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claude pair
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Faut-il réorganiser l'Éducation nationale ?
Claude Pair
- Hachette Education
- Questions D'education Hachette
- 20 Mars 1998
- 9782011705716
Pour le ministre de l'Education nationale, de la Recherche et de la Technologie et la ministre déléguée, chargée de l'enseignement scolaire, " une rénovation en profondeur du service de l'Education nationale s'impose pour rendre davantage compatibles qu'aujourd'hui un pilotage national et académique rigoureux et une réelle décentralisation au niveau des établissements ".
C'est dans cet esprit qu'ils ont confié à Claude Pair une mission de réflexion et de proposition sur " la rénovation du service public de l'Education nationale : responsabilité et démocratie ".
" En effet, la rénovation [qu'ils ont] la volonté de conduire devra répondre au double souci de renforcer la responsabilité des acteurs du système, notamment celle des chefs d'établissement, et de favoriser un fonctionnement plus démocratique des établissements scolaires. [...] Elle devra également conduire à une répartition plus claire et plus rationnelle qu'aujourd'hui des compétences des différents relais hiérarchiques de la politique du ministère au sein du système éducatif. " Pour mener à bien sa mission, Claude Pair s'est entouré de Jean-Marc Gebler, Catherine Moisan, Paul Ricaud-Dussarget et Jacky Simon. Ensemble, ils ont consulté tant les organismes concernés que les personnalités compétentes. Claude Pair a remis son rapport au début de l'année 1998.
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La Décision dans l'éducation nationale (La)
Antoine Prost, Louis Mallet, Alain Leger, André Péretti, Henri Gauthier, Jacques Fialaire, André Hussenet, Yvon Robert, Bernard Derosier, Claude Pair, Yves Luchaire
- Pu Du Septentrion
- 1 Mars 1995
- 9782859394240
La réforme des collèges, la réforme de l'enseignement professionnel, les multiples réformes des programmes et des méthodes pédagogiques, les langues, les mathématiques ou le latin, le recrutement et la gestion des professeurs, leur affectation, les constructions scolaires, la carte scolaire...Mais qui décide? Par quels cheminement les mesures dont on constate l'application ont-elles été prises? Quelqu'un, au juste, a-t-il décidé quoi que se soit? Les parties prenantes du système Education Nationale sont nombreuses: le ministère, bien sûr, mais aussi les Finances, le Premier ministre et le Président; les syndicats, les associations de parents d'élèves, mais aussi et surtout les familles par leurs innombrables microdécisions; de plus en plus les collectivités territoriales. Au-delà de la description des structures et des règles, ce livre essaie, à partir d'études de cas combinées avec l'analyse des principaux acteurs, d'éclairer le fonctionnement complexe du système. Il réunit les travaux qui ont été présentés lors d'un colloque organisé par l'Institut Français des Sciences Administratives, et pour lequel il a été fait appel non seulement à des chercheurs universitaires mais aussi, dans la mesure où cela était possible, à des personnalités qui ont été engagées dans les réformes étudiées.
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Daniel Fabre, l'arpenteur des écarts : Actes du colloque de Toulouse, février 2017
Jean-claude Schmitt, Adeline Grand-Clément, Maryse Carrareto, Pascale Bonnemère, Véronique Moulinié, Pierre Lemonnier, Annie Paradis, Alain Paire, Marie Scarpa, Gérard Toffin, Marlène Albert-Llorca, Jean-pierre Albert
- Maison Des Sciences De L'Homme
- 8 Juillet 2021
- 9782735126750
Directeur d'études à l'EHESS, Daniel Fabre (1947-2016) est une figure marquante de l'anthropologie française. Fondateur, avec le préhistorien Jean Guilaine, du Centre d'anthropologie des sociétés rurales, il a structuré la recherche et l'enseignement de l'anthropologie à Toulouse par les nombreux séminaires qu'il y a donné jusqu'à la fin des années 1990.
Les textes ici réunis rappellent et prolongent sous forme d'hommage les différents chantiers qu'il avait ouverts dans la première partie de sa carrière et qui ont largement marqué et distingué la manière « toulousaine » de faire de l'anthropologie. Manière « ancrée » dans le monde occitan en premier lieu, puisque Fabre s'est inscrit dans le sillage des anthropologies autochtones qui visaient à combattre le colonialisme intellectuel intérieur et à mieux préciser les caractéristiques des communautés du Sud. Ce fut la porte d'entrée pour le développement d'une anthropologie de l'Europe qui fut marquée du double sceau de l'anthropologie historique d'une part et de l'anthropologie du symbolique d'autre part, adaptant à la matière européenne les démarches éprouvées ailleurs par Claude Lévi-Strauss.
C'est à partir de ces cadres généraux que Daniel Fabre élabora d'importantes questions de recherche qui ne cessèrent dès lors de l'animer: le problème des passages à l'âge d'homme dans les sociétés européennes, les enjeux de l'écriture comme acte social et symbolique, et les contours d'une anthropologie de et avec la littérature. -
L'école, qui n'a jamais eu une place plus importante dans la destinée sociale des personnes, se doit d'être au premier rang du combat contre l'exclusion. Mais un malentendu persiste entre les familles les plus démunies qui reportent leurs espoirs sur la réussite scolaire de leurs enfants et l'école qui dit souvent mal connaître les familles très pauvres et qui ne parvient pas toujours à leur transmettre les ambitions qu'elle a pour tous ses élèves.
Il faut connaître ce qu'est la grande pauvreté pour provoquer un changement de regard sur ceux qu'elle atteint, aborder les relations entre l'école et les familles très pauvres, souvent placées sous le signe du malentendu, analyser les attentes des familles qui ont le sentiment de ne pas être bien comprises de l'école et comprendre ce que l'école attend des familles.
Si le partenariat entre l'école et les familles pauvres est sans doute la seule voie possible pour avancer vers la réussite scolaire de leurs enfants, il est encore largement à inventer, et c'est à l'institution tout entière de le prendre en charge. Mais l'invention demande avant tout des initiatives locales pour aller à la rencontre des familles pauvres, apprendre à les connaître et à reconnaître leurs attentes et leurs droits. Le partenariat est l'inverse du malentendu, ou plus exactement il est la manière de lever le malentendu : dans le cas de l'école, il n'y a pas d'autre solution prometteuse.