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Jean Sévillia
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Une nouvelle édition revue, actualisée et largement augmentée d'un formidable succès de librairie paru en 2000, et plus que jamais d'actualité.
La France, comme tous les pays occidentaux, est une nation intellectuellement et politiquement partagée, mais qui se targue avec fierté d'être une société de liberté. Or, dans le domaine des idées, ce principe reste à démontrer. Car tout se passe comme si un petit milieu, essentiellement parisien et situé au carrefour de la vie intellectuelle et politique et du monde médiatique, s'était donné le pouvoir de dire le bien et le mal, de distribuer des bons et des mauvais points et de décider des sujets qui sont autorisés dans le débat public ou au contraire interdits. Ce même milieu s'est ainsi attribué une sorte de pouvoir de police. De police de la pensée, de police du vocabulaire, de police du comportement, notamment du comportement politique. Ceux qui contreviennent à l'idéologie dominante risquent par conséquent l'injure, l'anathème, le mensonge, l'exclusion sociale, parfois un procès ou, plus grave encore, la menace physique et la pression psychologique.
Le phénomène ne date pas d'aujourd'hui. Dans les années 1950, les élites culturelles exaltaient Staline et le paradis soviétique ; dans les années 1960 et 1970, les prodiges de Fidel Castro, de Mao ou de Pol Pot - jusqu'à ce qu'on s'aperçoive que ces dictateurs avaient mis en place un système criminel et totalitaire ; en 1981, elles croyaient quitter la nuit pour la lumière ; dans les années 1990, ces mêmes élites affirmaient que le temps des nations, des familles et des religions était achevé.
Depuis les années 2000, le terrorisme intellectuel n'a pas faibli et s'est même aggravé. Témoin, ce tableau de notre vie des idées et de notre vie politique particulièrement édifiant : projet européen dénaturé et détourné quand il devient une machine oublieuse de la personnalité de chaque peuple ; culture de l'excuse qui désarme l'autorité face à l'explosion de la délinquance ; encouragement au communautarisme et développement de l'islamisme ; perte de contrôle de l'immigration ; bouleversements anthropologiques interprétés comme des progrès de la modernité ; censure médiatique et parfois judiciaire à l'égard des opposants à l'idéologie dominante ; wokisme et racialisme d'extrême gauche ; attribution extensive de l'étiquette d'" extrême droite ", qualificatif infamant, à toute personne ou toute pensée dissidente, etc.
Jean Sévillia raconte trois quarts de siècle de terrorisme intellectuel : une synthèse indispensable pour ceux qui aiment vraiment la liberté de penser. -
Les derniers jours des reines
Jean-Christophe Buisson, Jean Sévillia, Collectif
- Tempus/Perrin
- Tempus
- 11 Janvier 2024
- 9782262106379
La tragédie du pouvoir au féminin.
Comment sont mortes les reines et impératrices les plus célèbres, celles dont la vie, la fin et le destin ont changé l'histoire du monde ? Pour répondre à ces questions, Jean-Christophe Buisson et Jean Sévillia ont réuni à leurs côtés les meilleurs universitaires et écrivains d'histoire actuels. Un " livre-chapitres " sans équivalent, riche en anecdotes et découvertes, qui a rencontré un grand succès public.
En voici le sommaire :
1. Cléopâtre, par Pierre Renucci 2. Agrippine, par Jean-Louis Voisin 3. Brunehaut, par Xavier de Marchis 4. Aliénor d'Aquitaine, par Georges Minois 5. Isabelle la Catholique, par Marie-France Schmidt 6. Marie Stuart, par Didier Le Fur 7. Catherine de Médicis, par Jean-François Solnon 8. Anne d'Autriche, par Simone Bertière 9. Christine de Suède, par Didier Le Fur 10. Marie-Thérèse d'Autriche, par Jean-Paul Bled 11. Marie-Antoinette, par Jean Sévillia 12. Catherine II de Russie, par Lorraine de Meaux 13. Joséphine de Beauharnais, par Jean Tulard, de l'Institut 14. Elisabeth d'Autriche, par Jean des Cars 15. Victoria, par Arnaud Teyssier 16. Draga Obrenovitch, par Jean-Christophe Buisson 17. Alexandra Fedorovna, par Irina de Chikoff 18. Eugénie de Montijo, par Eric Anceau 19. Charlotte de Belgique, par Jean-Louis Thiériot 20. La reine Astrid, par Pascal Dayez-Burgeon. -
La guerre d'Algérie, par-delà le bien et le mal.
Plus d'un demi-siècle après l'indépendance de l'Algérie, est-il possible de raconter, sans manichéisme et sans oeillères, un conflit au terme duquel un territoire ayant vécu cent trente ans sous le drapeau français est devenu un Etat souverain ? De la Toussaint sanglante à la fusillade de la rue d'Isly en passant par la manifestation du 17 octobre 1961, Jean Sévillia relit tous les grands épisodes de cette révolution. Il compare les chiffres, démasque la propagande, replace la cruauté du conflit dans celle de l'époque. Car ce livre raconte cette histoire telle qu'elle fut : celle d'une déchirure dramatique où aucun camp n'a eu le monopole de l'innocence ou de la culpabilité et où Français et Algériens ont tous perdu quelque chose, même s'ils l'ignorent ou le nient toujours. -
Cette Autriche qui a dit non à Hitler : 1930-1945
Jean Sévillia
- Perrin
- 28 Septembre 2023
- 9782262081386
La véritable histoire de la résistance autrichienne à Hitler.
Le 13 mars 1938, Hitler proclamait le rattachement de l'Autriche au Reich et, deux jours plus tard, faisait son entrée dans la capitale danubienne. Ces événements sont connus, et plus encore les photos qui les illustrent : douaniers autrichiens accueillant les soldats de la Wehrmacht, foule acclamant le Führer au coeur de Vienne. Le 10 avril suivant, par plébiscite, 99,75 % des Autrichiens approuvaient l'Anschluss.
Mais pourquoi ne dit-on jamais que les célèbres photos de 1938 ont été orchestrées par la propagande nazie ? Et pourquoi n'expose-t-on jamais l'autre face du décor ? Le désarroi de la petite République d'Autriche créée en 1918 sur les décombres de la monarchie des Habsbourg et l'attraction exercée par l'Allemagne, dans les années 1920, sur tous les courants politiques autrichiens représentés au Parlement, à commencer par les socialistes. Le combat de l'État autrichien contre le national-socialisme intérieur et extérieur, de 1933 à 1938, combat mené aussi par le régime autoritaire institué en 1934. En 1934 encore, la répression par l'armée autrichienne de la tentative de putsch nazi qui conduisit à l'assassinat du chancelier Dollfuss. Quatre ans plus tard, le sursaut du chancelier Schuschnigg qui voulut consulter les Autrichiens par référendum sur leur volonté de préserver l'indépendance de leur pays, consultation prévue le 13 mars 1938 et dont le résultat aurait sûrement été positif si Hitler, précisément, n'avait pas voulu en interdire la tenue en faisant envahir le pays par l'armée allemande, dans l'indifférence des démocraties occidentales. Ensuite le trucage du plébiscite nazi du 10 avril 1938, l'impitoyable destruction des attributs souverains de l'Autriche, la poursuite des opposants (70 000 arrestations lors de l'Anschluss), le règne de la terreur et la persécution des juifs. Et enfin la résistance autrichienne en exil ou intérieure - résistance communiste et socialiste, résistance catholique, résistance conservatrice et monarchiste -, résistance méconnue, qui eut ses héros et ses martyrs. L'Autriche, libérée par les Alliés en 1945 et redevenue souveraine en 1955, se relèvera grâce à des hommes ayant survécu aux camps nazis.
Jean Sévillia, fin connaisseur de l'Autriche et de son histoire, et fort de sources en grande partie inédites, brise les idées reçues et rend justice à cette Autriche qui, très tôt, a dit non à Hitler. -
L'édition collector en un volume des deux biographies à succès de Jean Sévillia, Le Dernier Empereur. Charles d'Autriche 1887-1922 et Zita, impératrice courage.
En 1916, à la mort de l'empereur François-Joseph, lui succédant sur le trône des Habsbourg, son petit-neveu, l'archiduc Charles, marié cinq ans plus tôt avec la princesse Zita de Bourbon-Parme, devenait l'empereur Charles Ier en Autriche et le roi Charles IV en Hongrie. Il avait 29 ans, et un programme : la paix, les réformes. De 1916 à 1918, le jeune monarque tenta l'impossible pour desserrer l'alliance allemande dont il avait hérité et permettre à son pays de sortir du conflit. Il ouvrit à cette fin des négociations secrètes avec les Alliés, notamment par le truchement de ses beaux-frères, Sixte et Xavier de Bourbon-Parme, officiers dans l'armée belge. Cependant aucun de ses adversaires ne saisit la main que tendait Charles Ier, soutenu par son épouse.
En 1918, l'Autriche-Hongrie démantelée, l'empereur dut renoncer au pouvoir. Il se réfugia en Suisse avec sa famille, mais sans perdre l'espoir de retrouver un jour sa couronne. Après deux vaines tentatives de restauration en Hongrie, en 1921, Charles et Zita furent relégués par les Alliés sur l'île de Madère où ils vécurent dans le dénuement. Cette page sombre, vécue chrétiennement, s'acheva dans le drame : le 1er avril 1922, l'empereur mourut à l'âge de 34 ans. L'impératrice Zita, alors âgée de 30 ans et enceinte de son huitième enfant, devait survivre soixante-sept ans à son mari. Dans un premier temps, elle se voua à élever ses enfants, dont l'aîné, Otto de Habsbourg, était destiné à la politique. Vivant en exil en Espagne, en Belgique, aux États-Unis et au Québec, l'impératrice Zita revint en Europe au début des années 1950, mais n'eut le droit de revenir en Autriche qu'en 1982. À sa mort, en 1989, à l'âge de 97 ans, ses obsèques ont été célébrées à Vienne selon l'ancien cérémonial funèbre des Habsbourg.
L'empereur Charles Ier a été béatifié par Jean-Paul II en 2004. L'impératrice Zita fait aussi l'objet d'un procès de béatification, ouvert en 2009. La dimension spirituelle de ces deux personnages, outre la tragique singularité de leur destin historique, confère à leur couple un rayonnement croissant. -
Le dernier carré : combattants de l'honneur et soldats perdus, de l'Antiquité à nos jours
Jean-Christophe Buisson, Jean Sévillia, Collectif
- Perrin
- 9 Novembre 2023
- 9782262105310
L'esprit de sacrifice à travers l'histoire.
" Merde ! La garde meurt et ne se rend pas ". La célèbre apostrophe, prêtée au général Cambronne à Waterloo illustre le mépris de la mort et le sacrifice authentique : celui qui consiste à donner volontairement sa vie pour un homme, une cause, une idéologie ou une patrie. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce cas de figure se présente assez souvent à travers les siècles : Thermopyles, sicaires juifs à Massada, derniers cathares, chouans de 1815, sudistes, samouraïs, communards, cristeros, soldats blancs de Russie, vietnamiens du Sud, combattantes kurdes et bien d'autres encore se sont illustrés lors d'événements méconnus ou oubliés tels les frères de la forêt qui ont combattu l'armée rouge dans les pays Baltes après 1945. Tous, dans un dernier geste, ont marqué l'histoire et marqué la postérité.
Sous la direction de Jean-Christophe Buisson et Jean Sévillia, les meilleurs historiens et journalistes en racontent les épisodes les plus saillants dans des contributions où la solidité de l'enquête se conjugue avec un vrai bonheur d'écriture. L'ensemble offre une histoire inédite de l'héroïsme à travers les âges.
Edition revue et augmentée de 3 chapitres notamment sur l'histoire antique. -
L'Eglise en procès ; la réponse des historiens
Jean Sévillia, Collectif
- Tallandier
- 29 Août 2019
- 9791021031715
Les croisades étaient-elles une entreprise impérialiste à l'encontre de l'Orient musulman ? L'Inquisition a-t-elle brûlé des milliers d'hérétiques ? La chrétienté médiévale était-elle antisémite ? L'Église s'est-elle vraiment interrogée pour savoir si les femmes avaient une âme ? Les papes de la Renaissance ressemblaient-ils tous aux Borgia ? Pendant les guerres de Religion, les catholiques ont-ils fait preuve d'intolérance alors que les protestants incarnaient la liberté d'esprit ? Galilée a-t-il été condamné parce que les papes s'opposaient aux découvertes scientifiques ? L'Église du xixe siècle était-elle par principe hostile à la modernité ? Dans les années 1930, le Vatican s'est-il aveuglé par anticommunisme sur les dangers du fascisme et du nazisme ?
Autant de questions explosives en forme de réquisitoire dans un procès couramment fait à l'Église catholique. Les réponses données ici par quinze historiens visent d'abord à remettre en contexte chaque question dans son époque, avec le souci d'éviter tout anachronisme. Sans jamais remplacer la légende noire par une légende dorée, cette fresque alerte et passionnante redonne sa place à une investigation historique sans préjugés ni oeillères.
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Le destin poignant d'une femme dont la vie force l'admiration et le respect.
Zita de Bourbon-Parme (1892-1989) a tout connu du XXe siècle : les fastes de l'Empire austro-hongrois, l'accession au trône en pleine guerre de 1914, la fin de l'empire, l'exil, la ruine de l'Europe, avant le retour triomphal dans une Autriche enfin apaisée. La biographie magistrale d'une femme d'exception. -
Quand les catholiques etaient hors la loi
Jean Sévillia
- Tempus/Perrin
- Tempus
- 6 Avril 2006
- 9782262024642
La face cachée de la loi de 1905 La face cachée de la loi de 1905 De 1901 à 1904, 30 000 moines ou soeurs furent contraints à l'exil, 14 000 écoles catholiques fermées et les officiers pratiquants, privés d'avancement. La séparation des Eglises et de l'Etat n'a pas apaisé les querelles, elle les a mises sous un éteignoir laïc. Réflexe si ancré chez les Français qu'il resurgit aujourd'hui.
Mais alors que l'irruption de l'islam a relancé le débat sur la laïcité, de nouvelles questions se posent. Croit-on faciliter l'intégration des musulmans en niant le fait religieux ? Pour assurer la cohésion de notre société, ne vaudrait-il pas mieux nous interroger sur ce que nous avons fait de nos valeurs chrétiennes ?
Auteur de biographies à succès, Jean Sévillia a publié deux précédents essais plébiscités par les lecteurs : Le Terrorisme intellectuel et Historiquement correct. -
L'historiquement correct, c'est le politiquement correct appliqué à l'histoire. Pour le dénoncer, Jean Sévillia entreprend de relire l'histoire dans son contexte et non, comme on le fait généralement, selon la grille des valeurs contemporaines.
Depuis sa première édition, il y a plus de dix ans, le succès d' Historiquement correct ne s'est jamais démenti. Loué pour son indépendance d'esprit, plébiscité par le grand public, Jean Sévillia reprend un à un les noeuds gordiens de notre histoire pour remettre les pendules à l'heure en évitant les détournements idéologiques qui foisonnent lorsqu'on lit le passé à l'aune du présent.
En découle un récit souvent novateur et toujours limpide servi par une plume d'envergure. -
Conjuguant la profondeur de l'historien et l'esprit de synthèse du journaliste, Jean Sévillia nous raconte avec talent et passion la grande Histoire de la France, des origines à aujourd'hui.
À l'heure où certains semblent avoir honte de notre passé, il fait le choix d'insister sur ce qui nous honore et ce qui nous unit, même dans les pages difficiles de notre Histoire, afin de souligner le caractère exceptionnel de notre pays, si riche en événements et en figures de proue - convoquant Clovis, Charlemagne, Saint Louis, Jeanne d'Arc, Henri IV, Richelieu, Louis XIV, Napoléon, Charles de Gaulle et jusqu'à nos présidents de la République.
Oscillant de crises en révolutions, la France a toujours su surmonter ses divisions pour se réinventer et inspirer le monde, que ce soit par ses idées et ses sources - les racines chrétiennes, l'humanisme de la Renaissance, les Lumières, les intellectuels du XXe siècle - ou par ses modèles politiques successifs : la monarchie forte, l'Empire, les républiques parlementaire puis présidentielle.
La richesse et la beauté des nombreuses illustrations forment l'écrin de ce grand récit, personnel, vivant et exhaustif, accessible à tous et qui comble une lacune.
Le plaisir d'apprendre en élevant l'esprit insuffle la conviction de la permanence d'un destin français, et, partant, les raisons d'espérer.
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« La République est laïque, mais la France est chrétienne », disait le général de Gaulle. Or, depuis la fin des années 1960, la société française a connu des mutations sans précédent qui ont bouleversé « la fille aînée de l'Église », certains prédisant même sa disparition en mettant en avant le recul de la pratique ou le déclin du mariage. Pour en avoir le coeur net, Jean Sévillia est parti à la rencontre de cette France catholique, beaucoup plus jeune, ouverte et diverse qu'on ne le pense communément. Il a enquêté sur ses structures et interrogé ses acteurs, analysé son engagement croissant dans la cité tout en soulignant son enracinement dans notre histoire. Une enquête indispensable portée par la plume exemplaire d'un spectateur engagé.
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L'esprit de sacrifice à travers l'histoire.
« Merde ! La garde meurt et ne se rend pas ». La célèbre apostrophe, prêtée au général Cambronne à Waterloo illustre le mépris de la mort et le sacrifice authentique : celui qui consiste à donner volontairement sa vie pour un homme, une cause, une idéologie ou une patrie. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce cas de figure se présente assez souvent à travers les siècles : Thermopyles, sicaires juifs à Massada, derniers cathares, chouans de 1815, sudistes, samouraïs, communards, cristeros, soldats blancs de Russie, vietnamiens du Sud, combattantes kurdes et bien d'autres encore se sont illustrés lors d'événements méconnus ou oubliés tels les frères de la forêt qui ont combattu l'armée rouge dans les pays Baltes après 1945. Tous, dans un dernier geste, ont marqué l'histoire et marqué la postérité.
Sous la direction de Jean-Christophe Buisson et Jean Sévillia, les meilleurs historiens et journalistes en racontent les épisodes les plus saillants dans des contributions où la solidité de l'enquête se conjugue avec un vrai bonheur d'écriture. L'ensemble offre une histoire inédite de l'héroïsme à travers les âges.
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Le règne fulgurant et tragique de l'Archiduc Charles qui tenta de sortir son pays de la Première Guerre mondiale, de le démocratiser politiquement et qui au milieu des épreuves et de l'exil sut conserver intacte sa foi en l'homme et en Dieu.
Vienne, 1916 : l'empereur François-Joseph meurt après soixante-huit ans de règne. Son successeur est son petit-neveu, titré Charles Ier en Autriche et Charles IV en Hongrie. Âgé de 29 ans, accédant au trône en pleine guerre, le nouveau souverain possède un programme : la paix, les réformes, notamment sociales. En 1918, la guerre est perdue, la Double Monarchie se disloque et Charles Ier doit quitter le pouvoir. Réfugiée en Suisse, la famille impériale est ensuite reléguée à Madère. Sans ressources, elle y fait l'épreuve du dénuement. Le 1er avril 1922, le dernier empereur meurt de maladie, à l'âge de 34 ans. L'impératrice Zita, sa femme, attend alors son huitième enfant.
Esprit généreux et sincère, béatifié par Jean-Paul II en 2004, Charles d'Autriche sut, au milieu des épreuves et de l'exil, conserver intacte sa foi en l'homme et en Dieu.
Jean Sévillia a publié chez Perrin des essais remarqués : Le terrorisme intellectuel, Historiquement correct, Moralement correct, et Zita, impératrice courage.
Presse:
Il faut se précipiter sur ce livre, plus de 300 pages exaltantes et traversées d'élans du coeur qui nous emportent au-delà des mots.
Jean Raspail, Le Figaro Magazine Cette biographie magistrale de Jean Sévillia restaure avec bonheur l'image et les mérites d'un homme fidèle jusqu'à sa mort (en 1922, âgé de 34 ans) à sa foi, à sa famille, à ses peuples (autrichien, hongrois, croate, ruthène, tchèque, etc.). Son courage politique durant la guerre devait être salué, le chemin de croix que furent son exil et sa maladie, rappelé. C'est fait, et bien fait.
Le Figaro Magazine, 11 Février 12 -
Historiquement incorrect
Jean Sévillia
- Le Livre de Poche
- Ldp Litterature & Documents
- 29 Mai 2013
- 9782253167501
En France, plus que jamais, le passé s'invite dans le débat d'idées, mais sur le mode polémique. Qu'il s'agisse de définir l'identité nationale ou de s'interroger sur la place de la religion dans l'espace public, que la controverse porte sur l'héritage de l'Occupation ou sur les séquelles de la décolonisation, qu'il soit question de la réforme des programmes d'histoire à l'école ou de la création d'une Maison de l'histoire de France, tout est matière à division. Mais la discussion est biaisée au départ, car les préjugés idéologiques, les tabous du moment et les intérêts partisans interfèrent dans le débat. En dix chapitres, du Jésus de l'Histoire à la place de l'islam dans notre histoire nationale, avec la même liberté de ton et la sûreté d'information qui avaient contribué à l'exceptionnel succès d'Historiquement correct, Jean Sévillia sort des chemins balisés par le politiquement correct.
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Le chouan du Tyrol ; Andreas Hofer contre Napoléon
Jean Sévillia
- Tempus/Perrin
- Tempus
- 3 Juin 2010
- 9782262033088
1809, alors que Napoléon domine la moitié de l'Europe, un paysan se rebelle contre l'empereur des Français. Andreas Hofer soulève le Tyrol, province autrichienne rattachée à la Bavière, royaume satellite de Paris. A la faveur d'un nouveau conflit entre la France et l'Autriche, les Tyroliens tiennent tête aux troupes franco-bavaroises du maréchal Lefebvre et du prince Eugène de Beauharnais. L'Autriche vaincue, la paix conclue entre Napoléon et Vienne, les révoltés du Tyrol refusent de se soumettre et combattent plusieurs mois encore avant de succomber sous le nombre de leurs adversaires. Fusillé par les Français le 20 février 1810, Andreas Hofer illustre le retournement des nations contre le Grand Empire.
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Le dernier empereur ; Charles d'Autriche 1887-1922
Jean Sévillia
- Perrin
- 3 Septembre 2009
- 9782262028589
Vienne, 1916: l'empereur François-Joseph meurt après soixante-huit ans de règne.
Son successeur est son petit-neveu, titré Charles ler en Autriche et Charles IV en Hongrie. Agé de 29 ans, accédant au trône en pleine guerre, le nouveau souverain possède un programme : la paix, les réformes. Négociant en secret avec les Alliés, il fait l'impossible pour sortir son pays du conflit, mais ses efforts n'aboutissent pas. Proche du peuple, attentif aux questions sociales, il imprime un nouveau style à la monarchie des Habsbourg, mais sa volonté novatrice n'est pas toujours comprise.
En 1918, la guerre étant perdue pour les puissances centrales, la Double Monarchie se disloque et Charles ler doit quitter le pouvoir. Réfugié en Suisse, il tente par deux fois de retrouver sa couronne en Hongrie. Après cet échec, la famille impériale est reléguée à Madère. Sans ressources, elle y fait l'épreuve du dénuement. Cette page sombre, vécue chrétiennement, s'achève dans le drame : le 1er avril 1922, le dernier empereur meurt de maladie, à l'âge de 34 ans.
L'impératrice Zita, sa femme, attend alors son huitième enfant. En le béatifiant, en 2004, Jean-Paul II a voulu faire de Charles d'Autriche, personnage à qui l'Histoire a réservé une destinée tragique, une figure spirituelle pour notre temps, offrant en modèle son amour de la paix et de la justice, et son humilité.
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Tous les Français, naguère, étaient élevés selon des valeurs identiques. Il existait une France de gauche et une France de droite, une France laïque et une France chrétienne, mais la morale de l'instituteur ressemblait à celle du curé. À partir des années 1970, sous l'effet d'une double révolution - celle de la société et celle des idées -, chacun a pris l'habitude de définir ses propres critères du bien et du mal. Le résultat, aujourd'hui, c'est que les règles collectives s'effacent, ouvrant la porte à une société éclatée, où le seul guide est l'intérêt personnel. Une tendance encouragée par le moralement correct qui prêche le principe de plaisir, le droit à la différence, le devoir de tolérance, la transgression des traditions, la relativité des conventions. Mais peut-on vivre sans valeurs partagées ? Pour sortir de la crise qui se manifeste des banlieues à l'école, de l'État à la famille, du travail à la culture, il faudra bien réinventer des codes communs.
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Les trois principaux essais historiques de Jean Sévillia, Historiquement correct, Moralement correct et Le terrorisme intellectuel sont rassemblés pour la première fois en un volume ; revus, actualisés et enrichis d'une préface inédite.
Ce grand essayiste, historien et journaliste, a été le premier, avant Philippe Murray ou, plus près de nous, Eric Zemmour et Alain Finkielkraut, à dénoncer le politiquement correct appliqué au traitement de notre histoire. Cette dernière, inspirée par un républicanisme anticlérical et le marxisme, a contribué à forger selon l'auteur une doxa monolithique à laquelle il rétorque par sa propre vision, inscrite dans la grande tradition conservatrice et appuyée sur une vaste culture historique et journalistique.
Ces essais enlevés et élevés ont rencontré un très large public et contribué à nourrir le débat sur le traitement des noeuds gordiens de notre histoire, des croisades à nos jours, en passant par la Révolution française, 1940 ou encore mai 68.
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En France, plus que jamais, le passé s'invite dans le débat d'idées, mais sur le mode polémique.
Qu'il s'agisse de définir l'identité nationale ou de s'interroger sur la place de la religion dans la société, que la controverse porte sur l'héritage de l'Occupation ou sur les séquelles de la décolonisation, qu'il soit question de la réforme des programmes d'histoire à l'école ou de la création d'une Maison de l'histoire de France, tout est matière à dispute. Mais la discussion est biaisée au départ, car les préjugés idéologiques, les tabous du moment et les intérêts partisans interfèrent dans le débat. En dix chapitres, en voici autant de grands exemples. Quelle a été vraiment la part des Arabes dans la transmission du savoir antique au Moyen Age ? L'Eglise a-t-elle fait obstacle à la science ? A qui a profité la colonisation ? La Première et la Deuxième Guerre mondiale ont-elles été menées au nom des droits de l'homme ? Quel rôle l'immigration a-t-elle joué dans la construction de la France ? Quelle est la place de l'islam dans notre histoire nationale -
Pour qui aime l'histoire, ce livre remplit bien son office. [...] Ne pouvant être exhaustif, Jean Sévillia, l'auteur de Zita Impératrice Courage (Perrin) limite son étude à « dix-huit points chauds » de l'histoire française et européenne. [...] Polémia - 4 mai 2003Autant de sujets polémiques sur lesquels se déchirent les néophytes et les idéologues mais sur lesquels s'accordent la plupart des historiens, attentifs aux faits et aux sources de première main. [...] Hérodote. net. Jean Sévillia fait ainsi un livre passionnant sur l'histoire, livre qui se dévore avec facilité, sans érudition préalable requise, livre reconnu par la critique et plus encore par un immense public. L'historiquement correct ne cherche pas à comprendre le passé pour éclairer le présent. Il part du présent pour juger le passé. Dans cet état d'esprit, l'histoire devient un écran où se projettent toutes les passions contemporaines. L'historiquement correct pratique l'anachronisme (les événements d'hier sont évalués selon les critères d'aujourd'hui, et non sur les valeurs qui avaient cours à l'époque) et porte
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Pour qui aime l'histoire, ce livre remplit bien son office. [...] Ne pouvant être exhaustif, Jean Sévillia, l'auteur de Zita Impératrice Courage (Perrin) limite son étude à « dix-huit points chauds » de l'histoire française et européenne. [...] Polémia - 4 mai 2003Autant de sujets polémiques sur lesquels se déchirent les néophytes et les idéologues mais sur lesquels s'accordent la plupart des historiens, attentifs aux faits et aux sources de première main. [...] Hérodote. net. Jean Sévillia fait ainsi un livre passionnant sur l'histoire, livre qui se dévore avec facilité, sans érudition préalable requise, livre reconnu par la critique et plus encore par un immense public. L'historiquement correct ne cherche pas à comprendre le passé pour éclairer le présent. Il part du présent pour juger le passé. Dans cet état d'esprit, l'histoire devient un écran où se projettent toutes les passions contemporaines. L'historiquement correct pratique l'anachronisme (les événements d'hier sont évalués selon les critères d'aujourd'hui, et non sur les valeurs qui avaient cours à l'époque) et porte
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En France, plus que jamais, le passé s'invite dans le débat d'idées, mais sur le mode polémique.
Qu'il s'agisse de définir l'identité nationale ou de s'interroger sur la place de la religion dans la société, que la controverse porte sur l'héritage de l'Occupation ou sur les séquelles de la décolonisation, qu'il soit question de la réforme des programmes d'histoire à l'école ou de la création d'une Maison de l'histoire de France, tout est matière à dispute. Mais la discussion est biaisée au départ, car les préjugés idéologiques, les tabous du moment et les intérêts partisans interfèrent dans le débat. En dix chapitres, en voici autant de grands exemples. Quelle a été vraiment la part des Arabes dans la transmission du savoir antique au Moyen Age ? L'Eglise a-t-elle fait obstacle à la science ? A qui a profité la colonisation ? La Première et la Deuxième Guerre mondiale ont-elles été menées au nom des droits de l'homme ? Quel rôle l'immigration a-t-elle joué dans la construction de la France ? Quelle est la place de l'islam dans notre histoire nationale -
Moralement correct ; recherche valeurs désespérement
Jean Sévillia
- Perrin
- 15 Février 2007
- 9782262024123
Tous les Français, naguère, étaient élevés selon des valeurs identiques.
Il existait une France de gauche et une France de droite, une France laïque et une France chrétienne, mais la morale de l'instituteur ressemblait à celle du curé. A partir des années 1970, sous l'effet d'une double révolution - celle de la société et celle des idées, - chacun a pris l'habitude de définir ses propres critères du bien et du mal. Le résultat, aujourd'hui, c'est que les règles collectives s'effacent, ouvrant la porte à une société éclatée, où le seul guide est l'intérêt personnel.
Une tendance encouragée par le moralement correct : cette mentalité, entièrement fondée sur l'exaltation de l'individu, prêche le principe de plaisir, le droit à la différence, le devoir de tolérance, la transgression des traditions, la relativité des conventions. Mais peut-on vivre sans valeurs partagées ? Pour sortir de la crise qui se manifeste sur tous les plans - des banlieues à l'école, de l'Etat à la famille, du travail à la culture - il faudra bien réinventer des codes communs.
Et sans doute renouer avec la morale élémentaire qui a longtemps garanti la stabilité du lien social.