L'originalité de cette synthèse très accessible repose sur un triple choix : traiter à parts égales Paris, province et colonies ; accorder toute leur place aux destins individuels des hommes et des femmes ; articuler l'histoire sociale et culturelle au récit politique.
Loin de la nostalgie pour une prétendue " Belle Époque " ou pour un " modèle républicain " bien difficile à définir, il s'agit de rendre leur éclat, leur jeunesse et leur indétermination aux débats et aux choix d'une République adolescente qui mûrit dans une France transformée par l'accélération des mouvements de modernisation.
Ce livre, où l'on croisera des élus et des institutrices, des ouvrières et des vagabonds, parle donc d'une société hantée par le spectre de la division et d'un régime qui se vit comme fragile et menacé. Des ruines de 1871 à l'Union sacrée de 1914, il raconte " le triomphe de la République ", sans en occulter les limites ni en négliger les difficultés, mais en rendant justice tant à sa force combative qu'à son sens de la pédagogie et du consensus.
Paris, 1889 : la tour Eiffel éclaire la Ville Lumière. La Belle Époque qui s'annonce est faite de progrès technique, de prospérité économique, de démocratie politique et de grandeur diplomatique. Mais rien n'est si simple : la modernité éveille aussi les peurs, qui se nourrissent des menaces de guerre, des tensions sociales, des divisions partisanes, d'une sensibilité croissante aux violences et aux drames. Loin d'être cachées ou refoulées, ces craintes sont au coeur de l'imaginaire des hommes et des femmes de 1900 : les meurtres, les mauvais coups des « apaches », les accidents spectaculaires, les épidémies, les attentats anarchistes, les manifestations réprimées dans le sang et les menaces plus ou moins fantasmées s'épanouissent dans la presse, les feuilletons et même le cinéma naissant.
Arnaud-Dominique Houte étudie, de l'Exposition universelle de 1889 à la mobilisation générale de l'été 1914, les préoccupations de la société française. Ses chapitres sont autant d'éclats dans lesquels se décrypte l'imaginaire de la Belle Époque ; leur combinaison constitue une formidable traversée de la France de 1900.
1815-1914 : révolution industrielle, affaire Dreyfus, urbanisme haussmannien, impressionnisme ou Art nouveau, Belle Époque...
Ces mots évoquent immédiatement le xixe siècle. Après le choc qu'a été la Révolution française, c'est l'éclosion d'une nouvelle ère, qui oscille entre nostalgie du passé et projection vers l'avenir.
- 1815-1851 : au lendemain du Premier Empire commence un combat pour les libertés. La société est fragilisée et divisée, mais les débuts de la modernisation apportent un début de croissance.
- 1852-1879 : c'est le temps de la spectaculaire modernisation économique et sociale.
- 1880-1914 : la Troisième République ouvre soixante ans de stabilité institutionnelle, malgré de nombreuses oppositions et tensions sociales.
Les 80 cartes et infographies originales de cet atlas rendent ainsi compte des évolutions politiques, économiques et sociales de ce XIXe siècle français.
L'originalité de cette synthèse repose sur un triple choix : traiter à parts égales Paris, province et colonies ; accorder toute leur place aux destins individuels des hommes et des femmes ; articuler l'histoire sociale et culturelle au récit politique.
Il s'agit de rendre leur éclat, leur jeunesse et leur indétermination aux débats et aux choix d'une République qui mûrit dans une France transformée par une modernisation accélérée.
Ce livre parle donc d'une société hantée par le spectre de la division et d'un régime qui se vit comme fragile et menacé. De 1871 à 1914, il raconte « le triomphe de la République », sans en occulter les limites ni en négliger les difficultés, mais en rendant justice tant à sa force combative qu'à son sens de la pédagogie et du consensus.
Plus de 80 cartes et documents pour comprendre la société française au XXe siècle, de la Grande Guerre à l'éclosion d'une nouvelle société.
- Comment la France a traversé les deux guerres mondiales et s'est reconstruite.
- La modernisation du pays malgré plusieurs crises économiques.
- La mutation de la société : augmentation d'un tiers de la population et libéralisation des moeurs.
- La place de la France au coeur de l'Europe et dans le monde.
Cet atlas propose, de 1914 à 2002, un tour de France politique, économique et géopolitique et dresse un portrait de la société française dans toute sa diversité.
Cartographie : Guillaume Balavoine.
«Gare aux voleurs», «Ne tentez pas les pickpockets», «Protégez votre foyer», «Ne soyez pas cambriolable»... Ces slogans alarmistes qui saturent notre paysage sonore et visuel depuis plusieurs décennies témoignent d'une sensibilité aiguë au vol dont ce livre veut comprendre les fondements et les recompositions du xixe siècle à nos jours.Il s'ouvre au lendemain de la révolution de 1830, dans une France qui célèbre la propriété, quand s'impose une morale dure aux voleurs, appuyée par une justice impitoyable. La protection des biens inspire des politiques de sécurité publique et des pratiques de surveillance privée (les serrures se renforcent, les chiens aboient, les voisins épient). Solidement enraciné, ce consensus propriétaire résiste au défi des contestations politiques, des crises et des guerres du XX? siècle, mais il cède sous la pression des mutations sociales et culturelles qui s'accélèrent avec les années 1960-1970. Au temps des assurances et de la consommation de masse, le vol n'est plus la menace prioritaire; plus banal, il n'en reste pas moins le principal facteur de l'insécurité moderne.Fondé sur de foisonnantes sources originales, ce livre explore deux siècles d'histoire de France dans ses aspects les plus méconnus; sous les auspices d'Arsène Lupin et de Jean Valjean, il s'intéresse autant aux exploits criminels des bandes organisées qu'aux menus larcins des voleurs de poules (ou même de livres); il questionne aussi bien le statut disputé des objets trouvés que le drame des pillages par temps de guerre. Essai érudit et enlevé, il éclaire notre rapport complexe à la propriété et au vol pour expliquer les enjeux contemporains de la sécurité.
Quoi de commun entre l'école maternelle et la gendarmerie, entre les principes éducatifs et les pratiques répressives ? Ces domaines bien distincts généralement étudiés de manière séparée, participent d'une même histoire : celle du resserrement, progressif et parfois contesté, des liens entre l'État et la société. A ce mouvement de longue durée qui a fait l'objet de recherches renouvelées, on a voulu lui donner une forme pédagogique capable d'intéresser les lecteurs au-delà du seul cercle des spécialistes. Composé d'articles synthétiques, complétés d'une mise en perspective historiographique, ce volume présente et commente selon une méthodologie rigoureuse des documents inédits et souvent méconnus, de natures très variées (textes, photographies, plans, etc.), qui permettent d'éclairer d'un jour nouveau l'histoire de l'État et de la société française aux XIXe et XXe siècles. Utile aux étudiants à tous les niveaux, ainsi qu'à leurs enseignants, ce livre s'adresse à tous ceux qui sont curieux d'une autre manière d'écrire et de comprendre l'histoire des Français et des Françaises.
Comprendre l'Histoire de France en 150 cartes, graphiques et images. Cet atlas est un outil indispensable : il offre des repères clairs et documentés et une vision d'ensemble de notre histoire sur plus de dix-sept siècles. Il est structuré en quatre séquences rédigées chacune par un historien spécialisé : périodes médiévale, moderne, contemporaine et histoire du temps présent. Les épisodes des croisades, des guerres de Religion, de la Révolution et des décolonisations sont abordés de manière chronologique, mais aussi thématique : la peste noire, la vie à la cour de Versailles, la condition ouvrière à la Belle Époque, l'évolution de la condition féminine au XXe siècle. - Plus de 100 cartes originales et pédagogiques ; - Des repères chronologiques pour chaque période ; - Une Histoire vivante et claire. Complet, accessible et synthétique : un ouvrage de référence indispensable pour décrypter le passé et éclairer le présent.
Le brutal décès de Dominique Kalifa, le 12 septembre 2020, a été un choc inattendu pour ses proches, ainsi que pour ses collègues, lecteurs et étudiants. Professeur d'histoire du XIXe siècle à Paris Panthéon-Sorbonne, auteur d'une 1/2uvre importante et largement discutée en France et à l'étranger, Dominique Kalifa a laissé une empreinte marquante, tant par ses livres et ses enseignements que par son inventivité méthodologique et son charisme personnel.
Conçu comme un hommage scientifique et amical, cet ouvrage rassemble 31 contributions, la plupart présentées lors du colloque organisé à la Sorbonne (9-11 décembre 2021) dont ce volume rassemble et enrichit les actes. Sous la plume d'historiennes et d'historiens de plusieurs générations et de plusieurs pays, le livre propose un portrait de l'historien Dominique Kalifa à travers la présentation et l'exploration de son 1/2uvre et de ses sujets de prédilection.
On y discute donc de la notion d'imaginaire social ; on s'interroge sur les limites chronologiques du XIXe siècle ; on réfléchit à ce que les historiens peuvent tirer des images et des sons. On y parle surtout d'enquête et de crime, d'amour et de chrononymes, de mauvais garçons et de jeunes libérées. De Marseille au Mexique en passant par l'Italie et le Japon, on croise la Joconde, la Grande Illusion et les Peaky Blinders. Et plane sur l'ensemble l'ombre de Fantomas.
À quelques mois de la fin de son mandat, Louis-Napoléon Bonaparte provoque un Coup d´État qui va lui permettre de conserver le pouvoir alors que la Constitution lui interdisait de se représenter.Le récit palpitant du Coup d´État du 2 décembre 1851, date fondatrice et méconnue de notre histoire républicaine.
Comment les gendarmes, longtemps redoutés des populations, se sont-ils intégrés à la vie quotidienne des Français? Pour répondre à cette question, l'auteur étudie tous les aspects du métier de gendarme départemental dans la France provinciale du XIXe siècle : les enjeux politiques, l'organisation du service, la sociologie des hommes, leur vie professionnelle et privée, l'esprit (le corps, les représentations culturelles.
L'enjeu est de taille, quand on sait que la gendarmerie (avec ses 20000 hommes) reste la principale force de sécurité du pays. A l'interface des populations - parmi lesquelles ils vivent - et des pouvoirs centraux - aux ordres desquels ils sont soumis - les gendarmes offrent un bel observatoire des transformations du XIXe siècle: la modernisation des campagnes, le renforcement de l'Etat, le développement d'une conscience nationale, la démocratisation, sont autant de phénomènes que l'on peut suivre à hauteur de bicorne.
L'enquête s'appuie sur une base de données de plus de 3000 gendarmes et sur le dépouillement de toute la presse professionnelle. Elle s'enrichit également à la lumière des procès-verbaux, des notes de service, des rapports préfectoraux, etc. Elle se nourrit enfin de la riche moelle inédite des archives de la gendarmerie. L'auteur identifie trois modèles successifs. Impérieux et parfois violent, imprégné d'une culture guerrière, peu intégré à la société rurale, le soldat de la loi s'efface dès le milieu du XIXe siècle.
Il cède place à un militaire professionnel nettement plus procédurier, discipliné et prudent. Les gendarmes de la fin du XIXe siècle infléchissent cependant cette nouvelle vision du métier en se plaçant plus franchement au centre de la société et au service du public. Le gendarme républicain est ainsi imprégné d'une culture d'obéissance qui coexiste tant bien que mal avec une éthique de responsabilité.
A l'heure où l'on s'interroge de nouveau sur la place et sur l'attitude des forces de l'ordre, ce livre offre un éclairage historique qui espère contribuer au débat.
Ce rapport fournit des données détaillées sur le volume, la provenance and les types d'aide et d'autres apports de ressources attribués à chacun d'environ 150 pays en voie de développement. Les données statistiques couvrent les apports d'aide publique au développement et les autres financements publics et privés fournis à chaque pays bénéficiaire par chacun des membres du Comité d'aide au développement de l'OCDE, par les organismes multilatéraux ainsi que par d'autres pays donneurs. Des indicateurs socio-économiques de base sont présentés pour mémoire.
Cette base de données est disponible en ligne via le site Internet du CAD sur le développement international à l'adresse www.oecd.org/dac/stats. Elle est également publiée chaque année dans le CD-ROM OCDE Statistiques sur le développement international, et en ligne via www.oecd-ilibrary.org.