Littérature
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La maison des temps rompus est le lieu concocté par ce qui, chez l'héroïne de ce roman, demeure capable de vision, de guérison et d'espoir.
Au fil des pages, elle se peuplera de souvenirs et s'effacera au profit d'autres histoires, réelles ou fantasmées, prêtant voix à des femmes qui, chacune à sa façon, rêvent et s'entraident, désespèrent et persévèrent, aiment et attendent.
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Les trous de mémoire, comme le silence, peuvent être tonitruants. De quoi veut-on se protéger en refusant de se souvenir ? La douleur appelle l'amnésie, mais le vide n'est-il pas lui-même source de douleur ? Sous peine de sombrer définitivement, les personnages de ce recueil de nouvelles doivent ramener à la surface ce qui avait été célé, enfoui, sous l'eau, la vase, le silence, la souffrance. La parole est salvatrice. Les mots : comme des perches tendues à des noyés.
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Laissant derrière elle une famille, un amoureux et une carrière, Marianne part visiter lItalie où elle fait la rencontre dun homme qui la subjugue. Elle sarrache à grand-peine de sa fascination pour rentrer à Montréal, mais après un hiver difficile Marianne retourne vers lhomme qui lappelle. Parce quil vit chez sa mère, Marco ouvre la vieille maison de son enfance et cest là que, jour après jour, heure après heure, Marianne lattend, épiée par le village qui pourtant se dérobe à létrangère. Prisonnière de la solitude et de lattente, Marianne plonge dans un état de léthargie et de dépression qui la porte au bord de labîme.
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David est tombé dans le coma après une chute d'un échafaudage. Sa femme et son fils de six ans vont devoir, comme le lecteur, accepter l'absence puis l'idée de la disparition.
Situé à Montréal, le roman évoque avec autant d'intensité que de simplicité la vie sans lui, avec lui, le quotidien et ses faits minuscules où la tendresse, la détresse, la tristesse, jamais le pathos, se déploient avec une vérité exemplaire.
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Château de Montségur An 1244. Durant l'assaut de la forteresse, un «bon Chrétien» réussit à s'échapper en emportant avec lui un précieux manuscrit. Toulouse, de nos jours. Un jeune étudiant féru de catharisme , Julien Dartigues, stagiaire dans une bibliothèque est retrouvé mort, étranglé dans la salle des archives où un livre apparemment sans intérêt a été dérobé. La jeune Jöelle Lagarde, fraîchement promue dans la ville rose se voit confier cette enquête difficile où religion, moyen-âge, nazisme et sociétés secrètes l'amèneront à réviser certains drames du passé et à lever le voile sur ses propres démons.
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Moi, en Mâle d'amour ? Pas le moins du monde !
Les crises hémorroïdes à répétition chez le « Mâle en point », le verre de trop chez le « Mâle à bar », la belle-mère omniprésente chez le « Mâle de mère », non merci !
Plus d'indigestion de « Mâles en bouchées ». Au placard, les « Mâles à prix » et autres « Mâles entendus ».
Me voici enfin délivrée du Mâle ! Seule et... même pas Mâle !
Dans cette épopée déjantée et humoristique, rédigée totalement sans verbes conjugués (exception faite des participes passés) : pas de pitié pour les hommes.
Une succession de jeux de mots et de situations comiques pour un effeuillage décalé des relations hommes femmes. Un « mâle » nécessaire dans votre bibliothèque, à grignoter dans les transports ou partager lors d'une soirée entre amis.