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duby georges
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Ce livre entend montrer la signification de l'art dans l'Europe du Moyen Age et les relations qui le lient à l'ensemble de la société et de la culture.
De la création artistique médiévale, presque seuls les chefs-d'oeuvre ont survécu. Leur raffinement surplombait alors une masse épaisse de brutalité, de terreur et de misère. Afin qu'on ne l'oublie pas, des textes qui révèlent cette part tragique sont placés en contrepoint d'un discours général sur le monastère, la cathédrale et le palais.
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Saint bernard - l'art cistercien
Duby Georges
- Flammarion
- Champs Histoire
- 4 Octobre 2017
- 9782081416512
Saint Bernard n'a pas fondé l'ordre cistercien, mais il a fait son succès. Pendant les deux derniers tiers du XIIe siècle, à travers l'Europe entière, va s'édifier le grand bâtiment, le vaste chantier issu de Cîteaux. Et saint Bernard en est bien le patron, le maître d'ouvrage dont la parole a gouverné, comme le reste, l'art. Parce que cet art est inséparable d'une morale, qu'il incarnait.Mais si la parole de saint Bernard eut cette force de persuasion, si la congrégation qu'il animait put édifier ce qui voulait être la représentation visible d'une éthique et si cet édifice exerça tant d'influence sur la culture européenne, c'est que le siècle attendait cette parole, cette exigence de rigueur, de renoncement et de dépassement.Car si la manière cistercienne de construire fut suscitée par l'enseignement de saint Bernard, elle le fut aussi par tout l'élan du XIIe siècle.
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Au cours des dix siècles dont il est question dans ce livre, l'Europe a pris forme. Elle s'est fortifiée, elle s'est enrichie, et ce fut alors que naquit et s'épanouit un art proprement européen. Nous admirons ce qu'il en reste. Toutefois, nous ne considérons pas ces formes du même regard que ceux qui les premiers les virent. Pour nous, ce sont des oeuvres d'art, et nous n'en attendons, comme de celles qui sont créées de notre temps, qu'une délectation esthétique. Pour eux, ces monuments, ces objets. ces images étaient en premier lieu fonctionnels. Ils servaient. Dans une société fortement hiérarchisée, qui attribuait à l'invisible autant de réalité et davantage de puissance qu'au visible et qui n'imaginait pas que la mort mît un terme au destin individuel, ils remplissaient trois fonctions principales : présents offerts à Dieu, communications avec l'autre monde, et affirmation de puissance.
Georges Duby met en parallèle l'évolution des formes artistiques au long d'un millénaire et les structures matérielles et culturelles de la société.
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Male moyen age - de l'amour et autres essais
Duby Georges
- Flammarion
- Champs Histoire
- 25 Février 2014
- 9782081329836
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Histoire de la france rurale, tome 3 - de 1789 a 1914
Duby Georges
- Points
- Points Histoire
- 14 Octobre 1992
- 9782020173346
Une synthèse de l'économie paysanne française au XIXe siècle, qui a connu de profonds bouleversements qui ne sont plus des oscillations, mais qui modifièrent les fondements mêmes du pays.
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La ville aujourd'hui - mutations urbaines, decentralisation et crise du citadin
Duby Georges
- Points
- Points Histoire
- 31 Août 2001
- 9782020343121
Ce volume est le tome 5 de l'histoire de la france urbaine, éditée sous la direction de georges duby, augmenté d'une septième partie inédite.
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Histoire de la france rurale, tome 4 - depuis 1914
Duby Georges
- Points
- Points Histoire
- 14 Octobre 1992
- 9782020173353
Reprise d'un grand classique de l'historiographie française.
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Qu'est-ce que la société féodale ?
Duby Georges
- Flammarion
- Mille Et Une Pages
- 11 Novembre 2011
- 9782081272224
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La ville des temps modernes.de la renaissance aux revolutions
Duby Georges
- Points
- Points Histoire
- 17 Avril 1998
- 9782020343107
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La France du Moyen Age est immense et diverse. D'un pays à l'autre, parfois d'un canton à l'autre, ni la densité de la population, ni l'état des techniques de production ne sont semblables. Seules cependant, l'universelle présence du grand domaine est un trait fondamental de l'économie rurale.
Les articles ici rassemblés nous restituent au plus près la démarche de l'historien. De Cluny aux Alpes du Sud, du Mâconnais aux villes provençales, Georges Duby dévoile, exploite la richesse des textes et interprète ou déplore le silence des sources.
Il nous retrace la vie des seigneuries, les bourgs aux pouvoirs partagés, l'effort des moines paysans, la diversité même de l'économie du Moyen Age.
On complètera la lecture de ce volume avec celle de La Société chevaleresque (Hommes et structures du Moyen Age I).
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L'economie rurale et la vie des campagnes dans l'occident t.1
Duby Georges
- Flammarion
- 4 Janvier 1999
- 9782080810267
De toutes les civilisations du monde, aucune peut-être n'apparaît plus foncièrement rustique que ne le fut la civilisation médiévale. Formée sur l'effondrement du décor urbain que Rome avait un moment planté sur fond de campagnes, de pâtures et de forêts, elle a grandi avec la ruralisation complète de la société et de la culture citadine. Elle s'est désintégrée à son tour, à mesure que les villes et leur bourgeoisie prirent de la vigueur et se dégagèrent de leur environnement champêtre. Or, paradoxalement, de cet univers, on connaissait mieux moines et prêtres, guerriers et marchands que le monde des campagnes, demeuré dans l'ombre.
Ce grand livre de Georges Duby a établi pour la première fois une ample synthèse de notre connaissance du monde rural au Moyen Age.
Ce premier volume est consacré à l'occupation de la terre, aux travaux des champs et à l'économie "seigneuriale", tels qu'ils se définissent dans la société carolingienne (IXe-Xe siècle), et il s'attache ensuite à l'époque suivante de régression et d'expansion qui culmine avec l'apogée du XIIIe siècle.
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L'economie rurale et la vie des campagnes dans l'occident t2 evaltome 2 - france, angleterre, empire
Duby Georges
- Flammarion
- 4 Janvier 1999
- 9782080810274
Ce second volume de L'Economie rurale et la vie des campagnes dans l'Occident médiéval étudie tout d'abord "la seigneurie et l'économie rurale" (XIe-XIIIe siècle). Georges Duby analyse la formation de la puissance seigneuriale et les rapports des paysans avec cette puissance. Il porte une attention particulière au XIIIe siècle, pendant lequel il suit l'évolution de la rente seigneuriale, l'exploitation des paysans et la mise en valeur du domaine.
Le livre s'achève sur la mutation du XIVe siècle, siècle de crise, de famine et d'épidémie, entraînant une détérioration de la condition des paysans qui ne prendra fin qu'au milieu du XVe siècle.
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Histoire artistique de l'europe, t. 3, le xviie siecle
Duby Georges
- Le Seuil
- 17 Septembre 1999
- 9782020324434
Dans la lignée des précédents volumes de l'Histoire artistique de l'Europe, consacrés au Moyen Âge, à la Renaissance et au XVIIIe siècle, ce livre sur le XVIIe siècle tente de mettre en lumière les grands axes et les tendances majeures de la création artistique en Europe, non pas sous la forme d'un récit chronologique traditionnel, mais sous celle d'essais thématiques combinant histoire culturelle, histoire sociale et histoire des formes.
Joël Cornette, dans "Le siècle du Léviathan", souligne l'âpreté des conflits militaires qui ont bouleversé l'Europe, les tensions croissantes entre l'exaltation de l'État et l'affirmation de l'individu, la vigueur de la reconquête catholique, ainsi que les progrès de l'éducation et de la science.
L'essai d'Alain Mérot, "L'art en Europe au XVIIe siècle", forme la charpente de l'ouvrage.
Il montre la naissance d'une vie artistique internationale, nourrie de voyages d'artistes, d'une abondante littérature d'art, voire de rivalités entre collectionneurs. Si les genres picturaux connaissent une diversification éblouissante, en dépit de la hiérarchie qui tend à s'établir, dans certains pays, sous l'influence des Académies, on assiste aussi au dépassement des frontières entre peinture, sculpture et architecture, dans le sillage du Bernin.
Alain Mérot appelle au rejet des étiquettes commodes de "baroque" et de "classique", au profit d'une appréciation plus fine des sensibilités nationales ainsi que des débats sur l'ornement et sur la règle. Il montre la variété des réponses, d'un artiste ou d'une école à l'autre, à des questions communes comme le rendu des effets de la lumière ou l'alliance de l'enseignement et de la séduction esthétique.
En contrepoint et en complément, quinze monographies, rédigées par des spécialistes internationaux, précisent le rayonnement européen d'un artiste majeur comme Caravage, évoquent le foisonnement des foyers artistiques dans les Pays-Bas méridionaux, dans les Provinces-Unies et en Espagne, font le point sur des formes artistiques particulièrement prisées au XVIIe siècle, telles que l'architecture militaire, le mobilier précieux, la tapisserie, les arts du spectacle, les fêtes et cérémonies ou la gravure d'interprétation, ou encore illustrent la prodigieuse croissance de Versailles et l'embellissement de Paris.
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Histoire de la france urbaine, tome 3 - la ville classique. de la renaissance aux revolutions
Duby Georges
- Le Seuil
- 1 Novembre 1981
- 9782020059787
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Que savons-nous de l'amour au Moyen Age? Peu de choses en vérité, qui ne tiennent du mythe.
La place faite au mariage clans l'organisation de la société féodale par les pratiques de l'alliance et la morale aristocratique explique que l'amour courtois soit situé hors du champ matrimonial. La fine amour des poèmes est un jeu dont le terrain n'est pas celui des obligations et des dettes, mais des aventures et de la liberté. Pourtant c'est encore un jeu d'hommes, spécifiquement masculin. Le seigneur, de loin, dissimulé, gouverne l'enchaînement de ses péripéties.
Les femmes n'y furent jamais que vies figurantes. Des leurres. locus les poèmes de l'amour courtois ont été chantés par les hommes, et le désir qu'ils célèbrent fut toujours un désir masculin. Le Moyen Age est macle, résolument. La tonne des relations parentales, les structures de la féodalité l'expliquent abondamment. Tels sont les thèmes dominants de ces essais, jalons de l'exploration passionnante d'un territoire mal connu.
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Hommes et structures du moyen age t1 - la societe chevaleresq
Duby Georges
- Flammarion
- 4 Janvier 1999
- 9782080811813
Au XIIIe siècle, la chevalerie forme, dans l'ensemble de l'Occident, un corps bien délimité et qui s'établit véritablement au centre de l'édifice social. Il s'est approprié la supériorité et l'excellence qui s'attachaient naguère à la notion de noblesse. En lui s'incarnent les valeurs maîtresses d'une culture. Comment se sont forgés les modèles, les images, les représentations mentales qui donnèrent à ce corps son armature et qui l'installèrent dans cette position éminente ? Comment l'idée de noblesse vint-elle finalement se conjoindre à l'idée de chevalerie ?
Autant de questions auxquelles tentent de répondre ces articles de Georges Duby, en même temps qu'à une interrogation plus générale : qu'est-ce que la féodalité ?
On en complètera la lecture avec celle de Seigneurs et paysans (Hommes et structures du Moyen Age II).
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Le moyen age t1 - histoire artistique de l'europe
Duby Georges
- Le Seuil
- 5 Février 1999
- 9782020173841
Il paraît aujourd'hui nécessaire de considérer l'histoire des arts dans l'ensemble de l'Europe - ce qui n'a jamais été tenté jusqu'ici sérieusement - en portant l'attention sur le rayonnement des pâles d'influence et sur les réseaux d'échanges dont le jeu a fait la cohérence et la singularité de l'art européen.
Un tel projet implique de mettre attentivement l'évolution des formes en relation avec celle de la société et des autres éléments de la culture. C'est pourquoi des historiens ont mené de concert avec des historiens de l'art cette vaste enquête. L'équipe des spécialistes qui s'est réunie autour de Georges Duby et Michel Laclotte est nombreuse et internationale puisqu'il importe, pour une histoire artistique de l'Europe abordée de cette manière, de diversifier les points de vue.
Ce volume dédié au Moyen Age s'ouvre sur un essai de Georges Duby, " Art et société ", qui en est la trame de base. Lui font suite des monographies, au nombre d'une quarantaine, qui prennent en compte une série de thèmes liés au champ artistique et culturel médiéval, de l'enluminure carolingienne et ottonienne à la musique polyphonique et au vitrail, des châteaux forts et palais princiers aux abbayes cisterciennes et aux cathédrales gothiques, de l'art des Vikings aux chefs-d'oeuvre de Duccio et de Giotto.
D'origine délibérément européenne et accompagné de commentaires qui se développent parallèlement aux textes, un ensemble iconographique riche de plus de trois cents documents vient éclairer et prolonger cette réflexion collective sur les formes, les significations et les destinées de l'art médiéval européen.
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Histoire artistique de l'europe, t. 2, la renaissance
Duby Georges
- Le Seuil
- 3 Octobre 1996
- 9782020173858
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Histoire de la civilisation française : Du Moyen Âge à nos jours
Georges Duby, Robert Mandrou, Jean-François Sirinelli
- Bouquins
- La Collection
- 13 Mars 2025
- 9782382925782
Couvrant plus de dix siècles d'histoire, cette nouvelle version d'un grand classique, complétée d'une dernière partie consacrée à la période contemporaine, offre la seule synthèse disponible à ce jour sur ce qui constitue l'identité française, telle qu'elle s'est construite à travers les âges.
La civilisation française existe-t-elle ? À cette question le nouveau " Duby-Mandrou-Sirinelli " apporte une réponse indiscutable. Dans les années 1960, Georges Duby et Robert Mandrou ont conjugué leurs talents pour raconter le devenir de la France en mettant l'accent sur son apport à la civilisation de l'Europe, le premier se chargeant du Moyen Âge, le second des Temps modernes. Il manquait à ce livre, devenu rapidement un classique de l'histoire culturelle, une troisième partie, conduisant le récit jusqu'à l'époque contemporaine. C'est Jean-François Sirinelli qui s'en est chargé, si bien que le " Duby-Mandrou " devient le " Duby-Mandrou-Sirinelli ". Aucun doute qu'il s'imposera, à l'image de son prédécesseur, comme la nouvelle synthèse de l'histoire de la civilisation française, indispensable à tous les étudiants et à tous ceux qui veulent savoir comment ils sont devenus ce qu'ils sont. -
«27 juillet 1214. Ce dimanche-là, dans la plaine de Bouvines, le roi de France Philippe Auguste avait affronté malgré lui la coalition redoutable de l'empereur Otton, du comte de Flandre Ferrand et du comte de Boulogne Renaud; il était, grâce à Dieu, resté le soir maître du champ. L'empereur avait détalé; les deux comtes rebelles étaient pris. Victoire, comme on l'a dit et répété, fondatrice:les assises de la monarchie française en furent décidément rafferm ies. Une bataille. Un événement. Ponctuel. Retentissant.»
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Les choix de Georges Duby (1919-1996) furent ceux d'un historien formé à la géographie : la vie des hommes est inscrite dans l'espace, qui lui-même influence les rapports sociaux. Sa thèse, en 1952, donne le ton : il va se consacrer à l'étude des sociétés, en France, entre le Xe et le XIIIe siècle, et en explorer toutes les dimensions, économiques, sociales, idéologiques, esthétiques, sexuelles. Compagnon de route de l'école des Annales, il est avant tout un esprit indépendant. Semble-t-ilse rallier à l'histoire événementielle en acceptant de consacrer en 1973 un livre au Dimanche de Bouvines? Cette bataille, au fond, ne l'intéressait pas, dira-t-il ; «Bouvines innovait en m'obligeant à observer le jeu de la mémoire et de l'oubli, à traiter le discours dont un événement a fait objet au fil des siècles, comme constituant cet événement lui-même.» L'art, lui, intéresse l'historien des sociétés, qui y voit l'«expression d'une organisation sociale, de la société dans son ensemble, de ses croyances, de l'image qu'elle se fait d'elle-même et du monde». Au milieu des années 1960 ont paru chez Skira trois volumes sur l'art médiéval. Le Temps des cathédrales (1976) en est issu, fruit d'un impressionnant travail de lecture, d'interprétation des sources et de montage de textes venant de la tradition chrétienne. Le livre captive le grand public éclairé. La renommée de Duby ne cesse de croître. Un texte d'accès moins aisé comme Les Trois Ordres ou l'Imaginaire du féodalisme (1978) attire lui aussi les lecteurs. La représentation de la société divisée en trois catégories fonctionnelles - ceux qui prient, ceux qui combattent, ceux qui travaillent - n'est-elle pas l'une des grandes figures de l'imaginaire historique français?
On propose bientôt à Duby de prêter sa voix à l'évocation radiophonique du destin de Guillaume le Maréchal, régent d'Angleterre. De cette expérience naît, en 1984, un récit «biographique». Nouvelle entorse à la «nouvelle Histoire»? En apparence seulement. Duby démonte dans ce livre le fonctionnement de la société chevaleresque. Il donne carrière à son désir d'écrire un ouvrage d'histoire sérieuse susceptible d'être lu «comme un roman de cape et d'épée». Nouveau succès. En Italie, l'ouvrage sera comparé au Nom de la rose.
Cest aux femmes, aux Dames du XIIe siècle, qu'avec une grande liberté de pensée et d'écriture Duby consacrera ses derniers livres. Il aborde là l'histoire «la plus ténébreuse», celle d'êtres sans voix, et découvre des femmes «si fortes que les hommes s'efforçaient de les affaiblir par les angoisses du péché». Les trois petits volumes parus en 1995 et 1996 témoignent de l'art avec lequel Duby met son savoir à la portée d'un large public. Il n'ignore pas que le réel ou le vécu sont inaccessibles. «Tout historien s'exténue à poursuivre la vérité ; cette proie toujours lui échappe.» Mais l'écriture est là pour suggérer le probable. Comme le souligne son principal éditeur, Pierre Nora, «le style, chez Georges Duby, est intégré au discours même, car il s'agit pour lui de saisir la vérité des choses à travers la vérité des mots».
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Guerriers et paysans (VIIe -XIIe siècle) ; premier essor de l'économie européenne
Georges Duby
- Folio
- Folio Histoire
- 21 Janvier 2021
- 9782072917653
« Guerriers et paysans est l'histoire d'un démarrage, celui de l'économie européenne entre les invasions barbares et l'essor des villes. La grande nouveauté n'est pas l'application à une époque reculée d'un concept de l'économie moderne... Elle est dans la découverte de phases insoupçonnées et de mécanismes paradoxaux de ce démarrage. » Jacques Le Goff Il ressort de cette vaste enquête sur le premier essor de l'économie occidentale entre le VIIe et la fin du XIIe siècle que l'élan de croissance a été animé, essentiellement dans une première phase, par les activités militaires dont l'aristocratie tirait alors tous les profits, et qu'il le fut, dans une seconde phase, par le labeur des paysans que stimulait le pouvoir seigneurial.
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Nouvelle édition en un volume en 2020
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«La société féodale se révèle à nos yeux par la rénovation de son vocabulaire. Les formules désuètes enfin délaissées, le rideau tendu sur la réalité sociale depuis l'époque carolingienne se déchire; usé jusqu'à la trame, dévoilant les vraies césures, le jeu de forces depuis longtemps actives, mais qui se développaient jusqu'alors dans le privé, hors du champ légal et dont, pour cela, nous ne savions rien. Révélation pour l'historien qui date de ce moment la révolution féodale. Mais révélation pour les contemporains aussi, qui durent admettre que tout décidément n'était plus comme avant.»Georges Duby, 1978.