Filtrer
Langues
Prix
Alain Dugrand
-
Des livres à la découverte du monde ; de Marco Polo à la croisière jaune
Michèle Polak, Alain Dugrand
- Hoebeke
- 18 Octobre 2012
- 9782842304584
-
Un mouchoir de poche posé au bord de la mer Caraïbe, de la taille de la Hollande mais cent fois moins peuplé : tel est Belize, l'ex-Honduras britannique, indépendant depuis 1981. Enchanté par son nom et par celui de sa capitale, Belmopan, « grosse comme une ville de foire en pays de Caux », Alain Dugrand est allé à la découverte de « cette esquisse de paradis terrestre ». Il a vagabondé entre les baies coralliennes et les villages de western, les champs de cannes à sucre et les maisons sur pilotis, et prêté l'oreille à des êtres multiples : descendants de boucaniers, Chinois naufragés, trafiquants colombiens, guérilleros guatémaltèques, G.I. jamais remis de la guerre du Vietnam. ou encore à des colons anglais fauchés, un baba helvétique, un géologue breton devenu chercheur d'or.
-
Cette biographie de Joseph Conrad (1857-1924) privilégie la place de l'écrivain dans l'univers des lettres et le présente comme le précurseur du roman moderne. La période étudiée correspond aux années que l'écrivain passa sur les bords de la Méditerranée à Marseille.
-
Trésor des livres de mer ; de Christophe Colomb à Marin-Marie
Michèle Polak, Alain Dugrand
- Hoebeke
- 13 Octobre 2011
- 9782842304218
A partir du milieu du XVe siècle les Européens, surmontant leur peur d'une mer hostile et l'emprise des légendes qui affirmaient qu'au-delà de l'horizon régnait le vide, entreprirent une exploration intensive de la Terre et cartographièrent la planète. Les Grandes Découvertes, qui fondent l'hégémonie européenne sur le reste du monde, marquent le commencement de l'ère moderne. L'exploration européenne continua jusqu'au XXe siècle lorsque la totalité des terres émergées fut cartographiée.
Les récits d'exploration et les cartes de terres lointaines se répandirent grâce à l imprimerie, qui venait d'apparaître, et aux libraires et nourrirent la montée de l humanisme et du questionnement scientifique et intellectuel.
Géographes, naturalistes et navigateurs allaient avec leurs livres enchanter et populariser les sciences nouvelles, attiser la curiosité sur la façon de vivre de peuples jusqu alors inconnus, permettre la découverte des rivages mystérieux, l observation des mers et des animaux fabuleux. Grâce aux récits qu ils dictèrent aux scribes, à leurs seconds d équipage, les savants de bord, les officiers, les curieux illuminés, entomologistes, naturalistes poétiques et même fieffés blagueurs allaient élever la conscience des sociétés.
Le Trésor des grands livres de mer, à travers une sélection de 80 parmi les plus beaux et les plus rares ouvrages de mer et d exploration imprimés entre le XVIe et le début du XXe siècle, nous donne à voir et à lire aujourd hui comment à différentes époques les navigateurs ont découvert le monde et comment ils en parlaient.
Sur 300 pages d émerveillement, les chefs-d uvre se déroulent, du rare Grand Routtier, (1576), premier manuel de pilotage, au Voyage autour du monde de La Pérouse (1797) ; des Mémoires de Monsieur Dugay Trouin (1740) aux Voyages de sir John Franklin (1823)..., ce grand voyage à travers l aventure des hommes, au fil des océans, est illustré de près de 800 images, gravures et croquis et d extraits des récits tels ceux du Capitaine Cook, ou de Louis Garneray.
-
Libération, 1973-1981 ; un moment d'ivresse
Alain Dugrand
- Fayard
- Documents Fayard
- 11 Septembre 2013
- 9782213643670
Sans soutien des partis, sans pub, sans hiérarchie, Libération naît de l'ivresse de ses deux créateurs, Jean-Claude Vernier et Jean-René Huleu, en avril 1973. En une, cet appel : « Peuple, prends la parole et garde-la ! » Signé, entre autres, par Foucault, Chevènement, Gainsbourg, Sollers, Moustaki et Jean-Paul Sartre... Au prix de 0,50 franc, la « feuille de chou », six ans plus tard, aura convaincu 40000 lecteurs chaque jour. Feuilleter les premiers Libé, c'est retrouver les exaspérations, les révoltes, les utopies de Mai 68, les présidents Pompidou et Giscard, Georges Marchais, Michel Debré affublé d'un entonnoir. Bernard Blier y confi e son goût de Molière, Marin Karmitz raille les « petits-bourgeois de la Nouvelle Vague récupérés par le système » ; Guy Hocquenghem déplore - déjà... - que le mariage gay ne fasse qu'entériner la structure du couple, la famille, Jaubert salue la première de Lulu d'Alban Berg à l'Opéra, tandis que Pacadis prend le thé chez Karl Lagerfeld. Comptant parmi les quatorze fondateurs de la SARL Libération en 1974, Alain Dugrand livre ici un récit tissé de mille anecdotes, de portraits, de traits et de situations qui rendent un bel hommage aux talents fous de celles et ceux qui inventèrent Libé.Alain Dugrand est l'auteur de romans, d'essais littéraires et de documents parus chez Fayard. Lauréat des prix Roger-Nimier, Paul-Léautaud et Louis- Guilloux, on lui doit notamment Conrad, l'étrange bienfaiteur et Insurgés.
-
C'est la chronique d'un petit bourg, vu par un dessinateur (Jean-Pierre Cagnat) qui croque ses personnages, commerçants ou touristes, et par un écrivain (Alain Dugrand) qui raconte l'amour fou que vouent les Japonais au peintre Millet et à Barbizon, ce village qu'il contribua à rendre célèbre.
-
Les cendres de l'empire - voyages du caucase en indus
Alain Dugrand
- Hoebeke
- 8 Mars 2006
- 9782842302498
Récit du voyage effectué par l'auteur dans les pays d'Asie centrale, notamment dans la région du Caucase.
-
-
L'air de rien, le rhum-limonade était plus sec que le mandarin-seltz....C'est le roman de quelques saisons drolatiques en province, à Villeurbanne et ailleurs. D'un côté, un morceau de famille soumis ; de l'autre, un clan d'aventuriers dominé par l'éclairante figure de Jean la-Gueule-en-or. Entre deux séjours à l'ombre, l'irrégulier se fait placer de coûteuses prothèses dans la bouche....Le récit d'une adolescence qui hésite entre le retrait paisible d'un père « pupille de la nation » et les tribu-lations d'une tribu brindezingue. A l'époque, on disait encore « classe dangereuse ». Ou « famille tuyau-de-poêle ». Quelles fripouilles que les honnêtes gens ! Dilemme : devenir mouton noir ou loup malin ? Dans la vie comme dans les romans, rien de ce qui était inscrit n'arrive. Notre héros dévie, s'installe en marge, au hasard, dans une parenthèse entrouverte. Cinquante années de rigolades, en se moquant des aléas de l'Histoire, du mol choc des révolutions. Jouant de la paresse, des erreurs d'aiguillage. Voyage ininterrompu avec un amour fou pour la littérature. Rhum-Limonade, comme deux petites notes d'une rengaine de Mouloudji : « J'ai pas tué, j'ai pas volé ». Le roman d'un demi-siècle dédié à ceux qui n'auront jamais d'histoire : escrocs, demi-sel, irréguliers. Ecrit dans l'admiration de La Jument verte et des Fleurs bleues.Par l'un des inventeurs de Libération. Alain Dugrand est coauteur avec Anne Vallaeys de la trilogie fameuse des Barcelonnettes. Il est lauréat des prix Roger-Nimier, Paul-Léautaud et Louis-Guilloux.
-
-
Nous avions quinze ans. Hollywood avait encore du souffle. Rio Bravo, Le Vent de la plaine et Le Trésor du pendu passaient sur l?écran de l?Astoria-Cinéma. Nos grands frères crapahutaient dans les djebels, l?Algérie. Guy Mollet s?effaçait devant de Gaulle.
Dans la famille Chaussettes noires, nous prenons Eddy Mitchell sur-le-champ. Allure de rocker dans un film trotskiste anglais, il nous plaît. Le rock?n?roll aux couleurs de la France, enfin. Au troquet, rue de Belleville, nous écoutons Be Bop a Lula, musique de Gene Vincent, paroles de Claude Moine. Sur le juke-box Wurlitzer, Eddy est bon.
Depuis quarante ans, les chansons d?Eddy Mitchell nous accompagnent. M?sieur Eddy et moi est un drôle d?essai, une double évocation, intime et biographique, une promenade aux sources du style d?Eddy Mitchell.
Un hommage, un exercice d?admiration à l?égard d?une incomparable élégance. A la gloire d?un grand artiste populaire. M?sieur Eddy.A.D. -
Voilà quelque quarante ans que la France et l'Indochine se sont apparemment séparées, mais le temps n'a pas altéré leur magique complicité. C'est ce que découvre Rousselin, jeune romancier français à succès. A Hanoï, il s'immerge dans un incroyable capharnaüm où il rencontre des officiels fumant, fiers, des Craven A, "la tige de huit sans filtre, comme disaient vos légionnaires", et des lettrés condamnés par le régime, rêvant encore à leur bibliothèque perdue, riche de la collection Guillaume Budé. Rousselin fera la connaissance d'Hélène Bressat, une jeune métisse à la recherche d'un père français volatilisé en 1953. Ensemble, ils sillonneront le pays, lui en quête d'émerveillement, elle de traces paternelles. Ils croiseront l'étonnant Michel Goetz, ancien prisonnier du Viêt-minh, et l'étrange Joseph Lavergne, jadis professeur de maths, tous deux n'ayant jamais pu oublier, vivant dans le mythe du paradis perdu...
-
Conrad, pour moi, c'est le romancier. Je pense à lui comme à un bienfaiteur personnel. Jorge Luis Borges Voyage en admiration sur les pas d'un orphelin de seize ans, pilotin à Marseille, apprenti matelot. Ça compte, l'adolescence, dans la vie d'un tel écrivain. Né russe dans l'Ukraine colonisée, Conrad écrivait en anglais. Mais ses biographes polonais ou anglo-saxons négligèrent les années françaises. C'est le contraire, ici. L'Ile Grande, la Bretagne, le golfe d'Hyères, Ajaccio et le Cap Corse, Montpellier et Marseille, surtout, vont occuper l'existence de Joseph Conrad. Jusqu'à la fin, il va clamer sa «méditerranéité» contre l'absurde «slavisme» qui vient souvent sous la plume paresseuse des sédentaires.On évoque aussi l'oeuvre de l'«écrivain de la mer», alors qu'il n'aimait pas Stevenson, raillait Melville. C'est dans Flaubert, Stendhal, Daudet et Proust qu'il puisa sa vigueur inquiète. Cette équipée littéraire est le fruit d'une errance qui commence sur le Vieux-Port de Marseille et se clôt dans l'aile négligée du cimetière de Cantorbery. Hommage à l'écrivain capital. Qui inspira la manière de Bruce Chatwin, l'univers de Francis Ford Coppola. A l'écrivain moderne. Pour une époque humiliée, barbare.A.D.
Né en 1946, Alain Dugrand a écrit avec Anne Vallaeys la trilogie à succès des Barcelonnettes en 1983. Ont suivi une douzaine d'ouvrages, romans et essais littéraires qui lui ont valu les prix Roger-Nimier, Paul-Léautaud et Louis-Guilloux. -
Les Barcelonnettes Tome 3 ; la soldarera
Alain Dugrand, Anne Vallaeys
- Fayard
- Litterature Francaise Fayard
- 4 Juin 2003
- 9782213615998
1884 - Une jeune française, Emma Vernier, s'embarque, éprise d'aventure, pour New York. Elle traverse en train les États-Unis et, par le poste frontière d'El Paso, entre au Mexique, qui hante ses rêves depuis toujours.
Son destin héroïque commence à Mexico. Sa vie se confond avec l'histoire du Mexique soumis au despotique président Porfirio Diaz. Le pays est alors en proie à l'un des plus formidables bouleversements économiques du siècle. Les pionniers barcelonnettes, les aventuriers français, les milliardaires gringos, les capitalistes britanniques et allemands se livrent à des luttes sans merci. Emma, la belle idéaliste, institutrice de la ville-usine de Rio Bianco, rompt avec son milieu et prend le parti des peones, les Indiens opprimés. Elle est la Soldadera, qui partage avec ce peuple les mêmes espoirs de liberté.
Il suffit aux auteurs de lancer une petite institutrice française dans la fournaise mexicaine, à l'époque de la dictature de Porfirio Diaz, pour capter l'ambiance d'une période historique majeure : d'un côté, la naissance de l'industrie et la mise en place d'une économie moderne, et de l'autre, la montée de la révolution sociale. (...) Le lecteur sera surpris par ce livre, qui commence en Maurice Denuzière et finit en Jules Vallès.
Jacques Meunier, Le Monde.
Alain Dugrand est l'auteur d'une douzaine de romans et d'essais littéraires, dont le plus récent, Conrad, l'étrange bienfaiteur, est paru en 2003 chez Fayard.
Anne Vallaeys a publié plusieurs documents et romans, dont Coup de Bambou (Payot, 1991), La mémoire du papillon (Flammarion, 1997) et Les Filles (Fayard, 2002). -
Le véritable héros du roman d'Alain Dugrand, c'est une ville, qui ressemble à s'y méprendre à Marseille : ville fascinante entre toutes, tendre et grecque, orientale, civilisée et française. Et voici Louis Ducasse, attaché de mission, ex-voyageur "seventies" ; et Pierre Rousselin, journaliste rompu à toutes les intrigues de la vie de province. Tous deux nous font pénétrer les arcanes de la ville, au moment où le maire brigue un nouveau mandat. Que de forts en gueule, de fripons hâlés et de politiques circonspects peuplent ce roman ! Puis Auguste Espérandieu, dit "l'Auguste", hâbleur, manipulateur et corrupteur ; et encore Sixte Sacouman, "golden-boy" de retour au pays, prêt à mettre son charisme au service du candidat à la mairie et qui couvrira la retraite anticipée de ses deux amis, Rousselin et Ducasse. Agitation, complots, champ de cannabis cultivé en plein XVe arrondissement marseillais, chasse au thon qui s'achève en tuerie, soirée à l'Opéra qui bascule en meurtre rituel, tout ce petit monde virevolte, les escrocs comme les fainéants, et se rafraîchit à l'ombre du soleil qui toujours embrase la ville.