« Avec ta gueule cassée tu feras des ravages et si tu ne fais pas des ravages, tu feras fortune et si tu fais fortune, tu feras des ravages. » répétait l'oncle de Chao.
Depuis son tragique accident alors qu'il n'a que 6 ans, Chao sait qu'il est différent. L'acupuncture, mais aussi un livre d'images sur la France, l'aident à chercher ailleurs que dans ses blessures ce qu'il va devenir.
À 21 ans, tandis qu'il participe à l'éclosion d'un empire familial dans une Chine en pleine ébullition, Chao choisit Paris. Il sait qu'à la pointe du Vert Galant, face à l'eau docile ou impétueuse, quelqu'un l'attend.
Inès avance dans sa vie avec douleur et détermination. Elle est française, mariée, mère de deux enfants. Tout les éloigne l'un de l'autre.
Mais ni Chao, ni Inès ne résistera à l'énergie lumineuse, née de leur rencontre dans un café parisien. Cela se nomme yuan fen, rencontre prédestinée voulue par le ciel.
Philosophe de formation, Christine Cayol vit en Chine depuis quinze ans. Chaque jour, elle découvre un peu plus de la façon dont les Chinois s'expriment d'une manière diamétralement opposée à la nôtre.
En Chine, sentiments, valeurs, aspirations, intérêts ne sont jamais exprimés directement. C'est l'inverse de la France où le point de vue personnel et « original » est valorisé. Les Chinois depuis leur plus jeune âge ont l'habitude de s'exprimer sans mettre en lumière leur « égo », et en utilisant des proverbes appris à l'école.
Dans ce nouveau livre, elle a choisi dix proverbes issues de la morale traditionnelle chinoise qui exprimentet condensentun certain esprit chinoisd'aujourd'hui.
Les dix proverbes proposés dans ce livre sont puisés dans la vie quotidienne de la Chine actuelle. Ils nous orientent vers des questions essentielles, celle de la mort, ils parlent du bonheur/malheur, de l'importance de la patience. Ils rappellent les bienfaits de la justesse et alertent sur la volonté d'en faire toujours plus. Ils invitent à avancer dans la vie comme on le fait dans la rivière en ne cessant d'apprécier la solidité des points d'appui. Ils concilient la vitesse et la patience, l'élan et l'arrêt. Ce sont des proverbes précieux pour chacun et pour aujourd'hui.
Notre monde va de plus en plus vite, les gens se sentent débordés, manquent de temps alors qu'ils ont de plus en plus d'outils pour en gagner.
Ce livre a pour objectif de montrer qu'un autre rapport au temps est possible, et que la culture chinoise est un moyen d'y accéder. Un rapport au temps plus souple, plus pragmatique, plus spirituel, un temps vraiment allié.
Ce livre s'adresse à tous ceux et celles qui pensent souffrir de la « maladie du temps » et à tous ceux qui s'intéressent à la Chine.
L'auteur combine une expérience personnelle authentique (15 ans de vie en Chine) et une approche interculturelle (il permet de comprendre le rapport subtil que les chinois entretiennent avec le temps).
C'est un ouvrage complet : la culture, la vie, les situations professionnelles y sont traitées.
À l'heure où nous avons peur de l'accélération numérique, ce livre en prenant le temps comme « sujet » replace la question de l'humain et de sa responsabilité face aux outils numériques.
À l'heure où la Chine fait peur, et où l'on ne sait pas vraiment comment « faire avec les chinois », ce livre aidera à mieux appréhender la culture chinoise.
Ce livre sortira quelques semaines avant le grand forum Franco-Chinois qui se déroulera à Lyon fin mars 2017.
Li Xin naît en 1973 sur les berges du Fleuve Jaune. Cet immense et puissant fleuve a influencé toute son enfance, par sa présence visuelle mais aussi ses odeurs et les murmures constants de son courant. Ce « peintre de l'eau » vit entre France et Chine depuis 2002. De ces « confluences franco-chinoises », Li Xin est peut-être l'artiste le plus révélateur.
Calligraphe d'un dialogue, « entre ciel et terre », son maniement de l'eau et de l'encre crée un langage pictural singulier pour des réalisations résolument modernes, comme peuvent en témoigner ses coopérations avec la maison Hermès en 2015 et la Manufacture Nationale de Sèvres en 2016. Ce sont donc divers supports qui se font l'écho de son art - céramiques, paravents, huiles, encres... - et de son cheminement personnel.
Après des abstractions largement nourries des écoles européennes, Li Xin revient à l'encre, médium phare de la civilisation chinoise. Mais si la tradition faisait du lavis le travail du pinceau, Li Xin en fait l'image de l'eau : loin des techniques ancestrales, l'eau devient l'élément créatif de ses abstractions naturelles. C'est ainsi un renouvellement technique mais aussi spirituel que propose Li Xin au travers de ses oeuvres.
Les livres critiques de la religion en général et de l'Église catholique en particulier sont monnaie
courante. Il y en a même eu tellement que le public s'est raréfié et semblait plus désireux de
« spiritualité » ces derniers temps.
Celui de Christine Cayol est original : il s'agit d'un livre très personnel, où l'analyse, la réflexion, la
prière, la méditation et l'indignation se mêlent. C'est évidemment un livre à la première personne.
La position aussi est originale : elle se dit « catho » et veut le rester, il n'y a pas plus catho qu'elle,
elle clame son amour pour l'Église, et pourtant elle attaque de front celle-ci sur toutes sortes de
points qui sont en effet le lot et la misère de bien des catholiques : les divorcés remariés, la
« messe qui nous emmerde » comme disait Brassens, les sermons qui nous ennuient. Mais dans
l'Église il n'y a pas que les curés : elle s'en prend aussi à la médiocrité des fidèles, des chrétiens, y
compris dans sa famille. Et enfin, outre ce côté polémique, critique, il y a de très belles et
nombreuses pages purement spirituelles, où elle médite l'Evangile, la Passion du Christ... C'est donc
aussi un authentique livre de spiritualité.
A quoi pensent les Chinois lorsqu'ils découvrent au Louvre ce que nous considérons comme nos chefs d'oeuvre ? Qu'y voient-ils ? Que pensent-ils de nous ? De notre culture ? Ces oeuvres occidentales occupent tellement notre espace visuel et nourrissent notre perception du monde d'une façon si prégnante, que nous les considérons comme nos oeuvres, nous qui sommes habités par elles, sans même les avoir vues, et qui les avons si souvent regardées que nous ne les voyons plus.
Partant de ce constat, l'auteure propose à un intellectuel de culture et de sensibilité différente, un chinois, d'appréhender des oeuvres phares de l'art occidental. Ainsi la peinture de la religion à travers Giotto, Fra-Angelico, Botticelli, de la société par Van Eyck Holbein, Metsys, Dürer, de la psychologie humaine à travers Le Caravage, Vinci, Rubens ou Picasso, sont examinés avec un regard neuf qui les irrigue d'un sens plus large. En prenant comme compagnons de voyage ces tableaux de la peinture occidentale, Christine Cayol et le professeur Wu interrogent leurs représentations du monde respectives, en particulier les notions de liberté, de pouvoir, de transcendance, des femmes, du rôle de l'artiste et, bien sûr d'expérience esthétique. L'art devient prétexte pour jeter des passerelles entre deux civilisations qui se méconnaissent et pour confronter de Paris à Pékin deux modes de pensées.
Un dialogue inédit pour partager les visions philosophiques, éthiques, politiques de deux civilisations et cultures qui se méconnaissent et questionner ensemble ce qui s'appelle la société.