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Patricia Tourancheau
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Passionnée par la grande énigme du Grêlé ayant mis en échec la brigade criminelle de Paris durant un tiers de siècle, experte ès fait divers, Patricia Tourancheau qui suit l'affaire depuis les années 90, la retrace sous ses multiples facettes à coups de documents inédits et de témoignages de première main. Victimes directes ou collatérales, frères et parents, enquêteurs de deux générations, détectives, citoyens, ayant subi ou traqué ce criminel XXL, collègues et proches qui l'ont côtoyé, ils ont accepté de lui parler. Elle en tire un récit haletant et terrifiant sur l'une des plus grandes énigmes des dernières décennies, enfin résolue avec l'identification de ce serial killer hors du commun.
Sa connaissance approfondie des procès-verbaux et du déroulé des investigations lui permet de revenir sur les loupés de l'enquête et de dévoiler toutes les étapes de sa résolution. Elle détaille, pour la première fois, l'intégralité de la traque aux trousses du Grêlé, ce tueur et violeur en série, de fillettes et d'adultes, ayant sévi dans la capitale de 1986 à 1997 sans jamais être arrêté... Et pour cause, cet agresseur qui se présentait à des victimes comme un flic, l'était bel et bien. Tapi au sein de l'institution, ce gendarme de la Garde républicaine à Paris dans les années 80, devenu policier motocycliste, avait fini par se ranger dans le Sud. Mais rattrapé par son passé, François Vérove se suicide le 27 septembre 2021, à l'âge de 59 ans. Cet ouvrage raconte aussi la double personnalité de ce militaire nordiste, bon père de famille, mais redoutable pervers, notable insoupçonnable, jamais fiché, indétectable de ses collègues de la Crim'.
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Le magot ; Fourniret et le gang des Postiches : mortelle rencontre
Patricia Tourancheau
- Points
- Points Documents
- 12 Mars 2020
- 9782757878453
En 2004, à la Une de Libération, la journaliste Patricia Tourancheau révélait l'origine du magot déterré d'un cimetière par Michel Fourniret, l'un des pires tueurs en série contemporains. Faisant le lien entre plusieurs affaires sur lesquelles elle enquêtait, elle a compris, avant tout le monde, que "l'Ogre des Ardennes" avait bel et bien récupéré le butin du gang des Postiches, fameux braqueurs des années 1980. Voici, à la manière d'un polar, le récit minutieux de cette incroyable histoire criminelle.
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Le 36 ; histoires de poulets, d'indics et de tueurs en série
Patricia Tourancheau
- Points
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- 1 Février 2018
- 9782757870976
En 2017, les portes du mythique 36 quai des Orfèvres se sont définitivement fermées sur un siècle d'enquêtes, de meurtres et de scandales. À l'heure du déménagement, Patricia Tourancheau signe une chronique vibrante des services de la police judiciaire. Elle recueille des témoignages et écume les archives pour proposer une dernière visite de ces lieux mythiques, du musée de la Mondaine aux couloirs où se croisaient poulets, truands, maquerelles, et Serge Gainsbourg venu partager un pastis.
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La traque de Guy Georges, l'un des plus célèbres tueurs en série français, aura duré sept ans. Sept longues années d'acharnement et d'échecs. Arrêté en 1998 par la Crim', la brigade d'élite du Quai des Orfèvres, il a été condamné en 2001 à la perpétuité pour le meurtre de sept jeunes femmes.
Cette affaire emblématique a conduit à la création du fichier national des empreintes génétiques, mais elle a aussi révélé les failles du système judiciaire et socio-éducatif. Car Guy Georges, enfant de la Ddass au parcours chaotique, était connu des services de police.
Patricia Tourancheau nous dévoile les dessous de cette chasse restée dans les mémoires. Elle a assisté au procès, rencontré plusieurs familles de victimes, interrogé les experts, et même vu Guy Georges en prison. Elle a surtout recueilli ses lettres écrites en détention et les confidences des enquêteurs : ce récit haletant et humain rend hommage à leur métier hors du commun.
Journaliste spécialiste des affaires criminelles, Patricia Tourancheau a travaillé près de trente ans à Libération. Elle a publié Les Postiches (Fayard, 2004), Le 36 (Le Seuil, 2017) et Le Magot (Le Seuil, 2019). Elle est aussi co-réalisatrice de la série documentaire Grégory (Netflix, 2019).
Édition augmentée -
Fait divers le plus retentissant de la seconde moitié du xxe siècle, le meurtre de Grégory Villemin, 4 ans, le 16 octobre 1984 dans les Vosges, restait un cold case, une énigme non résolue que l'on croyait embourbée à jamais dans les eaux vaseuses de la Vologne.
Quand soudain, le 14 juin 2017, l'histoire rebondit avec les arrestations de membres de la famille Jacob, grand-oncle et grande-tante de Grégory Villemin. Cette affaire criminelle, où s'entrechoquent chaos judiciaire, délires médiatiques et secrets de famille, ressurgit de façon spectaculaire plus de trente-deux ans après les faits. Révoltée par le monstrueux gâchis humain qu'elle a généré, Patricia Tourancheau s'est replongée dans les archives, elle a rencontré certains des protagonistes encore vivants, dévoilé les derniers interrogatoires, pour raconter cette affaire comme un feuilleton.
La journaliste s'est reportée plus de 315 000 heures en arrière, aux origines d'une haine souterraine, fossilisée dans les fondations d'une famille. Quels longs détours ont donc emprunté les magistrats et les enquêteurs pour revenir ainsi au point de départ ? C'est la course contre le temps gâché qui traverse cet ouvrage, le plus complet jamais publié sur le meurtre de Grégory.
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Les postiches, un gang des années 80
Patricia Tourancheau
- Fayard
- Documents Fayard
- 12 Mai 2004
- 9782213620114
Nouvelle bande à Bonnot, financiers d?Action directe, enfants perdus de la gauche ou gangsters de la banlieue sud ?
De 1981 à 1986, des bandits inventifs et culottés dévalisent les banques en plein jour. Pas les fonds de caisses minables, mais l?or enfermé dans les coffres des particuliers.
Déguisés, ils arborent des postiches : perruques, barbiches, moustaches, lunettes, masques et loups. Ils s?habillent en gentlemen avec costumes griffés, redingotes bleu marine, manteaux en loden vert et chapeaux cloches anglais.
Politisés, ils annoncent à l?entrée « contrôle fiscal » au lieu de « c?est un hold-up », dissertent parfois sur le gouverment socialo-communiste ou enfilent un masque de Georges Marchais.
Gonflés, ils prennent possession des banques, retiennent en otages employés et clients et restent à l?oeuvre de quarante-cinq minutes à deux heures.
Expérimentés, ils ouvrent à la chaîne les coffres de ces messieurs-des-beaux-quartiers au marteau et au burin.
Organisés, ils enfournent dans des sacs à pommes de terre ou des surplus kaki de l?armée américaine lingots, pièces de monnaie, billets et bijoux.
Bigarrés, ils s?expriment à la fois en français, en verlan, en hébreu, et l?un d?eux zézaye.
Gantés, ils ne laissent jamais d?empreintes et emportent le film de vidéo-surveillance.
Le travail terminé, ils disparaissent à bord de voitures rapides et prennent toujours la police de vitesse.
La presse les a surnommés « le gang des burins », des « marteaux », des « lodens » ou « le gang des Postiches ». -
Kim et les papys braqueurs. main basse sur les bijoux de la kardashian
Patricia Tourancheau
- Seuil
- 8 Mars 2024
- 9782021447606