Filtrer
Judith Bernard
-
Un désir de communisme ; conversation pour demain
Bernard Friot, Judith Bernard
- Textuel
- 2 Septembre 2020
- 9782845978164
Alors que nous sommes écrasés par le rouleau compresseur du capitalisme néo-libéral, Bernard Friot bouscule nos habitudes de pensées et présente des alternatives lumineuses à contre-courant du défaitisme ambiant. Il nous rappelle que le principe communiste est à la base d'institutions piliers de notre société comme le régime général de la sécurité sociale ou l'hôpital public. Fort de ce déjà-là, il explore dans ce dialogue avec Judith Bernard les voies possibles ouvertes par de nouveaux droits économiques comme le salaire attaché à la personne ou l'extension du principe de la sécurité sociale à l'alimentation, au logement ou à l'énergie.
-
Saccage (et autres pièces)
Judith Bernard
- Libertalia
- La Petite Litteraire
- 3 Octobre 2020
- 9782377291700
Ces trois pièces de théâtre ont en commun de prendre à bras le corps les structures de notre aliénation - le salariat, la dette, l'État. Le théâtre, parce qu'il est le lieu où l'on regarde, permet de les faire apparaître pour ce qu'ils sont: des mécanismes disciplinaires plus bêtes que méchants dont on peut jouer, et se jouer. Car sur un plateau, il y a du jeu: du mouvement, des facéties, des métamorphoses, et cette liberté gagnée permet non seulement de voir ce qui était invisible, mais de dire ce dont on ne pouvait pas parler. Nourries par la production contemporaine en matière de philosophie et d'économie politique (Lordon, Friot, Graeber), ces pièces s'offrent comme des expérimentations ludiques pour armer nos résistances.
-
Quand elle débarque à Lyon pour devenir enseignant-chercheur, Juliette Canard ne sait pas encore que le monde universitaire est un milieu féroce. Elle est joliment palmée et son ramage est charmant, mais elle n'a pas les dents qu'il faut... Alors elle se fera complètement plumer et s'en repartira boiteuse. Qui trop embrasse aborde ce temple du savoir qu'est l'université par son versant obscur : du côté du corps, de la sensation et de la pulsion. On s'y désire, on s'y déchire, on s'y dévore - quand sonne l'hallali, la bête sait son heure venue et que tout est fini. Mais ce n'est pas grave puisqu'on peut rire de tout et surtout de ce qui nous détruit. Alors c'est moins un drame personnel qu'une tragi-comédie : burlesques les chutes, risibles les morsures et les crimes, de papier.
-
PRÉFACE DE THIERRY RENARD :
Un voyage en terre humaine.
Il y a des livres nécessaires, et ce ne sont pas les plus nombreux. Celui que vous tenez dans les mains est de ceux-là. Il porte plus haut et plus loin la parole, malgré l'humilité de son auteure. Un livre qui témoigne, avec conviction et modestie, d'un remarquable parcours humain, personnel et, en même temps, tourné vers les autres.
Mireille Debard aura été de toutes les luttes de son époque, de tous les combats pour une vie meilleure. Elle n'a jamais renoncé. Son existence est un roman écrit avec style et élégance, une autre façon de lire le monde. Mireille Debard s'est toujours méfiée des opinions toutes faites. La sienne, elle se l'est forgée, au fil des ans, à la fois avec prudence et détermination. Ses engagements, les nombreuses causes défendues, chez elle tout est cohérent. Et elle a su faire de la non-violence une manière d'être, mieux, un art de vivre.
Quand j'ai découvert les pages qui vont suivre, j'ai immédiatement été convaincu de leur incroyable nécessité et de leur immense portée. La vie entière de Mireille Debard est un exemple à suivre pour les générations d'aujourd'hui. Sa foi en l'humanité est inséparable de ses actes militants.
Le mot est lâché. Militant, militante. Militantisme. Pour certains, l'expression est devenue démodée. Ce sont, sans aucun doute, les mêmes qui nous annoncent la chute des temps et la fin de l'Histoire. Mais, pour Mireille Debard, la voie reste droite, malgré les embûches du chemin et les barrières mentales.
L'altérité, ou la reconnaissance de l'autre dans sa différence, est au coeur de cet ouvrage né, je le confirme, d'une impérieuse nécessité. La quête de soi et la quête de l'autre sont un seul et même voyage. Un voyage en terre humaine, une simple affaire de goût, de coeur et d'esprit.
Dans la nuit de l'homme, une fois la planète assombrie par les ténèbres, il y a toujours une lueur d'espoir qui subsiste. Il y a ceux qui recherchent le mal, et qui le trouvent. Il y a ceux qui, par bonheur, produisent le bien. Mireille Debard est de ces derniers. Elle a passé la majeure partie de son existence à rallumer des étoiles et à faire briller dans le ciel la flamme de l'espérance. Son livre est un abri pour les trop longs hivers. Son livre est une main offerte au monde d'après. Mireille Debard est notre amie. -
Littérature générale et comparée Tome 29 ; la pensée sur l'art
Simona Carretta, Bernard Franco, Judith Sarfati-Lanter, Collectif
- Classiques Garnier
- Rencontres
- 3 Juillet 2019
- 9782406083948
Cet ouvrage explore la diversité de la pensée sur l'art dans le roman. Le XXe siècle a en effet fait du roman une sorte d'atelier de la création et a élaboré, à travers la polyphonie propre au genre, des formes de réflexion originales sur l'art, où se dessinait en même temps un métadiscours.
-
Journal des anthropologues ; postures assignées, postures revendiquées (hors série 2011)
Laurent Bazin, Bernard Eme, Judith Hayem, Jacques Lemière, Marie-christine Leurs
- Afa
- 17 Novembre 2011
- 9782953959987
Ce numéro fait dialoguer l'anthropologie et le travail social pour examiner les postures que les chercheurs et/ou les professionnels adoptent alors que toute une série de lois transforment leurs univers de travail. Comment nos outils, nos procédures, nos dispositifs en sont-ils affectés ? Notre marge de manoeuvre est-elle bornée par les lois ? Par notre propre subjectivité revendiquée ? Au travers d'articles, d'entretiens, de réactions, ce numéro explore les manières de créer des espaces de liberté. Il met au jour des points de subjectivité et d'analyse communs aux chercheurs et aux travailleurs sociaux.