« Je fais partie du peuple », « je veux défendre le peuple », « «les gens», c'est le peuple » : les dernières élections présidentielles ont vu plusieurs candidats, retrouvant des accents déjà anciens, prendre possession du mot. Certains, dénonçant la montée du populisme, opposent désormais la nécessité de ne pas abandonner le peuple à tous ces détournements. Mais le mot, fétichisé, est sans doute plus trompeur que jamais. S'agit-il de parler d'une entité nationale douée de souveraineté, de décrire une catégorie de femmes et d'hommes formant la « classe populaire » ou de mobiliser, toujours avec un brin de nostalgie, le symbole un peu vite unifié des révoltes venues d'en bas ?
Avec force, Déborah Cohen, en historienne convaincue que les mots ne font pas que désigner le monde mais qu'ils le construisent, pose ici le problème tout autrement. Il n'est plus temps, selon elle, de s'en tenir à reconquérir le mot peuple. Ce qu'il faut c'est se demander ce qui nous manquerait vraiment à l'abandonner. En montrant que les luttes d'aujourd'hui se livrent sans recourir aux mots hérités du passé, elle invite à saisir le peuple, ni mythe ni entité en soi, là où il est, dans les mobilisations qui le font vivre à présent.
Comment écrire une histoire intime des catégories populaires en l'absence de témoignages écrits directs de leur part ? Grâce au vivant fourmillement des archives judiciaires, l'auteur étudie comment les catégories populaires du XVIIIe siècle français se sont pensées elles-mêmes comme groupes et comment les individus jusque dans leur rapport le plus intime à leur corps ont construit une image d'eux-mêmes. Mais la manière dont les classes populaires se pensent et se vivent dépend de la manière dont elles sont pensées et parlées par ceux qui ont le pouvoir de définir les places et les parts, par les élites. La Nature du peuple est donc également une histoire intellectuelle des types de discours (académiques, moralisants, discours de l'économie politique naissante...) et des types de porteurs du discours sur les catégories sociales.
''A fresh, fast-paced history ... Riveting'' MAYA JASANOFF ''The celebrated journalists of the lost generation were voracious, reckless, promiscuous, funny, and drunk, and they were also shrewd and deeply political ... As intimate and gripping as a novel ... I read it all at once. I couldn''t stop ... Brilliant'' LARISSA MACFARQUHAR They were an astonishing group: glamorous, gutsy, and irreverent to the bone. As cub reporters in the 1920s, they roamed across a war-ravaged world, sometimes perched atop mules on wooden saddles, sometimes gliding through countries in the splendor of a first-class sleeper car. While empires collapsed and fledgling democracies faltered, they chased deposed empresses, international financiers and Balkan gunrunners, then knocked back doubles late into the night.
Last Call at the Hotel Imperial is the extraordinary story of John Gunther, H.R. Knickerbocker, Vincent Sheean, and Dorothy Thompson: a close-knit band of wildly famous American reporters who, in the run-up to World War II, took on dictators and rewrote the rules of modern journalism.
In those tumultuous years, they landed exclusive interviews with Hitler, Franco and Mussolini who sought to persuade them of fascism''s inevitable triumph. Nehru and Gandhi also courted them, seeking American allies against British imperialism. Churchill, for his part, saw them as his best shot at convincing a reluctant America to join the war against Hitler. They grabbed front pages across the world, causing Goebbels to rage about ''international liars and counterfeiters.'' Alongside these backstage glimpses into the halls of power, they left another set of records - equally incredible. In their private lives, Gunther, Knickerbocker, Sheean and Thompson committed themselves to the cause of freedom: fiercely and with all its hazards. They argued about love, war, sex, death and everything in between, and they wrote it all down. The fault lines that ran through a crumbling world, they would find, ran through their own marriages and friendships, too.
Told with the immediacy of a conversation overheard, this revelatory book captures how the global upheavals of the twentieth century felt to live through up close.
Comprendre l'Histoire de France en 150 cartes, graphiques et images. Cet atlas est un outil indispensable : il offre des repères clairs et documentés et une vision d'ensemble de notre histoire sur plus de dix-sept siècles. Il est structuré en quatre séquences rédigées chacune par un historien spécialisé : périodes médiévale, moderne, contemporaine et histoire du temps présent. Les épisodes des croisades, des guerres de Religion, de la Révolution et des décolonisations sont abordés de manière chronologique, mais aussi thématique : la peste noire, la vie à la cour de Versailles, la condition ouvrière à la Belle Époque, l'évolution de la condition féminine au XXe siècle. - Plus de 100 cartes originales et pédagogiques ; - Des repères chronologiques pour chaque période ; - Une Histoire vivante et claire. Complet, accessible et synthétique : un ouvrage de référence indispensable pour décrypter le passé et éclairer le présent.
Coût, évolutivité, souplesse : les logiciels libres offrent de nombreux avantages et certains experts estiment qu´ils sont en passe de devenir de véritables alternatives aux logiciels propriétaires !
Pour autant, un véritable encadrement juridique est nécessaire. Ce livre, rédigé par une experte en droit des technologies issues du numérique, apporte des réponses claires et précises sur le régime juridique applicable à ces logiciels.
Entreprises de toute taille et particulièrement TPE et PME, administrations, étudiants, formateurs, universités, mais aussi particuliers, trouveront les réponses pour comprendre les logiciels libres, ainsi que la portée et le cadre juridique des licences associées.
Ce livre unique va dans le sens de l´histoire des logiciels libres, pour qu´égalité, liberté, échange et partage bénéficient au plus grand nombre, dans les règles de l´art juridique !
En 2006, après deux ans de profonde dépression, Priscille Deborah se jette sous le métro. Elle a 31 ans, elle est mariée, elle a une fille. Elle survit au prix de ses deux jambes et de son bras droit. Contre toute attente, au lieu de l'anéantir, ce « big-bang » va la métamorphoser. Son handicap, étrangement, la révèle à elle-même et lui permet de trouver enfin sa place dans la vie.
Dans Une vie à inventer, Priscille Deborah retrace le chemin parcouru depuis sa tentative de suicide. Son expérience et ses réflexions s'adressent à tous ceux qui ont connu une « perte » qu'ils pensaient irréparable. Car, grâce à cette terrible épreuve, Priscille Deborah a décidé de réaliser ses rêves : elle est devenue peintre, et sa peinture est reconnue, elle découvre la natation, et pratique plusieurs autres sports de façon quasiment autonome, comme la plongée, le ski et l'équitation. Par ailleurs, elle a refait sa vie et elle forme avec son nouveau mari, la fille qu'ils ont eue ensemble et sa fille aînée, une famille unie.
Celle qui a décidé d'être la première femme bionique de France, et qui le devient en 2020, est la preuve vivante qu'il ne faut jamais désespérer et qu'il est toujours temps d'accomplir ses rêves... et sa vie.
Déborah Cohen a créé 'Débo gato' : une marque, un site, un facebook et une pâtisserie à Paris. Elle partage pour la première fois ses recettes et secrets de fabrication pour réaliser de délicieux Cup cakes ! De moelleuses petites génoises garnies de fruits ou de chocolat, surmontées de ganaches et autres glaçages généreux à préparer en famille, pour partager d'exquis moments de gourmandise. À 33 ans, Déborah Cohen, passionnée de pâtisserie depuis toujours, réalise son rêve en créant 'Débo gato'. Pour libérer les gourmands de l'éternel dilemme du choix entre plusieurs douceurs, elle a l'idée de proposer des gourmandises en petits formats pour en consommer plusieurs sans culpabiliser : Cup cakes, tartelettes, sablés, cake pops, choubidoux' Mylène Petitprêtre a créé les 'Feeble Sisters' à l'âge de 15 ans, de drôles de petites héroïnes qui parodiaient les gros titres du cinéma. Totalement autodidacte, elle travaille le plus souvent sur tablette graphique, mais aime également le dessin plus traditionnel. Elle publie entre autres pour les Éditions Fleurus.