L'ouvrage recueille la voix de l'artiste russe Marie Vassilieff, (Smolensk, 1884 - Nogent-sur-Marne, 1957), qui a dicté ses mémoires à sa meilleure amie, Jeanne Bayes. Marie Vassilieff est un digne témoin de son époque dont elle décrit les joies et les peines, les hauts et les bas, d'une vie foisonnante mais parfois difficile. Son talent éclectique et son charisme unique la ren- dent populaire. Sa générosité naturelle la porte à se- courir, entre 1914 et 1918, les plus pauvres jusqu'à transformer son propre atelier en cantine et même en refuge. S'y retrouvent pour manger et danser tous les plus grands artistes de son temps : Picasso, Braque, Modigliani, Foujita, Soutine, Pascin, Matisse, Cendrars, mais aussi des bolcheviques - Lénine et ses amis qui construisent à Paris la Révolution. La vie de la jeune artiste russe ressemble à un roman pittoresque. Le tapuscrit, très endommagé par le temps, a été analysé, en partie restauré et annoté par Anne Egger, docteur en Histoire de l'art.
Publié à 207 exemplaires par les éditions Fragance et jamais réédité depuis, "Corps perdu" est un recueil de 10 poèmes écrits par Aimé Césaire en 1949 et illustré de 32 gravures de Pablo Picasso. L'ouvrage publié par HC Éditions à l'occasion de l'exposition "Césaire, Lam, Picasso" au Grand Palais, reproduit l'intégralité de "Corps perdu" dans une version et un format grand public. Il est présenté et commenté par Anne Egger.
En partant d'idées reçues qui figent pour la plupart le surréalisme en un mouvement monolithique, elle s'attache à montrer dans cet ouvrage la diversité stylistique et technique des modes d'expressions surréalistes et l'éclectisme des artistes de ce courant qui fut sans doute l'un des plus importants du XXe siècle.
Le passage d'Alberto Giacometti dans le groupe surréaliste d'André Breton dure à peine cinq ans, pendant lesquels il s'affirme comme l'un des artistes les plus innovants du mouvement. Ses recherches plastiques engagées autour de l'érotisme, du jeu, de l'onirisme et du hasard objectif, ainsi que ses écrits publiés dans les revues du mouvement surréaliste, le distinguent parmi les membres les plus actifs. Si l'aventure surréaliste s'arrête pour Giacometti en 1935, son amitié pour Breton perdure de longues années et ses compagnons de l'époque resteront proches de l'artiste.
Cet ouvrage propose, à travers de nombreux documents inédits et notamment des extraits de la correspondance entre le sculpteur et l'écrivain, de resituer l'importance de la relation de deux figures majeures du XXe Siècle.