Avril 1545. Un jeune homme blessé surgit dans la bastide d'un paysan. C'est Arnaud de Montignac, capitaine aux gardes de Marguerite de Navarre, qui l'envoie auprès d'un seigneur ami pour s'informer de ce qui se trame sur les bords de Durance. Trois armées s'apprêtent à fondre sur le pays pour en chasser des paysans condamnés pour hérésie. Quinze ans avant les guerres de Religion, les « vaudois » du Lubéron, disciples de Pierre Valdo, vont subir une véritable croisade.
Une nuit de février 1910, alors qu'il approche de Marseille-Saint-Charles, un train est brutalement stoppé. Des hommes armés, habillés avec la blouse grise des conducteurs de troupeaux aux abattoirs, le prennent d'assaut. À bord du wagon financier : cent vingt kilos d'or, des pierres précieuses et des bijoux.
Ce hold-up à l'américaine est une première en France. De quoi mettre en effervescence le commissariat de la rue de L'Évêché, et à sa tête Eugène Baruteau, qui lance sur la piste des fuyards son neveu Raoul Signoret, reporter au Petit Provençal. Commence une course contre la montre pour empêcher la bande de quitter la ville avec son butin. Mais nos héros risquent de voir la mort de près, car il y a un cerveau derrière ce coup si bien préparé, et il déteste qu'on se mette en travers de sa route.
Le treizième opus de la série des Nouveaux Mystères de Marseille, qui nous embarque dans une reconstruction vivante et pleine d'humour de la Cité phocéenne des années 1900.
Enfin, Marseille apparaît à l'horizon. Thibault, longtemps esclave barbaresque, ne pensait pas revoir sa ville natale. À l'automne 1595, il ne la reconnaît cependant plus : la ville, en lutte contre Henri IV, le « roi hérétique », est à feu et à sang. Alors qu'il s'installe dans la cité rebelle, le gentilhomme n'a qu'une obsession : retrouver sa soeur et sauver Marseille, quels que soient les dangers.
En août 1943, Hélène Newman, une jeune Anglaise aussi belle que déterminée, est parachutée au-dessus de la France. Elle a pour mission de rejoindre à Marseille le réseau anglais Junkman, soutien de la Résistance. Dans l'âpre combat qu'elle s'apprête à mener, Hélène a un atout : la cité phocéenne, où elle a passé son enfance, n'a pas de secrets pour elle... Ce formidable roman d'espionnage est inspiré d'une histoire vraie.
Lors d'une sortie familiale, Raoul Signoret se casse les dents sur une double énigme. Les grottes Loubière, proches du village de Château-Gombert, sur les hauteurs de Marseille, abritent toujours leurs trésors géologiques, mais l'entrée en est condamnée depuis la découverte jadis du cadavre profané d'une fillette. Si l'accès aux grottes est muré depuis onze ans, comment se peut-il que le ciment soit encore frais ? Pourquoi a-t-on voulu dissimuler les traces d'effraction ? La réponse sera macabre. Derrière le mur de briques gisent deux corps...
Toujours aidé par son oncle, le commissaire Eugène Baruteau, le reporter du Petit Provençal remonte la piste d'un sordide trafic qui le conduit jusque devant les grilles de La Soubeyranne, une riche propriété où il se passe d'étranges choses.
Jean Contrucci L'Enigme de La Blancarde Marseille, 1891. La ville est partagée en deux. D'un côté, sur la rive nord du Vieux-Port, le quartier « réservé » où viennent s'encanailler les bourgeois. De l'autre, les faubourgs respectables, autour de la rue Paradis ou du hameau de La Blancarde... C'est pourtant dans ce monde-là que la riche Mme Magnan est sauvagement assassinée. Louis Coulon, son fils adoptif, est accusé. Preuves et témoignages l'accablent. Le voilà condamné au bagne à perpétuité. Un dénouement qui paraît trop simple au chef adjoint de la Sûreté, Eugène Baruteau, et à son jeune neveu, l'intrépide journaliste Raoul Signoret. Surtout quand le témoin numéro un se rétracte : « Un innocent est au bagne à ma place ! » Ce duo familial d'enquêteurs, auquel vient s'ajouter Cécile, la fiancée de Raoul, va de surprise en surprise et découvre qu'un même homme fait l'objet de trois verdicts contradictoires. Le vice ne se cache pas toujours là où on l'attend... En restituant l'atmosphère de Marseille à la Belle Epoque, Jean Contrucci, critique littéraire de La Provence, se fait ici l'historien et le romancier d'une affaire stupéfiante, qui défraya en son temps la chronique.
Rien ne va plus à Mazargues, village au sud de Marseille. Alors que le projet de séparation de l'Eglise et de l'Etat agite les esprits, se produit un « miracle » inquiétant : le tableau de la paroisse représentant la descente de croix se met à saigner !
Voilà qui tombe à pic pour le venimeux abbé Richaud, d'obédience extrémiste, prêt à tout pour se débarrasser de la tutelle du curé Barral...
Raoul Signoret, le sémillant chroniqueur judiciaire du Petit Provençal, soupçonne tout de suite que l'« affaire » va bien plus loin : scandale de moeurs où l'on découvre que la morale religieuse s'accommode de bien des vices et surtout enjeu politique où les plus forts ne sont pas ceux que l'on croit...
Barral disparaît brusquement. Eugène Baruteau, le chef adjoint de la Sûreté chargé de l'enquête, va devoir encore composer avec Raoul, son neveu, pour débrouiller une énigme à tiroirs... Secondé par le pharmacien Gaudissart, et par l'intrépide Cécile, le couple d'enquêteurs n'est pas au bout de ses peines.
Alors qu'elle était restée sage durant la Fronde, la bouillante Marseille prend feu dix ans plus tard, en 1659, contre le jeune roi Louis XIV. La noblesse, qui tient la cité, suscite une révolte populaire, mettant la ville à feu et à sang. Venu assister au départ de la galère que commande son frère, le jeune Guillaume de Montmirail se trouve pris dans le tourbillon des événements qui bouleversent la ville. Amoureux fou de Constance d'Orseul, une jeune Marseillaise enlevée sous son nez, pourchassé par une bande de malfrats qui a juré sa perte, le chevalier prendra le parti des insurgés.
Combats acharnés, passes d'escrime, mystères et amours contrariées, tous les ingrédients d'un roman époustouflant ! Florence Dalmas, Le Dauphiné libéré.
Un formidable portrait de Marseille, une ville que cet écrivain des passions aime aussi fort qu'une femme. Une femme qui a toujours refusé d'être soumise. Jérôme Garcin, La Provence.
Marseille, avril 1907. Par une nuit de tempête dans le quartier du Panier se noue un drame terrifiant. Pris pour un fantôme par un passant, un cadavre ficelé dans un drap, ouvert en deux et soigneusement recousu au point de surjet, est retrouvé contre le mur de la Vieille-Charité. Raoul Signoret, reporter au Petit Provençal, se lance dans une enquête que son oncle Eugène Baruteau, chef de la Sûreté, entend mener rondement, d'autant plus que Clemenceau, le « premier flic de France », exige des résultats. Avec l'aide de Tino, un camarade d'enfance devenu plombier-zingueur, et du coiffeur Néné, « tour de contrôle » du quartier, Raoul suit la piste d'un bien étrange criminel, guérisseur et prophète-fou. Un nouveau Mystère de Marseille.Au fil des pages, on tremble pour de faux et on se marre pour de vrai : c'est tout le secret du savoir-faire Contrucci. Agathe Fourgnaud, Le Point.
Marseille, 4 juin 1908. Trois coups de feu retentissent dans la Villa aux Loups, impasse des Solitaires. À l'intérieur, les corps d'une femme à demi nue et d'un jeune homme entièrement vêtu, le revolver encore chaud à côté d'eux. Le suicide est évident. Pourtant, le professeur Casals est catégorique : jamais sa femme ne l'aurait trompé, jamais elle ne se serait volontairement supprimée. Tout semble accuser Henri Champsaur d'avoir tué son amante avant de se donner la mort... Raoul Signoret, reporter au Petit Provençal, n'est pas convaincu. Ne lui a-t-on pas rapporté que Mme Casals sombrait parfois dans de brusques sommeils hypnotiques ? L'hypnose ne permettrait-elle pas de « fabriquer » un assassin...Dans l'univers fascinant de Charcot et de Bernheim, rien ne semble impossible.
Par une aube glacée de janvier 1907, entraîné par son oncle Eugène Baruteau, chef de la Sûreté marseillaise, à une battue au sanglier dans le vallon de Piscatoris, à l'est de Marseille, Raoul Signoret, reporter au Petit Provençal, est témoin d'un meurtre. Qui a tiré sur Gaston Cadenel ? Certes, les ennemis ne manquaient pas au paysan-chasseur de Saint-Marcel... Mais, lorsque, après l'incendie de la bergerie des Cadenel, où périt leur valet, les langues se délient, un " secret de famille " vieux de vingt ans, aux relents de viol et d'inceste, ressurgit. Raoul Signoret aura bien du mal à dénouer l'écheveau des haines ressassées et des passions refoulées.
Octobre 1908. En plein jour, dans le jardin public du Pharo dominant le Vieux-Port, le petit Paul, deux ans, est enlevé par une mystérieuse dame en noir dissimulée par ses voiles de deuil. C'est le début d'une affaire retentissante qui met Marseille et ses policiers en transe : l'enfant kidnappé est le fils de l'un des plus gros entrepreneurs de la ville, Marius Gauffridy. Vengeance professionnelle ? enlèvement crapuleux ? drame familial ? Dans le milieu où l'homme d'affaires règne en redoutable prédateur, tous les coups semblent permis, toutes les hypothèses plausibles. Raoul Signoret, célèbre reporter du Petit Provençal, va se retrouver plus que jamais impliqué dans la résolution de ce dossier épineux.
Contrucci nous lance sur des fausses pistes, il nous tient en haleine et nous embrouille à souhait. Claire Julliard, Le Nouvel Observateur.
Milieux de l'armement et du négoce phocéen ? dans une maison isolée. Avait-il rendez-vous avec Henry Brougham, mystérieux client du Grand Hôtel qui s?est volatilisé après avoir envoyé une lettre où il s?accusait du meurtre ? L'enquête ne donne rien.
Dix ans plus tard, le fils de l?avocat vient trouver Raoul Signoret : il est convaincu que son père a été assassiné par le nouveau mari de sa mère. Avec l'aide de son oncle, chef de la police marseillaise, le reporter va reprendre l'enquête et dénouer les fils d'un complot machiavélique...« Une intrigue soigneusement ourdie au dénouement surprenant. Un régal... » Roger Martin, L?Humanité.
Marseille, 1899. La France est en proie aux attentats anarchistes, et Raoul Signoret, le sémillant chroniqueur judiciaire du Petit Provençal, doit rendre compte d'une exécution capitale, alors qu'il milite contre la peine de mort ! Mais un procès autrement plus étrange l'attend : celui du docteur Hyppolite Danglars, un médecin dévoué à ses patients de condition modeste, accusé d'avortement clandestin par une jeune femme mourante...
Malgré les avertissements de son oncle Eugène, et ceux de Cécile, pourtant toujours prête à seconder son Raoul, ce dernier se lance dans une enquête périlleuse qui le mènera au coeur du milieu anarchiste, dans les fumeries d'opium, et même dans les bras d'une belle cantatrice... Secondé par Bouillot, ouvrier typographe, et par le Tonkinois, un étrange ancien combattant devenu clochard, le jeune journaliste aborde un monde de trafic et de vices qui va éclabousser jusqu'à la bonne société marseillaise.
Après L'Énigme de La Blancarde et La Faute de l'abbé Richaud, Jean Contrucci, nous conte un nouveau mystère de Marseille