Plus qu'une biographie, aussi palpitant que la série The Crown, ce livre nous ouvre les portes de Buckingham Palace et nous invite à partager le quotidien pas tout à fait ordinaire d'une souveraine.Après soixante-dix ans d'un règne tumultueux, Elizabeth II reste la femme la plus célèbre au monde. Pourtant, sa véritable personnalité demeure en partie un mystère tant elle est entrée en monarchie comme d'autres entrent en religion.Le devoir chevillé au corps, malgré son âge avancé, elle assume les charges de sa fonction, même si ses proches ne lui ont épargné aucune épreuve:séparations, divorces, crises familiales... Sans compter aujourd'hui les frasques du prince Andrew qui ternissent sa couronne et l'exil tapageur de Meghan et Harry aux États-Unis. Heureusement, la reine peut s'appuyer sur William, la prunelle de ses yeux, et son épouse Catherine, au parcours sans faute.Dans cet ouvrage très documenté, Bertrand Meyer-Stabley nous raconte les grands événements d'une vie. Il nous dévoile la femme dans l'ombre de la reine, nous fait découvrir une héroïne à la fois humaine et dure comme le diamant, inébranlable et désemparée, volontaire et fataliste, drôle et amidonnée, casanière et globe-trotteuse. Il nous explique enfin pourquoi la couronne britannique demeure la Rolls-Royce des monarchies et la dernière à pouvoir jouir d'un tel apparat.
La vie de lady Churchill est aussi palpitante qu'un épisode de la série The Crown !
Issue de l'aristocratie écossaise, elle aurait pu se faire un nom à elle. Mais elle préféra se consacrer à encourager et assister le génie fantasque qu'était son mari, et surtout à lui communiquer son solide équilibre. « Clemmie » lui a littéralement appris à vivre.
Fine, pratique, imperturbable, douée de nombreuses qualités, elle se montra toujours pour lui une conseillère subtile et une compagne éblouissante. Il est peu de dire que sa perspicacité et son ascendant furent des facteurs essentiels dans l'ascension prodigieuse que connut Winston Churchill.
Poigne de fer dans un gant de velours, elle faisait la révérence à la tant décriée duchesse de Windsor mais était capable de tenir tête au général de Gaulle. Elle a traversé presque un siècle d'histoire, surmontant nombre d'obstacles et de tragédies (dont la mort brutale de deux de ses enfants), rencontrant tous les grands de ce monde, à commencer par Staline.
Qui sait à quel point la carrière de sir Winston et même l'histoire du monde auraient été différentes si Clémentine Churchill n'avait fait preuve de tant d'abnégation et d'intuition amoureuse ? Une vie fondée sur une complicité réciproque que l'humour de son couple rendit bien souvent savoureuse.
Ce livre met en scène 182 expressions, dictons, jurons et proverbes de la langue française concernant nos félins bien-aimés. Cette promenade érudite et souvent drôle en dit long sur la psychologie de ce mystérieux compagnon de l'homme et sur le regard attendri qu'il lui porte. Grâce à ce livre, il s'agit d'adopter un langage « châtié » et de donner sa langue au chat si l'on ne connaît pas la réponse.
Parmi les expressions retenues : « avoir d'autres chats à fouetter », « appeler un chat un chat », « avoir un chat dans la gorge »... Toutes ces formules retrouvent ici leur pittoresque .
Princesse allemande d'éducation anglaise devenue tsarine, Alexandra fut souvent calomniée, non seulement par le peuple mais aussi par sa famille et la cour, qui ne cessèrent de mésestimer ses qualités et d'exagérer ses défauts. Mais n'avait-elle pas une large part de responsabilité dans ces multiples injustices ? Au fil de cette biographie tumultueuse, Bertrand Meyer-Stabley dresse le portrait intime du couple formé par Nicolas II et Alexandra, ainsi que celui de leurs enfants. Sous sa plume inspirée revivent les ultimes feux de la cour impériale, les intrigues de palais, les hésitations du tsar face à la montée des périls, la figure mystique de Raspoutine, le quatuor des grandes-duchesses et l'hémophilie du tsarévitch. Du couronnement à l'abdication, de l'emprisonnement à l'assassinat de toute la famille, on retrouve avec fascination le tragique destin du dernier couple impérial russe à l'épreuve de la guerre et des révolutions.
En 1954, paraît un roman fulgurant, Bonjour Tristesse : au succès phénoménal se mêle un puissant parfum de scandale ! Une nouvelle star est née : Françoise Sagan dont les journaux vont sarracher limage. Dès lors, son mode de vie où largent coule à flots,
Christian Dior a révolutionné la mode, habillant les femmes à coups d'audace et d'inspiration. Depuis le milieu du XXe siècle son nom marque l'histoire de la haute couture. Cet homme discret, fils de bourgeois normands n'avait pourtant pas l'étoffe d'un héros, ni le magnétisme d'un artiste torturé... Le créateur était un homme de silence qui ne s'est jamais livré entièrement, dissimulé derrière une image publique, une étiquette.
Pour révéler l'homme qui se cachait dans les plis et sous les coutures, l'auteur est parti sur les traces de Dior et a tissé le roman vrai de sa vie. On y découvre le jardin secret d'un homme de caractère à la personnalité audacieuse et généreuse. L'un des rares créateurs à avoir bâti un empire du luxe qui, 60 ans après sa disparition, poursuit son oeuvre avec les mêmes valeurs intemporelles : l'audace, l'inspiration, la féminité. Et la grâce.
La première biographie de référence d'un monument de la création française.
Leurs noms sont indissociables.
Ils ont construit une oeuvre à deux voix où la beauté et le talent de l'acteur ont servi l'éclat de son Pygmalion. Leur histoire d'amour, brûlante et fructueuse, donna naissance à des livres, des pièces de théâtre et des films marquants. Avec Jeannot, l'enfant terrible, Cocteau forma ainsi le couple mythique gay de la grâce et de la poésie. Bertrand Meyer-Stablev nous raconte cette histoire d'amour exemplaire qui se transforma en une amitié profonde, sans cesse habitée par la gratitude, le respect et, chez Jean Marais, la fidélité du souvenir.
A travers le portrait de 12 couturières (Rose Bertin, Jeanne Lanvin, Coco Chanel, Nina Ricci, Sonia Rykiel, Miuccia Prada, etc.), l'auteur offre une vision des grandes maisons de couture féminine et des femmes stylistes qui ont marqué l'histoire de la mode.
Voici la première biographie complète sur celle qui demeure un exemple unique dans l'histoire de la peinture. Une magnifique artiste tour à tour aimée et délaissée, entourée et solitaire, célèbre pour avoir partagé un grand amour avec le poète Guillaume Apollinaire et avoir été adulée dans les années 1920.
Née à Paris d'une mère brodeuse normande et d'un père non déclaré, elle y grandit et, après ses études scolaires, suit les cours de peinture à la manufacture de Sèvres, puis de dessin. Rapidement, elle rencontre de futurs géants : Georges Braque, Pablo Picasso qui la présente à Apollinaire. C'est le coup de foudre.
Pendant cinq années, tous deux vont vivre une passion orageuse dans la bohème de Montmartre, au milieu de la joyeuse bande du Bateau-Lavoir. Outre Max Jacob, Marie Laurencin devient l'amie du Douanier Rousseau, de Matisse, de Derain, etc. Ses oeuvres lui apportent peu à peu la renommée. Elle aime aussi à la folie deux femmes mais finit par épouser un baron allemand.
Obligée de s'exiler en 1914, elle se réfugie en Espagne où elle côtoie Diego Rivera, Picabia et Sonia Delaunay.
À son retour, viennent les Années Folles de Montparnasse où, fêtée de tout côté, elle se lie à Cocteau, Saint-John Perse, Valéry Larbaud, Marcel Jouhandeau, Coco Chanel, et connaît des liaisons saphiques.
Ses portraits, principalement féminins, s'arrachent désormais à des prix d'or. De ses toiles, émerge une rêverie anxieuse et troublante. Mais sa désinvolte élégance ne résiste pas à l'usure du temps.
Les années de guerre annoncent son crépuscule. Ses fréquentations douteuses pendant l'Occupation la conduisent au camp de Drancy, au moment de l'Épuration. C'est auprès de sa gouvernante-duègne qu'elle s'éteint dans la solitude en 1956.
À partir d'innombrables documents encore inexploités, Bertrand Meyer-Stabley retrace sa vie d'une richesse inouïe, ouvre ses correspondances secrètes, dévoile ses carnets inédits et nous fait partager l'intimité d'une singulière femme-peintre.
Depuis les deux précédentes éditions, le statut de la Première Dame a été au coeur des discussions. Le livre de Valérie Trierweiler et son immense retentissement ont réactivé le débat. Il est normal de faire un point sur la fonction qui a beaucoup évolué au point qu'aujourd'hui le poste est vacant.
Le rôle et la place de la première dame ont beaucoup évolué depuis les débuts de la Ve République. Bertrand Meyer-Stabley revient sur le parcours et le caractère de chacune des femmes de président de la République depuis 1958 : Yvonne de Gaulle, Claude Pompidou (récemment disparue), Anne-Aymone Giscard d'Estaing, Danielle Mitterand, Bernadette Chirac, Cécilia Sarkozy, puis Carla Bruni, enfin Valérie Trierweiler.
Certaines ont pu être discrètes et effacées, d'autres au contraire ont choisi d'apparaître sur le devant de la scène, jouant un rôle politique majeur et pouvant participer activement à l'action de leur mari et à la vie du pays. À l'heure où fait débat la position qui devrait être réservée au conjoint du président, ce livre permet de mieux cerner l'évolution de cette fonction particulière, qui fut occupée par huit femmes au coeur de l'Histoire, régulièrement au centre de l'actualité.
Ils ont bousculé la création et les tendances pour devenir des poètes aux doigts de fée : voici l'histoire étourdissante de douze couturiers qui ont su développer un univers portant au rêve, et qui, souvent malgré eux, se sont retrouvés au croisement d'énormes enjeux artisanaux, industriels et commerciaux.
Combatifs, passionnés, parfois excessifs, ils ont eu l'étoffe des héros. À coups d'audace et d'inspiration, ils ont révolutionné la mode de leur époque et ses usages et l'ont façonnée à force d'exubérance, de travail, d'intelligence et de renoncement.
Ils ont pour nom Charles Frederick Worth, Paul Poiret, Jean Patou, Cristobal Balenciaga, Christian Dior, Hubert de Givenchy, Pierre Cardin, Yves Saint Laurent, Karl Lagerfeld, Jean Paul Gaultier, Christian Lacroix, John Galliano. Mais ni les malheurs, ni la jalousie, ni les erreurs ne les ont épargnés.
À travers leur destin, ce livre raconte les vrais sommets de l'élégance et les fausses guerres de tous les luxes. Cent cinquante années sur la fascinante planète mode !
Création Studio Flammarion © Pierre Boulat / Cosmos © 2014 Pygmalion, département de Flammarion
65 ans après sa mort, à travers des témoignages qui se contredisent, il est temps de cerner qui fut vraiment Eva Duarte Peron et quels mobiles l'ont poussée pour réussir, en moins de dix ans, le prodige de porter une femme à la tête d'un des pays les plus phallocrates de la terre.
EVA PERON, c'est l'histoire d'un mythe et d'une revanche. C'est l'histoire d'une petite fille illégitime d'émigrées espagnols, c'est la vie d'Eva Duarte.
Son charisme et son rayonnement ont fait d'elle un être de légende. Sa fin tragique l'a projetée dans la mythologie des héros fondateurs de « l'identité argentine ».
Petite actrice à ses débuts, elle va rapidement devenir la femme la plus importante d'Argentine, aux côtés de Juan Peron, idole de millions d'Argentins, elle est reçue par les grands de ce monde, notamment par le pape.
À 33 ans, frappée d'un cancer, elle disparaît en pleine gloire... Les ouvriers argentins renoncent à une journée de salaire pour lui élever un mausolée de bronze et de marbre. Elle laisse une trace lumineuse dans le ciel argentin. Mais peu de femmes ont été aussi frénétiquement adulées, aussi farouchement honnies.aujourd'hui.
C'est au fond de la Mer du Nord, enveloppéede brouillard et de mélancolie, lorsque son mari, lord Louis Mountbatten, dernier vice-roi des Indes, jeta son cercueil à la mer, que lady Edwina Mountbatten trouva enfin la paix et le silence qu'elle n'avait jamais cessé de chercher pendant cinquante-neuf années d'une vie tumultueuse.
Edwina Ashley Mountbatten aura été un personnage hors du commun, de par sa personnalité, ses origines, son milieu, son mariage. et par cette manière extraordinaire de s'être façonné une vie à sa mesure. Filleule du roi d'Angleterre, petite-fille d'Ernest Cassel, l'homme le plus riche du monde, tour à tour jeune femme belle et égoïste, indépendante et généreuse, futile et dévouée, intelligente et courageuse, non conventionnelle et fière de son rang, elle entra dans l'histoireen devenant la dernière vice-reine des Indes et la maîtresse de Nehru l'artisan de l'indépendance, incarnant un véritable personnage de roman, un modèle unique et presque idéal.
Dans l'intimité des géants qui ont façonné l'art au XXe siècle, douze femmes ont permis la création d'oeuvres célèbres. Par leur tempérament, leur beauté, leur talent, leur magnétisme, elles ont subjugué les plus grands génies. Misia Sert, Kiki de Montparnasse, Gala Dali, Youki, Peggy Guggenheim, Lee Miller, Dora Maar, Lydia Delectorskaya, Dina Vierny, Jacqueline Picasso, Annabel Buffet, Ultra Violet : toutes ont formé des couples mythiques ou des duos surprenants dans une relation toujours inspiratrice. Muses, égéries, modèles, mécènes, objets de fascination, elles représentent chacune une forme de modernité.
En leur rendant vie à la lueur de leurs mémoires, de leurs correspondances, de documents inédits et d'archives, Bertrand Meyer-Stabley nous plonge dans la vie intime, sereine ou sulfureuse d'artistes majeurs - Dali, Maillol, Matisse, Picasso, etc. - et explore la création en choisissant la voie de l'intimité et de la passion.
Une mise en parallèle des vies des trois princesses les plus célèbres emportées par une fin tragique. Figures belles et rebelles, coeurs solitaires et âmes exaltées, elles ont toutes trois connu les affres de la solitude et le besoin impérieux d'être aimées.
Un regard de biche, une silhouette élancée et une élégance naturelle l'ont tout de suite immortalisée.
Dès son premier film, qu'elle tourne en vedette, Audrey Hepburn recueille un oscar à Hollywood. Déterminée et généreuse, malgré une apparente fragilité, elle entame une carrière fulgurante où elle côtoie les plus grands acteurs : Gregory Peck, Humphrey Bogart, Henry Fonda, Fred Astaire, Gary Cooper, Cary Grant, Sean Connery, Mel Ferrer, enfin, qu'elle épouse, formant avec lui un couple rayonnant. A son insu, elle impose en même temps une nouvelle mode vestimentaire dans le monde.
Combien de femmes copient son style, ses franges, ses foulards, ses tailleurs confectionnés par son ami, Hubert de Givenchy ? À 39 ans, elle abandonne Hollywood pour se consacrer à l'éducation de ses fils et à sa vie conjugale. On ne la voit plus que dans quelques films européens et elle devient ambassadrice de l'Unicef, se dévouant sans compter à la protection des enfants martyrs de la planète. Audrey Hepburn, l'image d'un bonheur parfait ? Non, car son enfance fut douloureuse.
La disparition de son père, les privations endurées pendant la guerre aux Pays-Bas, où elle manqua mourir de faim, une carrière de danseuse-étoile à laquelle elle dut renoncer, deux mariages, enfin, qui se brisèrent, la marquèrent à vie. Avant que vienne la miner pendant des années un cancer qui ne put l'empêcher de s'épuiser à sa tâche humanitaire. C'est cette vie exemplaire, dédiée au talent et à la beauté, bouleversante de délicatesse et de générosité, que nous raconte Bertrand Meyer-Stabley, fidèlement.
En habillant leur époque, 12 couturières ont écrit, chacune, une page d'Histoire. Plus qu'une griffe, elles ont laissé une marque et leurs noms sont inscrits à jamais dans les mémoires : Rose Bertin (la couturière de la reine Marie-Antoinette), Jeanne Paquin, Jeanne Lanvin, Madeleine Vionnet, Coco Chanel, Elsa Schiaparelli, Nina Ricci, Madame Grès, Carven, Sonia Rykiel, Vivienne Westwood, Miuccia Prada. Modiste royale, couturières de génie, stylistes emblématiques... chacune à sa manière, arbitre de la mode, a trouvé le droit fil et s'est jouée des coups d'épingles du destin. Pionnières, combatives, elles ont alimenté les passions, imposé des codes vestimentaires, brisé des tabous. Leurs vies constituent un défilé de drames, de rivalités et de passions.
En habillant leur époque, 12 couturières ont écrit, chacune, une page d'Histoire. Plus qu'une griffe, elles ont laissé une marque et leurs noms sont inscrits à jamais dans les mémoires : Rose Bertin (la couturière de la reine Marie-Antoinette), Jeanne Paquin, Jeanne Lanvin, Madeleine Vionnet, Coco Chanel, Elsa Schiaparelli, Nina Ricci, Madame Grès, Carven, Sonia Rykiel, Vivienne Westwood, Miuccia Prada. Modiste royale, couturières de génie, stylistes emblématiques... chacune à sa manière, arbitre de la mode, a trouvé le droit fil et s'est jouée des coups d'épingles du destin. Pionnières, combatives, elles ont alimenté les passions, imposé des codes vestimentaires, brisé des tabous. Leurs vies constituent un défilé de drames, de rivalités et de passions.
Un nouvel éclairage, étayé par des témoignages, sur la vie de Jackie Kennedy, celle qui demeure l'un des grands mythes du XXe siècle, entre pouvoir et amour, luxe et détresse, solitude et mondanités.Tout le monde s'interroge sur le retour à Beaufort d'Isabelle, une orpheline qui avait fui le village des années auparavant. Elle a acheté une vieille bâtisse isolée que certains soupçonnent d'être hantée. Quand un troupeau de vaches est retrouvé exsangue, le doute n'est plus permis, les villageois sont certains qu'il se trame quelque chose d'étrange.
Se marier avec un génie et partager près d'un demi-siècle avec lui n'est pas un destin facile. C'est pourtant celui qu'a choisi Sophie (dite Sonia) Andreïevna Bers (1844- 1919) à l'âge de dix-huit ans : en 1862, elle épouse Léon Tolstoï, de seize ans son aîné.
De cette union naissent treize enfants dont neuf survivront. Dans la propriété d'Iasnaïa Poliana, à deux cents kilomètres au sud de Moscou, Sonia assure leur éducation, gère le domaine agricole, relit et recopie les manuscrits de Léon. Elle l'entoure de sa tendresse quand il écrit Guerre et Paix dans les années 1860, mais elle se fait plus distante dans les années 1870 quand il rédige Anna Karénine et que la mésentente s'installe dans le couple. C'est que l'homme qui aimait les plaisirs traverse une grave crise existentielle.
Elizabeth II est la femme la plus célèbre du monde et pourtant sa véritable personnalité reste en partie un mystère !
La Grande-Bretagne fête, en 2012, ses soixante ans de règne. Car, depuis 1952, Sa Majesté, chef suprême de l'Église anglicane, généralissime des forces armées, tient bon ! Avec courage et dignité. Contre vents et marées. Le devoir chevillé au corps, elle assume, sans lassitude aucune, les charges de la fonction royale, même si ses proches ne lui ont pourtant rien épargné : séparations, divorces et crises familiales. Sans compter l'annus horribilis marquée par le divorce de la princesse Anne, la séparation des ducs d'York puis des princes de Galles et, point d'orgue symbolique, par l'incendie du château de Windsor. Mais la somptueuse cérémonie de mariage entre le prince William et Catherine Middleton, extraordinaire manifestation de relations publiques, semble avoir tout effacé.
Dans ce livre très documenté, Bertrand Meyer-Stabley nous raconte 60 ans de règne, les grands événements d'une vie, côté cour comme côté jardin. Il nous dévoile la femme dans l'ombre de la reine, nous invite à découvrir une héroïne à la fois humaine et dure comme le diamant, inébranlable et désemparée, volontaire et fataliste, drôle et amidonnée, casanière et globe-trotteuse. Il nous explique enfin pourquoi la couronne britannique reste envers et contre tout la Rolls-Royce des monarchies et la dernière à pouvoir jouir d'un tel apparat.
La reine Elizabeth en 2008 © Alan Crowhurst / epa / Corbis
élevée en pleine liberté, elisabeth, duchesse en bavière, croit, à 16 ans, tomber amoureuse du jeune empereur d'autriche, françois-joseph, et accepte de l'épouser.
Mais la tutelle de son autoritaire belle-mère, qui lui retire l'éducation de ses enfants, l'indisponibilité de son époux, et l'implacable étau de l'étiquette impériale l'empêchent de vivre à son rythme.
Elle dépérit et sa santé est atteinte. fasciné par cette femme qu'il est incapable de comprendre, son époux ne lui refuse aucun caprice, aussi dispendieux soit-il, et se résigne à la solitude. bientôt les malheurs s'abattent sur elle : la mort de sa petite fille sophie, le suicide de son fils rodolphe, la disparition de sa soeur dans un incendie, et l'assassinat de son beau-frère, l'empereur maximilien.
Alors qu'elle ne cesse de courir à travers l'europe sans le moindre but, elle est assassinée à genève le 10 septembre 1898. bertrand meyer-stabley relate le destin unique de cette impératrice inoubliable, avide de liberté, qui subjugua tant son époque et qui, malgré l'amour, la gloire et la beauté qu'elle reçut à sa naissance, ne conquit jamais le bonheur.