À l'égal des conférences de Krishnamurti, ses dialogues avec d'éminents penseurs du XXe siècle sont de notoriété publique. Dans les intervalles entre ces centaines d'événements, Krishnamurti se rendait également disponible pour des conversations et des entretiens privés avec ceux qui souhaitaient le rencontrer.
Un esprit calme et silencieux est une compilation de soixante de ces conversations, à ce jour inédites, mémorisées et retranscrites par Krishnamurti entre la fin des années 1960 et le début des années 1970. Elles font état de questionnements profonds sur des sujets tels que l'être et la conscience, les qualités essentielles à une bonne éducation, l'esprit religieux et la méditation. De même que pour tous ses autres écrits, le style est direct, et l'auteur, fuyant la rhétorique, énonce des vérités profondes sous forme d'informations accessibles à toute personne ouverte à l'écoute. Ces textes incluent également des descriptions témoignant de l'amour que Krishnamurti portait à la nature.
L'ouvrage, divisé en trois parties, propose une exploration poussée dans des domaines liés à la conception que l'on peut se faire de la vie, de l'éducation et de la méditation, et met en lumière l'approche radicale de Krishnamurti dans chacun de ces domaines.
Des réponses à des questions essentielles.
Qui es-tu ? Que fais-tu ? Qu'attends-tu de la vie ?
Abordant des questions essentielles, Jiddu Krishnamurti, l'un des plus grands penseurs de notre temps, nous invite à une réflexion intime sur la façon dont nous menons notre vie.
Sa pensée, exigeante autant qu'inspirante, aborde les défis de notre existence: nos relations à autrui, nos peurs, notre solitude, nos engagements, mais aussi nos amours.
Analysant chaque question tour à tour, Krishnamurti nous enseigne qu'il n'existe aucun chemin tout tracé, ni autorité supérieure, ni gourou à suivre. Il n'y a que notre propre existence et les voies que nous choisissons d'emprunter. Il est donc de notre devoir d'assumer la responsabilité de nos vies. A chaque instant, c'est la qualité de notre attention aux autres qui nous permet de vivre pleinement.
Krishnamurti (1895-1986) a été un penseur à contre-courant des idées-reçues de son époque. Dès 1929, il a débuté une longue existence de prises de parole publiques à travers le monde qui, au-delà de sa disparition, continuent par l'écrit de fédérer une foule attentive. Sa bataille ? Réfléchir à la manière dont l'homme peut accéder à la vérité de la vie en se libérant de ses entraves ; l'accumulation de l'instruction, de la mémoire, des traditions et systèmes de pensée. Krishnamurti ne livre en aucun cas de remède. La marche vers la liberté et la découverte de soi aboutira par chacun, et en chacun. Car pour comprendre le réel, encore fautil prendre connaissance de soi. Et pour se connaître soi-même, la première étape vers la libération consiste à fuir le carcan du conditionnement. Et laisser jaillir l'état créatif. C'est cette délivrance de l'esprit statique, du connu, qui offrira à chaque homme l'accès au rang d'architecte d'une société nouvelle.
Mary Lutyens (1908-1999), figure d'autorité pour ses travaux dédiés à la pensée de son ami J. Krishnamurti, ainsi qu'à l'histoire de sa vie, fut à l'origine de ce livre traduit en France en 1970. Ses seize courts chapitres, égrenant les domaines de réflexion chers à la pensée krishnamurtienne, tiennent une place de choix dans une bibliographie foisonnante. Limpide et résolument tourné vers l'être humain - l'individu, « homme en cage », appartient à la société -, Se libérer du connu est l'ouvrage par lequel on accède aux fondamentaux, à commencer par la quête d'une véritable connaissance de soi, débarrassée du parasitisme de l'acquis, des schémas. Rejetant comme à son habitude toutes les formes de pensées préétablies, incarnées notamment par la religion, J. Krishnamurti nous invite à ne pas nous accommoder des clichés quels qu'ils soient et imagine une révolution, celle du retour au mouvant, au « vivant ».
Décryptant l'origine de nos peurs, celles qui engendrent la violence, celles qui nous poussent à la quête stérile d'une répétition des plaisirs pour mieux nous aveugler et, irrémédiablement, nous faire souffrir, J. Krishnamurti ne nous dit pas : « La joie, voici comment vous l'obtiendrez » mais « Voyez ». Car voir, c'est déjà agir.
L'enseignement de Krishnamurti repose sur la conviction que les transformations de la société ne peuvent se faire qu'au terme d'une transformation des individus. Critique vis-à-vis des religions et des sectes, Krishnamurti n'aura de cesse de répéter que le bonheur passe par le refus de tout type d'autorité. C'est le sens des multiples conférences qu'il a données pendant des dizaines d'années, partout dans le monde.
« Dès l'instant où vous suivez quelqu'un, vous cessez de suivre la Vérité. » Le Sens du bonheur - un best-seller mondial - nous permet de voir le monde autrement. Sans parti pris, universelle, la parole de Krishnamurti nous fait découvrir les racines mêmes de nos problèmes personnels et de ceux de la société qui nous entoure. Il nous apprend l'art de voir et d'écouter avec notre coeur. Et à découvrir la Vérité qui est en nous.
Des conseils à destination des jeunes pour comprendre notre propre pensée afin de créer des relations saines.
Nous vivons tous en relation. Avec les autres, notre famille, le monde, la terre et l'univers.
Parce que toute vie se vit en relation, il est essentiel que nous comprenions ce qu'est la relation, ce qu'elle n'est pas, ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. La clef de la relation juste est la compréhension de notre propre mode de pensée, c'est-à-dire la connaissance de soi - la capacité à comprendre toutes les façons dont nous avons été conditionnés à penser et à nous comporter par notre expérience individuelle, notre famille, notre culture, notre pays, notre religion, notre sexe et notre biologie. Les textes ici regroupés sont tirés d'ouvrages de Krishnamurti, des transcriptions et des enregistrements, de ses dialogues, ainsi que de ses causeries publiques avec des jeunes du monde entier. Les textes sont organisés en courts paragraphes, faciles à lire sur des thématiques concrètes telles que l'amour, la sexualité, les relations, l'amitié sans oublier la relation à soi et à la dimension spirituelle, au sens de la vie. Le philosophe nous invite à faire l'expérience de ce qui est proposé dans cet ouvrage et à constater par nous-même quels changements intérieurs commencent à se produire.
"Un nomà se distingue entre tous, étranger à toute notion entachée de secret, de suspicion, de confusion, à toute notion de fausse érudition, d'esclavage intellectuel : ce nom, c'est celui de Krishnamurti, homme de notre temps dont on peut dire qu'il est rendu maître de la réalité - mais qui est aussi un être à nul autre pareil." Henry Miller De l'amour et de la solitude est une fascinante enquête au coeur des rapports humains, où sont passés en revue nos liens relationnels - avec les autres, avec nous-mêmes, avec la société. Krishnamurti parle de cette "vraie relation" qui, selon lui, ne peut éclore qu'avec la connaissance de soi et la prise de conscience de tous les facteurs de division qui isolent les uns des autres les individus et les groupes humains. Seul le renoncement à l'égo pourra nous permettre de comprendre ce problème de la solitude, et d'aimer vraiment.
Maître spirituel de grand renom, J. Krishnamurti (mai 1895-février 1986), a dispensé son enseignement au cours de multiples conférences et à travers de nombreux ouvrages, parmi lesquels on peut citer Se libérer du connu, Première et Dernière liberté, l'Eveil de l'Intelligence, Le Livre de la Méditation et de la Vie, A propos de Dieu.
« Un monde où les idées n'existeraient pas serait un monde heureux car il ne comporterait pas ces forces si puissamment conditionnantes qui contraignent l'homme à des actions inappropriées, ces dogmes sacro-saints au nom desquels les pires des crimes sont justifiés, les plus grandes folies méticuleusement rationalisées. » Aldous Huxley, préface à La première et dernière liberté.J. Krishnamurti n'a eu de cesse de réfléchir à la manière dont l'homme pouvait accéder à la vérité de la vie en se libérant de ses entraves que sont les idées préconçues, les traditions et les systèmes de pensée. Celui qui, toujours, refusa d'être perçu comme un penseur, un gourou ou un philosophe ne livre en aucun cas des solutions. Il ne prescrit pas de remèdes. La marche vers la liberté et la découverte de soi doit aboutir par chacun, et en chacun. Car, et c'est sans doute sa seule conviction énoncée comme telle : pour comprendre le réel, encore faut-il prendre connaissance de soi. Et pour se connaître soi-même, la première étape vers la libération consiste à s'échapper du carcan du conditionnement. Fuir le sempiternel rôle d'imitateur que s'est attribué l'homme et laisser jaillir l'état créatif. C'est cette libération de l'esprit statique, du connu, qui permettra à tout homme d'accéder au rang d'architecte d'une société nouvelle. Car le monde est fait par les hommes, et le mal qu'il exhibe n'est que le fruit pourri de leurs propres souffrances.Le livre de la méditation et de la vie se découpe en douze parties, comme les douze mois de l'année. À chaque semaine son thème et chaque jour sa variation. Le tout tendant vers une progression. Ainsi, alors que les quatre semaines de janvier dispensent une réflexion sur la capacité à « Écouter », « Apprendre » et faire fi de « L'autorité » pour tendre à « La connaissance de soi », celles de décembre closent 365 jours de pensées par les questions de « La solitude », « La religion », « Dieu » et « La méditation ». On retrouve tous les thèmes chers au penseur et ces questions, répétées pour mieux nous « guider » vers la compréhension du « moi » : pourquoi persistons-nous à vouloir nous connaître tels que nous désirons être et non tels que nous sommes ? pourquoi avons-nous peur de l'inconnu ? pourquoi l'attachement ? l'incertitude ? la soif de devenir ? On prend connaissance dans ce livre des acceptions qu'attribue Krishnamurti à certaines notions comme la passion, de sa volonté d'accession au point du libérateur « Je ne sais pas », de son rejet de l'analyse. Enfin, au 365e jour, on lit ce que la méditation n'est pas : une respiration particulière, un salut au soleil. Car « méditer, c'est purger l'esprit de toute activité égocentrique ».
En 1979, Krishnamurti apporta un changement à ses discussions publiques habituelles en répondant à des questions écrites au cours de certaines réunions, la discussion de questions orales étant devenue problématique en présence de grands auditoires.
Cet ouvrage présente une sélection des nombreuses questions reçues et des réponses données à Ojai en Californie, Saanen en Suisse et Brockwood Park en Angleterre pendant les années 1979 et 1980.
Mis en présence de questions précises, Krishnamurti, avec une concentration particulière, explique et souligne divers aspects de son enseignement. Ces questions prennent leur source dans les complexités de la vie et les difficultés quotidiennes ; elles aspirent à une vision et une compréhension plus profondes.
Krishnamurti met l'accent sur le besoin de regarder rigoureusement la portée et la signification de chaque question en cherchant une réponse juste. Selon ses propres paroles, " ce n'est pas s'adresser à l'oracle de Delphes ". La réponse, toutefois, est souvent surprenante et implacable.
Un message de responsabilité individuelle. Jiddu Krishnamurti enseignait à ses disciples qu'ils devaient observer le monde, sa violence et ses conflits d'un oeil critique, s'ils voulaient un jour être en mesure de se comprendre eux-mêmes. Krishnamurti livre ici ses recommandations sur le moyen d'appréhender une époque de tourmente économique, sociale ou morale. Son message de responsabilité individuelle et l'importance qu'il accorde au rassemblement des peuples reste tout à fait actuel. Le ton direct de cet ouvrage qui célèbre la vie fera écho auprès des lecteurs d'aujourd'hui qui cherchent une nouvelle manière de comprendre notre monde et de trouver l'espoir dans ces temps troublés.
Né en Inde en 1895, Jiddu Krishnamurti fut pris en charge à l'âge de 13 ans par la Société théosophique, qui voyait en lui " l'Instructeur du monde " dont elle avait proclamé la venue. Très vite, Krishnamurti apparut comme un penseur de grande envergure, intransigeant et inclassable, dont les discours et les écrits ne relevaient d'aucune religion spécifique, n'appartenaient ni à l'Orient ni à l'Occident, mais s'adressaient au monde entier. Jusqu'à sa mort, en 1986, il rejeta obstinément le statut de gourou que certains voulaient lui faire endosser. Krishnamurti ne cessa d'attirer un large public dans le monde entier, mais sans revendiquer la moindre autorité ni accepter aucun disciple, s'adressant toujours à ses auditeurs de personne à personne. Ses entretiens et dialogues, son journal et ses lettres ont été rassemblés en plus de soixante volumes. Parmi les derniers parus : Plénitude de la vie (Le Rocher, 2003), Le sens du boheur (Stock, 2006), La Nature de la pensée (Presses du Châtelet, 2005).
L'état de désordre dans lequel nous vivons est la racine même de nos contradictions. Chacun porte en lui le conflit et la confusion qu'il convient de dépasser pour atteindre un renouveau de l'esprit.
Dans ces conférences, données à Paris et Saanen en 1965, Jiddu Krishnamurti explique que chacun doit se libérer de la structure psychologique de la société, qui n'est que cupidité, ambition, implacabilité, brutalité. Se transformer nécessite de rétablir l'ordre en nous-mêmes, dans nos points de vue, dans nos échelles de valeurs et dans la société.
Changer, dit Krishnamurti, c'est avoir assez de liberté pour créer de l'ordre. Afin de renaître chaque jour par une discipline sans conformisme.
« Un monde où les idées n'existeraient pas serait un monde heureux car il ne comporterait pas ces forces si puissamment conditionnantes qui contraignent l'homme à des actions inappropriées, ces dogmes sacro-saints au nom desquels les pires des crimes sont justifiés, les plus grandes folies méticuleusement rationalisées. » Aldous Huxley, préface à La première et dernière liberté J. Krishnamurti n'a eu de cesse de réfléchir à la manière dont l'homme pouvait accéder à la vérité de la vie en se libérant de ses entraves que sont les idées préconçues, les traditions et les systèmes de pensée. Celui qui, toujours, refusa d'être perçu comme un penseur, un gourou ou un philosophe ne livre en aucun cas des solutions. Il ne prescrit pas de remèdes.
La marche vers la liberté et la découverte de soi doit aboutir par chacun, et en chacun. Car, et c'est sans doute sa seule conviction énoncée comme telle : pour comprendre le réel, encore faut-il prendre connaissance de soi. Et pour se connaître soi-même, la première étape vers la libération consiste à s'échapper du carcan du conditionnement. Fuir le sempiternel rôle d'imitateur que s'est attribué l'homme et laisser jaillir l'état créatif. C'est cette libération de l'esprit statique, du connu, qui permettra à tout homme d'accéder au rang d'architecte d'une société nouvelle. Car le monde est fait par les hommes, et le mal qu'il exhibe n'est que le fruit pourri de leurs propres souffrances.
L'éveil de l'intelligence s'impose sans conteste comme la somme des textes les plus lus de l'oeuvre krishnamurtienne. On y pénètre comme à l'intérieur de ces tentes où avaient pour habitude de se dérouler les causeries du « maître », dont une part importante est retranscrite dans cet ouvrage. Fidèle à sa « méthode », le penseur exhorte son auditoire à tenter d'éveiller son esprit de manière autonome, le soupçonnant parfois sans détour de sombrer dans le prêt-à-penser, le cliché, et l'amenant, lentement, par le dialogue et à grand renfort d'images, à voir et à comprendre en se dégageant du filtre de la pensée. Qu'il faut distinguer de l'intelligence. Nous vivons dans des concepts, des idées, c'est là le propre de la pensée. L'intelligence, au contraire, recouvre un « état de non-savoir » ; d'inter et de legere, elle invite à « lire entre les lignes ».
De la Suisse aux États-Unis, en passant par l'Inde et la Grande-Bretagne, ces brillantes retranscriptions des conversations publiques de J. Krishnamurti s'étalent entre la fin des années soixante et le début des années soixante-dix. Anonymes, scientifiques et musiciens animent l'échange de leurs expériences personnelles. La vie, la mort, la peur, la violence, la liberté et bien d'autres notions viennent appuyer la tentative d'immobilisation de l'esprit, de « mise en veille » pour appréhender notre intérêt dans le monde et dans la vie et approcher L'éveil de l'intelligence.
Krishnamurti (1895-1986) a été un penseur à contre-courant des idées reçues de son époque. Dès 1929, il a débuté une longue existence de prises de parole publiques à travers le monde qui, au-delà de sa disparition, continuent par l'écrit de fédérer une foule attentive. Sa bataille ? Réfléchir à la manière dont l'homme peut accéder à la vérité de la vie en se libérant de ses entraves ; l'accumulation de l'instruction, de la mémoire, des traditions et systèmes de pensée.
Krishnamurti ne livre en aucun cas de remède. La marche vers la liberté et la découverte de soi aboutira par chacun, et en chacun. Car pour comprendre le réel, encore faut-il prendre connaissance de soi. Et pour se connaître soi-même, la première étape vers la libération consiste à fuir le carcan du conditionnement. Et laisser jaillir l'état créatif.
C'est cette délivrance de l'esprit statique, du connu, qui offrira à chaque homme l'accès au rang d'architecte d'une société nouvelle.
Ce livre paraît à l'aube du troisième millénaire. Face à un tournant, il est de coutume d'imposer un bilan. Guerres, corruptions, misère : il est pour partie désastreux. Ne succombons cependant pas à la tentation de nous tourner vers ces instances supérieures que sont la politique, la religion et, pourquoi pas, la psychanalyse, en espérant trouver refuge dans une panoplie de solutions caduques.
Cet ouvrage suggère à celui qui mobilise son attention pour en parcourir ses pages de mourir à ce qu'il connaît trop bien, aux dogmes, aux entraves de l'éducation reçue, aux habitudes de pensée. Faire table rase de l'acquis. Comment ? Surtout pas en copiant l'ermite, en adoptant la position du lotus, en répétant des mantras. Ça n'est pas la méditation. La méditation, c'est l'attention pure, le silence de l'esprit, l'abolition des intermédiaires tel le langage, avec lesquels l'individu cohabite depuis la nuit des temps dans le plus grand des chaos. La méditation, c'est la recherche du tout et l'abandon du fragmentaire. « Il faut être à soi-même sa propre lumière » ou, selon l'enseignement de J. Krishnamurti, n'obéissez pas, ne suivez pas, le remède, allez le débusquer en vous-même.
« La liberté est pour la plupart d'entre nous une idée, ce n'est pas une réalité. Quand nous parlons de liberté, il s'agit de liberté extérieure : agir selon notre fantaisie, voyager, penser ce qui nous plaît. Son expression extérieure nous apparaît extraordinairement importante et plus particulièrement dans les pays où sévissent des tyrannies, des dictatures ; et, dans ceux où la liberté extérieure est possible, on recherche toujours plus de plaisir, de plus en plus de possession. » La voie suivie par Krishnamurti reflète ses convictions : il souhaitait avant tout mettre l'humanité dans un état de liberté inconditionnelle, la libérer de toutes les craintes ou contraintes qui séparent les hommes et les éloignent de la liberté.
Ce livre est issu de conférences tenues à Londres, Amsterdam, Paris et Saanen, en Suisse, de mars à août 1969. Première publication ; Delachaux et Niestlé, Neuchâtel, 1971.
Les rêves de progrés se brisent face au constat effrayant du chaos qui règne en de nombreux points du globe.
Dans "L'esprit et la pensée" Krishnamurti évoque deux voie possible pour renverser la situation. La première, changer les structures sociales, économique et politique, est vouée à l'échec car venant de la pensée. La deuxième passe par une mutation intèrieure qui procède de l'esprit. Mais comment faire la distinction entre la pensée et l'esprit?
Krisnamurti invite le lecteur à observer le panorama de nos processus mentaux pour nous faire découvrir cette voie de la mutation radicale et intime.
L'auteur, trés populaire, ("Un maître spirituel d'exception" disait de lui Georges Shaw) est un penseur très à part dans l'histoire des mouvements spirituels: il a toujours refusé toute position d'autorité, laissant à chaque individu la liberté d'interpréter son message.
De 1978 à 1983, Krishnamurti a adressé des lettres aux écoles qu'il a lui-même fondées en Inde, aux États-Unis et au Canada. Rassemblées ici dans leur intégralité, augmentées de dix-sept missives inédites rédigées entre 1968 et 1973, elles ne s'appuient pas sur un fondement doctrinal, mais sur la volonté qu'élèves et enseignants apprennent ensemble, aussi bien sur le monde que sur eux-mêmes. Au fil de ces lettres, apparaissent les principaux fondements de sa philosophie: aider l'élève à éveiller son intelligence et à établir avec l'enseignant une relation juste; ne pas penser en termes de compétition, tout en excellant dans ses études, ses actes et sa vie quotidienne ; comprendre le vrai sens du mot "responsabilité"; savoir, enfin, "observer sans l'observateur", vrai sens de toute connaissance... À l'heure du débat sur les méthodes d'enseignement, l'approche humaniste de Krisnamurti ouvre des pistes nouvelles.
Dernier journal le journal que publia krishnamurti en 1982 est l'une de ses oeuvres les plus connues du grand public.
La dernière partie, présentée ici pour la première fois, a été enregistrée à pine cottage, sa maison de californie.
L'essentiel de sa philosophie se trouve dans ce recueil. il introduit parfois un visiteur imaginaire ou un étudiant dont les questions vont lui permettre de préciser sa pensée et de prévenir nos objections. convaincu que la plupart des maux graves dont souffre l'homme naissent de son égocentrisme, du moi et de son besoin d'affirmer d'hypothétiques différences, krishnamurti montre la voie de la sérénité : un esprit, une conscience globale sont nécessaires pour comprendre que nous sommes, chacun, l'humanité entière.
"le monde est malade ", et tout homme en est responsable. l'auteur aborde les thèmes qui lui sont chers : les vertus du doute et la liberté de l'esprit, les rapports de la pensée et du temps, la méditation, l'intelligence de l'amour. en poète, en marcheur infatigable, il livre les réflexions apaisantes que lui inspire l'observation de la nature, préparant le lecteur à s'accorder intuitivement à l'enseignement qui les prolonge.
Deux ans plus tard, krishnamurti s'éteignait à pine cottage.
J. Krishnamurti est célèbre pour la profondeur et l'immédiateté de ses enseignements spirituels. Radical pour son époque pour avoir recherché la vérité par-delà les frontières des religions, des idéologies ou des traditions, il déclara : « La Vérité est un pays sans chemin, et vous ne pouvez l'approcher par quelque voie tracée que ce soit. » Il voyagea et donna des entretiens dans le monde entier, proposant une nouvelle approche de la vie et de la spiritualité.
Dans cet ouvrage qui regroupe les enseignements les plus essentiels de Krishnamurti - 17 textes dont 14 inédits en français - il explore ce qu'il appelle : « l'Art de Vivre ».
Il y aborde notamment des sujets fondamentaux pour l'expérience humaine que sont : vivre une vie libre de tout conflit et de toute confusion, agir avec précision et clarté, le sens de la méditation, la mort et savoir mourir, la liberté véritable, et comment faire entrer le sacré dans la vie quotidienne Ces enseignements nous guident pour mener notre vie simplement, avec intelligence et avec un profond amour - libres des entraves de la souffrance et de la peur.
«Krishnamurti est l'un des plus grands philosophes de notre époque» Dalaï-lama.
J. Krishnamurti, penseur à contre-courant des idées reçues de son époque, n'hésita pas, dès 1948, à jeter un regard lucide sur des institutions telles que le mariage ou le célibat des moines. Pour lui, le noeud de toute société tient d'abord dans la relation qu'établissent les hommes entre eux au niveau le plus élémentaire : celui du couple. Ce qui pose la question des rapports de domination, du rôle de l'amour et du sexe dans la relation.
Le sexe, loin d'être diabolisé, est soumis à une observation approfondie : il ne s'agit pas de nier la pulsion sexuelle, mais d'éviter que l'assouvissement d'un besoin naturel ne tourne à un rapport de domination ou à une obsession. Le sexe mérite sa place dans notre vie, mais seul l'amour lui permet de s'exprimer de façon pleine et entière.
L'amour est défini à partir de ce qu'il n'est pas. Il n'est pas l'attachement, la dépendance affective, le désir. Il n'est pas non plus un moyen de combler sa solitude. L'amour n'est pas non plus le mariage, qui n'est rien moins qu'un contrat social. L'amour suppose la responsabilité entre ceux qui s'aiment, qu'il s'agisse du conjoint ou du partenaire amoureux, des enfants, du voisin, de la nation et, finalement, de la société entière, dont chaque homme est responsable.
Le problème de la chasteté concerne d'abord ceux qui, dans le cadre d'une religion, ont fait voeu d'abstinence sexuelle. Krishnamurti analyse les ravages causés par le refoulement sexuel. Faire ou ne pas faire l'amour ne devrait pas être une question de contrainte mais de contexte. Si l'amour est présent, l'une ou l'autre attitude cessent d'être un problème. L'essentiel est d'observer simplement les faits et non une réalité idéalisée par la pensée. Car c'est en définitive la pensée qui est à l'origine de nombreux clivages : clivage entre soi et l'autre, clivages religieux, nationaux, générationnels. Réaliser que la pensée est le support des conditionnements auxquels nous sommes soumis nous offre un accès à la perception directe d'un état de fait. Et les questions posées s'éclairent d'autant mieux que nous leur donnons le temps de faire écho en nous dans le silence. C'est de ce silence, de cette « conscience sans choix » qui ne juge ni ne condamne que jaillit l'amour.
Face au mystère de la vie et de la mort, face à l'angoisse existentielle, l'homme choisit généralement son camp : ou bien il écarte toute notion de Dieu, voyant en la vie une mécanique régie par les lois naturelles communes à toutes les espèces vivantes, ou bien il se tourne vers la foi et une tradition religieuse. Il arrive que ces deux attitudes alternent au gré des aléas de la vie.
Dans A propos de Dieu, Krishnamurti analyse très finement les racines de la croyance, expose les déviances des traditions religieuses, démontre la vanité de toute quête d'une connaissance de "l'inconnaissable". Sans se résigner pour autant ni au matérialisme desséchant ni au désespoir, il ouvre une troisième voie, originale, rigoureuse sans être austère : il existe, dit-il, un autre type d'"esprit religieux", qui n'est asservi à aucune tradition, à aucun gourou ; il faut cesser de passer par l'intellect ou la foi aveugle pour être enfin "radicalement libre" de faire l'expérience de la réalité, de la vérité, de la félicité suprêmes. L'esprit religieux tel que le conçoit Krishnamurti est la perception directe du sacré sans adhésion à aucun dogme religieux.
J. Krishnamurti (mai 1895-février 1986), maître spirituel de grande renommée, a dispensé son enseignement au cours de multiples conférences et à travers de nombreux ouvrages, parmi lesquels on peut citer Se libérer du connu, Première et Dernière liberté, ou L'Eveil de l'Intelligence.
Krishnamurti (1895-1986) a été un penseur à contre-courant des idées reçues de son époque. Dès 1929, il a débuté une longue existence de prises de parole publiques à travers le monde qui, au-delà de sa disparition, continuent par l'écrit de fédérer une foule attentive. Sa bataille ? Réfléchir à la manière dont l'homme peut accéder à la vérité de la vie en se libérant de ses entraves ; l'accumulation de l'instruction, de la mémoire, des traditions et systèmes de pensée.
Krishnamurti ne livre en aucun cas de remède. La marche vers la liberté et la découverte de soi aboutira par chacun, et en chacun. Car pour comprendre le réel, encore faut-il prendre connaissance de soi. Et pour se connaître soi-même, la première étape vers la libération consiste à fuir le carcan du conditionnement. Et laisser jaillir l'état créatif.
C'est cette délivrance de l'esprit statique, du connu, qui offrira à chaque homme l'accès au rang d'architecte d'une société nouvelle.
Pour les États-Unis, 1968, c'est l'année de l'élection du Président Nixon, celle aussi de l'assassinat de Martin Luther King et la quatrième année consécutive de guerre au Viêtnam, qui fait l'objet de révoltes régulières de la part des étudiants. En 1968, de l'Ouest à l'Est, on remet sérieusement en doute l'american way of life.
S'inscrivant dans ce contexte agité et fertile aux réflexions lancées tous azimuts, J. Krishnamurti engage une tournée américaine et rencontre les étudiants du pays, auxquels il s'adresse dans ce volume à la fois en prenant longuement la parole avec l'intransigeance et l'ironie qui le caractérisent, mais aussi en privilégiant les questions-réponses dans lesquels on retrouve ses thématiques de prédilection : la vie, la mort, l'amour. Et sans jamais perdre de vue son auditoire : une jeunesse bien résolue à ne pas se taire. Comment penser une révolution qui ne soit pas sanglante mais une « révolution fondamentale », qui naîtrait en chaque individu ?
Déplorant la peur, la division et l'attachement aveugle aux idéologies, celui qui se voyait davantage comme un « panneau directionnel » que comme un gourou s'adresse ici, certes, aux étudiants américains de 1968, mais près de cinquante ans plus tard, la jeunesse d'aujourd'hui et des quatre coins du monde puisera à n'en pas douter dans cet ouvrage de quoi faire écho à ses préoccupations.
La vérité pour laquelle il n'est pas de voie toute tracée, cette vérité qui n'est pas statique, Krishnamurti ne prétend ni la détenir, ni la transmettre. Il nous invite à la découvrir par nous-mêmes, en partant des faits mis au jour grâce à une observation lucide, à une exploration intérieure sans concessions ni illusions.
Jiddu Krishnamurti (1895-1986) s'adresse en homme libre, à d'autres hommes qu'il voudrait voir jouir de la même liberté.