Le 1er avril 1970, Salvador Dali choisissait le musée Gustave Moreau à Paris pour annoncer au monde la création de son propre musée dans sa ville natale de Figueras. Cet événement montre l'infl uence posthume du peintre symboliste dans l'histoire du surréalisme à travers ses deux principaux acteurs, Salvador Dali et André Breton, tous deux admirateurs de Moreau, comme en expose les raisons cette étude très documentée.

Le Design et le Marketing sont devenus incontournables pour le management des entreprises, mais c'est seulement dans leur mise en contexte dans un secteur d'activité précis que se matérialisent des fondements signifiants et des méthodes opérantes. Ce livre légitime l'importance de la liaison entre le design et le marketing, lorsqu'il s'agit de création ou d'innovation. Les auteurs s'inscrivent dans une démarche de rassemblement et de mise en correspondance d'idées, de théories et de méthodes au-delà des frontières des champs disciplinaires.

Parmi les grands dessinateurs publicitaires des années 1950-1960, on cite souvent Gruau ou Brenot.
Mais peu de gens aujourd'hui connaissent le travail de Pierre Couronne.
Et pourtant... !

Le processus pictural de Dan Barichasse est singulier. L'artiste dépose sur ses support, le plus souvent des papiers glacés, une succession de matières qui se répandent, s'étalent, se rencontrent pour aboutir à un hasard qui s'impose. Un langage pictural proche de la poésie prend alors forme. En sèchant, les toiles laissent affl eurer fi gures et évocations du minéral, du végétal, de l'animal et de l'humain. Ce travail questionne les processus de mutation de la matière qui, de recomposition en décomposition, se réduit à l'état de poussière et qui, régressant jusqu'à la genèse primordiale des formes, s'épure en spiritualité. Une extrême fl uidité caractérise les oeuvres de Dan Barichasse, dans lesquelles l'éphémère, l'ombre, la poussière et le feu font pacte avec l'inépuisable et vigoureuse insistance des formes.
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L'existence de Moreau, contrairement à ce que croyait le peintre lui-même, éclaire singulièrement une oeuvre où il s'est beaucoup plus impliqué qu'il ne le pensait : il est un des initiateurs et des principaux représentants de ce courant symboliste qui a prévalu à la fin du XIXe siècle, qui justement se définit par la projection sur la toile de sentiments intérieurs souvent propres à l'artiste et qu'une connaissance précise de sa biographie permet de mieux pénétrer, un siècle après sa mort, maintenant que les interdits qu'il avait lui-même imposés à ses premiers biographes sont levés par le temps et que les appartements « privés » conservés au coeur de « son » musée, qu'il avait si minutieusement fait aménager pour la postérité, sont depuis peu accessibles au public. Il est désormais permis - et possible - de présenter ce que l'on connaît - et finalement l'on en sait beaucoup - de l'existence de celui qui s'intitulait « ouvrier assembleur de rêves ».

Depuis sa thèse de doctorat d'État soutenue à la Sorbonne en 1976, L'auteur s'est révélé être le meilleur connaisseur de l'oeuvre et de la personnalité de Gustave Moreau, auquel il a consacré de nombreux ouvrages traduits en plusieurs langues.
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Depuis dix ans et parallèlement à son travail d'auteur de théâtre, Jean-Pierre Pelaez commente l'actualité en France et dans sa région Languedoc. C'est ainsi qu'il a été amené à écrire et publier plusieurs centaines de chroniques dans différents journaux nationaux tels que Boulevard Voltaire, Front Populaire, le Petit Journal de l'Hérault.
Chroniqueur satirique, écrivain libertaire au sens où il aime avant tout la liberté, il se définit volontiers comme un franc-tireur du parler franc.
La plupart de ses chroniques sont aujourd'hui rassemblées dans le présent recueil. On y retrouve toute la verve satirique propre à cet auteur qui excelle à passer d'un style à un autre, à user d'humour et de dérision dès lors qu'il s'agit de railler les travers de ses contemporains et leur politique spectacle. Lire la suite Fermer

Si l'art a témoigné de la disparition de l'objet, le design de son côté se tourne vers le néo-minimalisme comme ultime sophistication d'un processus de re-création et devient une nouvelle source d'innovation de production de formes.

La SIMPLIcIté est devenue dans le design le credo d'un art de vivre.

Dans le monde de l'hyper-complexité et de l'incertitude permanente, la SIMPLIcIté s'affirme comme une nécessité vitale.
Dans le contexte du design cette SIMPLIcIté se présente comme un retour à l'essentiel, comme une économie de formes et de moyens. objets domestiques non identifiés, à la fonctionnalité vague, qui renoue avec une sensualité harmonieuse qui apaisent les corps et les esprits et restitue à l'objet une densité inédite.

Cet ouvrage réunit dans un dialogue croisé le designer industriel Pierre Charpin - avec sa réflexion sur le minimum nécessaire du sens de l'objet, son langage formel simple et coloré qui laisse néanmoins place à l'humour et au jeu - et le plasticien Mathieu Mercier - avec son enquête critique sur le statut des objets élémentaires dérivés du quotidien aux frontières de l'art, de l'architecture et du design.

Au cours de cet échange sur le thème de la SIMPLIcIté qui place l'objet dans une esthétique contemporaine de l'épure, se dessine un univers domestique où la présence de l'objet révèle sa plasticité avant même ses qualités d'usage qu'il est censé proposer. Un objet épuré et sensuel qui place le corps dans une autre manière d'habiter l'espace tout autant qu'il suggère une autre relation au temps. Un univers domestique et plastique où l'exigence et la rigueur formelle laissent cependant l'utilisateur libre de susciter sa propre fantasmagorie.
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Les Très Riches Heures du duc de Berry sont bien plus qu'un simple manuscrit. Célébré comme la « Joconde » des manuscrits, ce recueil d'offices et de prières personnalisé pour le duc de Berry, frère du roi Charles V, témoigne du faste et du raffinement artistique de la fin du Moyen Âge.
Réalisé tout au long du XVe siècle sur vélin, à la détrempe, à l'or, à l'argent et à l'encre, ce livre exceptionnel compte parmi ses enlumineurs les frères Limbourg, éminents artistes attachés à la cour de Bourgogne puis de Berry.
Composées de 121 miniatures, elles captivent par leurs représentations de châteaux historiques (Palais de la Cité, Palais du Louvre, château de Vincennes), de scènes princières et des travaux des champs rythmés par les saisons.
Le catalogue de l'exposition permet d'appréhender chaque étape de la création des Très Riches Heures pendant près d'un siècle : l'influence du livre sur les artistes qui ont pu l'approcher, et comprendre les raisons de l'engouement que le manuscrit suscite encore. Il s'attarde aussi sur la figure de Jean de Berry, son fastueux mécénat et son goût des livres.
Pour la première fois depuis la mort du prince en 1416, tous ses livres d'heures aujourd'hui connus sont réunis en un seul et même endroit.
Cette rencontre au sommet, permise par les prêts des oeuvres les plus prestigieuses - dont les Belles Heures conservées au Metropolitan Museum of Art - est accompagnée par la présentation d'une grande partie de la bibliothèque du duc de Berry, l'une des plus fameuses du Moyen Âge. Lire la suite Fermer

Livre-dvd / Deux films de Damien Odoul
DVD 1 : La Richesse du loup [2012, 86 min.]
version originale française et sous-titres anglais
Olaf a disparu. Il a seulement laissé à Marie, sa compagne, une boîte de K7 contenant des rushes ainsi qu'un carnet de notes... Marie décide de visionner jour après jour les images, fragments de vie, et de reconstituer le parcours de l'homme qu'elle aime afin de mieux comprendre son départ.
BONUS
- "Tchécoslovaquie 68/89", documentaire, 1989, 12 min.
- "Réminiscences", expérimental, 2003, 4 min.
DVD 2 : La Peur [2014, 93 min.]
version originale française et sous-titres anglais
Gabriel, un jeune conscrit, rejoint le front en 1914. Durant quatre années, il vit l'enfer des tranchées, et connaît la peur qui ravage tous les hommes. Sorti vivant de cette terrible expérience, pleine de sang et de fureur, il découvrira sa propre humanité.
« Damien Odoul filme l'horreur, viscérale. Il esquisse sa propre fresque. La dimension mythologique et jamais documentaire évite de faire de l'immersion un spectacle. Dans ce tableau effroyable, surgit, mieux qu'un acteur, une présence : le jeune Nino Rocher, qui fait là sa première apparition au cinéma. Minet au début du film, son visage se couvre de stigmates, s'abîme à force de tant d'horreurs. Se déploie toute sa beauté, comme une résistance au chaos total, une dernière preuve d'humanité. » Clément Ghys, Libération
BONUS
- "La Folle Parade", documentaire, 2009, 40 min.
- "La Maison des morts", documentaire, 2008, 6 min.
LIVRE
- « La Richesse du loup, un film de Damien Odoul », texte de Mathieu Amalric
- « La Richesse du loup », texte d'Olivier Père
- « La Richesse du loup », texte de Jean-Pierre Rehm
- « Les Fils errants », texte de Pierre Commarmond
- Filmographie de Damien Odoul
- Photographies de Damien Odou Lire la suite Fermer

Depuis sa thèse de doctorat d'État soutenue à la Sorbonne en 1976, Pierre-Louis Mathieu s'est révélé être le meilleur connaisseur de l'oeuvre et de la personnalité de Gustave Moreau, auquel il a consacré de nombreux ouvrages traduits en plusieurs langues. Cette nouvelle monographie présente la biographie la plus précise qu'on puisse établir sur l'existence de cet « assembleur de rêves » qui tenait tant à disparaître derrière son oeuvre.L'ouvrage comprend également le Nouveau Catalogue raisonné de l'oeuvre achevé, soit plus de quatre cent cinquante compositions, tableaux ou aquarelles, la plupart reproduites, grâce auxquelles le peintre connut la notoriété de son vivant et qui ne figurent pas au musée Gustave Moreau où sont exposées les oeuvres qu'il laissait dans son atelier à sa mort et qu'il légua à l'État français.
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L'existence de Gustave Moreau éclaire singulièrement une oeuvre où il s'est beaucoup plus impliqué qu'il ne le pensaitb: il est un des initiateurs et des principaux représentants de ce courant symboliste qui a prévalu à la fin du XIXe siècle, qui justement se définit par la projection sur la toile de sentiments intérieurs souvent propres à l'artiste et qu'une connaissance précise de sa biographie permet de mieux pénétrer, un siècle après sa mort, maintenant que les interdits qu'il avait lui-même imposés à ses premiers biographes sont levés.