Sur tous les continents, le rail reste le symbole de la mainmise des États et des puissances.
En Europe, l'UE relance le fret, et prévoit de doubler d'ici 2030 la part du transport de marchandises sur rail.En Amérique du Nord, pour contrer le règne absolu de l'avion, le train redémarre, avec des lignes à grande vitesse et même le rêve d'une ligne transcontinentale.
La Chine, quant à elle, continue de tisser sa toile et bat tous les records:en dix ans, elle a mis en place 38000 kilomètres de lignes à grande vitesse. Le régime chinois affirme ainsi sa mainmise sur l'ensemble du pays mais aussi bien au-delà de ses frontières avec l'implantation des nouvelles routes de la Soie.
Dans les zones de guerre, le rail est souvent le seul lien, ténu, entre les zones en conflit, et le train est alors un enjeu vital pour les populations.Mais cette course au rail, qui requiert la construction de nouvelles lignes et d'infrastructures gigantesques, risque d'affecter violemment l'environnement.
Et si le train éclairait les enjeux du monde contemporain?Laissons-nous embarquer dans ce grand jeu ferroviaire, le long de 25 lignes mythiques, pour un voyage géopolitique magnifiquement illustré d'une trentaine de cartes.
Dans un monde où les conflits armés ont diminué de moitié, les rivalités entre États prennent de nouvelles formes : terrorisme, guerres commerciales...
Dans ce contexte, la culture devient un enjeu géopolitique majeur et, plus qu'un moyen d'influence, elle se révèle un outil essentiel de domination pour les États et les entreprises privées.
Comment la Chine accompagne-t-elle ses nouvelles routes de la Soie par l'implantation d'universités dans tous les pays traversés ?
Le Brexit sonne-t-il l'avènement du Royaume-Uni comme nouvel eldorado fiscal du marché de l'art ?
Comment les pétromonarchies du Golfe assoient-elles leur légitimité internationale grâce à l'achat des marques occidentales de musées ?
Quel est le point commun entre des fabricants d'armes chinois et des salles de vente aux enchères ?
Comment la Hongrie utilise-t-elle son budget culturel, le plus important de l'Union européenne, pour asseoir la propagande nationaliste de son dirigeant ?
Antoine Pecqueur a enquêté sur tous les continents, et lève le voile sur les rouages qui mettent la culture au coeur des nouveaux rapports de force.
Trente reportages richement illustrés entraînent le lecteur dans un tour du monde passionnant qui dévoile comment les États et les entreprises ont fait de la culture un véritable cheval de Troie pour asseoir leur emprise.
Pour un architecte, se voir confi er la conception et la construction d'une salle de concert représente un prodigieux défi en même temps que l'ultime consécration si la salle est « réussie ». Et pour qu'elle le soit, ce même architecte va devoir porter à leur perfection les aspects esthétiques et techniques en veillant à un équilibre permanent entre eux, seul véritable garant de la pleine satisfaction des usagers. Antoine Pecqueur, instrumentiste et journaliste musical, a sélectionné et visité pour cet ouvrage 30 des meilleures salles contemporaines du monde. Interviewant architectes, acousticiens, scénographes, compositeurs, chefs d'orchestre, instrumentistes, il croise les regards et o re un panorama complet de ce qui se fait de mieux depuis près de 3 décennies.
Le Beau Danube bleu et l'astronef de 2001 : L'Odyssée de l'espace, Alex s'identifiant à Beethoven dans Orange mécanique, ou encore la Valse de Chostakovitch en générique d'Eyes Wide Shut... chez Stanley Kubrick, images et sons se mêlent indéfectiblement. Chaque film décline sa singularité dans le choix des oeuvres musicales. Partitions baroques pour Barry Lindon, musique moderne dans Shining ou répertoire pop avec Full Metal Jacket. Cette alchimie est le fruit d'un travail d'une rare précision technique. Un travelling s'allie ainsi à une modulation, et un contrechamp à un motif rythmique. Les oeuvres musicales possèdent également une force symbolique en empathie avec les films. L'atmosphère d'un lieu ou le caractère d'un personnage sont transfigurés par une partition de Hændel ou de Ligeti. Il apparaît donc judicieux de confronter les emplois réaliste et expressionniste de la musique dans la filmographie de Stanley Kubrick. Où il ressort finalement que ce n'est pas la musique qui sert le film, mais le film qui sert la musique.
La Scala, le Bolchoï, le Palais Garnier. Des lieux légendaires au service d'un art total : l'opéra.
Les plus beaux opéras du monde vous invite à parcourir la planète, de Sydney à New York, pour découvrir trente salles d'exception. Des chefs-d'oeuvre baroques, des écrins romantiques, des vaisseaux futuristes : les opéras sont des prouesses architecturales et acoustiques. Les murs résonnent encore des oeuvres qui y ont été créées, qu'elles soient signées Mozart, Verdi ou Wagner, mais également des luttes politiques qui s'y sont attisées. Au-delà de la salle en elle-même, ce beau livre vous dévoile les coulisses, généralement interdites au public. Une visite inédite et spectaculaire accompagnée d'un exceptionnel reportage photos de ces lieux mythiques, réalisé spécialement pour cet ouvrage.
Une plongée au coeur d'un monde d'illusions.