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eric dussert
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Les tortues
Loys Masson
- Éditions de l'Arbre vengeur
- L'Arbuste Véhément
- 13 Septembre 2024
- 9782379414008
Raconté par un homme vieillissant que la vérole a défiguré mais qui reste
précieux car il sait inséminer les fleurs du vanillier, Les Tortues nous plonge dans un
épisode dramatique de la vie de ce survivant : une épidémie qui ravagea l'équipage d'un
bâteau de trafiquants transportant des tortues géantes. Au son des carapaces
s'entrechoquant, dans l'angoisse d'un navire noir qui les poursuit, les hommes ont vécu
dans l'espoir d'un trésor sans cesse plus éloigné. Incapables de se libérer de leur prison sur
les eaux, ils ont dû affronter leur propre terreur, la variole et enfin la mort tapi dans
l'ombre.
Inspiré par Melville, envahi par les vapeurs alcoolisées qui rappellent Lowry, dans une
ambiance à la B.Traven, ce roman symbolique est un des diamants noirs de la littérature
du XX° siècle. -
Comment parvenir à tout rater
Mark Twain, Gabriel Lautrec De
- Éditions de l'Arbre vengeur
- L'Arbuste Véhément
- 1 Mars 2024
- 9782379412400
Dans la merveilleuse traduction du "Prince des humoristes", Gabriel de Lautrec, voici presque dix contes du précurseur de l'humour américain, celui qui a inventé un ton, un style, donné ses lettres de noblesse à la langue populaire, Mark Twain, génie pince sans rire qui nous fait rire plus de cent ans après sa mort.
"Enfiler des détails incongrus et absurdes sans but, et ne pas avoir l'air de s'apercevoir que ce sont des absurdités, telle est la base de l'art américain", écrivait-il, telle est sa base surtout lui qui enchaîne avec une vivacité primesautière les histoires les plus burlesques sur le ton le plus sérieux. La vie est exaspérante, c'est une bonne raison d'en rire. L'échec est bien plus garanti que le succès, autant s'en gausser, pour se hausser... -
À deux pas des boulevards dits modernes, la révolution industrielle continue ses ravages à l'aube du XX° siècle. On y survit, on y crève dans les effluves d'un capitalisme, impitoyable pour des êtres humains trimant à en mourir à deux pas des champs et des vergers. Car Aubervilliers est une ville double, d'un côté celle des horticulteurs qui fournissent les fleurs à la Capitale voisine, de l'autre la cité industrielle et polluée dans laquelle s'échine un prolétariat malmené. Avec un art du portait saisissant et une technique de romancier, Bonneff nous introduit dans ce monde des parias et des oubliés du progrès où la solidarité peut vite devenir colère. Il donne une voix à ceux que l'on n'écoute jamais, composant de la sorte un des chefs d'oeuvre du roman prolétarien.
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Rétrofutur : Une contre-histoire des innovations énergétiques
Collectif
- Éditions Buchet/Chastel
- Essais & Documents
- 6 Juin 2024
- 9782283038581
Notre planète traverse actuellement une crise énergétique sans précédent. Pourtant des solutions existent car l'histoire de l'énergie a laissé quantité de bonnes idées sur le bord de la route.
Cet ouvrage propose un véritable voyage à travers le temps, en exhumant de très nombreuses innovations énergétiques des temps passés, méconnues ou oubliées, avec la conviction que c'est aussi dans le passé que se trouvent des solutions pour demain... Ainsi, la présentation d'une soixantaine d'inventions - parfois improbables mais toujours ingénieuses - permet de retrouver des pans anciens et ignorés de l'histoire des énergies : des semelles chauffantes de Lavoisier (1780) à la voiture à hydrogène de Jean-Luc Perrier (1979), du photophone de Bell (1880) au girobus (1950)...
Chaque invention, illustrée par un visuel en pleine page - photographies, cartes postales et illustrations d'époque -, est exposée en quelques lignes. Des articles transversaux proposent ponctuellement des réflexions plus globales sur la notion de progrès, l'importance des archives et des brevets, les relations entre les sciences et les arts, etc.
L'ouvrage est dirigé par Cédric Carles, designer et chercheur, Thomas Ortiz, ingénieur et artiste, Éric Dussert, coordinateur de la numérisation des imprimés à la BnF. Fruit d'une recherche participative, il rassemble les contributions d'amateurs comme de spécialistes (Ewen Chardronnet, Kevin Desmond, Ludovic Duhem, Alain Gras, etc.). -
Bien sûr, cela fait des décennies que la littérature nous annonce l'anéantissement de la race humaine, notre capacité à nous détruire ne se discutant plus. Quinzinzinzili fait partie des rares grands romans post-apocalyptiques et étonne toujours par son ironie visionnaire, son pessimisme halluciné et ses trouvailles géniales. Publié en 1935, il a été imaginé par Régis Messac (1893-1945), considéré comme l'un des précurseurs du genre, et nous entraîne après le cataclysme, à la suite du dernier des adultes, témoin stupéfait de la renaissance du genre humain : sous ses yeux désabusés, un groupe d'enfants réinvente une Humanité dont l'Histoire a disparu. Et Messac, qui sait que la Civilisation est mortelle, nous offre le spectacle d'une poignée de gosses en train de lui régler son compte...
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Qui mieux que l'auteur du Livre de la jungle et de Kim pouvait écrire sur le voyage et ses parfums ? Avec son âme de globe-trotteur, Kipling loue le fumet du feu dans les campements de fin de journée, l'incomparable parfum de la nuit tropicale, l'odeur de la glace polaire à la dérive, les effluves des bazars orientaux... Et, visionnaire, pressent que l'arrivée de l'aéronautique annonce une nouvelle esthétique du voyage, dans laquelle la saveur des pays sera tout autre.
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Tous des monstres ?
Le père qui saute sur les filles de ferme qu'il engrosse??
La mère qui se débarrasse de celles-ci devenues gênantes ?
Les fils qui se taisent et lèvent à peine un sourcil ?
La fille que son père a violée avant de s'effondrer sur elle, terrassé par une crise cardiaque ?
Le gamin né de cette union sordide et que tout le monde rejette ?
Le village qui, du haut de sa morale et de sa religion, toise ce vil troupeau ?
Avec Gaston Chérau le monde paysan recèle des tragédies prisonnières de la glèbe. Son chef- d'oeuvre monstrueux, superbement écrit, a survécu à l'effondrement d'un monde et sidère en nous les descendants lointains de ces rustres terribles.
Un classique qui colle aux sabots, éclairé par quelques nouvelles du même tonneau.
Tous des monstres...
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La cité des fous
Marc Stéphane
- Éditions de l'Arbre vengeur
- L'Arbuste Véhément
- 3 Février 2023
- 9782379412110
Autonome des lettres, le trimardeur Marc Stéphane fut l'inventeur d'un langage que les lecteurs de 1928 vont découvrir (avec 20 ans de retard) abasourdis, précurseur du Voyage d'un certain Céline... Une oeuvre dont la langue paraissait à Henry Poulaille « d'une verdeur splendide qui n'a pas encore ni de nous tenir en haleine ». La Cité des fous est l'incroyable association de ce langage et d'un témoignage halluciné sur une prison camouflée en hôpital. Difficile de sortir indemne d'une telle plongée.
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Du corps à l'ouvrage ; les mots du livre
Eric Dussert, Christian Laucou
- Éditions de La Table Ronde
- 28 Février 2019
- 9782710383710
Lorsqu'il avait besoin d'expliquer pourquoi le livre était à peu près immuable, en tant que codex, cette forme qui a remplacé le rouleau par un appareillage subtil et efficace de pages protégées par une couverture, Umberto Eco expliquait que le livre était tout comme la fourchette : indépassable. Irremplaçable. Pérenne.
Notre vieux livre empégué, surligné, corné, refuse décidément de céder le pas devant les injonctions du temps ou des techno-devins obnubilés par l'emprise de l'informatique. Et, de fait, le livre est lui-même le fruit d'un assemblage hautement précis d'une grande variété de technologies extrêmement précises : encres nées de mé- langes de plusieurs métaux lourds, fabrication des papiers évolutive dans le temps, règles de mise en page centenaires, méthodes d'im- position variées, comme les presses dont se servent les imprimeurs, etc.
L'opuscule que nous vous proposons aujourd'hui, petit dernier de l'innombrable troupe des ouvrages qui se publient depuis la fin du premier millénaire, n'est ni un dictionnaire, ni une encyclopédie, pas plus qu'un lexique, non plus qu'un compendium, un guide, un traité ou un manuel ; il a été pensé comme une joyeuse collection de mots, de figures et de notions qui se lisent dans le désordre pour découvrir ou se souvenir de ce qui fait de la civilisation humaine une exception dans toute la galaxie.
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En 2013, Éric Dussert publiait à La Table Ronde 156 portraits d'écrivains oubliés, Une forêt cachée.
Cette fois, il s'intéresse aux femmes de lettres qui, au fil des siècles, ont contribué à l'histoire littéraire sans que leur nom ni leur oeuvre soient forcément parvenus à résister au temps, à la censure, à la diffi- cile progression du droit des femmes et de leur place dans la littérature.
Christine de Pizan, Margaret Cavendish, Fortunée B. Briquet, Charlotte-Adélaïde Dard, Julie Lavergne, Johanna Spyri, Olive Schreiner, Marguerite Au- doux, Myriam Harry, Gabrielle Réval, Marcelle Tinayre, Grazia Deledda, Marie-Louise Pailleron, Colette Yver, Louise Hervieu, Daisy Ashford, Out-el- Kouloub, Freya Stark, Lydia Tchoukovskaïa, Emma Dante... 138 femmes de lettres injustement oubliées se côtoient dans cet ouvrage indispensable.
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Le singe, l'idiot et autres gens
William chambers Morrow
- Libretto
- Littérature Étrangère
- 1 Novembre 2018
- 9782369144205
William Chambers Morrow s'est rendu célèbre en 1897 grâce à la publication de ce recueil de nouvelles.
Il enchanta Apollinaire et Alfred Jarry, qui n'hésiteront pas à en faire un héritier de l'oeuvre d'Edgard Allan Poe.
Sont ici recueillies quatorze histoires où l'on meurt beaucoup, et rarement dans son lit. Morrow est un maître du conte cruel, usiné à froid, sans recherche d'effet, et d'autant plus impressionnant. L'humour n'est pas loin, mais comme invisible, et du noir le plus noir.
Dire qu'on en sort un peu secoué est un euphémisme, pourtant on serait prêt à en redemander.
« Voici un volume où se réunissent le génie narratif d'un Kipling et le sens de l'horreur d'un Edgar Poe, quoique les récits de Morrow soient une chose si neuve qu'il est inutile d'y chercher des comparaisons.
» Alfred Jarry
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Étrange histoire que celle de ce garçon sans nom, sorte de Gaspard Hauser de Narbonne, gardien de chèvres et souffre-douleur d'une équipe de forains parqués à proximité du Parc Montsouris ! Le sort semble s'être acharné sur lui depuis sa naissance ;
Tous ses frères et soeurs sourds-muets ont été élevés dans une institution, et lui, qui ne l'est pas, y a été envoyé aussi : c'est donc lui le bizarre au milieu des autres. Il n'a qu'un souvenir heureux, celui d'un ami d'enfance. A l'occasion d'une visite de la famille à Paris, il décide de se perdre dans les Catacombes d'où un certain Mirador le cueille pour l'enfermer à son service. Le livre commence quand le garçon devenu homme redécouvre la liberté et avec elle toutes ses illusions. On le prend pour un autre, il va se rebeller, ou presque...
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Martine, pour être plus près des enfants, couchait dans l'appartement. Chaque soir, sa vaisselle rangée, ses raccommodages faits, tout mis en ordre, elle allait vers les couchettes des petits, leur donner un dernier coup d'oeil, voir s'ils n'avaient pas soif, s'ils ne s'étaient point endormis dans une fausse position, si leur sommeil n'était pas agité. Elle se retirait alors dans un petit cabinet qui lui servait de chambre à coucher. Un soir, Monsieur Bresson vint l'y rejoindre, et la servante n'osa pas renvoyer le patron.
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Augmenté de Je dispatche Estaunié de Michel Ohl, préface d'Éric Dussert Au hasard d'une rencontre nocturne dans un café du centre-ville de Bordeaux, se dévoile l'intrigante personnalité d'un modeste employé des contributions directes. Promis à un bel avenir, il doit subitement dire adieu à ses rêves et sacrifier son avenir au soin d'une soeur infirme, dont le coeur infantin ne comprendra jamais le sacrifice. Un livre simple et délicat, un livre écrit "des mains de lumière". une préface d'Éric Dussert et un texte fou de Michel Ohl complète cette belle réédition.
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Une forêt cachée ; 156 portraits d'écrivains oubliés
Eric Dussert
- Éditions de La Table Ronde
- 14 Mars 2013
- 9782710331605
«Qui sont ces personnages cardinaux, absents des manuels et des dictionnaires? Qui sont ces humbles, injustement négligés, vaincus par une postérité désastreuse? Des romanciers non réédités, certes, mais aussi des directeurs de revue et de collection, des traducteurs, des originaux un peu fous, des fantaisistes, des rentiers, des pauvres, des suicidés, des ronds-de-cuir, des savants et des incultes, des hommes et des femmes, des vieux et des jeunes... tout un monde de mendiants et d'orgueilleux, aux biographies hautes en couleur. Et chacun d'entre eux mérite de figurer dans le paysage littéraire que redessine avec empathie Éric Dussert, un paysage démocratique et sans hiérarchie, dont il repousse l'horizon.» Claire Paulhan.
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Raconté par un homme vieillissant que la vérole a défiguré mais qui reste précieux car il sait inséminer les fleurs du vanillier, Les Tortues nous plonge dans un épisode dramatique de la vie de ce survivant :
Une épidémie qui ravagea l'équipage d'un bateau de trafiquants transportant des tortues géantes. Au son des carapaces s'entrechoquant, dans l'angoisse d'un navire noir qui les poursuit, les hommes ont vécu dans l'espoir d'un trésor sans cesse plus éloigné. Incapables de se libérer de leur prison sur les eaux, ils ont dû affronter leur propre terreur, la variole et enfin la mort tapi dans l'ombre.
Inspiré par Melville, envahi par les vapeurs alcoolisées qui rappellent Lowry, dans une ambiance à la B.Traven, ce roman symbolique est un des diamants noirs de la littérature du XX° siècle.
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Le club des neurasthéniques
René Dalize
- Éditions de l'Arbre vengeur
- L'Alambic
- 22 Mai 2013
- 9791091504003
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Alors qu'on pensait l'engeance éradiquée, un pirate écrit au maire de Pontax, une petite ville portuaire, pour le sommer d'organiser son débarquement avec faste. Réception, banquet, nombre de vierges à rassembler, le protocole est si détaillé que l'édile croit à une farce. Mais le commandant Georges n'envisage pas les choses avec légèreté... Et contre toute attente, il prend la ville au grand dam des élites administratives et politiques de la commune, du département et... du pays tout entier : le gouvernement est au cents coups.
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Échec a la concierge ; et autres nouvelles
André de Richaud
- Éditions de l'Arbre vengeur
- L'Alambic
- 16 Mai 2012
- 9782916141848
Au Panthéon des maudits, André de Richaud s'est taillé une place de choix. Ne réclamant rien à la gloire, il a droit à celle, posthume et étriquée, des écrivains de haut style qui négligèrent de consolider leur statue. Reste pourtant une gerbe de livres splendides et des éclats de talent disséminés dans les revues et les journaux. Le prouvent les onze textes rassemblés dans ce volume qui couvrent sa large palette d'inspiration, des chroniques parisiennes aux nouvelles rurales ou fantastiques.
On y retrouve le Richaud lunaire parfois fantaisiste, le tendre, le poignant qui cachait sous son humour une sourde violence que la difficulté d'être lui imposait. Derrière sa concierge ignoble et drôle apparaissent des personnages d'une humilité héroïque ou d'un héroïsme mordant. Un livre pour les nuits blanches et les jours sombres.
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A la fin de la première guerre, l'Etat-Major, qui n'a aucun scrupule et se fait un devoir de flatter l'opinion publique conspuant les planqués, décide d'envoyer au front les réformés, les malades, les abimés, ce qui augmentera les effectifs sans rien apporter en termes militaires. Se retrouvent ainsi dans des casernes des éclopés que l'on tente d'éduquer à la vie militaire et au maniement d'armes. Epileptiques, phtisiques, bossus, rachitiques, ces infirmes se savent condamnés, pour certains à ne même pas apercevoir la ligne de front.
Raconté comme un roman ce témoignage qui met un scène une petite troupe ne nous épargne pas les détails d'un scandale qu'on a eu vite fait d'oublier, mais l'auteur raille sans excès et manifeste une colère d'autant plus forte qu'elle est contenue. Une claque !
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Tout au long du récit qu'il consacre à Séti, le caméléon qui lui fut offert en 1926, Francis de Miomandre excelle dans son genre de prédilection - une prose impeccable frottée d'ironie, marquée par un humour voilé, qui débusque la fantaisie jusque dans les choses les plus graves, et par un art inimitable qui consiste à prendre au sérieux les sujets les plus légers.
A l'occasion de la réédition de ce petit chef d'oeuvre pince-sans-rire, en hommage à Séti, le caméléon fameux pour les visites que lui faisaient André Gide, Paul Valéry et le Tout-Paris animé d'une immense curiosité, le lecteur trouvera la réponse à une question de la plus haute importance : quelle couleur prend donc le caméléon dans l'obscurité ?
Voici le seul livre français consacré à cet animal magnifique.
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Petites scènes de la vie en papier
Michel Ohl
- Éditions de La Table Ronde
- La Petite Vermillon
- 2 Mars 2017
- 9782710378167
« Il faut savoir que par pur altruisme Michel Ohl a inté- gré le groupe des écrivains imaginatifs débordants sans le moindre commentaire. Avec ses pairs Maurice Roche, Jean-Pierre Verheggen, Alphonse Allais, Raymond Que- neau, Boris Vian, Alfred Jarry et quelques moralistes ca- rabinés du genre de Félix Fénéon, il s'est laissé classer dans ce club informel des gens d'esprit que les écrivains de la concurrence craignent plus que tout. Ajoutez à cela le goût personnel de Michel Ohl pour les collages à usage épistolaire et pour ses subreptices éditions à l'enseigne de Schéol (Chez Ohl), vous avez le portrait de l'original bravant les conventions d'un monde codifié qui n'apprécie rien tant que le sérieux et la morgue.
[Son frère, l'écrivain et libraire] Jean-Pierre Ohl, constate que ce dernier a créé «l'une des contrées les plus étranges, les plus drôles et les plus originales de la lit- térature française contemporaine». Lui qui se voyait en «zaporogue», par tropisme russophile, est en effet allé «au-delà des rapides», puisque c'est la signification de ce mot ukrainien. «Lire, boire, écrire, être Russe», se propo- sait en guise de programme ce vif cosaque de la phrase.
(...) Dans ces pages où se percutent les notes de zinc, les dé- tournements, les anagrammes (...), les calembours, les anecdotes, les récits de rêves fous et ses méditations de lecteur frénétique, ces pages où résonne le «mastaraglu», la langue des morts de son invention, on retrouve toute la jubilation et toute la déflagration de la littérature en marche. (...) » Extrait de la préface d'Éric Dussert.
Du même auteur, également à paraître en mars 2017 :
La poule pond (suivi de Sonica mon lapin), Vermillon.