L'ouvrage se focalise sur la formation et la reproduction de l'institution judiciaire roumaine moderne et sur le processus de problématisation et de mise à l'agenda de la question de l'indépendance de la justice dans la Roumanie post-communiste.
L'analyse de la réforme de la justice est une façon d'interroger la qualité d'une démocratie. Le livre suit le devenir politique de la question de l'indépendance de la justice et analyse le rôle de l'Union européenne et des mécanismes d'européanisation. Il traite des rapports entre le politique, la justice, les médias et la société civile et de leurs interactions avec les milieux européens. II s'intéresse à la formation des communautés de politiques publiques, à l'activisme des uns et à l'immobilisme des autres.
L'ouvrage se veut un travail de déconstruction des mythes relatifs à l'influence de l'Union européenne et une application est-européenne des approches cognitives des politiques publiques. Qu'il soit citoyen, expert, étudiant, homme politique ou scientifique, le livre offre au lecteur un ensemble de pistes d'analyse susceptibles de lui faire mieux comprendre la question de l'indépendance de la justice inscrite à l'agenda politique dans nombre de pays européens.
Un manuel qui met l'accent sur les méthodes et méthodologies propres à la science politique, avec des conseils pratiques pour mener à bien un travail de recherche. Une initiation à la recherche en science politique à travers :
Une présentation pédagogique des méthodes de collecte et d'analyse des données des conseils pratiques pour mener à bien un travail de recherche des exemples concrets extraits de la littérature récente des tableaux de synthèse, des mises en situation et des définitions des termes clés Pour apprendre à :
- réaliser un travail scientifique - élaborer une stratégie de recherche - choisir et collecter les données pertinentes - analyser et interpréter les résultats - identifier les forces et les faiblesses de chaque méthode Avec exercices interactifs en fin de chapitres pour intégrer et réviser la matière
La solidarité est l'une des valeurs fondamentales sous-tendant le processus d'intégration européenne. Au centre des discours politiques depuis le début des années 1950, elle a été invoquée comme vecteur de rapprochement des États membres et de leurs populations.
De nombreuses dispositions juridiques, dans les traités européens notamment, s'y réfèrent, et ce dans divers secteurs du droit de l'Union. La solidarité pose néanmoins de très nombreuses questions. Elle est aussi au coeur de tensions entre États, de reconfigurations et d'enjeux majeurs pour l'Europe d'aujourd'hui et de demain.
Cet ouvrage propose une étude interdisciplinaire et comparative approfondie des implications et des défis que la solidarité représente pour l'Union européenne. Il est le produit d'une recherche collective menée au sein de l'Institut d'études européennes de l'Université libre de Bruxelles (IEE-ULB) dans le cadre d'un projet Jean Monnet (Centre d'excellence). Cette recherche allie les approches politique, juridique, historique de l'intégration européenne. Outre une préface par Philippe Van Parijs, une introduction de même qu'une postface par Frank Vandenbroucke, le volume comporte diverses contributions réparties en quatre axes transversaux de recherche qui permettent d'explorer et de mettre en lumière :
- l'Union européenne comme espace de liberté, de sécurité et de justice ;
- l'Union européenne comme espace de régulation économique et sociale ;
- l'Union européenne comme communauté de normes et de valeurs ;
- l'Union européenne dans le monde.
Ce livre est à destination des chercheurs et des étudiants, des décideurs politiques nationaux et européens ainsi que des citoyens qui cherchent à mieux comprendre les fondements de la solidarité européenne et ses tensions.
La question d'une hostilité, latente ou déclarée, vis-à-vis du procès d'intégration européenne est désormais d'une actualité évidente.
Pour la première fois dans son histoire, la construction européenne pourrait être interrompue, ou du moins sérieusement ralentie, par la désaffection des électorats et de certains de ses dirigeants. Pourtant, tant les objectifs que les formes prises par les mouvements d'opposition à l'intégration européenne diffèrent grandement d'un pays à l'autre. D'une part, ces "résistances à l'Europe" expriment des valeurs issues de cultures politiques particulières.
D'autre part, le choix d'un acteur politique de " s'opposer " à la construction européenne est largement fonction des perspectives stratégiques ouvertes par un tel positionnement dans les différents contextes nationaux. Enfin, les " résistances à l'Europe " sont issues de matrices idéologiques souvent si opposées entre elles qu'aucun " front commun " ne paraît envisageable. Loin de s'imposer comme une nouvelle mouvance transnationale, la critique de la construction européenne demeure ainsi un phénomène national profondément enraciné dans des traditions distinctes.
Pour cette raison, cet ouvrage structure l'étude des " résistances à l'Europe " pays par pays. Par souci d'éviter toute convergence artificielle, des cas nationaux ont été sélectionnés en vue de confronter différents contextes intellectuels et politiques.