denis tillinac
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Une famille extravagante, chaleureuse, qui s'adore, se déchire et veille sur les siens.La Ramade » Une maison de famille nichée sur le plateau de Terilhac en Corrèze... C'est là que se retrouve pour les vacances, la tribu des Aubrac... Parents, enfants, cousins, cousines, ils sont innombrables, extravagants, étonnants, un peu fous... Ils se déchirent, s'adorent et complotent avec délectation.
L'un deux, Pierre Aubrac, célèbre peintre parisien, retrouve le petit village, la vieille maison et les images du bonheur qu'il croyait enfouies au fond de sa mémoire. Roman allègre où chacun retrouvera l'écho de ses propres souvenirs. -
Dictionnaire amoureux : dictionnaire amoureux du général
Denis Tillinac
- Plon
- Dictionnaire Amoureux
- 6 Février 2020
- 9782259264747
Aventurier shakespearien aux prises avec des ennemis innombrables, de Gaulle a imaginé le roman de sa vie, et l'a imposé sur le théâtre tragique de l'Histoire en amoureux d'une France qui aujourd'hui encore lui doit presque tout.
Il fut un héros aux frontières de la folie. Un chef de guerre longtemps seul contre tous. Un homme d'État visionnaire dans la lignée de Richelieu. Un écrivain dans le sillage de Chateaubriand. Et un méditatif lourd de mystères. Dans son incroyable saga, il a enrôlé des personnages fascinants, baroudeurs et moines-soldats d'un idéal chevaleresque. Le gaullisme est une leçon de morale, celle de l'insoumission et du panache, teinté de romantisme noir.
Avec le lyrisme qu'on lui connaît, Denis Tillinac a voulu honorer sa dette en érigeant au Général le tombeau qu'il mérite.
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Maigret, ce sont 75 romans et 28 nouvelles publiés entre 1931 et 1972.
Le tome 10 regroupe l'ensemble des 28 nouvelles écrites entre 1936 et 1950, de "L'affaire du boulevard Beaumarchais" à "Un Noël de Maigret".
Préfaces : "Le dramatique quotidien", par Dominique Fernandez ; "La réalité vengée par la fiction", par Pierre Assouline ; "Une initiation simenonienne", par Denis Tillinac.
Notes de Michel Carly.
Illustration de couverture inédite de Loustal.
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"La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé.
Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille.
C'est physique. J'aime enchâsser l'or et le sang de son histoire dans la chair de sa géographie. Il en résulte un patriotisme de facture rustique, un peu comme la foi du charbonnier. "Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron. "J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses.
Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur."
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«Le soir je hantais les bars pour distraire ma solitude. Elle m'attendait entre les quatre murs de ma chambre. Alors, j'écrivais en écoutant Elvis qui n'était pas mort. Les nuits sont longues en province. Ma plume dessinait sur le blanc d'un cahier de brouillon la valse grise des émotions qui meublent les jours d'un localier, et quelquefois le submergent. C'est une manière de journal intime, une humble brocante où des bonheurs sans suite côtoyaient des désenchantements, des exaspérations vaines, des accès de rage métaphysique. Elvis chantait For the Good Times, la pluie tombait, la ville dormait. Elle avait le sommeil lourd.».
Denis Tillinac.
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« Toutes les fins se ressemblent. Ce sont ceux qui les vivent qui sont différents » Qu'avez-vous prévu à la cinquantaine, ce moment où la vie bascule sur l'autre versant, « le seuil de la métamorphose » ?
Quatre amis d'enfance, chacun sa personnalité : Bastien le dragueur impénitent ; Kader, fils d'immigrés algériens, droit et incorruptible ; Romain, secret et lunaire, un peu égaré dans sa vie. Puis Armand, le père bien rangé, qui prend soudainement conscience de l'urgence de profiter de la vie et se lance dans une folle escapade entraînant ses copains dans son sillage, sans réfléchir aux retombées sur les compagnes qui les supportent... -
Préface de Denis Tillinac La vie des grands hommes n'est pas un long fleuve tranquilleet reconstituer leur rapport à la transcendance relève parfoisde l'exploit. Décrypter la part de Dieu, cette partie secrète dechacun permet de côtoyer à coup sûr l'intimité et révéler la facecachée de l'homme. Que ce soit de Gaulle, Victor Hugo, Enstein,Mère Teresa ou Van Gogh... le choix de ces grands hommes,que Christine Goguet dévoile sous un jour nouveau, est vaste etsubjectif. Cette douzaine de portraits qui n'ont en commun queleur quête intérieure permet ici, ainsi que le dit Denis Tillinac dansla préface, un merveilleux « voyage sur tous les continents de laspiritualité ». Les personnages évoqués, tous exceptionnels, sonttrès dissemblables mais ont en partage la question de Dieu, la seuleessentielle à vrai dire.
Charles de GaulleVictor HugoVincent Van GoghMère TeresaMargaret ThatcherJohn F. KennedyAlbert EinsteinNelson MandelaWinston ChurchillMohamed AliAlexandra David-NéelNapoléonFrançois Mitterrand Christine Goguet est journaliste et écrivain. Après avoirété directrice de Presse et chroniqueuse pour la télévision,elle est actuellement directrice de la mission Mécénat et Partenariats du Centre des Monuments Nationaux. -
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Boulevard des marechaux
Denis Tillinac
- La Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 20 Septembre 2018
- 9782710387732
Ces maréchaux-là limitent leur prestance au blanc bleu de panneaux émaillés. C'est d'un PC qui s'attrape à la périphérie de Paris, au fil des boulevards de cein- ture, d'un PC qui vous bahute, au fil de ses bus, d'une porte à l'autre, qu'il s'agit ici. D'une petite ceinture qu'on fait à pattes, façon Tillinac. Tout commence (et finira) porte Dorée où Mars, le dieu porte-lance, veille sur ses collègues les fétiches africains du MAOA. C'est là qu'a poussé, veillé par les lions Daumesnil, le cor- rézien Tillinac. C'est de là qu'il part pour égrener les portes qui sont un peu les heures du cadran parisien.
Et on le suit, au fil de sa dérade, de bistrots en souve- nirs, de tombes en coin de rues, bercé par les arrêts obligatoires et le babil des picoleurs ou l'oeil inquiet des passantes. À chaque étape, le maréchal surgit de sa plaque comme un djinn du flacon et l'on suit la pa- rade comme une passe de ballon ovale ou de témoin ému : Soult passe à Davout qui passe à Sérurier qui passe à Macdonald qui donne à Bessières. Ça n'est plus Austerlitz mais la Voulte-Montchanin. Du jeu à 13 revu 1815.
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François, la soixantaine, est marié depuis trente-sept ans à Claire, la mère de ses deux fils. Une vie entière ensommeillée le long de la Loire dans la routine anachronique d'un médecin de campagne. Et puis soudain, surgit Hélène. Un mari aussi, une fille, une galerie à Paris. L'amour bouscule tout, chamboule tant. La clandestinité va un temps, enivre puis ligote.
Alors, ils éprouvent le besoin de revenir sur ce qui semblait le bonheur, tricoté avec la patience requise au long d'une existence tracée au cordeau. Et ils se posent cette question lancinante : pourquoi maintenant, alors qu'il leur semble que les élans romantiques ne sont plus de saison ?
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« Fin des années soixante. Chirac était un lièvre juvénile zigzaguant sur une portion de carte Michelin. Moi, j'avais vingt ans, je rêvais d'étreindre l'Histoire en gâchant de l'encre pour moudre le grain de ma mélancolie. Autant dire que les tribulations d'un énarque pompidolien ne m'inspiraient qu'une curiosité distraite. Comme tous mes copains, je détestais la société de consommation. Ils étaient presque tous de gauche. Pas moi. Je n'étais pas de droite non plus. Depuis lors, mon patriotisme n'a pas souvent été à la fête. De Gaulle est mort, la France m'a fait faux bond. Telle est mon équivoque avec la politique. »
Denis Tillinac.
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Dictionnaire amoureux : du catholicisme
Denis Tillinac
- Plon
- Dictionnaire Amoureux
- 3 Février 2011
- 9782259209397
Le catholicisme romain a enfanté puis mis en forme toutes les figures de l'imaginaire occidental. On lui doit notre éthique. notre métaphysique, notre esthétique, notre rapport à la féminité, nos aspirations idéales. Le cloître, le vitrail. Don Rodrigue et lion Quichotte, l'an depuis le roman jusqu'au baroque, le monachisme, les mystiques d'Avilit et les docteurs des grandes universités, les semaines saintes i Séville, les anges, le grégorien, les utopies politiques : le patrimoine spirituel et culturel du catholicisme est d'une variété et d'une fécondité extraordinaires. Au-delà des apparences d'une institution aux péripéties historiques fabuleuses, son universalisme continue de rayonner. Cet abécédaire effeuille avec tendresse. humour et gratitude les aspects les plus insolites et les visages les plus émouvants de la religion catholique.
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Le patio bleu
Denis Tillinac
- Les Presses de la Cité
- Romans Presses De La Cite
- 5 Novembre 2020
- 9782258192225
Un groupe d'amis, bourgeois d'âge mûrs et de quadras, a l'habitude de se réunir dans le patio bleu autour de la figure charismatique de Marie-Anne. A l'instar du narrateur, énarque qui a mené une carrière de diplomate sans ambition ni conviction, ils sont fatigués de leur vie parisienne, du nouveau monde qui s'impose et dont ils se sentent exclus, et croient trouver à Condom, petite ville du Gers, le havre rassurant où se poser avant le spectre de l'Ehpad.
Une longue amitié lie Marie-Anne et le narrateur, une amitié totale, dans laquelle l'amour n'est jamais loin, dont ce roman est la chronique. Passé plus ou moins lointain et présent s'entremêlent dans le récit intimiste et mélancolique d'un personnage qui promène un regard aussi lucide que désenchanté sur les choses et les gens, sur les craquements d'une société illustrés par le mouvement des Gilets jaunes.
On retrouve dans Le Patio bleu les thèmes chers à Denis Tillinac, l'amitié fidèle, le poids du passé et des souvenirs, les ambiguités du désir, l'opposition entre Paris, eldorado factice, et la province assoupie et en déshérence, la méfiance envers les manifestations de l'air du temps et les excès de l'époque, les aspirations de jeunesse confrontées à une vie faite qui s'avance vers la vieillesse.
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Patron réputé invincible d'un groupe de communication d'envergure européenne, Raoul Dutheil s'est entouré d'une bande d'amis qui auréolent sa personne d'un halo esthétique. Un écrivain américain, un peintre serbe, un agent littéraire juif, un reporter très cosmopolite, des éditeurs, une historienne d'art et autres égéries charmeuses, dont Carla, la belle Romaine. Tous baignent dans une euphorie capiteuse et ambiguë. Mais deux événements en bouleversent la fragile harmonie : la chute de Raoul Dutheil, «tué» par un patron plus vorace que lui, et le drame de Marleen, l'amante du narrateur. Car l'amour fou traverse cette grande fresque de la décadence, habitée par la passion du baroque, pleine d'humour et de mélancolie.
C'est le roman que Denis Tillinac portait en lui depuis longtemps, nourri par sa connaissance des milieux littéraire, politique et diplomatique. De Biarritz à Londres en passant par Rome, Belgrade, Paris et les maisons de famille somnolentes du Sud-Ouest, il dévoile les secrets intimes de personnages délicats et vulnérables, qui semblent tenir en équilibre sur une ligne de fuite.
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Tirées de son oeuvre littéraire majeure - les Mémoires de guerre - mais aussi du Fil de l'épée, son essai le plus significatif, des Mémoires d'espoir, écrites durant son inter-règne, et des entretiens avec Alain Peyrefitte (C'était de Gaulle), les citations reproduites dans ce livre révèlent un écrivain souvent visionnaire dans la ligne de Chateaubriand, et un politique à la fois novateur et d'un pragmatisme digne du Prince de Machiavel.
C'est une façon plaisante et instructive de traverser trente années d'histoire de France.
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Le rugby n'est pas un sport comme le foot, la politique ou la haute finance. C'est l'ingrédient corsé d'un art de vivre, le théâtre d'une dramaturgie aux rites compliqués, l'expression d'un patriotisme. Il existe une géographie du rugby, une morale, une esthétique, un langage, des figures légendaires - toute la culture d'un pays où les tuiles sont romaines, les accents chantants et les apéritifs anisés.
Denis Tillinac habite ce pays depuis l'adolescence. II a voulu célébrer, avec sa plume vagabonde, les noces du rugby et de la littérature. Tant qu'il y aura des Jenkins et des Cécillon pour commémorer le génie des Boniface ou la bravoure des Herrero, tant qu'on parlera de rugby à Tyrosse ou à La Voulte, la France de la joie de vivre ne sera pas défunte. Ce livre va éveiller de belles nostalgies et susciter quelques polémiques. Grand Prix de la Littérature Sportive et Prix Populiste 1993.
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Au crépuscule d'un destin d'aventurier qui a épousé toutes les utopies modernes, le narrateur explore son passé ténébreux pour élucider le mystère de son activisme. Ni la révolution sous diverses latitudes, ni l'amour sous les traits d'égéries somptueuses ou pathétiques n'auront étanché sa soif d'absolu. Le bouddhisme, la psychanalyse, la vie en communauté et bien d'autres péripéties ont ponctué ce long voyage au bout des illusions, directement inspiré à l'auteur par la vie d'un personnage réel. Le soleil noir et rouge de son romantisme éclaire le désarroi de notre temps : c'est pourquoi Denis Tillinac a voulu retracer un parcours à la fois exemplaire et sans issue, où l'on croise des êtres troublants.L'ironie du regard appartient à son modèle ; la tonalité mélancolique est d'un écrivain parvenu à sa maturité. Denis Tillinac signe son roman le plus accompli et le plus dense.
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Petit dictionnaire amoureux du catholicisme
Denis Tillinac
- Pocket Documents Et Essais
- 3 Octobre 2013
- 9782266239974
C comme Clocher .
A comme Ange (gardien).
T comme Templiers .
H comme Humilité .
O comme Ordres .
L comme Latin .
I comme Image .
C comme Ciel .
I comme Intériorité .
S comme Séville .
M comme Mauriac .
E comme Éternité .
Avec tendresse et humour, l'abécédaire de Denis Tillinac explore l'extraordinaire variété et fécondité de la religion catholique.
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Le Bonheur en Corrèze regroupe des romans « provincialistes » où l'on retrouve les thèmes chers à l'auteur, la quiétude face à la sauvagerie parisienne, le culte de l'amitié, le rejet des modes et des excès de la modernité, les pièges de la nostalgie, les ambitions bafouées, des histoires écrites avec la « musique Tillinac », un ton mélancolique tout de retenue dans lequel le passé affleure.
Denis Tillinac, observateur aigu des moeurs de l'époque, aura publié plus de cinquante ouvrages - romans, essais, récits, poésie - depuis 1979 et Spleen en Corrèze, le roman qui l'a fait connaître. Corrézien d'origine et d'adoption, ce Parisien a mis la province au coeur de son oeuvre de fiction. Cette anthologie est un hommage au grand écrivain.
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C'est l'histoire d'un cancre qui n'en finissait pas d'imaginer des paradis multicolores pour fuir l'enfer gris de l'école.
C'est l'histoire d'un sale gosse emprisonné dans la camisole d'une sensiblerie maladive.
C'est l'histoire d'un « caractériel » qui a autant désorienté les psys que ses parents et ses copains de classe.
L'enfer, c'était le Paris de Doisneau. Le paradis : les deux villages de ses ancêtres, le chant nocturne des grillons, le rouge vénéneux d'une floraison de coquelicots. L'histoire d'un enfant qui n'était pas fait pour devenir un adulte.
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Belle, intrépide, effrontée, Marie de Rohan, duchesse de Chevreuse, aura été l'aventurière la plus romanesque du demi-siècle de Louis XIII. Elle fut de tous les complots, de tous les exils et Alexandre Dumas l'a immortalisée dans Les Trois Mousquetaires. Pour retrouver son sillage, Denis Tillinac a interrogé les mémorialistes, rencontré les descendants et pérégriné de la Touraine à Madrid, en passant par Nancy et Bruxelles. Sa biographie amoureuse illustre les sortilèges du baroque français.
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Un écrivain, et rien d'autre, ainsi se définit Denis Tillinac, en épilogue à ce récit d'une balade en zigzags sur les routes de son imaginaire.
On le cherche dans sa maison d'édition au quartier latin, on le surprend en Afrique oú Kabila doit le rejoindre. On le croise en terre d'Ovalie avec Pierre Dauzier et André Boniface, on l'aperçoit à l'Elysée en conciliabule avec Chirac. Mais comme il se joue des frontières, le voilà dans l'avion de Sarkozy avant de reprendre son train pour la Corrèze. Puis de repartir à un autre bout de ses mondes intimes.
Tout le passionne, surtout les coulisses et surtout les irréguliers. D'oú ces scènes de genre et cette galerie de portraits, crayonnés avec autant d'ironie que de tendresse. Car si Denis Tillinac n'aime pas son époque, il a de la sympathie - pour les personnages qui tâtonnent aux marches de la gloire. Ou aux frontières du désespoir. Entre les lignes d'une prose de styliste, miroir parfois cruel des moeurs contemporaines, on perçoit les désarrois d'un écrivain que l'histoire a floué.
Même s'il s'est bien amusé.
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«Nous habitons les ruines d'un monde révolu et nous portons les deuils de tous ses héritages. J'écris pour signifier aux civilisations défuntes ma gratitude éplorée. Rien ne survivra des architectures mentales dont les vestiges nous émeuvent encore mais n'ont plus le pouvoir d'armer nos illusions. J'écris dans une mélancolie sans fond la chronique de l'irréparable. Elle indisposera ceux qui tiennent le monde moderne pour un prolongement des autres. On aimerait croire qu'au prix de métamorphoses l'ancien continuera de célébrer avec le nouveau ses noces d'antan. Cette crédulité n'est plus de mise : l'homme s'embarque sans boussole, sur un esquif qui prend l'eau, vers un rivage dont l'existence même est douteuse.»