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fernando arrabal
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Le fou rire des lilliputiens ; comme un lis entre les épines
Fernando Arrabal
- ACTES SUD-PAPIERS
- 4 Juin 1999
- 9782742704217
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La nuit est aussi un soleil suivi de roues d'infortunes
Fernando Arrabal
- Actes Sud
- 4 Juin 1992
- 9782869432482
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Lettre d'amour : La mère de Fernando Arrabal vient de recevoir la première lettre de son enfant depuis dix-huit ans.
Lui, si plein de dévotion pour elle, avait brisé les liens qui les unissaient. Le père, condamné à mort au début de la guerre civile espagnole, avait-il été dénoncé par son épouse ? Pour protéger son fils ? L'histoire, "cette marâtre", était-elle responsable de cette tragédie ? Elle les avait plongés, tous trois enchaînés, au fond d'un puits, "comme dans un supplice chinois". Lettre d'amour, créée au National Theatre of Israël, a été accueillie triomphalement partout dans le monde, et particulièrement au Centro Dramatico Nacional d'Espagne où la pièce a reçu une douzaine de prix, et où elle est jouée sans interruption depuis 2001.
Claudel et Kafka : Paul Claudel et Franz Kafka, qui s'étaient croisés à Prague, se retrouvent. au paradis ! D'un passé flamboyant de passions et de troublantes énigmes reviennent Milena, Camille la surdouée et Rosalie la tentatrice. Ils sont tous dans l'Eden promis par le Grand Théâtre d'Oklahoma, celui "qui vous appelle pour la première et la dernière fois". Arrabal a écrit cette pièce en collaboration avec Ruth Reichelberg, doyenne et directrice du département de littérature comparée de l'université Bar-Ilan de Tel-Aviv.
Un théâtre fou, brutal, clinquant, joyeux (. ). Arrabal hérite de la lucidité d'un Kafka et de l'humour d'un Jarry ; il s'apparente, dans sa violence, à Sade ou à Artaud. Mais il est sans doute le seul à avoir poussé la dérision aussi loin. Le rire devient alors un rituel d'évasion, une catharsis capable de déjouer la peur qui hanta l'enfance du dramaturge. Il y a là une énergie cannibale, un hédonisme de la confusion.
(. )joyeusement ludique, révoltée et bohème, l'oeuvre d'Arrabal est le syndrome de notre siècle de barbelés et de goulags : une façon de se maintenir en sursis.
Dictionnaire des littératures de langue française (Editions Larousse-Bordas, Paris, 1998).
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Dali, prémonition de la guerre civile
Fernando Arrabal
- Invenit
- Ekphrasis
- 23 Janvier 2013
- 9782918698401
Un dialogue entre un Dali favorable au bolchevisme et un Picasso réactionnaire : voici comment Arrabal, dont la poétique folie s'est essaimée dans tous les arts et tous les genres, monstre sacré du surréalisme, autrefois poursuivi par les Franquistes, envisage sa propre lecture du célèbre tableau de Dalí, Prémonition de la guerre civile (1936, Philadelphia Art Museum), dont l'exubérance incohérente traduit la folie meutrière qui va bientôt déchirer l'Espagne.
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"Camille" est un roman panique sur la manipulation, la folie, la création. Camille est un jeune garçon solitaire qui a pour unique ami, le narrateur du livre. Il grandit et se construit dans le chaos : brimades, sévices, rejet, haine pour sa mère. À 18 ans, il s'enfuit d'Hendaye pour aller vivre à Bordeaux, sans laisser de traces. Il y rencontre Amanda, découvre le milieu de la prostitution, celui des transsexuels, et se révèle dans sa nouvelle identité, Camille devient elle. Jusqu'au jour du drame dont elle est accusée et pour lequel elle est incarcérée à la prison de Gradignan. "Camille" joue en permanence sur le double sens et la manipulation multiple d'un point de vue panique tant au niveau du texte et de l'intrigue que des personnages. Le narrateur dissémine tout au long du récit des éléments ayant un double sens qui permettent d'abuser le lecteur, en l'induisant dans une confusion panique dont il ne prend connaissance qu'à la fn. Il y a un parallèle entre la construction identitaire de Camille et celle du texte ; ces deux éléments vont de pair, ils sont indissociables, ils se nourrissent l'un de l'autre. Roman préfacé par Fernando Arrabal.
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«Le petit Morante venait à Séville avec son pére pour, des gradins du soleil, voir des corridas. Il faisait semblant de dormir dans ses bras pour qu'on ne lui fasse pas payer la place. Depuis on pressent que sa tauromachie a quelque chose à voir avec le sommeil ou la rêverie ou la torpeur.» Ou l'hallucination. Jacques Durand ne sait plus trop, et pour cause. Le 16 avril 1994, il avait découvert par hasard Jose Antonio, novillero anonyme, lors d'une corrida villageoise à Guillena, tout près de Séville. Deux oreilles, une queue et le sentiment d'avoir rêvé, déjà. Le gamin de La Puebla, tout en finesse, légèreté, pintureria, était, comment dire, ailleurs, différent. Unique. Le 23 mai 2010, à Nîmes, le petit José Antonio, devenu Morante de la Puebla, fait exploser l'arène comble autour d'une chaise et d'une faena tombées du ciel. Nouvelle queue. Nouveau mirage.
Entre ces deux moments de grâce, Jacques Durand renoue le fil d'une odyssée, esquisse le portrait d'un mythe, et dialogue avec Fernando Arrabal, zélote éperdu de l'ange de la Puebla. Arrabal dithyrambique?: Ni Morante, ni Morente : Morantissime de la Puebla... -
Champagne pour tous
Fernando Arrabal
- Stock
- Litterature Francaise Stock
- 10 Septembre 2002
- 9782234055155
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La pierre de la folie ; livre panique
Fernando Arrabal
- MaelstrÖm reÉvolution
- 1 Juillet 2004
- 9782930355207
«J'Al une bulle d'air. Je la sens très bien. Quand je suis triste elle se fait plus lourde, et parfois, quand je pleure, on dirait une goutte de mercure. / Je la sens très bien. Lorsque je suis content elle se fait plus légère, et parfois, lorsqu'elle me parle, on croirait qu'elle n'existe pas. / La bulle d'air se promène de mon cerveau à mon coeur et de mon coeur à mon cerveau.» Des extraits de La Pierre de la Folie parurent dans «La Brèche», la dernière revue proprement surréaliste dirigée par André Breton. Livre panique («Panique» vient du dieu Pan, «la totalité»), cet ouvrage ne se réduit pas à une simple transposition poétique de ce cahier où Fernando Arrabal annotait ses rêves, et constitue une véritable oeuvre de passage, entre intérieur et extérieur, âme et corps, conscient et inconscient... Une spirale musicale qui nous invite autant à rentrer au plus profond de nous-mêmes - par la force et la répétition hypnotique d'images déroutantes, qui sont autant de «clés dans la clé» comme l'écrit Antonio Bertoli dans sa postface - qu'à sortir hors de notre «moi» habituel.
Véritable coup de hache porté à nos certitudes, la pierre que ce texte nous permet d'extraire a sans doute de multiples facettes : entre folie et sagesse, il n'est parfois de différence que le point à partir duquel l'être humain contemple ses pensées...
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Liberte couleur de femme ou adieu babylone
Fernando Arrabal
- Rougerie
- 23 Septembre 2015
- 9782856683088
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Panique ; manifeste pour le troisieme millenaire
Fernando Arrabal
- Punctum
- Pour D'autres Raisons
- 4 Mai 2006
- 9782351160121
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Lettre à Fidel Castro
Fernando Arrabal
- Les Belles Lettres
- Iconoclastes
- 15 Octobre 1990
- 9782251390024
« Senor Don Fidel Castro Ruz
Monsieur,
Avec le même fol espoir, la même crainte avec lesquels j'écrivais hier au général Franco, aujourd'hui je m'adresse à vous, Caudillo... »
« Arrabal hérite de la lucidité d'un Kafka et de l'humour d'un Jarry il s'apparente, dans sa violence, à Sade ou à Artaud. Mais il est sans doute le seul à avoir poussé la dérision aussi loin. L'oeuvre désoriente, provoque. Profondément politique et joyeusement ludique, révoltée et bohème, elle est le syndrome de notre siècle de barbelés et de goulags: une façon de se maintenir en sursis. » -
De la rencontre et de l'amitié entre Fernando Arrabal et Michel Houellebecq est né ce livre de souvenirs, d'entretiens, d'évocations.
Vivante, drôle, provocante, ludique et intime, voici une sorte de radiographie de l'oeuvre Houellebecquienne à travers ce qu'il faut bien appeler des " arrabalesques ". En effet, le plus souvent, le dramaturge procède par définitions. Mais il fait encore appel à ce qu'il nomme des " jaculatoires " (du latin jaculari). -
Avec une armée de fourmis, de cafards, de libellules qu'elle observe en se réjouissant de la poésie pittoresque de leurs amours insectueuses, une jeune fille habite un indéfinissable repaire qu'elle appelle Jardin d'Hiver ou Firmament. Pour voisin, elle a son grand-père unijambiste, pour amis, un japonais obèse, Kenko, imprégné de pensée mystique orientale, et Samori, dévoué à la jeune fille de tout le poids de sa mollesse. A l'aide du rasoir qu'autrefois, tel un cadeau-souvenir, Pablo Picasso lui a donné, elle égorge ses amants occasionnels, toujours au moment de leur jouissance.Voilà un monde fantasque et fou, et qui ne ressemble à rien de connu ni d'imaginé.
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Désignés comme champions internationaux par leurs précédentes victoires, Elias Tarsis et Marc Amary disputent au Centre Beaubourg une partie d'échecs acharnée. Chacun des deux joueurs observe la tête de son adversaire, qui lui rappelle quelque chose...Pendant ce temps-là, la presse suit passionnément l'affaire Isvoschikov, le plus jeune membre, à soixante-douze ans, du Politburo, et l'homme qui a vraisemblablement le plus de chances de succéder un jour à l'actuel chef de l'Union soviétique. Isvoschikov a été enlevé par un groupe d'extrême gauche qui rêve d'accélérer la destruction du capitalisme en se servant du terrorisme urbain dans toutes les capitales du monde libre. Peu à peu le lecteur découvre que cette partie d'échecs est une lutte à mort entre deux systèmes, entre l'anarchie de Tarsis et le terrorisme élitiste du physicien de génie qu'est Amary, entre deux individus dont le destin est aussi captivant que la partie elle-même. Lentement, les coups joués se transforment en messages codés...Un livre à grand suspense, plein de violence et de tendresse.
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Après sa Lettre à Franco (1972) et sa Lettre à Castro (1984), Arrabal poursuit sa correspondance avec les tyrans du XXe siècle. Sa Lettre à Staline est allègrement terrifiante et poétiquement réaliste. Il passe en revue tous les aspects méconnus du señor Djougachvili : ses obsessions pédophiles, les femmes de sa vie, sa formation de séminariste, son christianisme latent, ses poèmes de jeunesse, sa passion pour les échecs, ses meurtres, ses camps de concentration, sa paranoïa, sa police secrète, les suicides de ses proches, sa mort suspecte...À la rubrique «Arrabal», voici ce qu'écrit le Dictionnaire des littératures de langue française : «Il y a là une énergie cannibale, un hédonisme de la confusion qu'Arrabal appelle volontiers le "panique" ... joyeusement ludique, révoltée et bohème, son oeuvre est le syndrome de notre siècle de barbelés et de goulags : une façon de se maintenir en sursis.»
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Correspondance entre deux Rectums de l'Université de Foulosophie
Fernando - François Arrabal - Yo Gourd
- L'Esprit Frappeur
- 5 Septembre 2022
- 9791093279176
Fernando Arrabal s'est retrouvé, pour ses 80 ans, intronisé "grand rectum" de l'Université de Foulosophie, fondée par François Yo Gourd, à Montréal, en 2000. Cela a donné lieu à une croustillante correspondance entre deux amuseurs publics tout sauf futiles, en fait, traumatisés par un drame universel qui ne fait qu'empirer.
"Ici nous sommes dans le paradis que des forces occultes s'efforcent de détruire. Comment comprendre ce chaos infernal de violence sur cette terre magnifique qui pourrait laisser vivre tous les êtres vivants? Nous sommes là à jouir de nos privilèges tandis que le feu et l'acier torturent de pauvres gens" écrit Gourd en juillet 2014.
Quelques jours plus tard, Arrabal lui répondait, commentant un pince-fesse parisien: