Des dieux, des héros et des mythes... Les figures mythiques ont la parole.
C'est dans les pas d'Ovide qu'Alain Vircondelet s'est glissé, reprenant le récit légendaire d'Icare là où le poète l'a quitté.
Avant que ne soient évoquées les dernières heures du jeune garçon, ivre de liberté et d'air pur, amoureux de l'idéal, c'est toute son enfance qui est ici reconstituée. Élevé sans sa mère et fasciné par le génie de son père Dédale, qui construit pour le roi Minos la prison labyrinthique du Minotaure, Icare mène une vie inquiète et solitaire.
Jeté à son tour dans le labyrinthe avec son père tombé en disgrâce, il s'en échappe grâce au fameux subterfuge des ailes, inventé par Dédale.
Icare incarne le rêve éternel de l'homme, celui de voler à l'instar des oiseaux, défiant la gravité et les dieux. Sourd aux conseils de son père, il apprendra à ses dépens que nul homme ne peut échapper à sa condition terrestre et qu'aucune machine ne peut prétendre à l'en délivrer.
L'Algérie restera la grande douleur d'Albert Camus. Dans cet ouvrage, Alain Vircondelet retrace les années de guerre qu'a vécues l'écrivain, de 1954 à son accident fatal en janvier 1960. Le conflit y est raconté avec sa violence, ses injustices, sa terreur, ses trahisons, ses silences mais aussi la vie courante d'Albert Camus, attelé à son travail d'écrivain et d'éditeur, voyageant pour alléger le poids de sa souffrance, aimant en Don Juan désespéré plusieurs femmes à la fois, correspondant avec René Char, Louis Guilloux, Jean Sénac, Mouloud Feraoun...
S'insurgeant que sa communauté - celle des pieds-noirs - soit, comme le dit Sartre, la victime expiatoire du drame qui se joue devant lui, Albert Camus ne peut accepter la position de la France et des intellectuels de l'époque.
Loin de l'histoire officielle, des idéologies et des propagandes de tous bords, un récit bouleversant puisé aux sources du vivant, au plus près de l'Algérie et de Camus.
« La toile aux dimensions inhabituelles sortait peu à peu de sa solitude de lin. Klimt l'avait recouverte d'une ample couche d'or mat, au cuivré profond, d'une densité puissante propre à accueillir le motif. Il se souvenait des fonds des fresques de Ravenne et des coupoles de San Marco et de Torcello, tous dorés eux aussi, aptes à recevoir. L'or comme un ciel offert à toutes les promesses, disait-il. Car de lui naîtrait l'objet même du tableau... » Le Baiser de Klimt est devenu le tableau de tous les records : le plus connu du XXe siècle, le plus admiré, le plus copié, le plus « marchandisé »... Mais que sait-on de sa création ? Et surtout, quel sens Klimt a-t-il voulu donner à son chef-d'oeuvre ?
Le monde entier connaît Le Petit Prince, mais peu sa genèse... À l'aide de documents inédits issus de la succession Consuelo de Saint Exupéry, Alain Vircondelet raconte sous forme de récit les coulisses de l'éclosion d'une oeuvre, et de l'amour qui l'a fait naître.
Été 1942. Antoine de Saint Exupéry a trouvé refuge avec son épouse, Consuelo, à Long Island pour écrire ce qui deviendra son oeuvre la plus connue et renommée, Le Petit Prince.
Dépressif, méprisé par les exilés français de New York (André Breton et tous les surréalistes), tourmenté par l'avenir du monde, incapable de pouvoir poursuivre son oeuvre, tiraillé entre l'amour pour sa femme et ses nombreuses infidélités, il accepte de réfléchir à l'idée soumise par ses éditeurs américains : écrire un conte pour enfants.
Consuelo et lui s'installent alors dans une villa au bord de la baie de Long Island : Bevin House, qu'il surnomme aussitôt « la maison du Petit Prince ». Là-bas, loin du bruit entêtant de New York et des rumeurs, c'est l'été de la renaissance : retrouvailles passionnées avec sa femme (« Le Petit Prince est né, dit-il, de votre grand feu »), promenades le long de la plage, rares mais joyeuses visites de ses amis (André Maurois, Denis de Rougemont, etc.), journées studieuses à dessiner et écrire, mais aussi escapades à Manhattan pour rejoindre sa maîtresse, la belle journaliste Silvia Hamilton...
Mais la tempête le guette : il est tourmenté par le sort de la France et ne tardera pas à tout quitter pour rejoindre la France et s'engager dans la guerre. Avant ça, il lui faut écrire l'histoire du personnage qui deviendra bientôt son double, Le Petit Prince... Heureusement, Consuelo est à ses côtés pour le guider et l'inspirer, comme toujours...
Alain Vircondelet nous plonge dans cette parenthèse enchantée, cet été 42 où Saint Exupéry écrivit son dernier chef-d'oeuvre auprès de celle qui restera pour l'éternité sa muse et son seul véritable amour.
D'où vient la fascination qu'exercent encore la vie et l'oeuvre de Marguerite Duras ?
Née en 1914 dans l'Indochine coloniale, elle traverse le siècle au coeur de ses turbulences, de la trouble période de l'occupation aux mouvements ultra-gauchistes de l'après 68, en passant par le communisme. Partout et toujours, elle porte la parole de la révolte, scandaleuse par la violence de ses engagements et de ses passions.
Mais la vie de Marguerite Duras ne peut se concevoir détachée de ce qui la tient justement en vie : l'oeuvre inlassablement recommencée, comme si le poids d'un destin exigeant la condamnait aux dangers de l'écriture.
En recomposant cette existence, unique matériau de l'oeuvre, Alain Vircondelet nous permet de saisir la dimension douloureuse et l'absolue nécessité de la création d'un grand écrivain, tout en nous menant au plus près du secret de son écriture.
Si Françoise Sagan, née Quoirez, a toujours rappelé qu'elle était originaire du Lot, elle a néanmoins incarné dès sa jeunesse la vraie Parisienne, par son élégance discrète, sa liberté de pensée et l'impertinence de son esprit. Véritable phénomène de la littérature, depuis son fameux Bonjour Tristesse qui lui valut une renommée mondiale, elle a le plus souvent vécu à Paris, élargissant même l'influence de la capitale et ses modes de vie à Saint-Tropez et à la Normandie.
Si elle a cantonné Paris à quelques lieux iconiques (le boulevard Malesherbes, Saint-Germain-des-Prés, la rue du Cherche-Midi, les boîtes de nuit de la rive droite, et l'avenue Foch), elle a reconnu cette ville comme le centre le plus ardent, le plus foisonnant, le plus inventif du monde. C'est à Paris qu'elle se sentait profondément au plus juste d'elle-même, parce que le génie de la capitale correspondait à sa façon de vivre, indépendante, émancipée, bohème.
Elle aimait la beauté de Paris, préférant les beaux quartiers aux quartiers populaires, le Faubourg Saint-Honoré, la place Vendôme et les palaces à la banlieue. Anti-Simone de Beauvoir et anti- Duras, reine distante de l'underground parisien, elle hanta ses boites de nuit sans conviction, n'aimant guère danser, aimant la paresse de la Seine à laquelle elle voulait ressembler. Nonchalante et distraite, dépensière et futile, mais aussi grave et secrète, elle voyait en Paris, à l'instar de Colette à laquelle on la compara souvent, un lieu d'inspiration et de liberté sereine qui était pour elle le plus "vivable".
« Rencontrer Marguerite Duras. J'eus cette chance alors que j'étais tout jeune homme, et cette rencontre fut fondatrice. Elle m'engagea dans ma vie, me fit voir le monde et me fit avancer dans ce que j'ai appelé mon chemin de vérité. Que de lecteurs y ai-je croisés, bouleversés comme moi par ses livres, dotés soudain d'un autre regard, éclairés par d'autres lueurs ! » Alain Vircondelet raconte cette aventure intime qu'a été pour lui la lecture de l'oeuvre de Marguerite Duras, mais aussi son cheminement auprès d'elle, de ses premières rencontres en 1969 jusqu'aux dernières, juste avant sa mort en 1996.
Écrivain et universitaire, Alain Vircondelet est l'auteur de la première monographie (1972) et de la première biographie (1991) parues sur l'écrivain. Président d'honneur de l'Association Marguerite-Duras, Président du prix Marguerite-Duras, il lui a consacré six ouvrages.
Le 7 avril 1891, Rimbaud, malade, quitte Aden pour la France. En caravane, en litie`re, en mer, il arrive enfin a` Marseille le 20 mai. Sa me`re le rejoint a` l'ho^pital de la Conception pour n'y rester que deux semaines.
Ampute´ de la jambe droite, il se de´sespe`re et veut revenir a` Roche, la ferme familiale ou` vit aussi sa soeur. Le mal empire. Nouveau se´jour a` Marseille, cette fois-ci avec Isabelle. Dernie`re saison, derniers secrets. A-t-il retrouve´ la foi ? Quel amour le relie a` sa soeur ?
Alain Vircondelet, au plus pre`s de Rimbaud, accompagne les derniers pas de l'e´ternel enfant, terrifie´ par sa mort pro- chaine, hante´ par l'ide´e de Dieu, jamais vraiment renie´...
La vie de Jean-Paul II ressemble à une épopée ou une légende tant elle fut extraordinaire. Devenu saint en 2010, on pourrait croire que le récit de cette vie relève de l?hagiographie. Il n?en est rien cependant. Cette existence, marquée du sceau de la foi et toujours vécue au regard de la Providence, a bien traversé le siècle avec fracas et passion.
De l?enfance douloureuse mais éclairée par la ferveur à la reconnaissance de toute l?Eglise et du monde entier, que d?évènements, que de combats, que de victoires !
Le Petit Prince est le livre le plus vendu au monde après la Bible, Le Capital et Harry Potter. Son succès ne se dément pas et on peut le considérer comme un des livres-culte du XX e siècle et même de notre siècle puisque, chaque année, il s'en écoule des centaines de milliers de par le monde. Autant dire que tous les travaux qui tournent autour de Saint-Exupéry et de son récit-fétiche ont toujours la faveur du public. Une biographie illustrée du Petit Prince, c'est-à-dire sa genèse, et les événements qui ont gravité autour de sa création, en pleine guerre, est évidemment porteuse d'émotions et de curiosité. On arguera que tout est dit sur le sujet : il n'en est rien cependant. Alain Vircondelet, spécialiste de Saint-Exupéry pour avoir publié six ouvrages sur lui, traduits en plusieurs langues, bénéficie des archives (inédites) de la Succession Consuelo de Saint-Exupéry qui rassemble la plus grande partie des archives du couple Antoine/Consuelo que Consuelo a rapportées de New York après la disparition de son mari. Ce fonds historique rassemble une multitude de documents tant graphiques que manuscrits, et autant d'objets et d'effets personnels d'Antoine qui expliquent en grande partie l'homme complexe qu'il fut et racontent à leur manière la genèse du Petit Prince. L'auteur connu surtout pour ses biographies, fait cette fois-ci celle d'un personnage et d'une oeuvre qui, à beaucoup d'égards, retracent l'existence mouvementée et douloureuse d'Antoine de Saint-Exupéry, surtout à cette époque de 1942 à 1944. La biographie remet donc l'oeuvre et l'auteur dans le contexte new yorkais de l'époque, et retrace les différentes étapes de ce conte universel. Histoire d'amour entre Consuelo et Antoine, à la veille de leur séparation ultime (la mort d'Antoine), histoires passionnelles et déchirées entre les trois (!) autres maîtresses d'Antoine, réminiscences d'amours plus lointaines, et reflets de la petite philosophie de vie de Saint-Exupéry : cette biographie offre des sources nouvelles et inattendues.
Voici la biographie la plus complète et la plus précise à ce jour de la jeunesse de Karol Wojtyla qui devint pape, sous le nom de Jean-Paul II, en octobre 1978.
De sa naissance en 1920 à Wadowice à ses tout premiers pas dans la prêtrise en 1946, c'est l'itinéraire d'un jeune homme d'exception qui est ici raconté : les blessures d'enfance du petit Lolek, sa passion pour le théâtre, ses premiers émois amoureux, les travaux forcés sous l'occupation nazie, l'appel mystique, le séminaire clandestin dans les caves du palais épiscopal de Cracovie, les études en Europe de l'Ouest.
Itinéraire d'une jeunesse semblable à un grand roman slave, qui explique pour une large part un pontificat grandiose et néanmoins controversé.
« Le soleil. La plage. Juan-les-Pins. Il sait pourtant qu'au-delà des signes enchanteurs de l'été, s'est nouée une histoire profonde, qui n'a rien à voir avec des idylles de passage ou des amours échangées. Une histoire dont ni l'un ni l'autre ne sortiront indemnes. » 1935-1945: la décennie la plus destructrice du xxe siècle, mais aussi la plus créatrice pour Picasso. Entre ces deux tensions de mort et de vie, une femme : Dora Maar, « l'Adorée Dora », à la fois sa maîtresse, sa muse et sa proie.
Alain Vircondelet raconte la genèse, l'embrasement et la dislocation du couple légendaire, de l'enfance argentine de Dora Maar à sa mort dans l'oubli et la solitude en 1997.
Il nous introduit dans un huis clos tragique au coeur d'un monde en guerre, au plus près d'une passion où les chefs-d'oeuvre prennent vie à mesure que l'amour se meurt.
Alain Vircondelet est écrivain et biographe de grandes figures de la littérature. Parmi les plus connues et les plus traduites, Marguerite Duras, Albert Camus, Antoine de Saint-Exupéry, Arthur Rimbaud, Charles de Foucauld, Blaise Pascal. Docteur en histoire de l'art, on lui doit notamment des travaux essentiels sur la peinture de Balthus, de Séraphine de Senlis, de Picasso, de Canaletto et des maîtres vénitiens.
Sur le grand échiquier des amours de Picasso, Dora Maar est celle qu'il aura peut-être le plus aimée.
Très vite cependant, il ne put supporter de se savoir prisonnier de l'« Adorée Dora ». La création de Guernica lui donna les moyens d'échapper au sortilège. Conçue sous les yeux de Dora à la mémoire de tous les massacres perpétrés dans le monde, la toile devint aussi le lieu de la mise à mort de leur passion.
Alain Vircondelet retrace dans ce roman brûlant une histoire de désir et d'emprise qui ne trouvera d'accomplissement que dans ce que Picasso appelait « le corps déchiré de l'amour ».
Qui se souvient de Séraphine Louis, dite Séraphine de Senlis, née en 1864 et morte de faim, sous l'Occupation, à l'asile psychiatrique de Clermont-de-l'Oise, en 1942 ?
Qui se souvient de cette vie cachée, de ce destin prodigieux qui fit d'une humble femme de ménage, un des plus grands peintres hallucinés du XXe siècle, cloîtrée dans sa misérable cellule, luttant contre la faim et la tyrannie de ses délires ?
Alain Vircondelet livre ici un récit fort et bouleversant. L'épopée intime d'une autre Camille Claudel emportée dans la tourmente de l'Histoire et de la folie.
Le 7 avril 1891, Arthur Rimbaud, malade, quitte Aden où il réside pour rejoindre la France. Commence alors une douloureuse et misérable épopée qui le conduira, le 20 mai, à Marseille. Hospitalisé aussitôt à l'hôpital de la Conception, les médecins diagnostiquent un néoplasme de la cuisse qui les obligent à l'amputer de la jambe droite. Sa mère le rejoint mais ne reste à son chevet que deux semaines. Rimbaud décide alors de rentrer à Roche, la ferme familiale près de Charleville-Mézières. Nouveau périple qui se soldera par un retour à Marseille, avec sa soeur cette fois, où il mourra le 10 novembre. Le mythe alors s'installe... C'est ce récit au plus près de Rimbaud que rapporte Alain Vircondelet. Son histoire passée, ses démêlés avec Verlaine, sa quête spirituelle et poétique s'invitent dans son agonie, retraçant ainsi une vie de légende qui fait partie aujourd'hui du roman national de la France. Alain Vircondelet est écrivain, universitaire et biographe de grandes figures de la littérature et des arts : parmi elles, Marguerite Duras, Albert Camus, Antoine de Saint Exupéry, Blaise Pascal, Balthus, auxquels il a consacré plusieurs ouvrages, tous traduits en plusieurs langues. Ses précédents travaux sur Arthur Rimbaud lui ont valu d'être considéré par la critique comme un de ses plus vibrants biographes.
Pour la première fois, la vie d'Albert Camus est envisagée sous l'angle de son pays natal et d'Alger, sa ville tant aimée. A aucun moment de son existence ses pensées ne se sont éloignées des rivages de cette terre ardente sans laquelle, disait-il, il ne pourrait vivre...
Pour Camus, l'Algérie est l'espace d'un imaginaire et d'une intimité. Au fil du temps, elle devient une sorte d'Eden perdu, contribuant à éclairer cette part de lui-même qu'il appelait "obscure", et dont il regrettait, un an avant sa mort, qu'elle ne soit pas davantage perçue par ses lecteurs et ses commentateurs.
Il fallait peut-être un autre fils d'Alger pour écrire ce livre. Comme Camus, Alain Vircondelet est né à Alger, a vécu dans un quartier populaire, fréquenté les mêmes écoles, les mêmes plages, les mêmes lieux. Grâce à son ample connaissance de l'oeuvre, à des documents rarement utilisés, notamment les nombreuses correspondances de Camus, Alain Vircondelet, par ailleurs déjà auteur d'un Albert Camus, vérité et legendes (Chêne, 1998) révèle ici la part algérienne de l'écrivain, sa douleur de l'exil et sa nostalgie d'un pays devenu lieu mythique de refuge et de consolation.
Depuis l'époque romantique, l'artiste est associé à cette image du génie créateur solitaire et reclus dans son atelier, incompris et exalté par la frénésie de sa création. Pourtant, l'Autre, muse, égérie, ange gardien, double, miroir, amante ou amant, peut exister et prendre une part importante voir primordiale dans l'OEuvre, en accompagnant l'artiste dans son aventure intérieure et fatale.
Cet ouvrage entend revenir sur ces couples créateurs, qui ont fait l'histoire de l'art, ces couples discrets, ces muses et modèles que l'on devine derrière un chef-d'oeuvre (ainsi en va-t-il de Hélène Fourment & Rubens, de Camille ou Alice & Monet, de Georgette & Magritte) ; ces couples torrides qui se consument dans une passion amoureuse autant que dans une passion artistique (on pense ici à Camille Claudel & Rodin, à Dora Maar & Picasso, ou Frida Kahlo & Diego Rivera) ; ces couples excentriques : Gala & Dalí, Lee Miller & Man Ray, Niki de Saint Phalle & Jean Tinguely.
à travers un choix d'une trentaine de couples, l'auteur dévoile ainsi la vie intime et parfois sulfureuse des plus grands artistes, étudie les relations des peintres à leurs modèles, raconte les secrets et coulisses de leur vie. Il fait se rejoindre la grande et la petite histoire à travers une magnifique sélection de chefs-d'oeuvres.
Camille Claudel, Séraphine de Senlis, Aloïse Corbaze, trois génies au féminin, trois destins tragiques qui en disent long sur la condition des femmes.
Connu pour ses livres consacrés à « l'art des fous », Alain Vircondelet explore le cheminement qui a conduit trois créatrices de génie à la folie. Spécialiste de l'art brut, il nous fait profiter du fruit de travaux au long cours.
Racontées de manière accessible à tous, les vies minuscules au départ de ces trois femmes deviennent majuscules au fil des pages.
Nourris de documents nouveaux et de correspondances non exploitées, les trois récits qui composent La folie du génie au féminin éclairent d'un jour nouveau les destins à la fois tragiques et fascinants de trois femmes victimes des préjugés de leur temps.
Canaletto et les autres maîtres vénitiens du XVIIIe siècle se sont attachés à peindre avec passion toutes les facettes de leur ville. Ils l'ont parcourue en tous sens et nous apportent un témoignage unique sur la cité au temps de Casanova.
Près de trois siècles plus tard, rien n'a changé.
Alain Vircondelet a demandé au grand photographe de Venise, Marco Secchi, de se rendre sur les lieux où Canaletto et ses rivaux ont posé leur chevalet. Une occasion unique de s'adonner à une comparaison entre la ville d'hier et celle d'aujourd'hui.
-Plus de 50 lieux à ne pas manquer au détour de 12 circuits dans les quartiers de Venise.
-Plus de 80 chefs d'oeuvres des grands maîtres vénitiens dont 20 tableaux de Canaletto tous commentés, restituant ainsi la vie quotidienne à Venise au XVIIIe siècle.
-Plus de 150 photographies originales de la Sérénissime mises en parallèle avec les tableaux de maîtres.
« C'est par la mer qu'il faut comprendre Alger. La comprendre et la voir. Plus que la voir : la découvrir dans son surgissement. Être témoin de son apparition. Le paquebot de ligne n'a que l'horizon sans terre et puis soudain, au petit matin, des côtes se dessinent. La baie étreint le visiteur, elle le reçoit. L'exilé, l'immigré sont tous deux dans une situation d'attente et de retour. Chaque fois, c'est le même émerveillement dans la lumière. » De la Casbah à la ville européenne, entre ombres et lumières, Alger apparaît comme un lieu de contrastes que la proximité de la mer ne parvient pas à apaiser. Quels mystères l'entourent, quels sortilèges l'animent, quels déchirements la travaillent ?
Alain Vircondelet nous livre ici une « biographie » d'Alger, racontant son évolution, ses épreuves et ses blessures, mais aussi la grâce souveraine qui fait d'elle et depuis toujours une ville mythique.
À lire comme on lit un témoignage historique, un récit de voyage, un roman d'amour.