Née dans une banlieue populaire, Doris Delevingne se rêve en épouse d'aristocrate et reine de Londres. À seize ans, elle se jette au cou d'un jeune capitaine de cavalerie, à dix-huit, elle hante les night-clubs à la mode. Dans le quartier chic de Mayfair, au coeur des années folles, on couche, on s'amuse, on se noie dans le champagne. Doris est la courtisane en vogue, ses faveurs sont remarquables, on lui prête des secrets dignes de ceux de Cléopâtre. Sa devise : le lit d'une Anglaise est son royaume.Margot Hoffman, Randolph Churchill, Cecil Beaton, Tom Mitford... tout le monde lui cède. Le vicomte Castlerosse en tombe fou. Il l'épouse, elle le ruine. Même Winston Churchill succombera à l'hétaïre aux faux airs de Greta Garbo.Après La Panthère, Pamela, Jackie et Lee, Stéphanie des Horts plonge allègrement dans l'entre-deux-guerres sur les traces de l'héroïne la plus scandaleuse qu'elle ait jamais rencontrée.Un roman délicieusement sulfureux. Pierrick Geais, Vanity Fair.Extraordinaire. Ça se lit comme un polar. Gérard Collard, France 5.En bonus : le début du roman Cynthia, paru aux éditions Albin Michel.
Stéphanie des Horts signe encore un roman jubilatoire. Paris MatchSon nom est Betty Pack, sachez qu'il n'y a rien de fictif en ce qui la concerne. Américaine, elle est recrutée par les Services secrets anglais au crépuscule des années folles. Cynthia, son nom de code, c'est William Stephenson, dit l'Intrépide, qui l'a trouvé. Il est le plus grand des espions, un as de la dissimulation. Entre 1936 et 1938, Betty traverse l'Espagne à feu et à sang, révolutionne le Chili, apprend d'un officier polonais les arcanes de la machine Enigma. Churchill s'en mêle et les États-Unis entrent dans le conflit. Les relations sexuelles sont fortement conseillées pour déchiffrer les mystères, ça tombe bien, Betty couche à l'international, en plus de tomber follement amoureuse de ses cibles. Ce n'est pas ce que souhaitait sa chère maman, qui la rêvait débutante au grand bal de Washington... Elle sera Betty, Cynthia : l'espionne qui a changé le cours de la seconde guerre mondiale. Après La Panthère, Pamela, Jackie et Lee, Doris, Stéphanie des Horts plonge dans sa période favorite, l'entre-deux-guerres, et se glisse dans la jolie peau d'un James Bond au féminin. Une vie à mille à l'heure, un suspens intenable, des scandales à gogo, et des espions qui s'en donnent à coeur joie !
Sara et Gerald Murphy débarquent en France en 1921, fuyant l'Amérique de la prohibition. Elle, lumineuse et malicieuse. Lui, dandy, peintre au talent immense. Scott Fitzgerald les prend pour modèles et leur dédie Tendre est la nuit. Les amis affluent à la Villa America, au cap d'Antibes, où ils se sont installés. Zelda, Hemingway, Picasso, Cole Porter... Ils dansent tous sur des volcans. L'alcool coule à flots au casino de Juan-les-Pins. Mais pourquoi les hommes s'embrasent-ils pour Sara ? Pourquoi Gerald paraît-il parfois si distant ? Étrange, cette ambivalence qui se glisse au sein du couple enchanteur...
De Paris au cap d'Antibes, de New York à Key West, Stéphanie des Horts nous plonge au coeur des Années folles sur les traces d'un couple légendaire, qui laisse dans son sillage un parfum de bonheur indécent.
Américaines. Chic. Glamour. Deux soeurs intelligentes et belles. La première aura tout, la seconde en rêvera. La première épouse un président et s'érige en symbole. La seconde s'unit à un prince sans fortune et sans gloire.
Jackie et Lee Bouvier entrent dans la légende. Leurs amants s'appellent Gianni Agnelli ou Aristote Onassis. Elles fréquentent Cecil Beaton, Andy Warhol, Mick Jagger. Elles lancent les Hamptons, font vibrer Palm Beach. Sur la côte amalfitaine, Benno Graziani shoote à tout va pour Paris Match... Et soudain, le drame : Dallas, 22 novembre 1963. Jackie va enfin faire profil bas, songe Lee, qui se trompe.
De l'Inde de Nehru à la Ve avenue, Jackie Kennedy et Lee Radziwill s'affrontent à coups de secrets inavouables et de serments bafoués.Dans ce récit à la fois sentimental, familial et mondain, on découvre la relation toxique et émouvante de deux soeurs fusionnelles mais rivales. Vogue.
Elles avaient tout : la beauté, l'intelligence, l'élégance, la fortune. En épousant les richissimes Onassis et Niárchos, elles ont cru atteindre leur idéal. Elles ignoraient que ces séducteurs, hommes d'affaires redoutables et ennemis jurés, ne vénéraient qu'un dieu : l'argent.
De New York et Paris aux somptueuses villas de la mer Égée, les soeurs Livanos illuminent les soirées de la jet-set. Elles se jalousent, s'adorent, se détestent tandis que leurs maris s'affrontent à coups de pétroliers, de palais, d'oeuvres d'art, de manipulations politiques ou mondaines. Mais, derrière les flashs des paparazzis et les sourires envoûtants de Jackie Kennedy, Maria Callas, Gianni Agnelli ou Marilyn Monroe, un drame se joue.
Légère, séduisante, insolente, Pamela décide très tôt de capturer l'homme qui la mènera à la gloire. Randolph Churchill, qu'elle épouse à dix-neuf ans. Ali Khan, Agnelli, Sinatra, Harriman, Druon, Rubirosa, Rothschild... aucun ne résiste à son charme. S'ils ont le pouvoir, elle exerce sur eux une attirance fatale. Ils l'ont tous désirée. Elle les a tous aimés. Les conquêtes de Pamela sont des alliances, des trophées qu'elle brandit sans crainte de choquer les cercles mondains. Scandaleuse ? Intrigante ? Courtisane ? La ravissante Anglaise à la réputation sulfureuse, morte comme une légende dans la piscine du Ritz à Paris où elle était ambassadrice des États-Unis, a emporté ses secrets. Stéphanie des Horts en recherche les parfums et nous révèle l'existence flamboyante d'une séductrice hors norme.Un portrait épique. Pierre Maury, Le Magazine littéraire.Stéphanie des Horts a la plume fine mouche, alerte, fulgurante. François-Guillaume Lorrain, Le Point.Un excellent roman. François Busnel, La grande librairie.
Jeanne Toussaint voit le jour dans la Flandre des brodeuses, à la fin du XIXe siècle. Dotée d'un goût très sûr et d'une volonté d'acier, elle part à la conquête de Paris, où elle enflamme le coeur de Louis Cartier, qui lui enseigne les pierres précieuses et les alliages mystérieux. De leur amour naissent des bijoux fabuleux : oiseaux de paradis, aigrettes et diadèmes ciselés, mais surtout la mythique panthère... Un style est né, le sien. Dans une traversée du siècle où l'on croise Proust, Cocteau, Hemingway, Scott et Zelda, Coco Chanel, ou encore la duchesse de Windsor, Stéphanie des Horts met en lumière le destin extraordinaire de la géniale Jeanne Toussaint.Dans ce roman vrai, la journaliste parvient à trouver le rythme juste, rapide et précis, qui permet au lecteur de saisir la personnalité flamboyante de celle qui fut la plus grande joaillière de son temps. Blaise de Chabalier, Le Figaro littéraire.
Elle est américaine. Elle a vingt ans tout juste, une peau laiteuse et des rondeurs conséquentes. Maisie Kane est aussi et surtout fabuleusement riche et bien décidée à trouver un époux sur le vieux continent. En 1953, au Savoy à Londres, elle croise le chemin des Radcliffe, aristocrates aussi lancés que dépravés, aussi cruels que parfaitement amoraux, dont elle devient très vite - du moins, le croient-ils- le jouet. Car Miss Kane n'a pas fini de faire parler d'elle chez les heureux du monde... Un roman délicieusement pervers et loufoque qui ménage jusqu'à la fin un savant suspense.
Elle incarne le glamour hollywoodien des années 40, donne son nom à l'une des premières bombes atomiques, est la star du box-office. Derrière le sourire enjôleur des photos sur papier glacé, Rita Hayworth cache une blessure que nul ne saurait guérir. Cette fille de modestes danseurs espagnols cherchera désespérément tout au long de sa vie la protection et l'amour des hommes. Elle épouse un prince et un génie. Mais ni Ali Khan ni Orson Welles ne lui apportent le réconfort tant attendu. à l'aube de la quarantaine, le spectre de la maladie d'Alzheimer s'approche, alors que Rita est au firmament de sa carrière. Stéphanie des Horts s'est nourrie de ce destin tragique pour raconter le roman d'une vie. Celui d'une femme désirée, adulée, mais jamais comblée.
Noblesse oblige...Chez les Charteris, lords de père en fils, les « honorable young ladies » font peu de cas de leur vertu, les ministres ont les idées larges et les amours ancillaires, les homosexuels embrassent les filles sur la bouche et un inspecteur chinois joue les Hercule Poirot. En 1936, dans leur résidence d'été de l'île de Wight, on se noie dans le champagne avec l'ambassadeur d'Allemagne Ribbentrop pour se consoler de l'absence de ce cher Monsieur Hitler, qui manque décidément à tout le monde !Entre P.G. Wodehouse et les soeurs Mitford, Stéphanie des Horts ressuscite, avec un humour noir très british, une aristocratie aussi arrogante et snob que délicieusement décadente, aux m'urs... bien peu conservatrices.
Lahore, 1947. Dans un pays déchiré par les rumeurs de partition, Nina, la fille d'un officier britannique, tombe éperdument amoureuse du meilleur ami de ses parents. Aventurier élégant et cynique, Jack O'Hara n'a d'yeux que pour sa mère, une Indienne d'une subjuguante beauté. L'adolescente rôde autour de cet étrange trio, dont elle menace l'équilibre fragile. Jusqu'à ce que tout bascule...Quatre ans plus tard, Venise s'apprête à célébrer ce qui restera dans toutes les mémoires comme « Le Bal du Siècle », où l'excentrique Charles de Beistegui a convié tout ce que la planète compte de stars, d'hommes de lettres et de milliardaires. Perdue dans cette foule brillante, Nina attend Jack qu'elle n'a pas revu depuis son départ de l'Inde. Mais les masques cachent de dangereux sentiments, et lorsqu'ils finissent par tomber, la vérité se perd dans les eaux noires de la lagune.De l'Inde des maharadjahs aux ors du Palazzo Labia, Stéphanie des Horts, l'auteur de La Splendeur des Charteris, explore à travers l'histoire d'une éducation sentimentale troublante, les affres d'une passion vénéneuse et ambigue, où le destin d'une jeune fille embrasse les tumultes de l'Histoire.
Voici, pour la première fois exhumé, le fabuleux destin de Jeanne Toussaint. Au point de départ de ce roman vrai, une fillette Flamande, née avec le vingtième siècle et qui grandit à Bruxelles au milieu des dentelles. Sa mère confectionne les plus beaux motifs que son père va vendre sur les marchés. Et puis un jour le drame : le père tombe malade, la famille vole en éclats. Jeanne Toussaint n'a qu'une idée, fuir. A seize ans, aussi jolie que déterminée, elle rencontre un déserteur français qui l'emmène à Paris, lui promet le mariage, la grande vie et se fiance à une autre. Jeanne se console auprès de sa grande soeur, exilée elle aussi, qui lui enseigne les us et coutume... du demi-monde. Mais la guerre sonne le glas de tous les plaisirs. Dans un Paris meurtri, la jeune femme rencontre celui qui sera son grand amour, Louis Cartier, le « joaillier des Rois ». Amant, démiurge, complice, Louis enseigne à Jeanne les pierres précieuses et les alliages mystérieux. Ensemble, ils seront à l'origine de bijoux fabuleux. Oiseaux de paradis, parures indiennes, bracelets à géométrie variable et surtout la fabuleuse panthère. Mais le sort s'acharne : Louis quitte Jeanne. Il lui offrira néanmoins la direction de la Haute Joaillerie. Peu à peu, il lui abandonne les rênes de la maison qu'elle anime corps et âme, insufflant à la création son génie, sa modernité, un esprit de résistance qui pendant les années sombres auraient pu lui être fatals si une certaine Coco Chanel ne l'avait pas sauvée des griffes des nazis...
Une restitution fascinante du Paris mythique où l'on croise Proust, Cocteau, Hemingway, les Fitzgerald, Dior, la duchesse de Windsor... Un magnifique portrait de femme qui traversa le siècle, la tête haute, abandonnant dans son sillage un parfum de diamants et d'élégance...
Astrid Eliard voue un amour inconditionnel à chacun des cent livres, grands ou petits, de Joyce Carol Oates. Adeline Baldacchino nous fait aimer Marguerite Yourcenar, encore plus qu'admirer son oeuvre érudite. Josyane Savigneau est touchée par la grâce de Carson McCullers, l'autrice qui a choqué l'Amérique par ses moeurs libérées. L'étonnante Nancy Mitford, romancière anglaise chic et sulfureuse, est un modèle pour Stéphanie des Horts. Enfin, Catherine Cusset prend le parti de la fiction pour saluer Annie Ernaux et son travail d'écrivaine s'éloignant du romanesque pour ne chercher que le « vrai ».