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Olivier Adam
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Il ne se passe jamais rien ici
Olivier Adam
- Flammarion
- Litterature Francaise Flammarion
- 1 Mai 2024
- 9782080441775
La saison touristique touche à sa fin dans ce village niché sur les rives du lac d'Annecy. Comme souvent, Antoine passe la soirée au Café des Sports avec les habitués. L'atmosphère est à la fête. Mais quand, au petit matin, on découvre le corps d'une femme assassinée au bord de l'eau, c'est vers lui que se portent les regards. Connu de tous, jugé instable par beaucoup, y compris par sa propre famille, ce bientôt quadragénaire aux airs d'éternel adolescent fait vite figure de coupable idéal. Sans doute un peu trop. Car, ce soir-là, ils sont nombreux à être partis tard dans la nuit. Dans ce roman redoutable empruntant au genre du roman noir, Olivier Adam donne la parole à tous les protagonistes de l'affaire et fait l'autopsie d'une communauté où sont tapis la violence des hommes et leurs silences.
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Un pavillon de banlieue. Trois jours. Deux frères et une soeur. Claire, l'aînée, infirmière et mère de famille harassée par le quotidien. Antoine, le benjamin, startupeur efficace mais en lutte contre le monde entier. Paul, le fils cadet, cinéaste en marge des siens, accusé de piller la vie familiale pour nourrir ses oeuvres... Réunis dans la maison de leur enfance, engoncés dans des costumes trop petits pour les adultes qu'ils sont devenus, tous souffrent du rôle qui leur a été attribué. À la veille de l'enterrement de leur père, les retrouvailles sont-elles possibles ? Alors que sonne le glas des règlements de comptes et que les souvenirs divergent, chacun aurait-il raison malgré l'autre ? Comme au théâtre, Olivier Adam met en scène un huis clos virtuose en trois actes, où ses personnages rejouent l'histoire de nos vies.
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Des chemins de traverse, des bordures, des lisières. L'enfance, les départs en vacances, « Renault 20 caravane ». Leonard Cohen, Modiano, Jean-Louis Murat, Dominique A. Les bleus, les écorchures. La confiance fragile de celui qui ne croit qu'en la chaleur d'une main dans la sienne. Les lotissements périphériques et la maison sur la falaise, là-bas, dans l'embrasure littorale. Kyoto, « coeur insulaire », désir en archipel. Les souvenirs que l'on raconte et ceux que l'on invente. Les étés caniculaires et les matinées grises. Le coeur qui s'emballe et le coeur qui démâte. Un chant, le blues, cette musique. Et puis l'immense fait de si peu... « Nobody has to know », écrit Olivier Adam, comme pour s'excuser de faire entrer la vie dans ses poèmes. Nobody ? Pas tout à fait. En poésie, nous sommes nombreux désormais à croire le bonheur possible avec toi.
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Un appartement vide : c'est ce que découvre Nathan quand il vient chercher son petit garçon chez son ex-femme. Très vite, il doit se rendre à l'évidence : Jun a quitté la Bretagne pour rentrer au Japon, son pays natal, avec Léo. À l'incompréhension succède la panique : comment les rattraper, quand tant d'autres là-bas courent en vain après leurs disparus ? Et que faire de cet avertissement que lui adresse son entourage : même s'il retrouve leur piste, rien ne sera réglé pour autant ? En retraçant l'itinéraire d'un père confronté à l'impensable, Olivier Adam explore la fragilité des liens qui unissent les parents et leurs enfants.
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Antoine est à l'hôpital, dans le coma. Il a été renversé à vélo par une voiture qui a pris la fuite. Les mauvaises nouvelles vont toujours très vite. Hugo et Antoine sont des amis d'enfance, des inséparables.
Antoine et Léa sont frère et soeur, collés l'un à l'autre pour toujours. Alors ils sont rapidement au courant, comme Chloé, Gabriel, Nathan, et tous les autres. Leurs petits désordres deviennent dérisoires.
Une vie qui s'effondre est une onde de choc qui se propage sans pitié... D'autant qu'une question les unit : qui a renversé Antoine ? -
L'éveil des sens, l'amour et la mort entre sessions de surf et fêtes ardentes d'un été sauvage.
J'ouvre les yeux. J'ai encore des flammes sous les paupières. Tous les matins c'est pareil. Je me réveille. Et il y a le souvenir du feu dans mon sommeil. Ces temps-ci je ne rêve plus. Plus vraiment. Ou alors je ne m'en souviens pas. Mais au matin il reste ça. Des flammes. Elles dévorent tout. Prennent toute la place. Réduisent tout en cendres. Il faudrait que je parvienne à ne plus y penser. Après tout ce n'est rien. Juste des flashs. Des images incrustées dans la nuit. Mais je ne peux pas. J'ai déjà ignoré trop de signes. Et je l'ai payé cher. -
Une autre lettre de Loïc. Elles sont rares. Il va bien. Il n'a pas pardonné. Il ne rentrera pas. Il l'aime. Rien d'autre. Rien sur son départ précipité. Deux ans déjà qu'il est parti. Peu après que Claire a obtenu son bac. À son retour de vacances, il n'était plus là. Son frère avait disparu, sans raison. Claire croit du bout des lèvres à une dispute entre Loïc et son père. Demain, elle se rendra à Portbail. C'est de làbas que la lettre a été postée. Claire dispose d'une semaine pour retrouver Loïc. Lui parler. Et comprendre.
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Sarah a disparu depuis un an, sans plus jamais faire signe. Pour Paul, son mari, qui vit seul avec leurs deux jeunes enfants, chaque jour est à réinventer. Il doit lutter avec sa propre inquiétude et contrer, avec une infinie tendresse, les menaces qui pèsent sur leurs vies. Épuisé, il espère se ressourcer par la grâce d'un retour à Saint-Malo, la ville de son enfance.
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Depuis la mort de son frère, Sarah est perdue. Ce n'était pas un accident, croit-elle. Pour en avoir le coeur net, elle se rend dans un village côtier au Japon, au pied des falaises où il fut heureux. Chez Natsume, vieil homme solitaire qui a guéri Nathan de son désespoir, Sarah va revivre les derniers moments de la vie de ce frère tant aimé. Éprouver les mêmes sensations... mais aussi les mêmes vertiges.
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Après une parenthèse parisienne qui n'a pas tenu ses promesses, Paul Lerner, dont les derniers livres se sont peu vendus, revient piteusement en Bretagne où il accepte un poste de journaliste pour l'hebdomadaire local. Mais les ennuis ne tardent pas à le rattraper.Tandis que ce littoral qu'il croyait bien connaître se révèle moins paisible qu'il n'en a l'air, Paul voit sa vie conjugale et familiale brutalement mise à l'épreuve. Il était pourtant prévenu : un jour ou l'autre, on doit négocier avec la loi de l'emmerdement maximum. Reste à disputer la partie le plus élégamment possible.Comme dans Falaises, Des vents contraires ou Les lisières, Olivier Adam convoque un de ses doubles et brouille savoureusement les pistes entre fiction et réalité dans ce grand livre d'une vitalité romanesque et d'une autodérision très anglo-saxonnes.
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Quand Léa a disparu, ils ont tous arrêtés de respirer. La tête sous l'eau. D'un coup.
Elle s'ennuyait à Saint-Lunaire, Léa, c'est sûr. Quitter Paris pour ce bled breton, sur le coup de sang d'un père dépressif, ça n'a fait plaisir à personne. Mais de là à fuguer ? A-t-elle vraiment fugué d'ailleurs ? Son frère, Antoine, n'y croit pas. Ses parents non plus. Ils ont tout envisagé, même le pire.
Et puis comme la marée, Léa est revenue. En ramenant de loin des horreurs et des silences. On a sorti la tête de l'eau. Et la tempête est arrivée. Déferlante sur déferlante. La vie comme un esquif.
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Tout semble pousser Paul Steiner aux lisières de sa propre existence:sa femme l'a quitté, ses enfants lui manquent, son frère l'envoie s'occuper de ses parents, son père ouvrier s'apprête à voter FN et le tsunami ravage le Japon, son pays de coeur. De retour dans la banlieue de son enfance, il n'aura d'autre choix que se tourner vers son passé pour comprendre le mal-être qui le ronge. Comment devient-on un inconnu aux yeux de ses proches? Comment trouver sa place clans un monde devenu étranger?
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Il y a des vies comme des pièges. Des vies qui merdent.
Un peu fragile, un peu bizarre, Antoine ne fait pas grand-chose de la sienne.
Leila, jeune maman, vit sous la coupe d'un compagnon violent.
Un instant échappé, ces deux-là se sont rencontrés au Pôle emploi - passage obligé de leur banlieue grisâtre. Est-ce de l'amour, qui naît entre les deux jeunes gens? Fuyant la brutalité de leur quotidien, les voilà sur les routes, direction le Sud, les calanques - ces roches rouges qui sont l'enfance d'Antoine, la possibilité d'un refuge, d'un bonheur possible, caché... Jusqu'à quand ? Peut-on si facilement échapper au passé ?
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Chanson de la ville silencieuse
Olivier Adam
- J'Ai Lu
- Litterature Francaise
- 21 Août 2019
- 9782290169865
«Je suis la fille du chanteur. La fille seule au fond des cafés, qui noircit des carnets. La fille qui se perd dans les rues de Paris au petit matin. La fille qui baisse les yeux. Je suis la fille dont le père est parti dans la nuit. La fille dont le père a été déclaré mort. Celle qui prend un avion sur la foi d'un cliché flou. Celle dans les rues de Lisbonne, sur les pentes de l'Alfama. Qui guette un musicien errant, une étoile dépouillée d'elle-même, un ermite qui aurait tout laissé derrière lui. La fille qui traverse les jardins, que les vivants bouleversent, que les mots des autres comblent, la fille qui ne veut pas disparaître.»
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« Qui aurait dit qu'un pouvoir aussi pourri pouvait causer tant de dégâts? »Tous les ans, Antoine, Lisa, Mattéo, Gabi et Margot se retrouvent pour partager leurs vacances d'été. Au bord de la mer, ils nouent une belle amitié. Un jour, alors qu'ils visitent une grotte, quelque chose se produit. Quelque chose d'extraordinaire, qui va donner aux cinq amis des pouvoirs... dont ils se seraient bien passés!
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Plus rien n'arrête le regard de Marie, ou presque. Ce jour-là, des hommes en haillons sont postés près du Monoprix ; sans savoir pourquoi, elle pénètre dans la tente, se joint aux bénévoles pour servir des repas à ceux qu'on appelle les « Kosovars ». Négligeant sa famille, indifférente aux attentions de son mari, à la tendresse de ses enfants, Marie se consacre à la survie de ces hommes en perdition.
Olivier Adam, né en 1974, est l'un des auteurs les plus doués de sa génération. Certains de ses romans ont été adaptés au cinéma. La plupart, dont Falaises et Poids léger sont disponibles en Points.
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Ce n'est qu'au moment d'entrer dans le bar-tabac que la nouvelle m'a vraiment heurté, qu'elle a commencé à filer le tissu du drap que je tendais depuis des années sur cette partie de ma vie. J'ai demandé deux paquets de cigarettes, salué les habitués du plat du jour. Au -dessus des tables, un téléviseur s'allumait sur une chaîne d'information en continu. A l'instant où j'y ai posé les yeux, le visage éminemment télégénique de Jean-François Laborde s'est figé sur l'écran.
J'ai demandé qu'on augmente le volume. On annonçait son décès dans un accident de voiture.
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La première fois, Antoine a eu vraiment la frousse. Il faisait ses devoirs dans la cuisine. Sa mère épluchait des carottes pour le dîner. C'est là que ça s'est produit. Un silence absolu. Et puis le monde autour de lui figé comme pour l'éternité. La deuxième fois, c'est arrivé au collège, au beau milieu d'une dictée. La troisième fois que le temps s'est arrêté, Antoine a été moins surpris. Il est entré dans la maison voisine, jusque dans la chambre de Léa. Il n'a pas résisté. La plus belle fois, c'était un samedi sur la plage, et Antoine n'était plus seul...9/11 ans.
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Étretat. Sur le balcon d'une chambre d'hôtel, un homme veille. Au bout de son regard : les falaises éclairées d'où s'est jetée sa mère vingt ans plus tôt. Le temps d'une nuit, le narrateur déroule le film de sa vie, cherche dans sa mémoire rétive les traces de sa mère disparue. Une question s'immisce peu à peu dans son esprit : comment suis-je encore en vie ? Un récit intimiste à la puissance d'émotions exceptionnelle.
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En morte-saison sur la Côte d'Azur, la vie continue, plus mouvante que jamais. Les habitants sont successivement bouleversés par la violente agression d'Antoine, gloire locale du football amateur, laissé pour mort, et par une tempête inattendue qui ravage le littoral, provoquant une importante série de noyades. Familles des victimes, personnel hospitalier, retraités, petits mafieux, vingt-deux hommes et femmes aux prises avec leur propre histoire, sont confrontés à la folie des éléments et emportés par les drames qui agitent la côte.
Olivier Adam nous met en présence de ceux dont il n'est jamais question, ces gens à la vie banale, nous-mêmes.
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C'est l'heure où tout bascule, où les failles se creusent. Les enfants dorment, innocents, et le couple fatigue ; on oublie dans l'alcool et la mélancolie le froid du monde. Prof, chauffeur de taxi, infirmière, ex-taulard, vivent ces moments suspendus. Ces nuits de solitude opaque, et s'imposent l'effort de tenir, invaincus, jusqu'au lendemain : passer l'hiver en somme.
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Antoine a presque dix-neuf ans. Fragile, rêveur, indocile, il sèche le lycée, erre dans le centre commercial de son quartier, et ne fait rien de sa vie. Il cherche l'amour... et les coups.
Camille veille sur son grand frère autant qu'elle le peut, et calme ses angoisses en se réfugiant dans la prière. Quant à Marie, leur mère, elle fait ce qu'elle peut. Mais c'est elle, qui, un beau matin, déclenche l'explosion et les conduit à l'ouest. Pas le point cardinal, non, mais cet état second où rien n'a plus vraiment d'importance...
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«Caroline n'existe plus que dans nos têtes, dans nos souvenirs et dans nos larmes. » Caroline est morte. Il y a un an déjà. Elle avait quinze ans quand sa vie a basculé. Ça s'est passé lors d'une fête entre copains. Elle était là, bien vivante. Et la seconde d'après, elle n'était plus qu'un corps désarticulé sur le béton. Depuis, chacun de ses amis témoins de la scène, apprivoise sa peine, vaille que vaille, dans son coin. Et la vie continue. Il y a Titou, qui déraille un peu; Sophie, qui refuse d'oublier de peur de trahir; Nico, l'ami d'enfance, celui du premier baiser; Marilou, qui a déménagé et refait sa vie; Alex, qui essaie de vivre pleinement et tout de suite, malgré la culpabilité... Chacun d'entre eux vient de recevoir par la poste un carton d'invitation frappé d'une petite croix grise. Ils sont invités samedi à la messe anniversaire et vont se retrouver après un an de deuil. A partir de 12 ans.
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Le jour, il enterre les inconnus.
Le soir, il boxe. solitaire, paumé, à bout de nerf, Antoine encaisse de plus en plus mal. les coups, le chagrin des autres, la mort de son père, l'enfance qui s'enfuit, sa soeur claire qui s'éloigne, chef, son entraîneur, qui s'apprête à mettre les voiles.., tout le touche, tout le met à terre. alors tonio boit, fume, soliloque, chiale, baise, cogne, et se cogne aux murs. mais la vie n'est pas un ring.
S'il n'y prend pas garde, il risque de tout perdre : son travail, ses amours. et sa liberté.