Sanjay Subrahmanyam
-
Vasco de gama - legende & tribulations du vice-roi des indes
Sanjay Subrahmanyam
- Editions Chandeigne&Lima
- Magellane Poche
- 27 Octobre 2023
- 9782367322605
-
Les peuples de l'orient au milieu du XVIe siècle : le codex Casanatense présenté par Sanjay Subrahmanyam
Sanjay Subrahmanyam
- Editions Chandeigne&Lima
- Magellane
- 6 Octobre 2022
- 9782367322315
Ce livre a pour ambition de publier une source majeure pour la connaissance de l'Orient au XVIe siècle. Le codex 1889 de la bibliothèque Casanatense de Rome est un document unique, dont le grand public ne connaît jusqu'ici que quelques images. Daté du milieu du XVIe siècle, composé de 77 peintures, il est exceptionnel par la qualité de ses peintures, leur abondance et leur originalité. Commandé par des Portugais de Goa, ce codex est le seul document de cette époque à offrir une représentation des peuples orientaux - hommes et femmes - et parfois de leurs coutumes religieuses, des peuples du cap de Bonne-Espérance jusqu'aux Chinois. Nous proposons, ici, une édition commentée dirigée par l'historien Sanjay Subrahmanyam.
-
Comment être un étranger ; Goa, Ispahan, Venise (XVIe-XVIIIe siècle)
Sanjay Subrahmanyam
- Points
- Points Histoire
- 19 Avril 2018
- 9782757848920
Comment vit-on ailleurs ? Et pourquoi se sent-on bientôt étranger dans sa propre culture ? À cette question, Sanjay Subrahmanyam répond en croisant les destins de trois personnages dont la carrière se joua entre l'Europe, l'Iran et l'Inde moghole aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles : un notable indien réfugié auprès des Portugais de Goa à la suite de querelles dynastiques, un Anglais devenu prince à la Cour safavide d'Ispahan et un aventurier vénitien qui brilla à la Cour du « Grand Mogol ». À travers eux se dessinent, non pas un choc des cultures, mais les débuts de la conscience moderne de l'altérité. Ne serions-nous pas tous étrangers, c'est-à-dire membre d'un groupe auquel nous n'appartenions pas à l'origine - ou dont nous ont écarté l'espace et le temps, sans nous en séparer complètement ?
-
Empires entre Islam et Chrétienté : 1500-1800
Sanjay Subrahmanyam
- Buchet Chastel
- Essais & Documents
- 2 Septembre 2021
- 9782283033784
Empires entre Islam et Chrétienté recourt à l'approche innovante de l'« histoire connectée » pour traiter d'une série de questions concernant l'époque moderne dans l'océan Indien, la mer Méditerranée et l'océan Atlantique. La période allant de 1500 à 1800 fut l'une des plus intenses compétitions entre empires impliquant les Espagnols, les Portugais, les Ottomans, les Moghols, les Britanniques... Plutôt que d'appréhender ces entités impériales séparément, Sanjay Subrahmanyam exploite leurs archives de manière transversale pour révéler des connexions inattendues.
D'après lui, ces empires ont fréquemment emprunté les uns aux autres et ont avancé dans leur construction en prenant en compte les conceptions impériales concurrentes.
L'importance particulière que Sanjay Subrahmanyam accorde aux connexions est également de première importance pour comprendre dans quelle mesure une perception de l'histoire impériale s'est développée au cours de la période moderne.
À cheval entre la politique, l'économie, l'histoire intellectuelle et la culture, Empires entre Islam et Chrétienté renouvelle notre vision de la construction des empires.
-
Aujourd'hui l'Histoire est partout, mobilisée de toutes parts. On fait appel au passé afin de se remémorer les grands moments d'un âge d'or perdu, de faire resurgir une litanie de griefs envers autrui, ou encore d'asseoir un projet nationaliste. Or tous ces usages politiques de l'Histoire menacent la discipline.
Même l'Histoire à grande échelle, qui se veut a priori intégrative et sans parti-pris, est mise à contribution. Des essais à vocation prétendument universaliste des historiens occidentaux du XIXe?siècle, visant à légitimer la colonisation, aux projets plus récents d'histoires globales servant une vision politique, preuve a été faite qu'une Histoire universelle honnête et respectueuse de toutes les sensibilités était illusoire.
Pour Sanjay Subrahmanyam, l'«?universalisation?» de l'Histoire n'est qu'un processus d'exclusion délibéré. C'est pourquoi il préfère l'«?Histoire connectée?» à l'«?Histoire universelle?», et plaide avant tout pour une pratique historique élaborée dans un esprit d'échange et d'ouverture à d'autres expériences et d'autres cultures, de curiosité pour d'autres parties du monde et d'autres peuples, et non dans un esprit de revendication identitaire ou d'autosatisfaction nationale et culturelle.
-
L'éléphant, le canon et le pinceau : histoires connectées des cours d'Europe et d'Asie ; 1500-1750
Sanjay Subrahmanyam
- Alma Editeur
- 21 Avril 2016
- 9782362791871
Dans l'Inde du XVIe siècle des cours rivales s'affrontent. La tension culmine entre états musulmans et hindous. Au terme un jeu très élaboré d' « insultes » diplomatiques entre cours la guerre éclate et culmine avec une bataille décisive en janvier 1565. Tout cela nous est raconté au filtre de chroniqueurs, d'observateurs ou de poètes de toutes langues, du persan jusqu'au portugais. À chacun ses codes, à chacun ses symboles. Et l'on découvre à quel point chacun peine à traduire dans son système de valeurs celui de l'autre.
À l'heure où l'Europe et l'Asie tissent des contacts toujours plus étroits, la rivalité commerciale et politique s'envenime également du fait des incompréhensions religieuses. Celles-ci ont aussi, très souvent, des enjeux de protocoles, d'apparences et de préséances. En témoigne le spectaculaire martyre d'un officier portugais en Malaisie occidentale en 1583.
Dernier exemple de ces histoires connectées d'Eurasie : les influences réciproques entre peintres de la cour moghole et peintres du Siècle d'Or hollandais. Au gré de la diplomatie et du commerce, artistes, livres et images circulent au XVIIe siècle à travers un vaste territoire allant des Pays-Bas, de la péninsule ibérique et de l'Italie jusqu'à Delhi, Agra et le Deccan.
Sanjay Subrahmanyam ouvre ici un large champ de réflexion sur l'Islam, la Contre-réforme, le catholicisme, le protestantisme et le monde « hindou ». Certains débats sur des sujets cruciaux de notre monde contemporain, comme la laïcité ou le cosmopolitisme, trouvent un éclairage subtil dans l'étude de ces conflits et interactions au début des temps modernes.
-
L'empire portugais d'Asie ; 1500-1700
Sanjay Subrahmanyam
- Points
- Points Histoire
- 1 Juin 2017
- 9782757867525
Le XVIe siècle européen fut le grand siècle ibérique. Amérique, Philippines, Afrique, Extrême-Orient : Espagnols et Portugais ont établi des liaisons maritimes régulières entre l'Europe et ces régions et jeté les bases d'une première économie mondialisée. C'est dire l'importance et même l'actualité d'une histoire de l'expansion portugaise en Asie. Devenue un classique, cette synthèse magistrale nous fait découvrir l'empire portugais d'Asie, de 1500 à 1700, à partir des rivages de l'Asie et pas seulement depuis les bords du Tage.
Sanjay Subrahmanyam signe ici une contribution fondamentale au débat sur la nature de l'édification de l'empire européen au début de la période moderne.
-
Vasco de Gama ; légende et tribulations du vice-roi des Indes
Sanjay Subrahmanyam
- Points
- Points Histoire
- 2 Mai 2014
- 9782757833407
Le découvreur de la route maritime des Indes était un homme de petite noblesse, âpre et rude, qui mourut vice-roi des Indes. Le Portugal fit de lui un héros messianique. L'Occident inscrivit sa légende au chapitre flamboyant des « grandes découvertes ».
La très attractive Asie des XVe et XVIe siècles prêta pourtant peu d'attention à ce marchand venu de l'Europe, continent marginal et mal connu. Sanjay Subrahmanyam raconte ici son aventure non pas depuis le pont supérieur des caravelles portugaises mais depuis la ville indienne de Calicut ou le quai de Malacca où l'attendaient les négociants indiens ou malais, chinois ou iraniens.
Voici enfin traduite en français l'oeuvre magistrale de l'historien indien. Un livre plein de bruit et de fureur qui satisfera ceux que passionne une histoire désormais globale autant que les amateurs de récits d'aventure ou de voyage.
Traduit de l'anglais par Myriam Dennehy.
-
Né à New Delhi en 1961 dans une famille de hauts fonctionnaires et d'intellectuels - son père fut un spécialiste influent des affaires de stratégie et de défense - Sanjay Subrahmanyam y a reçu sa formation universitaire, enseignant tout d'abord l'économie avant de se faire connaître par ses travaux sur l'histoire de l'Inde aux XVIe-XVIIIe siècles. C'est donc à partir de l'Inde qu'il a développé, en Europe et aux États-Unis, cette « histoire globale de la première modernité » - titre de sa chaire au Collège de France - dont il reste le plus brillant représentant.
Dans Leçons indiennes, Sanjay Subrahmanyam réunit une vingtaine d'articles (1995-2012) destinés à un lectorat plus large que celui des seuls spécialistes. Publiés dans des magazines, des hebdomadaires ou des quotidiens en Inde mais aussi en Europe et aux États-Unis, ils montrent l'historien au travail mais aussi l'observateur engagé de la vie politique et culturelle, toujours soucieux de « décentrer » son regard. Non pas pour offrir une approche universelle mais une perception multipolaire.
Le lecteur voyage entre le passé et le présent, de Vasco de Gama jusqu'aux attentats du 11 septembre 2011. L'historien revisite aussi bien les Thugs (adorateurs de Kali qui étranglaient leurs victimes avec un foulard) qu'Indiana Jones ; s'interroge sur la France des terroirs autant que sur Salman Rushdie ou V. S. Naipaul. Contestant la dérive actuelle de la notion de « civilisation », il met en cause avec brio les représentations nationalistes ou intégristes - « le sentiment anti-science, anti moderne, et anti-technique » - à l'oeuvre en Inde et dans le reste du monde.
-
Aux origines de l'histoire globale
Sanjay Subrahmanyam
- Fayard
- College De France Fayard
- 23 Avril 2014
- 9782213681504
Intégrer et dépasser les traditions historiographiques classiques, celles qui privilégient par exemple les destins des nations, les identités des communautés ou les histoires biographiques, telle a été l'intention des grands historiens qui ont marqué, ces dernières décennies, le projet d'une histoire globale. C'est dans ce courant que s'inscrit le travail de Sanjay Subrahamanyam, pour qui l'histoire globale « n'est pas une méthode mais un champ défini et redéfini par des "histoires en conversation" ». Grâce à sa connaissance des archives dispersées entre les différentes parties du monde, sa maîtrise des langues et des traditions historiographiques d'Asie, d'Europe et des Amériques, Sanjay Subrahmanyam travaille sur l'histoire des réseaux et des échanges, échanges de biens mais aussi circulation des langages, des mythes et des idéologies. Ces « histoires connectées » permettent de repenser ce que pourrait être aujourd'hui une histoire globale.
-
Comment être un étranger ; de Venise à Goa ; XVI-XVIII siècle
Sanjay Subrahmanyam
- Alma Editeur
- 7 Mars 2013
- 9782362790683
Voici d'abord le « Maure Meale », un prince de Bijapur (centre-ouest de l'Inde) réfugié auprès des Portugais de Goa à la suite de querelles dynastiques puis balloté d'un camp à l'autre au gré des conflits d'intérêts (1540-1570). En lui, et plus encore dans sa famille, s'entrecroisent et se contrarient l'Islam indo-persan et la triomphante Contre-Réforme des jésuites.
Voici ensuite le voyageur, négociant et aventurier anglais Anthony Sherley (1565-1633), passionné de philosophie politique, de diplomatie et de commerce. Il devint prince à la Cour safavide d'Ispahan avant de connaître des fortunes diverses et de finir sa trajectoire comme amiral espagnol. Sanjay Subrahmanyam analyse la lucidité mais aussi les lubies d'un esprit remuant que l'Angleterre finit par écarter.
Le livre se referme avec un personnage que Blaise Cendrars tenait pour le maître des bourlingueurs : l'aventurier vénitien Nicolò Manuzzi (1638-1720), tout à la fois marchand, artilleur et médecin autodidacte. Ces qualités lui permirent de briller à Delhi auprès du « Grand Mogol » et de rouler sa bosse à travers le sous-continent indien où il resta jusqu'à sa mort à 82 ans.
À travers ces trois personnages se dessinent, non pas un choc des cultures ? thème que Sanjay Subrahmanyam récuse ? mais les débuts de la conscience moderne de l'altérité. Ne serions-nous pas tous étrangers, c'est-à-dire membre d'un groupe auquel nous n'appartenions pas à l'origine ? ou dont nous ont écarté l'espace et le temps, sans nous en séparer complètement ?
-
-
Comment devient-on Vasco de Gama ? Le découvreur de la route maritime des Indes était un homme de petite noblesse, âpre et rude, qui mourut vice-roi des Indes. Le Portugal fit de lui un héros messianique. L'Occident inscrivit sa légende au chapitre flamboyant des "grandes découvertes". La très active Asie des XVe et XVIe siècles prêta pourtant peu d'attention à ce marchand venu de l'Europe, continent marginal et mal connu.
Voici enfin traduite en français l'oeuvre magistrale de l'historien indien. Un livre plein de bruits et de fureur qui satisfera ceux que passionne une histoire désormais globale et tout autant les amateurs de récits d'aventure ou de voyage.
-
L'Inde sous les yeux de l'Europe
Sanjay Subrahmanyam, Johanna Blayac
- Alma Editeur
- 3 Mai 2018
- 9782362792700
Quand, au XVe siècle, les Portugais franchirent le cap de Bonne-Espérance pour aborder le sous-continent indien ils ne disposaient guère de témoignages directs sur ces immenses contrées connues depuis l'Antiquité mais essentiellement légendaires. Très vite les Anglais, les Hollandais, les Français les Italiens et les Allemands leur emboîtèrent le pas. Marchands, diplomates, missionnaires, militaires et savants : ils furent nombreux à tenter l'aventure. Dans cette étonnante suite de portraits, Sanjay Subrahmanyam montre que leurs points de vue sur l'Inde - ou les Indes - dépendent largement de leur nationalité et de leur profession, sans compter les traits de caractère personnels. Du XVIe siècle jusqu'à la veille du XIXe siècle et de la colonisation britannique c'est tout un savoir sur l'Inde qui se constitua mais aussi une certaine manière de penser... l'Europe et le christianisme !
Enquêtant aussi bien dans les registres des diverses Compagnies des Indes, que dans les archives des jésuites, les mémoires, les correspondances diplomatiques ou les communications des sociétés savantes, le grand historien indien étudie comment le regard européen (histoire, géographie, politique, religion) fut orienté par les collections de manuscrits, de peintures et d'objets qui passèrent de l'Orient à l'Occident. Il montre une nouvelle fois combien il est difficile de parler d'une « rencontre » des cultures : l'objet « Inde » construit par les Européens a nourri leur réflexion sur le langage, la religion et le commerce plus qu'il ne leur en a appris sur l'Inde elle-même. La connaissance que l'on a de l'autre doit toujours être comprise en tenant compte du contexte et des circonstances de la rencontre.