Filtrer
frédéric sudupé
-
Cher ami, Beaucoup de mes contemporains sinon la plupart vous croient mort aujourd'hui. L'affaire est entendue. Il n'y a plus que vos livres à lire, apprend-on, votre oeuvre à découvrir. Votre départ du 2 juin 2005 - que l'on dit être la date de votre décès - m'a renvoyé à mon ignorance première vous concernant. Vous m'avez plongé dans l'inconnu. Tout est à reprendre.
Bernard Manciet est une des figures majeures de la poésie contemporaine. Son oeuvre, riche d'une inspiration et d'une érudition sans faille, a imprimé sa singularité à tous les genres littéraires qu'elle a illustrés. Frédéric Sudupé l'a côtoyé durant plus de dix ans. Aujourd'hui, il lui adresse des lettres par-delà sa disparition : la mort de l'aîné n'a pas rompu le dialogue. Cette suite épistolaire, splendide témoignage d'une amitié qui sait se jouer des contraintes du temps, restitue au poète de l'Enterrement à Sabres tout son poids d'humanité.
-
"« Personne ne me connaît sous mon vrai nom, tout le monde m'appelle ici Maria Lani. J'ai créé cette femme de toutes pièces. J'ai choisi ce pseudonyme pour effacer cet autre nom qui est le mien, Maria Abramowicz, ou du moins le masquer. Je suis née le 24 juin 1905, à Kolno, village juif de Pologne, mais cela, personne ne le sait. » Maria Lani, soutenue par Jean Cocteau dans le Paris des Années folles, s'impose comme modèle dans les milieux artistiques de la capitale. Parmi les peintres et les sculpteurs rencontrés, Charles Despiau, comme un fil rouge. Cette jeune femme à l'identité faussée se tient au coeur de l'une des plus audacieuses impostures de l'histoire de l'art."
-
« Le Village de la joie. Voilà ce que souhaite Jean pour ce village : de la joie. Que ce lieu à l'écart soit traversé, pénétré, irrigué, en dépit de la souffrance qu'il abrite, par la joie. Est-ce trop espérer ? (D'autres diraient : trop croire ?) Jean ne doute pas. Pourquoi les lépreux ne pourraient-ils pas rire et partager des moments d'enthousiasme, de gaieté ? » Jean Cassaigne (1895-1973), né à Grenade-sur-l'Adour et enterré au Vietnam, consacre l'essentiel de son existence aux lépreux non loin de Djiring, dans la localité de Kala, construite pour eux. Il accompagne dans leur quotidien ces « oubliés », contractant lui-même la terrible maladie qu'il accepte comme une grâce.
L'exemplarité de son parcours terrestre en fait une figure d'exception des plus lumineuses.
Frédéric Sudupé voit en Jean Cassaigne - comme il existe des aventuriers de l'esprit - un aventurier du coeur.
Un passeur de vérité.
-
La Dame de Brassempouy, ou Dame à la capuche, vient de cette période dite du Paléolithique supérieur (Gravettien, 29 000 à 22 000 BP - before present). Magnifique sculpture haute d'à peine 3,65 cm, elle a inspiré à Frédéric Sudupé un ensemble de réflexions. Comment une si petite figurine a-t-elle pu résister au temps pour parvenir jusqu'à nous ?
Quels messages nous délivre-t-elle ? L'auteur nous propose de lever le voile...
Un carnet de quatre photographies de la statuette (Source : Réunion des Musées Nationaux) enrichit l'ouvrage.
Préface de Madame Catherine SCHWAB, conservateur en chef du Patrimoine du Musée d'Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye.
-
-
-
-
-
-