Enlevé à l'affection de son maître, Buck devient chien de traîneau dans le Grand Nord.
Il découvre la cruauté des hommes et la rude loi de l'attelage. Sa vie n'est plus qu'une course interminable entrecoupée de combats de chiens. Un nouveau maître gagne de nouveau sa confiance et son affection, mais son instinct sauvage se réveille. Buck pourra-t-il résister à l'appel de la forêt ?
Fils d'une louve et d'un chien de traîneau, Croc-Blanc grandit dans le Wild, le grand désert blanc. Il y apprend sa dure loi : manger ou être mangé. Sa rencontre avec les hommes, les dieux faiseurs de feu, sera décisive. Il se soumet d'abord à l'autorité de l'Indien Castor-Gris, et devient chien de traîneau. Mais un autre maître, Beauty Smith, sanguinaire et brutal, l'engage dans des combats sans merci et réveille en lui toute la sauvagerie du Wild.Du loup ou du chien, lequel de ses instincts finira par l'emporter ?
Dans la baie de San Francisco, Humphrey Van Weyden, un jeune critique littéraire, est victime d'un naufrage. Loup Larsen, capitaine du phoquier le Fantôme, le repêche et l'emploie de force. Violent, comme tout son équipage, Larsen entend éduquer cet idéaliste candide et en faire un homme à son image, matérialiste et capable de défier la vie sauvage. Larsen est aussi un érudit, qui aime à débattre avec son prisonnier. Si leurs idées les opposent, Humphrey et Larsen sont en réalité les deux faces d'un même être, épris d'absolu, qui oscille entre maîtrise de soi et instinct de survie, entre le bien et le mal dont la force obscure nous emporte.Paru en 1904, Le Loup des mers égale les oeuvres majeures de London, L'Appel de la forêt et Croc-Blanc. Ce roman d'aventures et de mer explore - à l'instar de Moby-Dick, son modèle - les grandes questions de l'existence. Ce qui se voulait une critique de la figure du surhomme se révèle une fable philosophique haletante, qui montre combien toute vie est mise en mouvement par ses contradictions.
Martin Eden, un marin de vingt ans issu des quartiers pauvres d'Oakland, décide de se cultiver pour faire la conquête d'une jeune bourgeoise. Il se met à écrire, et devient un auteur à succès. Mais l'embourgeoisement ne lui réussit pas... Désabusé, il part pour les îles du Pacifique. Ce magnifique roman paru en 1909, le plus riche et le plus personnel de l'auteur, raconte la découverte d'une vocation, entre exaltation et mélancolie. Car la réussite de l'oeuvre met en péril l'identité de l'écrivain. Comment survivre à la gloire, et l'unir à l'amour, sans se perdre soi-même? Telle est la quête de Martin Eden, le marin qui désire éperdument la littérature.
Quelque part dans les étendues glacées du Canada, un homme cherche à construire son chemin à travers l'impitoyable nature. Une nouvelle traduction et les images de Michel Galvin pour rendre au texte sa puissante dimension destinale. Une histoire qui reste présente à l'esprit bien longtemps après avoir refermé le livre...
« Ce sont les riches qui ont été les premiers à se sauver, dans leurs automobiles et dans leurs aéronefs. La grande masse de la population n'a pas tardé à les imiter... Les pauvres fuyaient à pied, portant avec eux la peste et la propageant dans les campagnes. Affamés, ils pillaient en chemin les fermes, ravageaient les villages et les bourgades... » Au milieu des ruines conquises par la flore et la faune sauvages, entouré de ses petits-fils quelque peu incrédules et goguenards, l'Aïeul raconte le monde d'avant. Celui qui un jour s'est effondré sous les coups d'un virus scarlatiniforme et meurtrier, emportant humanité et société, révélant la barbarie sous le fard de la civilisation.
La Peste écarlate est un court roman d'anticipation publié en 1912, pionnier du genre post-apocalyptique, écrit par l'auteur de Martin Eden et Le Talon de fer.
Ce texte est suivi de la célèbre nouvelle d'Edgar Allan Poe, Le Masque de la Mort rouge, parue soixante-dix ans plus tôt, dans laquelle une épidémie presque semblable provoque l'extinction complète et définitive du genre humain.
Nul n'est plus difficile à saisir que Jack London. Écrivain populaire, selon un étiquetage hâtif, lu dans les foyers plutôt qu'à l'université, mal édité aux États-Unis, pourtant traduit dans toutes les langues, connu et aimé dans le monde entier, il semble appartenir, plutôt qu'à la littérature, à un imaginaire collectif où la dénomination «Jack London» incarnerait l'esprit d'aventure sous ses formes les plus violentes.
Sa vie, menée à un train d'enfer, est souvent confondue avec ses livres, l'ensemble composant une sorte de légende hybride dans laquelle «la vie» ne cesse de l'emporter en prestige sur des ouvrages qui n'en seraient que la pâle imitation. C'est oublier que les équipées du jeune London sont inspirées des récits héroïques lus dans son enfance : la littérature précède et commande la carrière tumultueuse du jeune aventurier risque-tout. Ses livres sont les produits d'une authentique volonté créatrice.
Mais il faut être juste : London, mythographe de lui-même, n'a pas peu contribué à cette confusion. L'autodidacte, l'ange au corps d'athlète, l'écrivain-chercheur d'or, l'écrivain-navigateur, le reporter, le prophète de la révolution socialiste, le gentleman-farmer - les images qui composent le mythe sont largement une création de cet homme acharné à goûter de toutes les intensités que la vie peut offrir.
Revenir aux textes de Jack London et le rendre à la littérature, telle est l'ambition de ces volumes, enrichis de la totalité des illustrations et photographies des premières éditions américaines. Les traductions, nouvelles, s'efforcent de ne pas atténuer les étrangetés d'un style que l'écrivain a souvent déclaré s'être forgé sans autre maître que lui-même. Tous les genres que London a abordés sont représentés : le roman, le récit, le reportage, l'autobiographie. Une place importante a été faite à la nouvelle : on propose en tout quarante-sept proses brèves, et c'est peut-être par là qu'il faut commencer pour saisir ce que London demande à l'écriture de fiction.
Dans The Dream of Debs (1909), une nouvelle d'anticipation, Jack London ranime le spectre de la grève générale. Un matin, les notables de San Francisco s'éveillent et le personnel manque à l'appel. Les ouvriers ont déclenché une grève interprofessionnelle illimitée. La pénurie s'organise et la détresse des possédants progresse. Mais l'armée veille au grain...
South of the Slot (1909) relate la vie de Freddie Drummond, un sociologue conformiste dont l'objet d'étude porte sur le monde ouvrier. Régulièrement, l'habitant des quartiers riches troque son costume pour le bleu de travail et devient « Big Bill », le camionneur syndicaliste. Progressivement, Freddie se sent mieux dans cette société ouvrière où les rapports sont plus francs, où la solidarité n'est pas un vain mot...
Injustement condamné et confiné dans l'espace le plus surveillé d'une prison, Darrell Standing, sorte d'alter ego de London (lui-même incarcéré en 1894), va réussir l'exploit de s'évader !
Il le fait magistralement en revivant par la pensée ce que furent ses vies antérieures : naufragé sur une île déserte, légionnaire en Palestine, viking à bord d'un vaisseau guerrier, gamin assistant au massacre d'une caravane de pionniers ou même époux d'une princesse coréenne...
Des situations radicales où le héros témoigne de la folie des hommes et où London, une nouvelle fois, dans une fable toute de bruit et de fureur, véritable cathédrale dédiée à l'Imaginaire et à la Justice, donne la mesure d'un talent hors-norme.
C'est le plus grand livre que london aura consacré au monde du froid, mais c'est beaucoup plus que cela : par-delà l'aventure du chien buck, entraîné dans la terrifiante ruée vers l'or du klondike, rudoyé et humilié par la chiennerie humaine, c'est le plus bel hymne que le grand écrivain américain ait composé à la gloire - ambiguë - du monde sauvage.
Michel le bris a tenu à préfacer cette édition d'un texte à ses yeux capital, que les lecteurs de langue française, aussi étrange que cela paraisse, n'ont pu lire longtemps que dans une traduction aussi incomplète que peu fidèle.
Sous un titre enfin conforme à l'original (the call of the wild).
Une redécouverte, qui sera, pour le plus grand nombre, une véritable découverte.
Un vieillard déambule dans la baie de San Francisco en compagnie de ses petits-enfants. Vêtus de peaux de bêtes, ils chassent pour se nourrir, se réchauffent autour du feu et se protègent des ours ou des loups grâce à l'arc et à la fronde. Nous sommes en 2073. Il y a soixante ans, une terrifiante maladie, la Peste Écarlate, a ravagé l'humanité. Les rares survivants, retournés à l'état de nature, se sont réunis en tribus sans passé ni culture. Le grand-père, ancien professeur, se souvient du monde d'avant l'épidémie : mais comment le raconter à Edwin, Hou-Hou et Bec-de-Lièvre, ces petits sauvages qui ne savent ni lire ni compter ?- Objets d'étude : Imaginer des univers nouveaux ; L'être humain est-il maître de la nature ?- Dossier pédagogique spécial nouveaux programmes- Prolongement : Les civilisations disparues.Classe de cinquième.
Nul n'est plus difficile à saisir que Jack London. Écrivain populaire, selon un étiquetage hâtif, lu dans les foyers plutôt qu'à l'université, mal édité aux États-Unis, pourtant traduit dans toutes les langues, connu et aimé dans le monde entier, il semble appartenir, plutôt qu'à la littérature, à un imaginaire collectif où la dénomination «Jack London» incarnerait l'esprit d'aventure sous ses formes les plus violentes.
Sa vie, menée à un train d'enfer, est souvent confondue avec ses livres, l'ensemble composant une sorte de légende hybride dans laquelle «la vie» ne cesse de l'emporter en prestige sur des ouvrages qui n'en seraient que la pâle imitation. C'est oublier que les équipées du jeune London sont inspirées des récits héroïques lus dans son enfance : la littérature précède et commande la carrière tumultueuse du jeune aventurier risque-tout. Ses livres sont les produits d'une authentique volonté créatrice.
Mais il faut être juste : London, mythographe de lui-même, n'a pas peu contribué à cette confusion. L'autodidacte, l'ange au corps d'athlète, l'écrivain-chercheur d'or, l'écrivain-navigateur, le reporter, le prophète de la révolution socialiste, le gentleman-farmer - les images qui composent le mythe sont largement une création de cet homme acharné à goûter de toutes les intensités que la vie peut offrir.
Revenir aux textes de Jack London et le rendre à la littérature, telle est l'ambition de ces volumes, enrichis de la totalité des illustrations et photographies des premières éditions américaines. Les traductions, nouvelles, s'efforcent de ne pas atténuer les étrangetés d'un style que l'écrivain a souvent déclaré s'être forgé sans autre maître que lui-même. Tous les genres que London a abordés sont représentés : le roman, le récit, le reportage, l'autobiographie. Une place importante a été faite à la nouvelle : on propose en tout quarante-sept proses brèves, et c'est peut-être par là qu'il faut commencer pour saisir ce que London demande à l'écriture de fiction.
Joe est boxeur. Il s'apprête à se marier. Mais avant, il doit encore livrer combat, le dernier promet-il à sa fi ancée, qui lui permettra de gagner les cent dollars, nécessaires à leur installation. Il doit a® ronter une brute épaisse, à la force terrifi ante. Joe, plus fl uet, compte sur son intelligence du « jeu ». Tout se jouera au dernier round. C'est ce combat de David contre Goliath, de la fi nesse contre la force, que raconte London, lui-même grand amateur de boxe, dans ce récit peu connu mais tout à fait emblématique de son oeuvre.
Monter un feu est la plus récente traduction de la célèbre nouvelle de Jack London.
Elle fait entendre à nouveau et autrement ce que cette fiction dit par métaphore de la construction et de la création humaine, de la flamme et du foyer, de ce qu'ils brûlent, réchauffent et entretiennent.
Les deux versions de Monter un feu (To Build a Fire), présentées ensemble par leur traducteur, racontent la même histoire d'un homme esseulé dans un désert de neige du Klondike, à l'époque de la Ruée vers l'or.
Cherchant à "monter un feu" en vue de survivre dans ce climat extrême, il y parvient dans la première version, meurt dans la seconde.
« Ne voyage jamais seul » : cette maxime pragmatique s'applique à tous les départs...
Ce titre prolonge la reprise et l'inauguration de « L'Extrême Contemporain ».
: Le Talon de fer (The Iron Heel, 1908) appartient au patrimoine littéraire mondial.
Francis Lacassin le désignait comme un « classique de la révolte ». Dans ce récit d'anticipation publié durant la période la plus créative de sa vie (soit juste avant Martin Eden), Jack London imagine la société future : révolte ouvrière, grève générale et...
Impitoyable répression.
Roman socialiste à thèse, récit d'amour (la narratrice Avis Everhard relate la geste de son compagnon Ernest Everhard, un double de Jack London), ce texte a été lu comme une préfiguration de la société capitaliste poussée à sa forme extrême : le fascisme.
Depuis plus de vingt ans, Scruff Mackenzie parcourt le grand Nord canadien, chassant le renne et cherchant l'or. Mais jamais la solitude ne lui a paru aussi insupportable. Il décide de prendre femme et se rend chez les Sticks, de farouches Indiens. Pour eux, les hommes blancs sont les fils du Loup, il faut s'en méfier. Mackenzie pourra-t-il obtenir la main de la belle Zarinska, la fille du chef ?
La route du jeune Jack London est celle qu'il partagea en 1893-1894, à dix-huit ans, avec les vagabonds du rail en parcourant 20 000 kilomètres d'un pays ravagé par la crise ! C'est cette route libre qui va pour une bonne part le révéler à lui-même et permettre le formidable écrivain qu'il devint ; un homme fascinant de force et de faiblesses qui devait ensuite, sa vie durant, « brûler le dur » et voyager.
Cette route, c'est également le premier témoignage d'importance sur le vagabondage aux États-Unis, véritable document ethnographique et sociologique autant que récit d'aventures. Kerouac ne s'y trompa pas en intitulant son propre chef-d'oeuvre Sur la route en hommage à un homme étonnant de paradoxes et qui fut à la source de notre modernité.
Dans ce recueil de nouvelles, Jack London conduit le lecteur dans les contrées solitaires de l'Alaska, où l'humanité apparaît avec toutes les servitudes et les grandeurs de la vie primitive.Kipling avait décrit les Anglais aux Indes, Jack London retrouve en Alaska les rudes gaillards américains, les chercheurs d'or, les aventuriers de l'absolu, qui bravent le froid et l'adversité pour gagner leur pain et témoigner de leur amour de la vie.Un livre simple, robuste, vigoureux.
«La femme à laquelle je faisais allusion s'appelait Passuk. Je l'ai achetée en bonne et due forme à sa tribu, qui était de la côte et dont le totem chilkat était dressé à l'extrémité d'un bras de mer. Mon coeur n'a rien eu à voir là-dedans et je n'ai même pas examiné si elle était belle ou pas. Car ses yeux n'ont guère quitté le sol, et elle était timide et craintive, comme le sont les filles lorsqu'elles sont jetées dans les bras d'un inconnu.» Dans un Grand Nord impitoyable où la nature et les lois ancestrales régissent l'existence des habitants, Jack London dépeint les destins mêlés d'hommes et de femmes téméraires, dignes, mais aussi vulnérables. Et quand la mort entre en jeu, le courage ne se manifeste pas toujours là où on l'attend.
Direction le grand Nord, au moment de la ruée vers l'or au Yukon, pour suivre les aventures de Buck, qui, enlevé aux siens, doit laisser libre cours à son instinct sauvage pour survivre en tant que chien de traîneau. Grâce aux titres de la collection Harrap's school, les élèves de collège peuvent commencer à lire en VO tous les grands classiques de la littérature anglo-saxonne. Le texte en anglais est adapté aux niveaux des collégiens et revu par des enseignants. Il est également enrichi de belles illustrations, d'un lexique en fin d'ouvrage pour aider à la compréhension de l'intrigue et d'une version audio pour s'imprégner du bon accent dès le collège et de fiches pédagogiques téléchargeables pour favoriser l'étude en classe. Lire en anglais ? C'est facile et plaisant avec Harrap's.
Malemute Kid, Mason et son épouse indienne Ruth épuisent leurs chiens de traîneau en quête d'or, de sensations fortes et d'avenir radieux. Mais la chute d'un arbre sur leur chemin ramènera les aventuriers à leur condition de simples et fragiles mortels... Le périple au long cours de Naass, dans la glace et le froid, est un mystère pour tous ceux qui, depuis des années, croisent sa route. Ils ignorent que le jeune chef indien est à la poursuite d'Unga, la femme qui lui a été ravie. Dans le Grand Nord, solitude et violence sont le quotidien des héros de ces deux nouvelles de Jack London.
Dans cette nouvelle initialement publiée sous le titre Le Renégat, London dénonce le travail des enfants. Il y conte l'histoire de Johnny, 12 ans, qui s'échine à l'usine depuis son plus jeune âge pour faire vivre sa famille. Mais un matin, son corps ne répond plus. Si jeune et déjà prématurément usé, il décide de déserter l'armée du travail et de partir à la découverte du monde. Une révolte rimbaldienne teintée de naturalisme ; une nouvelle saisissante et insuffisamment connue.
Un steak est la plus réussie des quatre nouvelles de Jack London évoquant le « noble art » : le texte dépouillé au ton clinique et à la précision millimétrique donne au lecteur le sentiment de pénétrer au coeur même de l'agir pugilistique. Cet effet de réel doit beaucoup à la longue expérience de praticien et d'observateur de la boxe de l'auteur de Martin Eden.