alexandre soljenitsyne
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Immense fresque de l'univers concentrationnaire soviétique, L'Archipel du Goulag a été écrit dans la clandestinité. Les milliers de lettres et témoignages reçus par Alexandre Soljénitsyne après la publication de son roman Une journée d'Ivan Denissovitch constituent la base de cette oeuvre, qu'il qualifie d'« investigation littéraire » ; ces documents font de lui le dépositaire du malheur de tout un peuple. Secrètement sorti d'URSS, ce texte explosif suscite, lors de sa parution en Occident en 1974, une prise de conscience des réalités du régime soviétique.
Édition abrégée inédite. Préface inédite de Natalia Soljénitsyne.
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Une journée d'Ivan Denissovitch
Alexandre Soljenitsyne
- Robert Laffont
- Pavillons Poche
- 3 Décembre 2015
- 9782221191781
" L'ouvrage fit l'effet d'une bombe car il révélait au grand jour l'existence des camps staliniens. " Le Monde.
Prisonnier depuis huit ans dans un camp de travaux forcés en Asie centrale sous le régime stalinien, Ivan Denissovitch Choukhov, petit homme bon et débrouillard, est un zek, un détenu dans le langage administratif soviétique. Harcelé par ses bourreaux, le froid et la faim, il s'efforce de survivre avec dignité. Alexandre Soljenitsyne nous plonge dans le quotidien d'une victime des camps de travail, et c'est toute l'horreur de cet univers " hors la vie " qui nous saute au visage.
En 1962, avec ce texte inoubliable écrit en deux mois dans une langue vive, truculente et lyrique, Soljenitsyne et le monde du goulag entraient en littérature. -
Le pavillon des cancéreux
Alexandre Soljenitsyne
- Robert Laffont
- Pavillons Poche
- 14 Avril 2016
- 9782221193341
Le Pavillon des cancéreux raconte la vie quotidienne dans le bâtiment numéro treize de l'hôpital de Tachkent, où quelques hommes alités souffrent d'un mal que l'on dit incurable. Roussanov, haut fonctionnaire du Parti, y est contraint de partager sa chambre avec des patients de rang inférieur, comme Kostoglotov, un ancien prisonnier du Goulag. Et, très vite, il va se rendre compte que tous les titres et passe-droits dont il usait avant ne lui servent plus à rien. Comme les autres, il va devoir faire face à la vision de sa mort et éprouver son dénuement devant la vanité de sa vie. Aux côtés des malades, on découvre aussi peu à peu le personnel médical : Zoé, une jeune infirmière, Véra, le médecin, et Lioudmila, la chirurgienne. Tous sont unis, malgré leurs différences, par l'humilité de leur humaine condition.
" Qu'est-ce qui fait vivre les hommes ? " : c'est à cette éternelle question que Soljenitsyne a voulu répondre dans cette fresque intime, dramatique et pourtant pleine d'espoir.
" Une extraordinaire exploration des âmes. " France Culture -
Le déclin du courage
Alexandre Soljenitsyne
- Belles Lettres
- Le Gout Des Idees
- 21 Octobre 2014
- 9782251200460
Le 8 juin 1978 Alexandre Soljénitsyne disait aux étudiants de l'université de Harvard :
« Non, je ne peux pas recommander votre société comme idéal pour transformation de la nôtre. (.) Nous avions placé trop d'espoirs dans les transformations politico-sociales, et il se révèle qu'on nous enlève ce que nous avons de plus précieux : notre vie intérieure. À l'Est, c'est la foire du Parti qui la foule aux pieds, à l'Ouest la foire du Commerce : ce qui est effrayant, ce n'est même pas le fait du monde éclaté, c'est que les principaux morceaux en soient atteints d'une maladie analogue. »
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L'Archipel du Goulag, cinquante ans après : 1973-2023
Alexandre Soljenitsyne
- Fayard
- Litterature Etrangere
- 8 Novembre 2023
- 9782213726519
S'il est un livre qui a fait la gloire de son auteur, un livre que connaissent plus ou moins des millions d'humains, une formule qui a fait le tour de la terre, c'est bien l'Archipel du Goulag ! Il désigne un immense système esclavagiste, mais en recourant au mot « Archipel », l'auteur lui a conféré une aura mythologique.
L'Archipel du Goulag a déclenché l'arrestation de Soljénitsyne, sa proscription, son long exil en Occident. On peut dire que cette oeuvre a largement contribué à faire tomber le régime communiste, et, par-là, à changer le monde.
L'Archipel du Goulag est le fruit d'une vaste enquête menée clandestinement auprès des anciens compagnons de bagne et de très nombreux anciens prisonniers (les zeks).
C'est à la fois un monument littéraire, une enquête reposant sur ce qu'on appelle aujourd'hui « oral history », et de ce fait également une oeuvre collective. Le cinquantième anniversaire de sa publication (1973-2023) nous offre la possibilité d'en livrer ici de larges extraits, complétés par la présentation de Georges Nivat.
Cinquante ans après, alors qu'un Vladimir Poutine enferme une nouvelle fois la Russie dans le totalitarisme et le repli sur soi, L'Archipel du Goulag est plus que jamais d'actualité.
Traduit du russe par Geneviève Johannet -
Le premier cercle
Alexandre Soljenitsyne
- Robert Laffont
- Pavillons Poche
- 22 Novembre 2018
- 9782221200599
L'un des grands chefs-d'oeuvre de la littérature du XXe siècle, réédité à l'occasion du centenaire de la naissance d'Alexandre Soljenitsyne.
" Quand on décrit les prisons, on s'attache toujours à en noircir les horreurs. N'est-ce pas encore pire quand il n'y a pas d'horreurs ? Quand l'atroce naît de la grisaille méthodique des semaines ? Et du fait qu'on oublie que la seule vie dont on dispose sur terre est brisée ? " Pour les zeks, les détenus politiques qui peuplent les charachkas, ce premier cercle de l'enfer pénitentiaire, la notion du temps devient abstraite ; chaque jour, chaque heure, c'est la même chose, c'est le silence, l'ennui. Les charachkas, c'est oublier qu'on est en vie.
Sous la plume d'Alexandre Soljenitsyne coulent des souvenirs douloureux. Avec un cynisme brûlant et une violence voilée, l'auteur décrit le régime concentrationnaire soviétique en un long cri de rage, celui d'un homme qui n'a jamais cessé de lutter pour la liberté. -
La maison de matriona
Alexandre Soljenitsyne
- Robert Laffont
- Pavillons Poche
- 10 Mai 2016
- 9782221195802
La traduction de ce chef-d'oeuvre est venue révéler en 1966 aux lecteurs français un autre territoire du continent Soljénitsyne. On y découvre l'attachement viscéral de l'auteur aux racines les plus profondes de l'âme de son grand pays à travers la simple histoire de Matriona, femme " humble et juste " dans l'isba de laquelle le narrateur - un instituteur à peine sorti d'un camp, avec qui l'auteur semble se confondre - trouve le refuge auquel il aspirait. Dans cette campagne, certes collectivisée, prolétarisée, survit encore l'esprit de la paysannerie. On a pu dire de ce livre qu'il avait été écrit pour l'éternité et il est vrai que dans ces quelques pages, la force évocatrice de Soljenitsyne atteint une incomparable intensité.
" Un éloge de la vieille paysanne russe, aussi simple que sainte, un beau récit dans une veine campagnarde russissime. " Libération -
La confiture d'abricots et autres récits
Alexandre Soljenitsyne
- Points
- Signatures
- 20 Novembre 2014
- 9782757848234
Un vol de patates qui déclenche une lamentable scène de guerre, une rencontre entre un professeur d'art et un écrivain dans sa maison de campagne... Composé de neuf récits, La Confiture d'abricots et autres récits est un recueil de brefs chefs-d'ouvre drolatique d'Alexandre Soljenitsyne. Il y dévoile des scènes de la vie soviétique à diverses époques et explore les ressorts de l'âme humaine, la ruse, la servilité et la déchéance au pays du socialisme réel.
Né en 1918, Alexandre Soljenitsyne est un écrivain et dissident russe. Incarcéré puis envoyé au Goulag en 1945, il y est détenu pendant huit ans. Il raconte son expérience dans plusieurs de ses romans parmi lesquels L'Archipel du Goulag qui vient de paraître en poche chez Points. Lauréat du prix Nobel de littérature en 1970, il est l'auteur d'une ouvre considérable.
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L'erreur de l'Occident
Alexandre Soljenitsyne
- Grasset
- Les Cahiers Rouges
- 8 Novembre 2006
- 9782246094920
Alexandre Soljenitsyne est né en 1918. Diplômé de Science, il devient officier dans l'Armée rouge. Arrêté et déporté au goulag pour huit ans (il avait critiqué Staline dans une lettre privée), il est réhabilité en 1956. Nikita Khrouchtchev donne l'autorisation de publier Une Journée d'Yvan Denissovitch en 1962, ce qui lui attire une renommée internationale qui exaspère la tyrannie soviétique. Irréductible, Soljénitsyne finit par être interdit de publication en URSS et c'est à l'Ouest que paraissent ses romans, comme Le Premier cercle et Le Pavillon des cancéreux. Il obtient le prix Nobel de littérature en 1970. Objet de toutes les vexations et des mesquineries du KGB, il est obligé de se cacher pour écrire et est même l'objet d'une tentative d'assassinat. Il compose le manuscrit de L'Archipel du goulag sur des bouts de papier qu'il enterre dans les jardins de ses amis. La publication du livre en Occident lui vaut d'être déchu de la nationalité soviétique et expulsé en 1974. Soljenitsyne n'est jamais où on l'attend : au lieu de se précipiter dans les bras idéologiques de l'Occident, il en pointe aussitôt les erreurs dans le Discours d'Harvard (1978) et ce célèbre Déclin de l'Occident (1980) où il nous met en garde contre une trop grande complaisance envers les régimes mortifères. « Le communisme ne saurait être enrayé par aucun artifice de la détente ni par aucune négociation : mais uniquement par la force extérieure ou par une désagrégation interne. Il fallait bien que s'arrêtat un jour le recul régulier, inexorable de l'Occident voilà qu'on y est. » Appelant à une résistance de tous les instants contre une URSS qui n'était pas la Russie, ce livre reste une pierre de touche dans l'histoire de la chute intellectuelle du communisme.
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Zacharie l'Escarcelle et autres récits
Alexandre Soljenitsyne
- Robert Laffont
- Pavillons Poche
- 22 Novembre 2018
- 9782221221433
Zacharie l'Escarcelle, tel est le sobriquet de Zacharie Dimitrich, le gardien chargé de la surveillance du Champ-des-Bécasses, où l'on a dressé un mémorial en hommage aux deux cent mille soldats russes morts pour leur patrie au XIVe siècle. Zacharie prend sa mission très à coeur mais il manque totalement de moyens - l'escarcelle où il range le livre d'or qu'il fait signer à chaque visiteur est cousue dans son propre veston... À travers le portrait de ce paysan costaud et roublard à la fois, Soljenitsyne fait partager à ses lecteurs l'immense amour que chaque Russe porte à son pays.
Les trois autres textes qui accompagnent ce récit (La Main droite, La Procession de Pâques et Études et Miniatures) témoignent de la variété du génie de l'écrivain, prix Nobel de littérature en 1970, dont cette édition célèbre le centenaire de la naissance. -
Révolution et mensonge
Alexandre Soljenitsyne
- Fayard
- Litterature Etrangere
- 31 Octobre 2018
- 9782213711683
En marge de ses grands romans, il y a des dizaines d'Écrits politiques d'Alexandre Soljénitsyne. Ce recueil s'ouvre sur une lettre publique, qui est l'axe de son oeuvre, le moteur de sa vie : pour résister, il faut commencer par se réformer soi-même. Ce bref catéchisme du résistant fut rédigé en février 1974, à la veille de la seconde arrestation et de l'expulsion d'URSS de son auteur.
S'ensuivent les Leçons de Février (1983), inspirées par la lecture d'une immense littérature sur la révolution de 1917 et par une amère constatation : la monarchie russe, tricentenaire et encore populaire en 1914, est tombée en trois jours. Faute de savoir penser vrai, parler vrai ?
Pour terminer ce recueil, Deux révolutions : la française et la russe (1984), est une réflexion inédite en français, où Soljénitsyne compare le glissement vers mensonge et violence de ces deux révolutions.
Quatre ans pour la française, suivis du despotisme bonapartiste, avant de repartir pour une deuxième circonvolution à l'identique. Sept mois pour la russe, puis une longue dictature bolchevique sur presque la moitié du globe. ` À l'occasion du centenaire de sa naissance et du dixième anniversaire de sa mort, ces trois textes nous aident à comprendre le cheminement de Soljénitsyne au travers du siècle des totalitarismes.
Alexandre Soljénitsyne (1918-2008) a obtenu le prix Nobel de littérature en 1970. Déchu de sa nationalité en 1974 après la parution en Occident de L'Archipel du Goulag, il fut expulsé d'URSS, émigra aux États-Unis, où il acheva son long cycle historique consacré à la révolution russe, La Roue rouge, avant de revenir en Russie vingt ans plus tard
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Journal de la roue rouge
Alexandre Soljenitsyne
- Fayard
- Litterature Etrangere
- 31 Octobre 2018
- 9782213662701
Le Journal de la Roue rouge décrit pas à pas l'écriture de l'oeuvre majeure d'Alexandre Soljénitsyne : La Roue rouge. Dans ce « roman » (un peu comme Tolstoï dans Guerre et paix) l'auteur s'interroge sur ses propres origines, il les recherche dans l'histoire, et donc dans l'événement créateur de l'Union soviétique, la révolution de 1917. Il décrypte avec minutie l'enchaînement des faits, mettant en mouvement la matière historique, telle une roue que rien n'arrête dans sa course. Dès sa prime jeunesse, il avait entrevu l'édification de ce projet colossal. Mais ce Journal met en lumière la seule et même motivation profonde de tous ses livres, que ce soit La Roue rouge, Une journée d'Ivan Denissovitch ou L'Archipel du Goulag : écrire au nom des siens, témoigner au nom de tous ceux qui ont été anéantis, réduits au silence et calomniés. Derrière la masse des faits historiques, l'écrivain cherche les causes cachées, accessibles à la seule intuition littéraire. Il devient un super-historien, chargé non seulement de retrouver la vérité, mais de rendre justice à tous ceux que la Roue de l'histoire a écrasés.
Chronique de l'écriture d'une oeuvre démesurée qu'il devra interrompre bien avant que soit réalisé le projet initial, Le Journal de la Roue rouge est aussi un véritable journal intime où se reflètent, au coeur même de l'atelier de l'écrivain, son itinéraire spirituel et intellectuel et les principaux faits d'une biographie personnelle qui se fond avec l'Histoire, ainsi lorsque la publication de L'Archipel du Goulag « explose » en Occident. Pour ceux qu'effraie le volume de La Roue rouge, ce Journal peut permettre de l'aborder plus facilement. Toutefois, il est une oeuvre au sens plein du terme, qui se suffit à elle-même et témoigne d'une expérience de création littéraire hors du commun.
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Ce petit livre est un portrait de la jeunesse russe des années soviétiques. Libérée de tous les tabous, heureuse, dynamique, bâtissant dans l'enthousiasme un nouveau monde - telle est l'image qu'en donnait la propagande, telle est l'image dans nos mémoires.
En trois tableaux, Soljénitsyne montre l'envers du décor. -
L'auteur de l'Archipel du Goulag - que l'on découvre ici poète - dispense dans ces brefs poèmes une vraie sagesse et nous donne un accès à la beauté cachée du monde. Michel Vinaver écrivain et dramaturge
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Récit en vers traduit du russe par Hélène Henry Composé au bagne entre 1948 et 1952 ce long poème autobiographique constitue une étape essentielle dans l'édification de l'oeuvre en prose qu'entreprendra Soljénitsyne une fois libéré. À l'origine, la forme versifiée était destinée à favoriser la mémorisation : le texte sitôt composé était appris par coeur, puis détruit. Le poème suit le « chemin » emprunté par son jeune héros : son enfance à Rostov-sur-le-Don dans une famille pauvre et persécutée, sa « double foi », chrétienne par tradition familiale, communiste par éducation et conviction et, surtout, son engagement dans les combats de la Seconde Guerre mondiale, jusqu'à son arrestation. Cette suite de portraits et de scènes décrivant une Russie stalinienne déchirée est aussi l'amorce de la quête historique, culturelle, morale, spirituelle que poursuivra, sa vie durant, l'auteur de l'Archipel du Goulag.
Figure emblématique de la dissidence sous le régime soviétique, Prix Nobel de littérature en 1970, Alexandre Soljénitsyne (1918-2008) est l'auteur d'une oeuvre considérable, dont l'Archipel du Goulag écrit dans la clandestinité, tout comme ce Chemin des forçats composé durant ses années de bagne. Contraint de s'exiler vingt ans aux Etats-Unis, il y poursuivit son grand oeuvre sur la la genèse de la révolution d'Octobre, la Roue rouge. Il regagna sa Russie natale en 1994. -
Zacharie l'Escarcelle
Alexandre Soljenitsyne
- Robert Laffont
- Pavillons Poche
- 15 Mai 2008
- 9782221110720
Zacharie l'Escarcelle, tel est le sobriquet de Zacharie Dimitrich, le gardien chargé de la surveillance du Champ-des-Bécasses, où l'on a dressé un mémorial en hommage aux deux cent mille soldats russes morts pour leur patrie au XIVe siècle. Zacharie prend sa mission très à coeur mais il manque totalement de moyens - c'est dans son propre veston qu'est cousue l'escarcelle où il range le livre d'or qu'il fait signer à chaque visiteur. À travers le portrait de ce paysan costaud et roublard à la fois, Soljenitsyne fait partager à ses lecteurs l'immense amour que chaque Russe porte à son pays.
Les trois autres textes qui accompagnent ce récit ( La Main droite, La Procession de Pâques et Études et Miniatures) témoignent de la variété de la palette de l'immense auteur russe. -
Deux siècles ensemble Tome 1
Alexandre Soljenitsyne
- Fayard
- Documents Fayard
- 6 Mars 2002
- 9782213611587
L'Auteur :
Prix Nobel de littérature, réinstallé en Russie après un exil de vingt ans, l'auteur du Premier Cercle et du Pavillon des cancéreux, après avoir bouclé ses deux entreprises littéraires géantes, L'Archipel du Goulag et La Roue rouge (six tomes sur huit déjà publiés en France) et tout en poursuivant la rédaction de ses mémoires (deux volets publiés, sans doute encore deux à venir), a renoué depuis peu avec le genre court -, notamment avec Deux Récits de guerre.
*** Dans cette monumentale étude historique en trois volumes (dont voici le premier tome), le Prix Nobel de littérature aborde une question historique aussi cruciale que taboue : qu'est-ce qui a fait de la Russie tsariste au XIXe siècle le pays des pogroms antijuifs ? et dans quelle mesure l'intelligentsia juive installée en Russie participa aux événements que préfigurèrent la Révolution de 1917, ensuite à l'avènement du bolchevisme puis à la mise en place du totalitarisme criminel qui devait en résulter ? Un ouvrage considérable rédigé exclusivement à partir de documents incontestables. -
Deux siècles ensemble Tome 2
Alexandre Soljenitsyne
- Fayard
- Litterature Etrangere
- 10 Septembre 2003
- 9782213615189
Le second et dernier volume de l?étude considérable d?Alexandre Soljénitsyne sur les relations entre Juifs et Russes est consacré à la période soviétique de 1917 à 1972. Sur treize chapitres, il expose et analyse successivement la part prise par les Juifs de Russie à la révolution de Février, puis à celle d?Octobre aux côtés des bolcheviks, puis à la guerre civile et aux événements dramatiques des années 20 et 30 ; il se penche sur le dossier douloureux et jusque-là « interdit » de la participation de certains, trop nombreux, à l?appareil répressif soviétique et à l?administration du Goulag, sans omettre d?aborder également, pour finir, les conséquences du pacte germano-soviétique, puis de la « Grande Guerre patriotique », et l?essor de l?antisémitisme stalinien à la fin des années 40. A la suite de la guerre des Six jours et de la politique indécise du gouvernement soviétique, la communauté juive d?URSS se détache de plus en plus du communisme, mais, parallèlement, rejette la faute de l?échec de la révolution sur les spécificités de l?histoire et du caractère des Russes. Les deux derniers chapitres sont consacrés, d?une part, au début de l?exode à destination d?Israël ou de l?Occident, d?autre part aux problèmes de l?assimilation de ceux qui restent. Si l?auteur arrête son analyse en 1972, c?est qu?avec la liberté de mouvement recouvrée, les Juifs ne se trouvent plus astreints à vivre en Russie : désormais, les rapports entre les deux communautés se situent dans une perspective nouvelle.La méthode suivie est identique à celle du premier volume. Soljénitsyne s?appuie principalement et parfois même quasi exclusivement sur les sources juives et offre un tableau aussi précis que contrasté des périodes étudiées. Une véritable somme, la première du genre, qui, vu son ampleur, pourrait bien être reconnue comme définitive.Prix Nobel de littérature, réinstallé en Russie après un exil de vingt ans, l?auteur du Premier Cercle et du Pavillon des cancéreux, après avoir bouclé ses deux entreprises littéraires géantes, L?Archipel du Goulag et La Roue rouge (six tomes sur huit déjà publiés en France) et tout en poursuivant la rédaction de ses mémoires (deux volets publiés, sans doute encore deux à venir), a renoué depuis peu avec le genre court ?, notamment avec Deux Récits de guerre ? ainsi qu?avec l?histoire et la critique littéraires.
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C'est le dernier volume du grand cycle romanesque de Soljénitsyne sur la révolution russe, la Roue rouge.Avec Avril 17, s'ouvre le deuxième acte après la Révolution de février : " Le gouvernement du peuple ". Il couvre la période du 12 avril au 5 mai du calendrier julien (du 25 avril au 18 mai dans le calendrier grégorien).Le tome 1 s'arrêtait sur la victoire du peuple raisonnable de Pétrograd, uni pour soutenir le Gouvernement Provisoire après les affrontements sanglants provoqués dans les rues par des colonnes d'ouvriers armés.
Le tome 2, qui s'ouvre le 23 avril (6 mai), montre la paralysie progressive et la décomposition de ce Gouvernement Provisoire, incapable de prendre le pays en main pour l'empêcher de glisser dans le chaos. En arrêtant là son roman, après quatre noeuds sur les vingt projetés, l'auteur explique : " Dès avril, le coup d'Etat d'Octobre se profile comme inéluctable. "Le résumé des seize noeuds non écrits constitue la seconde partie de ce dernier volume de la Roue rouge.
Récit nerveux, saisissant.La première partie, qui forme l'essentiel du livre, est rédigée avec le souci de polyphonie et la force d'évocation habituels. Nous sommes tour à tour ce soldat, ce jeune officier, ce paysan, ce ministre. L'enthousiasme, l'amertume ou la perplexité se communiquent à nous. Il en ressort une extraordinaire leçon de politique, mais aussi une leçon de vie. Que faire dans les grands bouleversements de l'Histoire, quand tout est emporté comme par une avalanche, quand la bonne volonté est bafouée et la raison impuissante, et qu'on assiste au naufrage de tout ce qu'on aurait voulu sauver ? Faut-il plier pour survivre ?
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Réflexions sur la Révolution de février
Alexandre Soljenitsyne
- Fayard
- Litterature Etrangere
- 7 Novembre 2007
- 9782213635354
Ces quatre courts essais ont été écrits dans les années 1980-1983 et devaient servir de conclusion à chacun des quatre volumes de Mars 1917, troisième et avant-dernier noeud de la Roue rouge. Mais après mûre réflexion, l'auteur a renoncé à les inclure dans l'épopée pour ne pas influencer le lecteur et sauvegarder la perspective d'ouverture propre à tout récit littéraire, où tout reste possible.
Dans ces essais, publiés pour la première fois dans la revue Moskva en 1995, et écrits avec une concision et une virulence dignes de ses meilleures textes publicistiques, Alexandre Soljénitsyne analyse le caractère paradoxal de la révolution de Février : elle a déterminé les destinées historiques non seulement de la Russie, mais du monde entier, et cependant elle s'est produite sans cause apparente, sans la participation des révolutionnaires, principalement grâce à l'incurie et à l'inertie du pouvoir. La monarchie multiséculaire s'est effondrée en trois jours sans y être poussée par des forces adverses. -
La maison de matriona ; incident à la gare de kotchétovka
Alexandre Soljenitsyne
- Fayard
- 23 Mai 2007
- 9782213633152
La Maison de Matriona est non seulement l'une des plus belles oeuvres d'Alexandre Soljénitsyne, mais aussi une de celles qui ont exercé la plus grande influence sur la littérature soviétique.
Kolkhozienne à la retraite, Matriona cache un coeur pur et une âme de juste. Toujours prête à rendre service malgré la misère où elle vit, elle recueille chez elle le narrateur, un instituteur de retour des camps qui va trouver dans son isba la Russie des profondeurs, une Russie humble et encore imprégnée de christianisme. Le tragique pénètre dans le récit lorsque apparaît le beau-frère de Matriona, Thaddée, un vieillard rapace qui jadis a été son fiancé...
Cette chronique naïve au lyrisme populaire signifia pour la Russie le début d'une quête de ses racines qui avaient été volontairement détruites par la révolution.
Dans Incident à la gare de Kotchétovka, le lieutenant Zotov, adjoint du commissaire d'une grande gare de triage pendant la Seconde Guerre mondiale, voit surgir au milieu des convois de soldats hagards un homme affable, en civil, qui a perdu ses papiers militaires. Zotov est conquis par ses bonnes manières. Mais peu à peu, le doute s'insinue...
Dans ce texte encore assez marqué par l'ère soviétique perce une compassion contraire à l'esprit du « réalisme socialiste ». -
Oeuvres complètes Tome 6 ; l'archipel du Goulag Tome 3
Alexandre Soljenitsyne
- Fayard
- Litterature Etrangere
- 13 Mars 2013
- 9782213663203
Nous sommes, pour commencer cet ultime volume de L'Archipel du Goulag, dans les Camps spéciaux créés par Staline en 1948 pour y concentrer les « traîtres » de tout poil, le bagne. Mais c'est justement là, dans ce dernier cercle de l'Archipel, que renaissent la dignité et la solidarité, que la résistance s'organise et la révolte éclate. On prépare de grandioses évasions collectives, on fait grève, on se rebelle ouvertement.
Vont suivre la relégation ou exil intérieur. Celui-ci a deux faces, l'une féroce, l'autre douce, et c'est d'abord la première que des pages vibrantes de passion tentent d'arracher à l'oubli : quinze millions de paysans exterminés sans bruit, par déportation de familles et villages entiers dans des lieux mortifères. - Et le même exil massif et impitoyable a frappé ensuite, au début ou à la fin de la guerre, les minorités nationales : déportées massivement en Asie centrale ou en Sibérie.
Après tant de pages tragiques, écrites au nom de ceux qui ne pourront jamais témoigner, voici le sourire de « la bonne petite vie de relégué », à la sortie du camp. Dans un chef-lieu de rayon perdu dans le sud du Kazakhstan, l'auteur retrouve avec jubilation -en mars 1953, deux jours avant la mort de Staline - les plus simples bonheurs de la vie et la possibilité d'écrire.
Staline n'est plus. Soljénitsyne est intervenu en vain pour tenter d'améliorer le sort des prisonniers. Lorsqu'il termine son ouvrage, en 1967, il est convaincu que, faute d'une remise en cause fondamentale du système, d'une condamnation des bourreaux et d'un changement de personnel,« l'Archipel a été, l'Archipel est, l'Archipel sera ! »Edition nouvelle revue et augmentée par l'auteur -
Le premier cercle Tome 1
Alexandre Soljenitsyne
- Robert Laffont
- Pavillons Poche
- 15 Mars 2007
- 9782221108888
" Quand on décrit les prisons, on s'attache toujours à en noircir les horreurs. N'est-ce pas encore pire quand il n'y a pas d'horreurs ? Quand l'atroce naît de la grisaille méthodique des semaines ? Et du fait qu'on oublie que la seule vie dont on dispose sur terre est brisée ? " Pour les zeks, détenus politiques qui peuplent les charachkas, ce premier cercle de l'enfer pénitentiaire, la notion de temps devient abstraite ; chaque jour, chaque heure, c'est la même chose. C'est le silence, l'ennui. L'art de la lenteur aussi, qui est souvent de rigueur quand on a une longue peine à purger. Les charachkas, c'est oublier qu'on est en vie. Sous la plume humaine et délicate d'Alexandre Soljenitsyne coulent des souvenirs douloureux. Avec un cynisme brûlant et une violence voilée, il décrit le régime concentrationnaire soviétique.
Le Premier Cercle est un des plus grands chefs-d'oeuvre de la littérature du XXe siècle.