Albin Michel
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1919, Nord de l'Ontario. Niska, une vieille Indienne Cree, attend sur un quai de gare le retour d'un soldat. Pourtant, l'homme qui descend du train n'est pas Elijah mais son neveu Xavier qu'elle croyait disparu, ou plutôt son ombre, malade et méconnaissable. Trois jours durant, à bord du canoë qui les ramène chez eux, Xavier, entre la vie et la mort, replonge dans les eaux sombres de son passé. Lorsque, en 1914, il avait décidé avec Elijah, son meilleur ami, de s'engager dans l'armée canadienne, certains l'un et l'autre de connaître l'aventure de leur vie. Mais sur les champs de bataille français, l'enfer les attendait...
« Ce premier roman, traduit en quinze langues et salué par Jim Harrison, évoque une bataille oubliée de la Première Guerre mondiale. Il révèle l'immense talent d'un écrivain aux racines indiennes. »Bruno Corty, Le Figaro littéraire « Un premier roman d'une singulière puissance. » Martine Laval, Télérama « Un coup de maître. » Thierry Gandillot, L'Express -
Dans le grand cercle du monde
Joseph Boyden
- Albin michel
- Les Grandes Traductions
- 26 Mars 2014
- 9782226256157
Un jeune jésuite français est venu avec d'autres en Nouvelle-France évangéliser les Indiens. Il n'est là que depuis un an quand ses guides l'abandonnent et le laissent à la merci des Iroquois lancés à leurs trousses. Ainsi commence pour le jeune homme une odyssée incroyable où très vite les Hurons le font prisonnier à leur tour ainsi qu'une jeune captive iroquoise à la personnalité mystérieuse. Leur ravisseur, un grand guerrier qui a perdu toute sa famille, sait qu'un grand et nouveau danger menace son peuple.
Ce roman épique, qui restitue l'atmosphère des premiers contacts entre Indiens et Blancs en Amérique du Nord, est enraciné tout à la fois dans la beauté naturelle et la brutalité de la colonisation de ce continent.
Les trois personnages principaux dont les voix tissent l'écheveau de cette fresque saisissante nous entraînent dans un monde où se côtoient la guerre et l'espoir, la méfiance et la concorde, la destruction et la vie, la haine et l'amour.
C'est à un vrai voyage dans le temps que nous invite Joseph Boyden dans ce livre fort, inoubliable, incroyablement dépaysant et émouvant, qui réussit le tour de force d'être d'une incroyable modernité.
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Traduit en quinze langues, salué par Jim Harrison, Le chemin des âmes, premier roman aussi ambitieux qu'obsédant, a révélé Joseph Boyden comme l'un des meilleurs écrivains canadiens.
Les saisons de la solitude reprend la trame de cette oeuvre puissante, entremêlant deux voix et deux destins : Will, pilote indien Cree, plongé dans le coma après une agression ; Annie, sa nièce, revenue d'un long et pénible voyage afin de veiller sur lui. Dans la communion silencieuse qui les unit, se lisent leurs drames et conflits les plus secrets. Prend alors forme une magnifique fresque, individuelle et familiale, qui nous entraîne de l'immensité sauvage des forêts canadiennes aux gratte-ciel de Manhattan.
Ce roman saisissant, porté par la poésie brute de Joseph Boyden et l'humanité de son regard, a été couronné à l'automne 2008 par le plus grand prix littéraire canadien, le Giller Prize.
« Ce qui fait le prix du roman de Joseph Boyden, c'est son inestimable authenticité. » Library Journal -
Là-haut vers le Nord de l'Ontario, des femmes et des hommes, Indiens pour la plupart, vivent, aiment, rêvent et meurent. Joseph Boyden évoque avec sensibilité leurs histoires singulières au parfum de légendes : une jeune fille tombe amoureuse d'un loup ; un jeune homme passionné de catch vole au secours de son héros ; un autre prétend, envers et contre tous, être un ours...
Ces nouvelles étonnantes, mélange fascinant d'émotion, de colère et de grâce, de violence et de poésie, dessinent, à la manière d'un roman choral, les pleins et les déliés d'une communauté humaine.
Joseph Boyden, l'auteur du Chemin des âmes, qui a reçu un extraordinaire accueil tant en France que dans le monde, fait là encore preuve d'un incroyable talent.
« Les débuts impressionnants d'une nouvelle voix de la littérature canadienne contemporaine. Comme Louise Erdrich, Joseph Boyden sait prendre à bras le corps l'humanité de personnages hors du commun, avec une sensibilité exceptionnelle. » The Globe and Mail.