1962. Les MacCarthy rentrent au pays et s'installent à Centralia, au sud de l'Ontario. Ils forment une famille exemplaire. Jack, le père, est officier de carrière et Mimi, la mère, une femme resplendissante. Madeleine, huit ans, croit encore que l'école est un des endroits les plus sûrs qui soient. Mike, douze ans, est le héros de sa petite soeur.
Mais la vie à la base militaire ne tardera pas à faire craquer ce vernis. Un meurtre inconcevable secoue la communauté. Jack se trouve confronté à un dilemme moral insurmontable: au nom des intérêts de son pays en pleine guerre froide, doit-il protéger un criminel de guerre et laisser enfermer un innocentoe Quant à Madeleine, peut-elle mentir pour faire éclater la véritéoe
La lumière ne se fera que plus tard, beaucoup plus tard, lorsque cette dernière, jeune femme brisée et indomptable, ira enfin jusqu'au fond des choses. En attendant, seuls les corbeaux ont vu le meurtre.
Ann-Marie MacDonald signe ici une oeuvre romanesque magistrale, puissante méditation sur la perte de l'innocence, au niveau le plus intime comme à l'échelle d'un pays tout entier.
«Brillant. Un regard férocement intelligent [...] à ne pas manquer.»
Washington Post
«Un roman riche et prenant.»
The Bookseller
«Remarquable. [...] Un conte captivant, dérangeant.»
Chicago Tribune
Traduit de l'anglais par Lori Saint-Martin et Paul Gagné
Kathleen chanta avant de parler. Un timbre parfait. James était accordeur de pianos - il comprit : sa fille de dix-huit mois pouvait reprendre un air après l'avoir entendu jouer une seule fois, sans faille, quoique sans mots... Il resta immobile au piano, le dos très droit, et la regarda. Elle soutint son regard avec une gravité d'adulte.
Du Cap-Breton début de siècle jusqu'au New York des années jazz, Un parfum de cèdre nous fait vivre le destin mouvementé de James Piper et de ses quatre filles. Kathleen, l'aînée, développe en grandissant une voix exceptionnelle. Son père lui voue une adoration sans bornes et veut faire d'elle une cantatrice célèbre. Mais le destin de la famille semble marqué par le drame. Et l'admiration devient obsession...