Critiquer le matérialisme cynique à l'oeuvre au sein des pays occidentaux est une chose ; présenter leurs habitants comme des êtres dénués d'âme, à l'égal des animaux, en est une autre. lan Buruma et Avishai Margalit appellent occidentalisme la représentation déshumanisée de l'Occident qu'en donnent ses ennemis. Ses formes sont nombreuses, mais s'y retrouve toujours le même élément : la volonté de mettre fin à une civilisation matérialiste, scientiste et hédoniste, ainsi qu'à ses effets corrosifs, dégénérescents. L'occidentalisme ne doit pas se confondre avec une supposée guerre opposant l'Occident et l'Islam. Si nous assistons à l'affrontement au niveau mondial de deux blocs, ce clivage ne coïncide pas avec des divisions nationales, ethniques ou religieuses. Cette guerre idéologique mondiale doit à bien des égards être considérée comme similaire à celle qui se déroula il y a quelques décennies contre différentes formes de fascisme et de socialisme d'Etat. Loin d'être le récit d'un conflit manichéen entre civilisations, ce livre décrit la propagation d'idées nuisibles. Là où règne la liberté politique, religieuse et intellectuelle, il faut la défendre contre ses ennemis avec conviction. L'occidentalisme est une oeuvre d'une ampleur tout à fait impressionnante au regard de sa brièveté et qui offre à son lecteur une compréhension plus profonde, plus subtile de l'univers qui est le sien.
Ian Buruma dresse un passionnant portrait de l'état du monde au cours de l'année 1945, qui comme son titre l'indique, remet les compteurs à zéro. Il s'agit d'un nouvel ordre international : du Japon aux États-Unis, de l'Union soviétique à l'Europe occidentale se dresse un nouveau monde qu'il faut accompagner. La libération des camps, les villes en ruines, les régimes renversés, les empires confortés (USA, URSS), certains des vainqueurs battus (Churchill) ou éloignés du pouvoir (de Gaulle), tout cela méritait bien une nouvelle étude qui remette les événements en perspective avec une nouvelle approche. 1945 est une année charnière. À aucun moment dans l'histoire, des changements aussi importants se sont produits. Des villes entières ont été détruites, des populations ravagées. En même temps c'est aussi une époque de restaurations démocratiques en Allemagne de l'Ouest, en Italie, au Japon. Temps de désespoir et de chaos mais aussi d'espérance et de reconstruction. C'est l'enjeu de l'essai de Ian Buruma, qui n'hésite pas à introduire des souvenirs personnels dans sa démonstration.
Cet essai a remporté un vif succès dans les pays anglo-saxons. Douze traductions dans le monde sont en cours.
A TOKYO ROMANCE IS A PORTRAIT OF A YOUNG ARTIST AND THE FANTASTICAL CITY THAT SHAPED HIM, AND A TIMELESS STORY ABOUT THE DESIRE TO TRANSGRESS BOUNDARIES: CULTURAL, ARTISTIC AND SEXUAL.
When Ian Buruma arrived in Tokyo in 1975, he found a feverish and surreal metropolis in the midst of an economic boom, where everything seemed new and history only remained in fragments. Through his adventures in the world of avant-garde theatre, his encounters with carnival acts, fashion photographers and moments on-set with Akira Kurosawa, Buruma underwent a radical transformation. For an outsider, unattached to the cultural burdens placed on the Japanese, this was a place to be truly free.
An unflinching account of the author's journey into the heart of Tokyo's underground culture as a young man in the 1970s. For an outsider, unattached to the cultural burdens placed on the Japanese, this was a place to be truly free. This is a portrait of a young artist and the city that shaped him, and a timeless story about the desire to transgress boundaries: cultural, artistic and sexual.
L'Angleterre est apparue au cours des siècles tour à tour comme un pays de liberté, de tolérance et de modernité.
Voltaire en son temps a fait l'éloge du système politique anglais. Goethe s'est également passionné pour le théâtre de Shakespeare, redécouvert par le courant romantique. Des exilés politiques ont loué cette terre d'asile : Herzl ou Garibaldi. Le prince prussien Pückler-Muskau fut un ardent défenseur des jardins anglais. Quant à Coubertin, son goût du sport put s'épanouir grâce à l'influence anglaise.
Cette histoire de l'anglomanie ne serait pas complète sans l'évocation de personnages fascinés par l'Angleterre au point de vouloir la dominer ou la concurrencer tel l'empereur allemand Guillaume II. Mêlant des anecdotes personnelles à une bonne connaissance de cette civilisation, Ian Buruma nous entraîne, avec humour, dans une formidable promenade.
I. Buruma fait le récit du meurtre du réalisateur néerlandais Theo van Gogh par un extrémiste islamiste. Il souhaite trouver un sens à cette histoire et aspire à comprendre quelle signification devrait et ne devrait pas être tirée de cet épisode. Il fait ainsi le récit de ce qui se produit lorsque l'islam politique entre en collision avec l'Occident séculier.
The fateful span of Japan's modern history, in which it has undergone as dramatic a transformation as any country has known.
On a cold November day in Amsterdam, an angry young Moslem man, Mohammed Bouyeri shot and killed the celebrated and controversial Dutch filmmaker Theo van Gogh, for making a movie that 'blasphemed' Islam. After Bouyeri shot van Gogh, he cut his throat with a curved machete, as if performing a ritual sacrifice.
Ian Buruma's wonderful book is about a time, immediately after the end of the war, which has somehow fallen between the cracks of history, and which the author has now devastatingly brought to light... A compelling and astounding addition to the literature of the war' Daily Mail
In 'Occidentalism' the authors show that the idea of 'the West' in the minds of its self-proclaimed enemies is still largely unexamined and misunderstood, and investigate the demonising fantasies and stereotypes about the Western world that fuel such murderous hatred in others.