veux vous faire partager, avec mes choix et mes partis pris, avec mes coups de coeur et mes découvertes, avec ma passion et mes passions, afin que, vous qui ne connaissez pas l'opéra, vous n'y résistiez plus, et vous qui l'aimez déjà, vous y nourrissiez votre boulimie d'amour. " A. D.
Alain Duault, poète, écrivain, " Monsieur musique classique " sur France 3, animateur de deux émissions sur Radio Classique, éditorialiste à Classica, rédacteur en chef d'Opera Online, directeur artistique de Viva l'opéra ! dans les cinémas UGC, est l'un des meilleurs connaisseurs de l'opéra en France.
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Suivre les détours de la vie de Chopin, les chemins de son apprentissage, permettra sans doute de l'entendre mieux en le connaissant mieux, au-delà des idées toutes faites que l'on peut avoir sur son oeuvre et sur lui.
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La vie de Robert Schumann est secouée de bourrasques, comme sa musique : c'est une vie parfaitement romantique, jusque dans sa fin tragique.
Pourtant Schumann ne suscite pas la même adhésion que, par exemple, Schubert, l'autre grand "romantique allemand" (bien qu'il soit autrichien alors que Schumann, lui, est réellement allemand !...). Pourquoi ? Peut-être parce que la musique de Schumann est plus secrète, plus du côté des ombres énigmatiques, plus du côté des abîmes insondables, plus du côté de la folie qui l'emportera. C'est aussi une musique qui ne referme pas les plaies, qui ne donne pas de réponse ; c'est au contraire une musique qui dit : "Pourquoi ?" -
Johann Strauss : Le père, le fils et l'esprit de la valse
Alain Duault
- Actes Sud
- Classica
- 8 Novembre 2017
- 9782330086312
À Vienne, la valse a un nom : Strauss ! De Johann père à Johann fils en passant par Josef ou Eduard, c'est aussi l'histoire d'une famille où tout n'a pas été bleu comme le Danube et où le chic et la chance ont parfois croisé le douloureux et le sordide sans se calquer, loin s'en faut, sur le célèbre rythme à trois temps. En parcourant l'histoire du XIXe siècle (Johann Strauss père naît en 1804, Johann Strauss fils meurt en 1899), c'est une sorte de roman de Vienne, au prisme de l'étonnante aventure de cette dynastie, que retrace le livre.
En complément, on retrouve, comme toujours dans la collection "Classica", une bibliographie et une discographie, ainsi qu'une chronologie détaillée de ce siècle des Strauss. -
Où vont nos nuits et autres poèmes
Alain Duault
- Gallimard
- Poesie Gallimard
- 13 Novembre 2015
- 9782070467501
«Le choix d'entrer en poésie découle d'une étreinte conflictuelle ou inapaisée avec le monde. Il prend sa source dans une affliction, un manque ou une inquiétude. Tout poète perçoit la vie comme livrée à l'énigme, exposée à d'imprévisibles assauts ou à d'absurdes turbulences. Sa mission relève du "qui vive?". Factionnaire inassouvi, incrédule et insoumis, il ne se résout pourtant pas à jouer à la sentinelle immobile, au veilleur d'ombres hébété. L'auteur s'extrait de ses guérites pour explorer les chemins de crête, les venelles sans âge et les sentiers jusque-là esquivés, entre le désir d'épouser les beautés du réel et l'amertume de ne glisser que sur ses éphémères surfaces. D'où un déchirement, celui d'une perplexité anxieuse qui se force à la ferveur, celui d'une chasse à "ce qui reste après l'oubli", quand la mémoire a consumé tous les grimoires et toutes les vieilleries mentales. "Non rien ne naît si fort que du mot qui l'invente et choisit / L'aube ou la nuit tout lui appartient tout est permis l'eau / Rouge l'aveu le sable mauve ou le rêve fou de deux reines..." Telle est la dualité que psalmodient les recueils d'Alain Duault. Le coeur blessé est aux aguets, pour résister au vertige ou à la dépression, pour déchiffrer les arcanes d'une incohérence obsédante et pour y capter, vaille que vaille, des lumières d'espérance, trouant les ombres, irradiant semences et promesses. Sa parole est ardente, animée, pleine de sève, car qui chante son mal l'enchante. On a parfois l'impression qu'elle joue un rôle d'autopersuasion, comme si elle voulait, coûte que coûte, entre épicurisme frugal et total enivrement, transcender un désarroi et narguer de stériles récriminations. Elle est cette "folie qui fait écrire comme / Ces papillons qui vibraient dans la tête de Schumann". Elle commence donc par se défier de toute ratiocination et d'un intellectualisme asséchant, pour exalter les sensualités que nous pouvons fugacement posséder. Elle largue les amarres, en bateau ivre. Le tragique affleure partout mais sa componction est ici refoulée : la méditation sur la perte et sur la mort, lancinante comme une basse obstinée, se métamorphose en parole de revanche et de célébration. La seule terre promise est là, ici-bas, précaire et frémissante.» Xavier Darcos.
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Les cerisiers en pleurs de Kyoto, le souk aux soies de Delhi, Hanoï, ses lacs, sa rue des peignes et celle des pipes à eau, Lisbonne, le goût de paradis des pasteis de nata et les larmes du fado, Bayreuth pour entendre l'origine du monde. Un son de vînâ qui étire le temps au Tamil Nadu, la lumière rose du matin sur le Taj Mahal, la baie d'Halong où l'air est doux, un rien sucré, et où l'on entend la nuit quelque gong frappé par des fantômes avec leurs mains de vent. Et Mae Khong, ce fleuve large comme le ciel avec des pirogues à bec pointu, des jacinthes d'eau, des femmes qui ressemblent toutes à des princesses et un bonze enveloppé de safran qui sourit avec une infinie douceur. Ou cette odeur de marrons grillés à New York comme un glissando de clarinette au début d'une rhapsodie en bleu. Tout le monde a tout vu, personne n'a rien vu. De tous ces voyages, les bribes de mémoire font des poèmes qui se tressent aux paysages, se nouent aux visions, réitèrent mille images : «Vous aimez tellement voyager ? - J'aime partir surtout.» A. D.
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Maria Malibran a été la Callas du XIX? siècle. Espagnole née à Paris, devenant la plus grande diva de son époque et vivant une passion amoureuse brisée par une mort tragique à vingt-huit ans : son destin est celui d'un personnage de roman. Durant les dernières semaines de sa vie, elle se raconte dans cette autobiographie imaginaire décrivant une femme, avec ce feu qui brûle en elle, une époque, avec ses mille et une transformations, et un milieu, celui de l'opéra et de la société qui gravite autour avec ses flamboiements et ses ombres.
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Au départ, ce n'est que le fils de modestes aubergistes d'un hameau du duché de Parme. À la fin, au bout d'une vie jalonnée d'éclats et de déchirures, c'est le plus grand compositeur italien, celui qui a révolutionné l'opéra et qui, reprenant le flambeau du bel canto, a traversé l'épopée romantique jusqu'à atteindre aux rives de la modernité lyrique. Mais la composition de ses vingt-huit opéras a une histoire, souvent mouvementée, une histoire qui parfois croise l'Histoire. Car Verdi a aussi été partie prenante du combat pour l'unification de l'Italie : son nom même a servi de slogan politique ! C'est ce destin hors du commun, porté par une passion qui ne s'est jamais relâchée, qu'Alain Duault raconte, mettant en perspective ce lyrisme qui est la marque même du génie d'un compositeur dont la musique et les drames qu'elle colore demeurent profondément contemporains.
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Musicologue passionné et averti, Alain Duault fait revivre, avec la. complicité éclairée de la photographe Colette Masson, les événements qui ont fait date sur la scène lyrique française au cours de ces quarante dernières années. Jeunes chefs prodiges ou metteurs en scène consacrés y côtoient des divas à la voix d'or, des barytons, basses, ténors et autres sopranos de légende. véritables " stars " adulées aux quatre coins du monde, qui illustrent. et représentent l'art lyrique. En 60 mots clés et 320 photos - de Alagna à Wilson - l'auteur compose une partition personnelle et subjective de l'univers de l'opéra, de ses coulisses, ses secrets, ses fantasmes, et soulève les questions que posent aussi bien Carmen que "Le Chevalier à la rose", "Cosi fan tutte" que "Don Giovanni", "La Flûte enchantée" que la "Traviata" et encore "Tosca", "Boris Godounov", "Elektra", "le Ring"... les chefs d'oeuvre du genre, rendus accessibles au plus grand nombre. Car l'opéra raconte des histoires qui nous parlent de nous-mêmes, de ces rêves qui nous hantent, à travers des images. des signes, des gestes. qui peuvent répondre à l'inquiétude essentielle dont nous sommes faits et qu'il tente de traduire en notes, en figures, en éclats - en beauté.
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«Je suis revenu sur cette place sans plus savoir quelle rue / Prendre quelle rue rendre à la bourse des souvenirs vous / Aviez quoi là une barque un vélo des roses je ne sais plus / Aidez-moi à marcher dans ces rues basses j'ai la mémoire / Lavée je cherche des seins tendres une douceur framboise / Peut-être la beauté.»
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«La poésie est comme le ciel, immense et changeante. Comme le ciel, elle peut apparaître bleue, transparente, vaste interrogation sans fin ouverte sur un rien qui n'est pas rien, ouverte sur une transcendance. Ou chargée de signes, de nuages, de questions sans fin elles aussi. Elle délivre en fait le témoignage exacerbé d'un sentiment de la langue qui s'apparente à cette course incessante du temps que figurent les nuages cherchant un sens dans le ciel. Il y a de l'inexplicable dans notre monde infini, mais nous pouvons aimer cet inexplicable:c'est le sens du geste accompli par la poésie, cette sublimation de l'instant qui nous rend présent au monde au-delà de la compréhension même. Cette petite méditation lyrique est comme une torche qui tente de regarder le silence, d'écouter la leçon des nuages, de chercher le poésir, de faire entrer la lumière du ciel dans le jardin obscur de la poésie.» Alain Duault.
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Dans ce nouveau recueil Alain Duault renouvelle la texture de ses textes, leur métrique. Sa forme quasiment architecturale ? ou musicale ? fait solidement et élégamment tenir ensemble les diverses parties de son tout.
Sept en est le chiffre clé : 7 hymnes, 7 commandements, 7 villes, 7 plaies, 7 visages, 7 saisons et 7 controverses. Cette diversité d'angles d'attaque lui permet de mettre en valeur son lyrisme, comme toujours un lyrisme abondant, bousculé, maîtrisé toutefois par un sens rare du rythme et de la couleur, de la plastique des mots.
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L'effarant intérieur des ombres ; une hache pour la mer gelée Tome 2
Alain Duault
- Gallimard
- 13 Mars 2008
- 9782070786688
« Tempêtes tempêtes et puis des cris l'arc des cris les plus Rauques les plus cris les plus tempêtes et creux de pluie Et le jasmin les acacias tout ça les éclairs et l'éclat le cra Quement des roses comment est-il possible que notre vie Passe comme ça et le claquement des fouets sur les murs Tout ce qui fait mal aux cheveux comment est-ce dicible À quel vent quelles heures voraces à quels voeux se jouer Les loups sont dans nos bras et leurs regards vrillés verts Nous flashent soufflent nous poussent dans leurs fleuves À qui donner ces mots âcres la tête éclaboussée d'ombre Les danseurs nous emportent au pire et n'écoutent l'aveu Froissé des membres obscurs que dans la perte Quel sens Accorder à la clarté confuse aux doigts délicats du jour si Toutes les taches du ciel sont tombées Comment regarder Le ciel nettoyé jusqu'à l'os par la tempête avec qui danser »
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Le dos Tout s'y lit l'or bleu du désir l'eau qui dort sous Le sable des caresses attendues le frisson du réveil Comme une vague ramène le matin sur la peau On voudrait s'y étendre y mourir à son tour Et la fine rainure qu'on suit avec le pouce De la nuque aux reins comme un poème vertébré Partage l'est du sommeil et l'ouest des plaisirs Quand il est l'heure de lire le menu de la nuit avec Les doigts De la nuque à la mort («l'ultime nudité»), en passant par les cils, l'épaule, les reins, la peau à l'intérieur des cuisses, ou encore le bleu du ciel, la neige, le vin ou la lenteur, Alain Duault, Grand Prix de poésie de l'Académie française 2002 pour Où vont nos nuits perdues, égrène un chapelet de brefs blasons qui disent le corps féminin et la vibration secrète des choses - fragments de beauté épelés pour tenter de comprendre quelque chose au monde.
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Une hache pour la mer gelée Tome 3 ; ce qui reste après l'oubli
Alain Duault
- Gallimard
- Blanche
- 4 Mars 2010
- 9782070128495
Troisième volet de la trilogie poétique inaugurée par Une hache pour la mer gelée et poursuivie avec L'effarant intérieur des ombres, ce volume reprend la forme versifiée et la disposition en carré presque parfait des deux précédents. Le vers est toujours aussi fluide et musical, le poème toujours composé de bribes de chansons, vers et images retrouvés, souvenirs en miette qui font texte et répètent, inlassablement, que l'amour est folie, que le temps passe, que la beauté ne s'épuise pas.
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Alain Duault, le plus lyrique des critiques musicaux, invite, dans ce Dictionnaire amoureux illustré de l'Opéra, le lecteur à partager toutes ses passions, tous ses enthousiames, toutes ses découvertes aussi.
Dans ce dictionnaire éperdument amoureux, d'Alagna à Wagner, Alain Duault, en musicologue averti et fervent, compose une partition personnelle et subjective de l'univers magique de l'opéra. Magique, car l'opéra raconte des histoires qui nous parlent de nous-mêmes, de ces rêves qui nous hantent à travers des images, des symboles, des gestes qui peuvent répondre à l'inquiétude essentielle dont nous sommes faits.
Dans ce dictionnaire illustré par 120 photographies , l'auteur nous parle des opéras mythiques ( Carmen, Cosi fan tutte, Don Giovanni, La flûte enchantée, La Traviata, etc.), des plus belles salles du monde (La Scala de Milan, Le Covent Garden de Londres, le Met de New-York, le théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg...), dresse le portrait des grands compositeurs (Monteverdi, Purcell, Haendel, Mozart, Rossini, Verdi...) et puis, encore et surtout, nous raconte tout ce qui concourt à la magie du spectacle : les voix, les décors, les costumes, les livrets et bien évidemment la mise en scène. -
«C'était un beau loup joueur sous la jupe des arbres Je m'en souviens car les cerisiers étaient en pleurs Les talus hérissés d'iris la mer étale appelait le soir Et moi je me soutenais avec l'ombre l'air était fou Et arrogant Le vent décoiffait les chevaux blonds Il n'y avait rien à comprendre c'est bien souvent cela La vie:les pierres tièdes sous la peau des pieds nus L'odeur du pain qui grille jusqu'à l'or cuivré le livre Qu'on ne voudrait pas finir et soudain c'est la fin Le soleil du matin qui a des rires à tous les rayons Une femme dont la peau luit dans le noir mon Dieu Qu'elle est belle:la rivière s'arrête pour la regarder C'était pareil c'est la vie qui passe je me souviens De celles dont j'ai touché le visage que sont-elles Devenues le loup s'est enfui peut-être ou on l'a tué Dis que reste-t-il du vent de l'ombre de cet instant» Alain Duault
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En musique, on parlerait de mode mineur, celui qui correspond au blues, et, dans l'écriture, au spleen. Ces poèmes font entendre toutes les nuances de cette mélancolie sans tristesse ; et puis «Quoi/de plus beau qu'une illusion», et qu'importe après tout que les musiciens pleurent puisque la musique qui naît de leurs chagrins vous envoûte et vous bouleverse l'âme.
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Dans le jardin obscur ; libre conversation sur la poésie
Alain Duault, Monique w. Labidoir
- Le Passeur Éditeur
- 9 Octobre 2014
- 9782368901564
Un essai littéraire en forme de conversation qui interroge la nature même de la poésie.
Depuis des années, les poètes Alain Duault et Monique Labidoire ont entamé un dialogue continu, construit au fil de conversations impromptues, de connivences et de lectures croisées ayant pour sujet la poésie ellemême.
Lors de ces échanges, plusieurs interrogations ont émergé : qu'est-ce qu'être poète ? Que peut la poésie contre le mal ? Le poème révèle-t-il ce que nous ne voulons pas savoir de nous ? La beauté est-elle un outil d'élucidation du monde ?
Ces réflexions à deux voix sont entrecoupées de poèmes des deux auteurs, dévoilant à leur tour d'autres questionnements dans un conciliabule pouvant nourrir la pensée et les lectures de ceux qui, aujourd'hui encore, se préoccupent de poésie. Un dialogue ouvert comme pour continuer la conversation avec d'autres lecteurs peut-être...
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Mon dictionnaire intime
Roberto Alagna, Alain Duault
- Le Passeur Éditeur
- 21 Février 2019
- 9782368906101
Roberto Alagna, le célèbre ténor français, se dévoile comme jamais auparavant et livre ce qui l'anime, les valeurs auxquelles il croit et ce qui donne du sens à son existence.
En confiance avec Alain Duault, son ami depuis plus d'un quart de siècle, Roberto Alagna se livre comme jamais dans cet ouvrage, ouvrant les tiroirs de sa mémoire et commentant les choix de sa vie, les exigences de son art, en se mettant à nu sans peurs.
Le célèbre ténor évoque l'enfance bien sûr mais aussi l'amour, la discipline qu'implique le métier de chanteur, la famille, les tentations de tout arrêter, la passion du public, l'argent, l'élégance, la chasse, la guerre, la folie, la politique et les politiques, la presse, le désir, la création, la peinture, l'envie d'autre chose, le désir de Bayreuth, la peur, la mort, la beauté, la foi, le doute, les autres artistes, les trahisons, les haines, les couleurs, les plaisirs de la vie, le vin, la mer, les villes, la campagne, la liberté...
C'est une intimité souvent émouvante, parfois surprenante, toujours attachante que révèle ce livre unique, une sorte de photographie intérieure d'un artiste dont la voix déploie tant de couleurs. -
«Que ça casse crisse gerbe éclabousse déchire agace tranche La gelée d'eau la lame de fer le jeu le chignon des orages Voilà dès ce soir je reprends l'amère question qui déchire La lune est là j'enrage noir j'ai l'âme arrachée j'interroge La mer j'interroge le vent les hanches de la pluie l'horizon Pourqoi pas au point où nous en sommes l'or sur l'épaule Pourquoi passer par-dessus les oiseaux ou dans le sommeil Je veux voir l'enfer des couleurs je veux en cendres l'autre Qui dort parmi les roses ou les crachats qui coulent je veux Entendre l'envers de l'eau qui enfle sous les seins saoulés Quand la mort remonte l'escalier des veines il est temps de Ce jeu amer au bout de la nuit intelligible quand les femmes Se dénouent qu'elles avouent leurs cheveux lourds comme Cette question avec laquelle on enlève leurs robes chaudes Pour tenter de comprendre l'effarant intérieur des ombres» Alain Duault.