Filtrer
Rayons
Support
Éditeurs
Langues
Theatrales
-
Le long du fleuve, sur un quai désert bordé de maisons et d'entrepôts en ruine, c'est L'Etoile du Sud, hôtel-restaurant désaffecté, au bout du bout du monde.
Marcia, la gérante, Nuno son poète de mari, Luis son fils cadet et Alvaro le meilleur ami de ce dernier vivent là en attendant le touriste et le grand départ. Les pieds sont sur la terre ferme, mais l'esprit est tourné vers l'océan, à portée de rêve. Or seul un bac invisible accoste, pas ce bateau tant espéré qui les arracherait à leur réalité. Toute une ribambelle de personnages - prostituée, boxeuse, marins, vieilles dames, poètes, collégiens, océanographes, hommes-corbeaux, femme-pieuvre - viennent s'incarner dans les habitants du quai et hanter ce texte tout en force, en poésie libre et pleine d'espoir.
Karin Serres teinte sa pièce du réalisme merveilleux et des fictions à la Lobo Antunes pour un théâtre qui décolle. Ouvrir ce livre, c'est se laisser happer par l'écume du Tage, fleuve-mer qui sépare Lisbonne la belle, appelant le grand large, l'abandon, la mélancolie, les odeurs d'embruns... Cette sensation, ces caresses invisibles, ce fantasme de l'ailleurs, tout est Marzïa.
-
Un matin, des tags apparaissent sur les murs d'un quartier résidentiel. Jour après jour, d'autres inscriptions, de plus en plus inquiétantes, troublent les habitants et intriguent l'enquêteur. Un récit en trois épisodes qui applique à la scène le rythme scénaristique d'une série télévisée.
-
Yellow Banane, balayeuse de gare, est tranquillement en train d'écrire.
Jusque-là, rien d'étonnant. Sauf qu'à l'instant où elle écrit " tigr... ", un gros tigre du Bengale jaillit de la feuille et s'installe sans crier gare à l'intérieur de son crâne. S'ensuit une cohabitation forcée entre ce félin envahissant et son hôtesse qui se rebelle. Guib, le petit voisin, ne peut croire à cette histoire ; de leurs dialogues naîtra un voyage extraordinaire dans l'imaginaire. Karin Serres laisse vagabonder son écriture poétique et imaginative dans un texte où les personnages les plus loufoques se côtoient.
-
Nos fenêtres invisibles ; je suis le contrepoids du monde
Karin Serres
- Theatrales
- Repertoire Contemporain
- 15 Avril 2021
- 9782842608569
Nos fenêtres invisibles.
Dans un futur indéterminé, Kévina et Otis, 16 ans, attendent à l'hôpital d'être Reformatés car, aux yeux de la Milice des Gardiens de la Réalité, ils ont bugué. Sont-ils atteints d'un dysfonctionnement cognitif passager ou bien dotés d'un imaginaire plus riche que la moyenne des gens ? Dans un élan vital qui les dépasse, ils vont donner naissance à un mouvement de résistance.
Je suis le contrepoids du monde.
Dans une usine abandonnée, la jeune Jessica tombe sur Samir, assis sur une chaise au milieu d'une pièce vide. Elle découvre que c'est un endroit spécial : tout instant de beauté créé ici fait contrepoids à la violence du monde. Jessica est-elle prête à rejoindre la confrérie planétaire des Veilleurs sensibles ? Cette histoire d'amour est aussi celle d'un engagement poético-politique.
-
Berbéris : Angèle et Élodie se rencontrent au lavomatic. Élodie est autant extravertie qu'Angèle est timide, et pourtant, une amitié se noue entre les deux jeunes filles de 19 ans. Au fur et à mesure de leurs conversations à la fois absurdes, poétiques, philosophiques ou très concrètes, passant du coq à l'âne, Élodie et Angèle se livrent, sans que l'on sache jamais où se trouve la réalité, sans pouvoir distinguer le réel du fantasme. La scène de la rencontre au lavomatic, récurrente, nous entraîne sur de fausses pistes : a-t-elle eu lieu ? Est-elle le fruit de l'imagination des jeunes filles ? Se répète-t-elle simplement, mêlant habitudes tristes et atmosphères farfelues ?
Un duo aux dialogues vifs idéal pour deux jeunes comédiennes jouant dans un rythme élevé, avec quelques pauses plus introspectives.
Givrée : Charlotte, caissière dans un supermarché, se retrouve malencontreusement enfermée dans la chambre froide alors qu'elle fume une cigarette lors de sa pause. Givrée est son monologue, entre hallucinations et espoirs d'être retrou- vée, délires langagiers et rêve éveillé.
Monologue traversé de voix ou soliloque délirant, une véritable partition sur la langue qui se délite peu à peu.
DISTRIBUTION : Deux femmes (Berbéris) une femme (Givrée).
GENRE : Comédies dramatiques.
-