Par un soir de tempête, un jeune homme épuisé et blessé surgit dans la bastide d'un paysan. C'est Arnaud de Montignac, capitaine aux gardes de Marguerite de Navarre. La soeur de François Ier l'envoie auprès d'un seigneur ami pour s'informer de ce qui se trame sur les bords de Durance. Trois armées en ordre de bataille, celle du roi de France, les troupes pontificales et les forces provençales, s'apprêtent à fondre sur le pays pour en chasser des paysans condamnés pour hérésie. Les « vaudois » du Luberon, disciples de Pierre Valdo, à qui ils doivent leur nom, vont subir une véritable croisade, quinze ans avant les guerres de Religion. Au terme d'une semaine sanglante, neuf villages seront détruits, dix-huit autres pillés, trois mille paysans massacrés ou envoyés aux galères, leurs femmes violées et leurs enfants vendus, le pays dévasté pour longtemps.
Sur cet épisode tragique délaissé par la grande Histoire, Le Printemps des maudits, avec son lot d'intrigues, de combats, de chevauchées et d'amours en péril, retrouve la saveur des romans de cape et d'épée chers à Alexandre Dumas.
Pierre De´sautel, journaliste a` Marseille dans les anne´es quatre-vingt, vient d'he´riter de la maison de ses grands-parents ou` il a ve´cu toute son enfance.
Alors qu'il de´cide d'y entreprendre quelques travaux, il fait une de´couverte qui va changer le cours de sa vie. Son pe`re n'est peut-e^tre pas le he´ros mort au combat qu'il croyait e^tre et sa me`re n'a pas non plus disparu dans les bombardements... Qui sont-ils vraiment ?
Une enque^te dans Marseille durant la Seconde Guerre mondiale et apre`s, alors que chacun va prendre sa part dans l'Histoire. Et elle n'est pas toujours aussi glorieuse qu'on voudrait le croire. Et Jean Contrucci, avec son e´criture toujours aussi mai^trise´e et ge´ne´reuse, nous fait passer du rire aux larmes, et on ne peut pas la^cher le livre...
Onze ans après avoir quitté Marseille, Thibault de Cervières s'apprête à revoir les siens. Alors que le trois-mâts corsaire sur lequel il est embarqué s'approche lentement du port de la cité, le jeune homme rêve à ces retrouvailles. C'est un chaos général qui l'accueille pourtant alors qu'il pose les pieds sur le quai de la Ville.
Depuis quatre ans, Marseille qui refuse de reconnaître Henri IV, « le roi hérétique », vit sous le joug de deux chefs sanguinaires Charles de Casaulx et Loys d'Aix. La ville est exsangue, la terreur règne, les protestants ont été exterminés, les Marseillais ont peur. Dans cette ville dévastée et bâillonnée, Thibault se retrouve seul et sans nouvelle de personne. Ses connaissances en médecine l'amènent au coeur de la misère et de la folie qui règnent en maître. Aidé de la seule personne qu'il connaisse, le très riche et impitoyable corsaire Simon Danzer, il part à la recherche de son père, de sa soeur et de son identité perdue.
Dans la nuit du 14 août 1943, un bombardier Halifax-B special parachute un agent secret au-dessus de la France occupée. C'est une jeune femme de 26 ans, Helene Newman, formée à l'école des agents secrets du Special Operations Executive (S.O.E.) créé en 1940 par Churchill et dont le but est de « mettre le feu à l'Europe ». La mission d'Helene : rejoindre à Marseille le réseau Junkman dont elle sera l'agent de liaison auprès des maquisards. Avec Charles, Albert et Julien, elle risquera sa vie tous les jours dans une insouciance confondante et avec le charme et l'élégance d'une actrice de cinéma. Julien ne sera pas indifférent à cette Anglaise née à Marseille, revenue dans sa ville pour mieux la sauver et avec qui il enchaînera les trajets déguisés sur les routes départementales du Haut-Var.
Mais dans la ville de tous les dangers, quadrillée par les services secrets de l'Abwehr, la Gestapo et leurs complices du milieu marseillais vendu à la Collaboration, tous veulent oublier que cette mission peut vite devenir un voyage en enfer.
Jean-Gabriel Lesparres est l'un des plus grands auteurs de son temps. Prix Goncourt, directeur littéraire, membre des plus grands jurys parisiens, il n'a plus rien à prouver à personne... Si ce n'est peut-être à lui-même. Depuis dix ans, il peine à achever son dernier roman, que lui réclame à cor et à cris son éditeur et vieil ami. L'écrivain sait que son texte n'est pas à la hauteur des précédents et refuse de céder à la machine éditoriale. Une idée lui vient alors, qui va modifier le cours de son existence : se faire voler son manuscrit et enterrer définitivement ce projet. Tout se passe à peu près comme prévu, jusqu'au jour où il découvre que son texte va être publié sous le nom d'une jeune auteure inconnue... et par son propre éditeur.
L'Histoire comme un conte.
L'objectif de cette collection est de ré-enchanter l'histoire, la raconter comme on raconte un roman. Des ouvrages courts et illustrés qui s'adressent au plus grand nombre, dans le sens noble du terme.
Il nous est impossible de raconter toute la longue histoire de Marseille. Il va falloir chausser des bottes de sept lieues pour enjamber les siècles dans les dimensions modestes de cet ouvrage et se restreindre à l'histoire attestée par l'Histoire. Il y a déjà suffisamment à faire !
Pour ceux qui seraient offusqués par le qualificatif " merveilleuse " accolé au nom de cette cité pleine de bruit et de fureur, sans cesse en révolte contre le pouvoir central, farouche défenseuse de ses libertés, cent fois détruite pour mieux renaître de ses cendres, précisons que le mot vient de l'italien meraviglia, qui peut s'entendre comme " plein de mystères, de surprises et d'étonnements ". Sur ce plan-là, Marseille a de quoi rassasier les plus affamés.
Littérature, théâtre, arts visuels, architecture, cinéma, danse, musique, photographie... Autant de domaines dans lesquels Marseille s'exprime depuis 2600 ans. Si les Marseillais ne donnent pas à la culture les lettres de noblesse qu'on lui accorde partout ailleurs, c'est parce qu'à Marseille, la culture est partout et nulle part à la fois. Elle vit.
Pour cet ouvrage, Jean Contrucci et Gilles Rof ont tenté de la canaliser et de la raconter en interrogeant notamment quelques grands acteurs de la culture à Marseille. Ont ainsi collaboré à ce travail quasi-encyclopédique : Edmonde Charles-Roux, Germain Viatte, Georges Boeuf, Marcel Maréchal, Dominique Bluzet, Serge Valletti, Daniel Mesguich, Robert Guédiguian...
Patrick Cauvin y a signé son dernier texte, avant-propos poignant de ce livre qui se présente comme une référence sur tout ce qui "fait" la culture à Marseille.