Lucienne Peiry
17 produits trouvés
-
L'Art Brut s'est récemment enrichi de nouveaux créateurs en Europe, au Japon, en Chine, à Bali, au Ghana et au Brésil. Lucienne Peiry, à la source de nombreuses découvertes, donne une large place à ces nouveaux créateurs dans cette nouvelle édition, largement enrichie et actualisée, de son ouvrage de référence. Elle retrace l'histoire de l'Art Brut, en lien avec le parcours de son initiateur, Jean Dubuffet, mais relate aussi le développement de l'Art Brut durant les vingt dernières années ainsi que ses enjeux actuels. Les 500 oeuvres reproduites, issues pour l'essentiel de la collection de Dubuffet mais également de grandes collections internationales, conservent intacts leur pouvoir de fascination et leur liberté subversive - qui ont inspiré de nombreux artistes contemporains comme Georg Baselitz, Annette Messager, Jean Tinguely, Niki de Saint Phalle, Hervé Di Rosa ou Thomas Hirschorn.Dès la fin du XXI? siècle, le primitivisme a été l'une des réponses à la recherche d'altérité. Mais d'autres expressions ont aussi ouvert de nouvelles perspectives:l'art populaire, les dessins d'enfants, «l'art des fous», l'automatisme ou les graffitis.Le terrain était ainsi préparé pour la «découverte», par Jean Dubuffet, d'oeuvres troublantes, réunies sous le terme d'Art Brut. Deux tournées fructueuses en Suisse lui font découvrir Wolfli, Aloïse et Müller.Soutenu par André Breton et Jean Paulhan, Dubuffet fonde en 1948 la Compagnie de l'Art Brut, destinée à compléter les collections, à les exposer et à en faire l'exégèse. La Collection de l'Art Brut trouve finalement sa place à Lausanne, en Suisse, en 1976, avant de connaître un retentissement international. Dès lors, l'institution suisse essaime dans un climat d'effervescence, alors qu'à travers le monde des musées et des collections ouvrent leurs portes à l'Art Brut.Parallèlement, celui-ci entre dans le marché et fait des incursions de plus en plus remarquées dans l'univers de l'art contemporain.
-
En 1951, alors âgé de 50 ans, Armand Schulthess rompt brutalement avec une existence bien ordonnée pour vivre en ascète, au sud de la Suisse, dans une châtaigneraie. Loin du monde, il s'attèle à la création d'une oeuvre sans équivalent...
Suspendues aux branches et aux troncs des arbres, il dispose des centaines de plaques de métal. Sur ces assemblages, il consigne en cinq langues des bribes de savoirs touchant à des sujets infiniment variés :
Astronomie, philosophie, opéra, hiéroglyphes, problèmes de l'amour...
Schulthess compose ainsi un saisissant « jardin encyclopédique », qu'il ne cessera d'agrandir jusqu'à sa mort. Aujourd'hui, son oeuvre résonne toujours plus avec nos interrogations : exil intérieur, lien à la nature et à l'environnement... Égarez-vous dans Le Jardin de la mémoire !
-
Fernando Nannetti a produit l'une des oeuvres les plus singulières de l'Art brut. Interné à l'asile de Volterra en Toscane de 1959 à 1973, il en grave les murs à l'aide de la boucle de son gilet. L'oeuvre devient colossale : 70 m de long. Lucienne Peiry évoque la sophistication stylistique de ces inscriptions hors du commun. Nannetti écrit une autobiographie imaginaire et fantasmée, se crée une nouvelle identité, enfin aborde l'espace, la technologie et le surnaturel. Pour cela, il invente un alphabet et recourt à d'étonnants processus poétiques. Le présent ouvrage dévoile une oeuvre unique, fruit du désespoir et de l'enfermement, voie d'évasion face à la vie cloîtrée de l'asile. Les murs qui enserrent Nannetti deviennent son support d'expression et le lieu de la liberté créatrice.
-
Lettres d'amour ou de rage, prières poétiques, journaux intimes singuliers, plaidoyers véhéments, missives délirantes et grimoires, les écrits d'art brut ont été créés à huis clos, dans le secret et le silence. La très grande majorité sont privés d'adresse ou réservés à quelque destinataire onirique ou spirituel. Les manuscrits des 30 auteurs réunis ici sont souvent étrangement calligraphiés, enluminés, brodés, accompagnés de peintures et de dessins, mais aussi griffonnés à la hâte. Les lettres et les mots sont fréquemment utilisés pour leurs valeurs plastiques et graphiques, les règles orthographiques et grammaticale s'affolent. Abordée avec désinvolture et inventivité, l'écriture trouve un souffle nouveau et déploie une poésie sauvage.
Méconnus voire inconnus, ces « graphomanes extravagants » ont été découverts pour certains par Jean Dubuffet (Adolf Wölfli, Jeanne Tripier, Laure Pigeon, Carlo Zinelli) dans les années 1940-1970, d'autres (Melvin Way, Fernando Nannetti, Charles Steffen) plus récemment. Ils proviennent de plusieurs pays d'Europe (France, Suisse, Allemagne, Autriche, Italie) ainsi que du Brésil, d'Indonésie et des Etats-Unis. Beaucoup d'entre eux sont publiés en français pour la première fois.
-
À travers la figure familière du bonhomme, ce tout-carton aux coins arrondis et aux couleurs vives permettra aux plus petits d'explorer douze oeuvres imaginées par Bill Traylor, Chaissac ou encore Gaston Duf. Une invitation à observer, fouiller ces oeuvres de natures très diverses qui exploitent des techniques aussi variées que le collage, la sculpture, le dessin au crayon ou la peinture.
-
Ce catalogue du Musée de l'art brut de Lausanne présente l'oeuvre de Nanetti en détail, telle qu'elle était au moment de sa création aussi bien que dans son état actuel (très dégradé). Il est enrichi d'un dépliant de sept mètres, des commentaires de plusieurs spécialistes et d'un film de 20 minutes, I graffiti della mente. Chaque jour, Fernando Oreste Nannetti (1927-1994) a gravé des signes mystérieux sur les façades de l'hôpital psychiatrique de Volterra, en Toscane, réalisant en huit ans une création monumentale (70 mètres de long). A y regarder de près, ces signes apparaissent comme des lettres formant des mots et des phrases. Nannetti rapporte les nouvelles qu'il dit recevoir par télépathie, avec des extraits de journal intime, des énoncés biographiques, récits de guerre ou descriptions fantastiques, le tout accompagné de dessins. Un incontournable de l'art brut, une oeuvre fascinante. L'exposition Nannetti " colonel astral " se déroulera du 25 février au 28 août 2011.
-
-
-
-
Grand format 26.00 €
Indisponible
-
-
Présente l'oeuvre de Nek Chand qui créa de 1958 à 1972 dans la jungle à l'écart de Chandigarh un jardin de sculptures peuplé de personnages divins et d'animaux faits de matériaux de récupération assemblés : pierres trouvées lors de ses tournées d'inspection sur les routes de la région, métal, céramique, etc. Depuis sa découverte par les autorités, le site est protégé.
Beaux-livres 42.00 €Indisponible
-
-
Les bestioles réunies dans cet album sont présentées à la Collection de l'Art Brut, un musée-château situé à Lausanne, en Suisse.
Elles ont été créées par des artistes autodidactes. Ingénieux et malicieux, ils les ont dessinées, peintes, sculptées et façonnées dans la solitude, le secret et le silence.
Grand format 11.20 €Indisponible
-
La collection de l'art brut
Lucienne Peiry, Sarah Lombardi schlittler
- Skira Paris
- Histoire De L'art Flammarion
- 8 Septembre 2012
- 9782081253230
La collection de L'Art brut est un musée unique en son genre : à son origine, le peintre Jean Dubuffet, inventeur du concept d'Art brut. En 1970, il pense en effet à pérenniser sa collection réunie au cours des 25 années précédentes. Il choisit alors la ville de Lausanne, comme réminiscence de son voyage initiatique de 1945, en Suisse, à la base de ses premières découvertes.
Le château de Beaulieu, édifice du XVIIIe siècle, deviendra dès 1976 l'écrin de la première collection d'Art brut qui comprend alors près de 5000 oeuvres.
Près de 35 ans plus tard, elle compte près de 60 000 pièces, parmi lesquelles celles de figures majeures, telles Aloïse, Adolf Wölfli, Henry Darger, Augustin Lesage ou Josef Hofer.
Cet ouvrage, conçu à l'occasion de la nouvelle présentation du musée, permet d'avoir une approche complète et synthétique d'une des plus belles collections d'Art brut, dans son état le plus actuel.
Grand format 24.90 €Indisponible
-
-
« Chez les personnes internées, le corps, c'est le dernier refuge, le seul refuge. » Le penseur et historien de l'art suisse Jean Starobinski a consacré une grande partie de son oeuvre à l'étude de la primauté du corps, dont il considérait l'activité sensible comme le degré le plus élémentaire et le plus fondamental de notre être.
La prépondérance de la perception physique est particulièrement visible chez les patients des hôpitaux psychiatriques : ils éprouvent dans leur chair même l'effondrement de leur identité et l'altération de leur rapport au monde. Plusieurs d'entre eux ont résisté par des actes artistiques aussi complexes que raffinés visant à retrouver leur corps et à se retrouver en lui.
À travers un entretien inédit avec Jean Starobinski, disparu le 4 mars 2019, et la présentation de quatorze artistes, l'historienne de l'art Lucienne Peiry explore la question aussi centrale que lancinante du corps dans l'Art brut et de son rôle fondamental dans la construction de soi.
Ouvrage accompagné de 70 illustrations couleur, pour la plupart inédites, et de photographies.