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James mallahan Cain
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Le facteur sonne toujours deux fois
James Mallahan Cain
- Gallimard
- Du Monde Entier
- 24 Juin 1936
- 9782070211616
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Mildred Pierce, petite femme aux yeux bleus limpides, décide de se séparer de son mari. Pour gagner sa vie, et celle de ses filles, elle vend les «pies» faits maison, travaille comme serveuse, puis, comme cela ne suffit pas aux yeux de sa fille aînée Véda, ouvre son propre restaurant. Mildred fait aussi la connaissance de Monty Beragon, un jeune et élégant oisif, devient sa maîtresse et, lorsqu'il est ruiné, l'entretient. Or, pendant ces années de lutte, Véda grandit et devient une rivale redoutable au caractère orgueilleux, cupide et méprisant...
Mildred Pierce tient une place particulière dans l'oeuvre de James M. Cain : c'est un roman de moeurs, une critique sociale, et un portrait de femmes particulièrement réussi, émouvant et drôle.
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L'ultime chef-d'oeuvre de l'auteur de "Le facteur sonne toujours deux fois".
Hyattsville, Maryland, début des années 1960. Joan Medford, une jeune veuve soupçonnée d'avoir provoqué l'accident de voiture dans lequel a péri son mari violent et alcoolique, est obligée de trouver rapidement un travail pour obtenir la garde de son fils, placé chez sa belle-soeur qui la hait.
Grâce à l'aide d'un officier de police bienveillant, Joan devient serveuse dans un bar à cocktails de luxe, le Garden of Roses.
Là, elle fait la connaissance de deux habitués, Earl K. White III, un vieil homme d'affaires richissime, et Tom Barclay, un jeune homme fougueux nourrissant des ambitions politiques.
Entre les deux, son coeur ne balance pas. Pourtant, la jeune femme décide d'accepter la demande en mariage de White. Peut-on refuser quoi que ce soit à un homme qui vous laisse des pourboires de 50 000 dollars ?
Peu de temps après, ce dernier meurt empoisonné...
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D'abord reporter de faits divers et d'affaires criminelles, james cain (1892-1977) part pour hollywood en 1931 et devient scénariste pour les plus grands studios.
à 42 ans, il publie son premier roman, son chef-d'oeuvre. car james cain, c'est d'abord l'auteur du facteur sonne toujours deux fois, plusieurs fois adapté au cinéma. c'est aussi l'écrivain d'assurance sur la mort, coups de tête ou l'extraordinaire roman de mildred pierce. c'est encore l'un des maîtres du roman noir dont albert camus ne cachait pas qu'il s'en était inspiré pour écrire l'étranger. les six nouvelles présentées ici ont toutes une histoire exceptionnelle.
Publiées dans divers magazines, elles n'ont jamais été éditées aux états-unis. l'une d'entre elles, mort à la plage, avait même disparu depuis trente ans i voici donc un recueil culte où l'on retrouve certes le talent de james cain, plongé parfois dans un univers burlesque et caricatural (come-back, hip, hip, hippo, le visiteur), loin de son monde tout en noir.
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«Y'a quatre gosses à moitié branques, de dix-huit à vingt piges, dont deux camés jusqu'aux yeux. Tous à moitié morts de frousse, avec des flingues qui leur tirent les bretelles jusqu'aux genoux. Et Sol empoche la moitié, tu te rends compte ? Sous prétexte qu'il les couvre, qu'il leur fournit une planque ! Il marche pas à moins. Il dit qu'il doit arroser les flics ; mais, moi, ça me fait une belle jambe ! Tu vois un peu le tableau ? Le fric étalé sur le paddock, dans une chambre du Globe Hôtel, et les gosses en train de se rouler dessus, de le renifler, de le bouffer. Moi, j'en connais pas un seul, de ces gars, j'ai pas de copain dans le lot : n'empêche que je dois leur prendre la moitié de l'oseille et me tailler avec.»
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C'est la passion trouble d'un père pour celle qu'il croit être sa fille et le drame qu'elle engendre qui constituent le sujet de ce livre, et c'est chez les montagnards du Kentucky que l'auteur a situé son action. Un petit garçon est kidnappé à cause d'une mystérieuse tache de naissance ; la tragédie dégénère en vendetta, mettant à feu et à sang un misérable hameau et bouleversant l'existence de ces êtres lents, terriblement instinctifs, et prompts à tuer lorsque le désir et l'alcool de contrebande leur enflamment le sang...
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Le titre de gloire de James M. Cain (1892-1977) reste d'avoir écrit Le facteur sonne toujours deux fois, l'un des chefs-d'oeuvre incontestables du roman noir. Pourtant, Cain était inscrit dans le Who's Who comme journaliste et non comme écrivain. Une profession qu'il assura pendant soixante ans.
Entré en tant que reporter à dix dollars la semaine au Baltimore American en 1917, Cain livra son dernier article au Washington Post en 1977, l'année de sa mort. Entre -temps, en 1919 il avait fondé et dirigé The Lorraine Cross, un journal pour les troupes américaines en France, collaboré à des publications aussi diverses que l' Atlantic Monthly, le Baltimore Sun, l'American Mercury et le New York World, assuré la rédaction en chef du New Yorker, et signé de nombreux éditoriaux dans le Los Angeles Times ou dans The Screenwriter.
Reportages sur la guerre du charbon en Pennsylvanie, polémiques "au rasoir" contre les intellectuels arrogants, les leaders syndicaux ou Gilbert et Sullivan, éditoriaux sur la religion, la musique, les libertés civiles, la censure, la guerre des sexes ou l'art, portraits de stars hors du commun comme W.C. Fields, Joan Crawford, Charles Laughton, ou Lana Turner, théories révolutionnaires sur le droit d'auteur, Cain a traité de tous les sujets, depuis ceux qui peuvent
paraître insignifiants jusqu'à ceux dont l'importance est évidente.
L'un de ses biographes, David Madden, a écrit que "Cain est dans la tradition du journaliste américain devenu écrivain". Les textes qui composent cette anthologie en sont l'illustration et révèlent un aspect méconnu - et pourtant primordial - d'un géant de la littérature américaine.
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