Raoul Signoret, fameux reporter du Petit Provençal, spécialiste des affaires criminelles et mondaines, a affaire à forte partie. Pour la première fois, le voici confronté au grand banditisme sous sa forme la plus redoutable. Une bande de pilleurs de trains vient de dérober 110 kilos d'or en lingots lors d'une spectaculaire attaque à main armée sur un convoi du P.L.M. stoppé dans la nuit en pleine voie à l'approche de la gare Saint-Charles.
L'audace des bandits a mis la police marseillaise sur les dents, en particulier son chef, Eugène Baruteau (par ailleurs oncle du reporter), qui, à l'approche de la retraite, aimerait partir sur un coup d'éclat. Mais l'enquête piétine. La bande, particulièrement organisée, a su préserver son anonymat en empruntant aux toucheurs de boeufs des abattoirs leur tenue de travail : une ample blouse grise tombant jusqu'aux pieds et un passe-montagne, qui rendent ses membres impossibles à identifier par les témoins.
Raoul Signoret va une fois de plus se mêler de ce qui ne le regarde pas. Les Blouses-Grises n'ont pas l'intention de laisser un scribouillard gâcher une entreprise qui tient du chef-d'oeuvre. Pour le reporter, c'est l'occasion d'enquêter (épaulé par l'astucieuse Cécile, son épouse, qui tant de fois a replacé les enquêtes de Raoul sur le bon chemin) dans les milieux des chemins de fer comme dans celui des conducteurs de troupeaux chargés de guider les animaux vers les lieux d'abattage.
L'enquête trouvera une fin surprenante, alors que la comète de Halley fait son apparition, le mistral balaie le port de Marseille et les inondations commencent à recouvrir Paris.
Marseille, 1891. La ville est partagée en deux mondes. D'un côté, sur la rive nord du Vieux-Port, le fameux quartier réservé où viennent s'encanailler les bourgeois. De l'autre, les faubourgs respectables, comme la rue Paradis ou le hameau de La Blancarde... C'est pourtant dans ce dernier que la riche Mme Magnan est sauvagement assassinée. Son fils adoptif est accusé. Preuves et témoignages l'accablent, surtout celui de la bonne. Le voilà condamné au bagne à perpétuité. Un dénouement qui paraît trop simple au chef adjoint de la Sûreté, Eugène Baruteau, et à son jeune neveu, l'intrépide journaliste Raoul Signoret. Surtout quand le témoin numéro un se rétracte : « Un innocent est au bagne à ma place ! » Ce duo familial d'enquêteurs, auquel vient s'ajouter Cécile, fiancée de Raoul, ira de surprise en surprise. Où l'on découvre qu'un même homme fait l'objet de trois verdicts contradictoires, et que le vice ne se cache pas toujours là où on l'attend...
En restituant l'atmosphère du Marseille de la Belle Epoque, Jean Contrucci, critique littéraire de La Provence, se fait ici l'historien et le romancier d'une affaire stupéfiante, qui défraya en son temps la chronique, digne des plus récents errements de la justice française.
Marseille, avril 1906. Panique à St Julien, petit village paisible : dans le parc de la propriété « la Mitidja » est retrouvé un cadavre vieux de dix ans ! Quelques jours après, un employé des lieux meurt brutalement après avoir reçu des lettres anonymes de menaces.
Raoul Signoret, en chasse d'informations pour la rubrique judiciaire du Petit Provençal, se lance à corps perdu dans l'enquête, avec l'aide de son fidèle oncle Eugène chef de la police. Honoré Catsellain, propriétaire des lieux et premier suspect, est soupçonné mais relâché aussitôt. Au même moment bat son plein l'exposition coloniale, où Raoul retrouve avec émotion son plus ancien camarade d'école, Edouard Castellain. Celui ci fait à notre héros des confidences de première main sur les sinistres évènements survenus au domaine paternel. Mais voilà Raoul mis à pied pour son refus de chanter les louanges de la politique coloniale française ! Le voilà libre pour enquêter Ça tombe bien, car l'enquête sera aussi longue que périlleuse, et l'entraînera, avec sa femme la pétillante Cécile, d'Alger la blanche aux séances de spiritisme. Cette fois ci, un cerbère meurtrier et un spectre sinistre sont au rendez vous.
Où peut vous mener un souvenir d'enfance ! Lors d'une sortie familiale avec Cécile et les enfants, Adèle et Thomas, Raoul Signoret se casse les dents sur une double énigme. Les grottes Loubière, sur les hauteurs de Marseille, près du village de Château-Gombert, abritent des trésors géologiques ; mais l'entrée en est condamnée depuis des années, après la découverte du cadavre profané d'une fillette.
Si les grottes sont murées, comment se peut-il que le ciment soit encore frais ? Qui a pénétré récemment dans la caverne interdite ? Et pour quelle raison a-t-on voulu dissimuler les traces d'effraction ?
Raoul n'entend pas en rester là. Mais la découverte promet d'être macabre. Derrière le mur gisent les corps de deux enfants. Lorsque l'ivrogne Delclos, oncle de la fillette assassinée voici onze ans, se pend après s'être accusé du double meurtre, le mystère s'épaissit.
Toujours aidé de son oncle, Eugène Baruteau, commissaire central, et grâce à la perspicacité de Cécile, Raoul Signoret va remonter la piste d'un sordide trafic d'enfants qui va le conduire jusque devant les grilles d'une riche propriété au coeur du massif de l'Étoile. Il se passe d'étranges choses derrière les hauts murs de La Soubeyranne : des taureaux luttent à mort contre des tigres, des enfants disparaissent, et, pour mettre fin à leurs souffrances, certaines femmes sont prêtes à commettre l'impensable.
Marseille janvier 1903. Un cadavre sans tête et sans mains gît rue bleue, au coeur du quartier de la Belle de Mai, devant la manufacture des tabacs ; la tête sera retrouvée dans un terrain vague. Quelques jours plus tard on découvre un second cadavre au pied du même réverbère !
Raoul Signoret, en chasse d'informations pour la rubrique judiciaire du Petit Provençal, se lance à corps perdu dans l'enquête, avec l'aide de son fidèle oncle Eugène, chef de la police . Vite repéré après avoir sauvé un enfant de la mort et séparé deux cigarières en furie, le voilà citoyen d'honneur du quartier, où il a retrouvé avec émotion son ancien instituteur, Félix Garbiers. Ce dernier entretient une relation étrange avec la belle Gilda del Vesco jeune femme fatale surnommée « la Carmen de la Belle de Mai ». Mais l'enquête piétine, et l'assassin continue son sinistre jeu de piste : sa silhouette noire rôde comme un fantôme parmi les habitants, et un troisième cadavre est retrouvé. Alors que la panique s'empare du quartier, la belle Gilda disparaît...
Par une aube glacée de janvier 1907, entraîné par son oncle Eugène Baruteau, chef de la Sûreté marseillaise, à une battue au sanglier dans le vallon de Piscatoris, à l'est de Marseille, Raoul Signoret, reporter au Petit Provençal est témoin d'une tentative de meurtre. Qui a tiré sur Gaston Cadenel ? Les ennemis ne manquaient pas au paysan de Saint-Marcel, fâché avec tous ceux à qui il reprochait d'avoir vendu la terre de leurs ancêtres aux industriels de la vallée de l'Huveaune. Gustave, le fils, disparu au lendemain de la mort du père, est le suspect numéro un. Mais lorsque après l'incendie de la bergerie des Cadenel, où périt leur valet, les langues se délient, surgit un « secret de famille » vieux de vingt ans, aux relents de viol et d'inceste. Il laisse deviner que ce que l'on prenait pour une sordide vengeance paysanne tourne à la tragédie grecque. Avec l'appui de son oncle et l'aide de Cécile, sa précieuse épouse, Raoul Signoret, lancé sur cet itinéraire sanglant, aura bien du mal à dénouer l'écheveau des haines longuement recuites et des passions refoulées.
Alors qu´elle était restée sage durant la Fronde (1648), la bouillante Marseille prend feu dix ans plus tard contre le jeune Louis XIV. De juin 1659 à mars 1660, sous prétexte de refuser les consuls que veut imposer le roi, une partie de la noblesse qui tient la cité, suscite une révolte populaire. Soucieux de ne pas voir le grand port, réclamer son indépendance, Mazarin décide le monarque à venir en personne punir la ville rebelle.Sur le substrat historique de la « Fronde marseillaise », dont l´auteur a suivi au plus près les péripéties, Jean Contrucci a bâti un palpitant roman de cape et d´épée dans la tradition du genre, avec complots enlèvements, trahisons, duels, chevauchées, et, bien entendu, amours contrariées. Venu à Marseille assister au départ de la galère que commande son frère, le jeune chevalier Guillaume de Montmirail, par amour pour la belle Constance d´Orseul, enlevée par des brigands à la solde d´un grand seigneur dévoyé, se trouve par hasard pris dans le tourbillon des événements qui bouleversent la ville. Lancé à la poursuite de sa belle, il prendra le parti des insurgés jusqu´à ce que le destin consente à réunir enfin les amants séparés par l´Histoire.
Octobre 1908 - En plein jour, dans le parc public du Pharo dominant le Vieux-Port, le petit Paul, 2 ans, vient d'être enlevé par une mystérieuse dame en noir dissimulée par ses voiles de deuil. C'est le début d'une affaire retentissante qui met Marseille et ses polices en transe : l'enfant kidnappé est le fils de l'un des plus gros entrepreneurs de la ville, Marius Gauffridy.
Vengeance commerciale ? Enlèvement crapuleux ? Drame familial ? Dans le milieu où l'homme d'affaires règne en redoutable prédateur, tous les coups semblent permis, toutes les hypothèses plausibles.
Raoul Signoret, célèbre reporter au Petit Provençal ne va pas rester sans réactions face à un drame qui a mobilisé les plus fins limiers de la Sûreté et leur chef suprême, le tellurique Eugène Baruteau, commissaire central et oncle de Raoul.
Une à une toutes les pistes s'effondrent jusqu'à ce que les ravisseurs se manifestent auprès de la famille.
Il faudra toute l'obstination et l'astuce de Raoul pour démêler les fils d'une affaire familiale qui prend sa source à la naissance du petit Paul, et ce n'est qu'en se rendant dans les Basses-Alpes près du village de Banon, où sa jeune nourrice est née que sera livrée - à l'ultime page du roman - la clef de l'énigme.
Crime passionnel, règlement de comptes, ou assassinat crapuleux ? La police s'interroge lorsqu'elle retrouve le corps de l'avocat Louis Natanson - très lié aux milieux de l'armement et du négoce phocéen - dans une maison isolée des environs de Marseille.
Avait-il rendez-vous avec son assassin, un certain Henry Brougham, descendu au Grand Hôtel et qui semble s'être volatilisé? L'enquête ne donne rien. Dix ans plus tard, à la sortie de l'Opéra, Raoul Signoret est abordé par un étrange jeune homme, Guillaume, le fils de Louis Natanson. Il est convaincu que son père a été assassiné par le nouveau mari de sa mère. Avec l'aide de son oncle, chef de la police marseillaise, et d'un juge d'instruction peu satisfait de la façon dont l'affaire avait été enterrée, le reporter du Petit Provençal va reprendre l'enquête et dénouer les fils d'un complot machiavélique où ressurgit avec violence le passé des protagonistes.
Ce neuvième épisode des Nouveaux Mystères de Marseille nous entraîne dans les milieux d'affaires de la grande bourgeoisie au temps où le grand port était la Porte de l'Orient.
Où l'on découvre, dans une villa, les corps sans vie de deux amants.
Puis on assiste comme si on y était à l'exploit d'un cascadeur plongeant du Pont à Transbordeur, et ce qui s'ensuit. Où l'on apprend aussi que les articles publiés dans Le Petit Provençal par notre héros ne sont pas appréciés de tous ses lecteurs ! Où l'on voit notre héros recevoir à ses entiers dépens sa première leçon sur l'hypnose et le sommeil somnambulique. On se demande d'ailleurs ce que l'hypnose vient faire dans l'histoire, sinon embrouiller un peu plus les choses. Et où finalement, dans le calme vespéral d'une calanque marseillaise, est imaginée l'opération « faire sortir le loup du bois » !
Un professeur de médecine réputé de Marseille se retrouve veuf après la mort suspecte de son épouse. Celle-ci, retrouvée dans une position plus suspecte encore, semble avoir été poussée au suicide par son jeune amant, un étudiant en littérature romantique et exalté, qui se serait luimême « raté » auprès de sa belle. Dans un état critique à l'hôpital, il est accusé de meurtre - et le bon professeur de médecine entend bien qu'il paye. Cependant, pour Raoul Signoret, reporter au Petit Provençal, les indices ne sont pas si évidents qu'il y paraît. Mais qui aurait ainsi intérêt à faire porter le chapeau au jeune homme ?
Marseille, 1899. La France est en proie aux attentats anarchistes et Raoul Signoret, le sémillant chroniqueur Judiciaire du Petit provençal, doit bien malgré lui rendre compte d'une exécution capitale, lui qui condamne la peine de mort ! Mais un procès autrement plus étrange l'attend : celui du Dr Danglars, un médecin dévoué à ses patients modestes mais accusé d'avortement clandestin par sa jeune victime mourante. Très vite, notre héros soupçonne que le mystérieux médecin cache un lourd secret.
Malgré les avertissements de son oncle Eugène, et ceux de Cécile, pourtant toujours prête à seconder son Raoul, ce dernier se lance dans une enquête périlleuse qui le mènera au coeur du milieu anarchiste, dans les fumeries clandestines d'opium, et même dans les bras d'une belle cantatrice. Secondé par Bouillot, ouvrier typographe, et par Le Tonkinois, un étrange ancien combattant devenu clochard, le jeune journaliste va aborder un monde de trafic et de vices dont il ne soupçonnait pas l'existence !
Marseille, avril 1907. Par une nuit de tempête de mistral dans le vieux quartier du Panier, se noue un drame aussi insolite que terrifiant. Pris pour un fantôme par un passant attardé, un macchabée ficelé dans un drap, ouvert en deux et soigneusement recousu au point de surjet, est retrouvé contre le mur de la Vieille-Charité. Raoul Signoret, reporter au Petit Provençal se lance dans une enquête que son oncle Eugène Baruteau, chef de la Sûreté entend mener rondement d'autant plus que Clémenceau, le « premier flic de France » exige du rendement.
Avec l'aide de Tino, un camarade d'enfance devenu plombier-zingueur et du coiffeur Néné, « tour de contrôle » du quartier, Raoul suit la piste d'un bien étrange criminel, guérisseur et prophète-fou, aux pratiques sanglantes, qui le conduira à remonter le temps jusqu'à la fondation de Marseille où perdure un culte millénaire ressuscité par une secte d'illuminés. Cécile, l'épouse du reporter est une fois de plus de la partie, secondée par les enfants du couple trop heureux de jouer aux détectives.
Rien ne va plus à Mazargues, village au sud de Marseille. Alors que le projet de séparation de l'Eglise et de l'Etat agite les esprits, se produit un « miracle » inquiétant : le tableau de la paroisse représentant la descente de croix se met à saigner ! Voilà qui tombe à pic pour le venimeux abbé Richaud, d'obédience extrémiste, et prêt à tout pour se débarrasser de la tutelle du curé Barral... Raoul Signoret, le sémillant chroniqueur judiciaire du Petit Provençal, soupçonne tout de suite que l'« affaire » va bien plus loin : scandale de moeurs - où l'on découvre que la morale religieuse s'accommode de bien des vices - et surtout enjeu politique - où les plus forts ne sont pas ceux que l'on croit...
Barral disparaît brusquement. Eugène Baruteau, le chef adjoint de la Sûreté chargé de l'enquête, va devoir encore composer avec son neveu pour débrouiller une énigme à tiroirs... Secondé par le pharmacien Gaudissart, et par l'intrépide Cécile, le couple d'enquêteurs n'est pas au bout de ses peines.
Après la palpitante Enigme de la Blancarde (2002), Jean Contrucci, critique littéraire de La Provence, se fait ici de nouveau le conteur d'une authentique affaire qui secoua le Marseille de la Belle Epoque.
Marseille, été 1906. Panique à l´anse de Maldormé, dans le quartier de Malmousque : Le Notaire Théophile Deshôtels est retrouvé pendu à l´espagnolette de la fenêtre de sa chambre. Raoul Signoret, en chasse d´informations pour la rubrique judiciaire du Petit Provençal, se lance à corps perdu dans l´enquête, avec l´aide de son fidèle oncle Eugène chef de la police, et de Placide Boucard, ancien reporter. Tout semble accuser la gouvernante, Lislotte Ullman, une femme froide peu appréciée du fils de la victime. En dépit des efforts de l´avocat Bernard Pignet, ami d´enfance de Raoul, « La Bochesse » est condamnée par la cour d´assises à 20 ans de réclusion. A la joie des riverains, qui comptent bien désormais se concentrer sur l´étape marseillaise du Tour de France... Mais Raoul est persuadé de son innocence et, le jour où la pauvre femme se suicide dans sa cellule, laissant un petit orphelin, il se lance dans une périlleuse enquête. Heureusement Cécile est là pour jouer les infirmières espionnes, et Eugène pour l´empêcher se battre en duel...