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Des naufragés jetés par la tempête dans l'île des Esclaves sont obligés, selon la loi de cette république, d'échanger leurs conditions : de maître, Iphicrate devient l'esclave de son esclave Arlequin, et Euphrosine, de maîtresse, devient l'esclave de son esclave Cléanthis. Mais cet échange ne fait que remplacer une oppression d'usage et de tradition par une oppression de rancune et de vengeance. Seule la transformation des coeurs peut rendre l'inégalité des rangs acceptable et juste en faisant reconnaître par tous l'égalité des âmes. Cette transformation est l'oeuvre d'Arlequin, qui pardonne à son maître, lui rend son pouvoir, et dont la générosité est contagieuse. L'Île des Esclaves, comédie rapide et intense, où triomphe Arlequin, réunit, comme souvent chez Marivaux, la bouffonnerie et le sublime.
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La plus parfaite et la plus riche des comédies de Marivaux, où l'on trouve ses principaux thèmes.Deux fiancés, qui ne se connaissent pas encore, échangent leur rôle avec leurs domestiques. Ils se retrouvent et s'aiment malgré le changement de condition sociale. L'art exquis de la construction, toute en symétries et en quiproquos, le sourire au bord de la cruauté, le triomphe de l'amour, c'est le théâtre français dans toute sa grâce.
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Silvia, une jeune villageoise, refuse les honneurs et les richesses que lui offre le prince au nom de l'amour qui l'unit à Arlequin. Mais ce dernier se laisse séduire par une autre femme. «C'est un cristal, Marivaux, c'est dur, ça a des arêtes et des côtes, c'est coupant.» (Louis Jouvet). L'oeuvre intégrale. Des groupements de textes. Les repères historiques, culturels et littéraires. L'étude du genre. Une préparation au baccalauréat
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La fausse suivante
Pierre de Marivaux
- Le Livre de Poche
- Le Livre De Poche Classiques
- 25 Août 1999
- 9782253180029
Pour mieux juger de la fidélité de Lélio qu'elle doit épouser, mais qui ne la connaît pas, une jeune et riche Parisienne se présente à lui déguisée en faux chevalier. Elle découvre alors qu'il doit se marier avec une comtesse envers qui il a contracté des dettes. Pour éviter à Lélio d'avoir à rompre ce mariage et payer dix mille livres de dédit, le faux chevalier courtise la comtesse, puis la vérité sur son sexe se trouve révélée : le faux chevalier se fait finalement passer pour la suivante de
la comtesse.
La comédie que Marivaux fait jouer au Théâtre-Italien en 1724 aurait donc dû s'intituler plutôt Le Faux Chevalier. Le titre nous trompe-t-il ou le travestissement de la condition sociale l'emporte-t-il ici sur le travestissement du sexe ? Marivaux en tout cas a un but : dissiper l'illusion qui accompagne les sentiments, faire tomber le masque de l'infâme Lélio, et mettre à nu la vérité. Jeu brillant de la surprise et du badinage, mais aussi jeu cruel où le comique ne va pas sans noirceur. -
Arlequin poli par l'amour et autres pièces en un acte
Pierre de Marivaux
- Folio
- Folio 2 Euros
- 4 Janvier 2018
- 9782072761737
Sot métamorphosé par l'amour, valet opportuniste ou défenseur de sa maîtresse... Dans ces trois courtes pièces, Marivaux déploie de sa plume ciselée et badine quelques nouvelles facettes du personnage le plus truculent de la commedia dell'arte, celui qu'habillent mille losanges : Arlequin.
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La double inconstance ; Arlequin poli par l'amour
Pierre de Marivaux
- Le Livre de Poche
- Le Livre De Poche
- 1 Octobre 1987
- 9782253041795
Marivaux La Double Inconstance suivi de Arlequin poli par l'amour Arlequin et Silvia, jeunes villageois, sont amoureux l'un de l'autre. Mais le Prince aime Silvia et, pour la conquérir, doit détourner d'elle Arlequin. Il charge donc Flaminia, une grande dame de la cour, de séduire le jeune homme.
En 1723, La Double Inconstance voit ainsi se défaire le couple d'Arlequin et de Silvia qui, trois ans plus tôt, dans Arlequin poli par l'amour, avait su résister aux intrigues d'une puissante Fée qui s'était éprise du jeune homme. La seconde comédie serait-elle donc la suite pessimiste et désabusée de la première ? Sans doute non. Il y avait une sorte de vérité dans l'amour d'Arlequin et de Silvia au début de La Double Inconstance : ils en ont découvert une autre à la fin. Car comme toujours chez Marivaux, au-delà des masques et des feintes, il s'agit pour chacun de mieux comprendre ce qu'il est.
Edition présentée et annotée par Jacques Morel.
Notes complémentaires de Pierre Frantz.
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Léonide, princesse de Sparte, règne sur un trône jadis usurpé par son oncle. Elle désire rendre le pouvoir au jeune Agis, à qui il revient de droit. Or ce dernier vit reclus dans la demeure du philosophe Hermocrate. Léonide et sa suivante, toutes deux déguisées en hommes, s'introduisent dans la maison du philosophe où, jouant de l'ambiguïté de leur identité, l'héroïne va mener tambour battant, sur trois fronts différents, une entreprise de séduction pour ne se faire aimer que d'un seul. Chez Marivaux, et particulièrement dans cette pièce de 1732, l'amour doit être mis à l'épreuve : il faut lui tendre des pièges, procéder par étapes, s'assurer qu'il n'est pas l'illusoire produit de la vanité ou de l'ignorance, si l'on veut le mener au triomphe.
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La dispute, les acteurs de bonne foi, l'epreuve
Pierre de Marivaux
- Flammarion
- Gf ; Theatre
- 4 Janvier 2017
- 9782081404601
Comment mettre à nu la vérité d'un coeur ? En passant par le détour du mensonge ! Telle est la méthode prônée par Marivaux dans ces trois courtes pièces qui explorent les vertiges de l'inconstance humaine. Dans ce théâtre de la cruauté, l'amour est mis à rude épreuve. Maîtres et valets, amants et amantes, jeunes et vieux, manipulateurs et manipulés : tous succomberont à la folie des masques et du soupçon.L'Épreuve - Où Lucidor veut voir et savoir, non pas si on l'aime (il n'en doute pas), mais si l'amour d'Angélique résistera à la tentation de l'argent et de l'ambition sociale.La Dispute - Où un prince et une princesse se demandent lequel des deux sexes a donné en premier «l'exemple de l'inconstance et de l'infidélité en amour».Les Acteurs de bonne foi - Où un auteur, sous couvert d'une répétition improvisée de sa pièce, fait jouer à chaque acteur son propre personnage, afin de dévoiler à tous leurs sentiments véritables.
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Dorante aime la Comtesse mais cette dernière semble de plus en plus séduite par le Chevalier Damis, lequel, jusque-là, n'avait d'yeux que pour la Marquise. Des crises semblables éclatent parmi leurs domestiques. La Marquise imagine alors un stratagème, qu'elle expose à Dorante : il leur suffit de faire croire à la Comtesse qu'ils sont tombés amoureux l'un de l'autre et qu'ils envisagent même le mariage, ce qui ne devrait pas manquer de faire réagir la jeune femme. Le stratagème de la Marquise se révèle « heureux » puisque, après bien des volte- face, tout finit par rentrer dans l'ordre, chez les domestiques comme chez les maîtres. Dorante regagne le coeur de la Comtesse tandis que la Marquise déclare au Chevalier qu'elle lui accordera, dans six mois peut-être, sa grâce et son pardon.
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Lucile et Damis sont promis l'un à l'autre par leurs pères. Mais ni l'un ni l'autre n'a de penchant pour le mariage. S'ils font alliance, c'est pour déjouer le projet de leurs pères : ils se font le serment de ne pas s'épouser. C'est toutefois ignorer les surprises de l'amour et la confusion des sentiments, ceux qu'on peut se mettre à éprouver pour l'autre, ou ceux que l'autre peut se mettre à éprouver de son côté. Feignant d'aimer Phénice, la soeur de Lucile, pour contrecarrer le premier projet de mariage, et se faisant aimer d'elle, Damis est pris au piège de ses engagements mensongers. C'est sans compter sur les ruses de Frontin, son valet, et de Lisette, la servante de Lucile, qui, désireux pour leur part de convoler en justes noces, vont tout faire pour conduire leurs maîtres à renoncer à leur premier serment.
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Marivaux est aussi grand dans le roman qu'au théâtre. Il fait ici le tableau d'une destinée, et montre tous les aspects du génie féminin opposés à la froide raison. Dans cette autobiographie fictive, les scènes attendrissantes, le goût des larmes se manifestent déjà. Les faits ne sont que prétextes aux aventures spirituelles.L'héroïne, de noble origine, enlevée par des brigands, connaît d'abord une condition modeste. Prise entre les avances excessives des uns et l'amour des autres, que lui arrive-t-il ? Les événements, les analyses, les portraits, la peinture des moeurs, font le charme de ce grand roman, et de Marianne elle-même : ici, tout est esprit, romanesque et beauté.
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(La scène est à la campagne, dans la maison du Comte.) Hortense doit épouser Rosimond, prétendant que lui a destiné son père, le Comte. Mais, alors que l'échéance approche, la jeune femme est inquiète : son fiancé ne semble pas l'aimer et arbore les airs dédaigneux d'un petit-maître. Pourtant, Marton, sa suivante, est convaincue que Rosimond l'adore et qu'elle pourra le corriger de ses raffineries de séducteur. Elle se donne donc pour mission d'aider sa maîtresse à éprouver les sentiments du fiancé. Mais c'est sans compter sur l'arrivée d'une intrigante éprise de Rosimond, qui va créer un immense imbroglio... Hortense et Marton sauront-elles inculquer avec assez d'éloquence la leçon des bienfaits de l'honnêteté en amour ? Avec cette brillante comédie amoureuse pleine de rebondissements (1734), Marivaux fait sauter les masques... dans une gaieté douce-amère.
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Théâtre complet Tome 1
Pierre de Marivaux
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 4 Mars 1993
- 9782070112593
On a souvent défini l'art de Marivaux comme celui de «peser des oeufs de mouche dans des balances de toile d'araignée». Pourtant, parmi les écrivains du XVIII? siècle, avant Rousseau, c'est Marivaux qui a le mieux dénoncé l'exclusion sociale et l'aliénation. Réflexions sur les conditions d'exercice de la liberté, ses pièces mettent en question des pouvoirs qui paraissaient assez généralement fondés en nature : le pouvoir du père ou de la mère tel qu'on le concevait sous l'Ancien Régime, celui des maîtres sur leurs valets, celui des hommes
sur les femmes. Il n'est donc pas surprenant que ce théâtre libérateur donne la première place à l'analyse de la phase initiale de l'amour -
lorsqu'il émerge à la conscience dans une atmosphère de trouble, de plaisir et de peur. Car chez Marivaux, l'amour souffle où il veut. Cause de bouleversements et de souffrances, il révèle la fragilité et la résistance des êtres pour devenir, lorsque le jeu des masques laisse apparaître la nudité des coeurs, le signe d'une immense liberté. -
Venu à Paris de sa Champagne natale, brillant de jeunesse et de santé, Jacob découvre auprès de jolies femmes le plaisir de vivre et le fait découvrir à une dévote un peu mûre qui a préservé pour lui ses succulences. Le garçon s'émerveille devant le monde ouvert à sa faculté de bonheur : peut-on se raffiner sans se corrompre, séduire sans être trompeur, s'enrichir sans être injuste et parvenir sans être intrigant ? L'ardeur d'exister et l'appétit de jouir garderont-ils leur innocence ? Parvenu par les femmes, mi-Tom Jones, mi-Julien Sorel, Jacob est le plus ambigu des personnages de Marivaux et qui aurait sa place dans Les Liaisons dangereuses.
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Théâtre complet Tome 2
Pierre de Marivaux
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 15 Février 1994
- 9782070113569
De Marivaux, on ne voit souvent qu'un aspect, une formule dont il reste la victime. On ne le trouve pas sérieux. Il passe de la malice à la tendresse, de l'esprit à l'émotion, des valets aux princes, des coeurs innocents aux vieilles débauchées. Pourtant, analyste du coeur, moraliste, peintre des milieux les plus variés, Marivaux sait nous toucher par une sensibilité qui ose prendre une forme plus rare - qui n'avoue pas son nom ou semble l'ignorer. Son théâtre consiste à faire surgir et à rendre lumineux ce qui se cache sous la routine et les convenances. Marivaux est un inlassable inventeur d'épreuves. On pourrait fort bien voir en lui quelque suprême manipulateur. Marivaux explore les zones indistinctes entre le rêve et la réalité, les instants de théâtre dans le théâtre et ceux où plus personne ne sait très bien si tel personnage fait semblant ou non. Proche de Pirandello, qui a construit son oeuvre sur la proclamation du triomphe du théâtre sur la vie et du caractère universel du masque, Marivaux, dramaturge, reste, encore aujourd'hui, à découvrir.
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LÉLIO :
Depuis que j'ai quitté les États de mon père, et que je voyage sous ce déguisement pour hâter l'expérience dont j'aurai besoin, si je règne un jour, je n'ai fait nulle part un séjour si long qu'ici, à quoi donc aboutira-t-il? Mon père souhaite que je me marie, et me laisse le choix d'une épouse. Ne dois-je pas m'en tenir à cette Princesse? Elle est aimable, et si je lui plais, rien n'est plus flatteur pour moi que son inclination ; car elle ne me connaît pas. N'en cherchons donc point d'autre qu'elle ; déclarons-lui qui je suis, enlevons-la au Prince de Castille qui envoie la demander. Elle ne m'est pas indifférente ; mais que je l'aimerais sans le souvenir inutile que je garde encore de cette belle personne que je sauvai des mains des voleurs.
(Acte I, scène IV)
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La fausse suivante ; l'école des mères ; la mère confidente
Pierre de Marivaux
- Flammarion
- Gf ; Theatre
- 7 Janvier 2015
- 9782081354487
Pour vaincre le mal, faites-vous plus méchant que lui. L'homme est un loup pour la femme. Derrière le sentiment cherchez l'intérêt, derrière les mots le calcul. À moins qu'aux ambitions parentales et aux sombres raisons d'argent l'ingénuité, les tendres rêveries du coeur, l'aspiration à un monde plus doux et plus confiant ne fassent entendre raison...
Telle est la trajectoire parcourue par le théâtre des Lumières et dont Marivaux touche ici les deux extrêmes : la comique noirceur d'une société où, une fois les masques tombés, la morale est mise en de cruels embarras ; le mirage exquis de la vertu, du rire et du sentiment réconciliés.
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Romans ; récits, contes et nouvelles
Pierre de Marivaux
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 1 Août 1949
- 9782070103416
"Marivaux fut d'abord romancier. Car on peut négliger sans dommage la comédie qu'il écrivit en vers, à dix-huit ans, pour la belle société de Limoges. Quelques années plus tard, à Paris, il composait son premier roman : Pharamon ou les Folies romanesques. Des cinq romans de Marivaux, seuls les deux derniers sont de vrais et beaux romans. Mais si l'on peut tenir les autres pour des jeux ou des exercices, ils ne me semblent pas négligeables, d'abord parce qu'on y trouve çà et là l'esprit et déjà la "manière" de Marivaux, mais surtout parce qu'ils nous aident à comprendre comment il parvint à ses chefs-d'oeuvre", Marcel Arland.
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Sait-on que Marivaux, romancier et dramaturge de renom, fut aussi «journaliste» avant la lettre ? Il collabora pendant près de quarante ans aux périodiques de son temps, et créa plusieurs journaux dans lesquels il exerça seul sa plume. Le second tome de cette édition fait la part belle aux plus philosophiques d'entre eux : les sept feuilles de L'ndigent philosophe (1727), «espèces de Mémoires» rédigés par une sorte de clochard adepte de Diogène et de la bouteille, et les onze feuilles du Cabinet du philosophe (1734), «fatras» de réflexions philosophiques entremêlées de scènes de comédie, de morceaux allégoriques et d'histoires fictives. Ces deux périodiques sont complétés ici par des textes théoriques et esthétiques parus dans le Mercure, comme les Pensées sur la clarté et le sublime (1719) ou Le Miroir (1755).
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Les amours de Lucidor et d'Angélique sont compliquées de stratagèmes, de pièges, d'hésitations. Chacun travaille à rendre l'autre jaloux, pour voir s'il est aimé. C'est une comédie où l'on pleure avant de sourire.On ne sait où l'auteur a pris l'idée de ses combinaisons incompréhensibles, extravagantes et cruelles. De combien de personnes faut-il faire le malheur, pour s'assurer de la fidélité, de la sincérité de celle qu'on aime? Marivaux, ici, est, comme Musset plus tard, un petit marquis de Sade:la psychologie blesse plus que le fouet. Et, dans cette pièce, la brièveté renforce la méchanceté.
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Le spectateur francais
Pierre de Marivaux
- Mille et Une Nuits
- Les Petits Libres
- 5 Septembre 2001
- 9782842056131
Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux (1688-1763) ne fut pas seulement le dramaturge des Fausses Confidences, du Jeu de l'amour et du hasard ou du Prince travesti, ni le romancier de la Vie de Marianne ou du Paysan parvenu.
Au début de sa carrière, il fournit de nombreuses contributions au Mercure (1717-1720) avant de lancer, au printemps 1721, Le Spectateur français. Il s'agissait d'adapter en France le Spectator anglais d'Addison et Steele. Mais Marivaux fut loin de respecter son engagement initial d'en publier régulièrement les « feuilles » : celles-ci ne paraissent que par intermittence (avec des interruptions de plusieurs mois parfois), ce qui contribue à en accentuer le ton volontairement libre et décousu. Les parutions cessent au 25ème numéro, en octobre 1724.
Dans ces chroniques alertes et enjouées sur la vie parisienne, où l'observation morale alterne avec la narration de différentes « aventures » interrompues et reprises à loisir, selon une formule qui préfigure le feuilleton du siècle suivant, l'auteur nous livre une galerie de « caractères » inspirés de la réalité ou purement fictifs : une coquette, un savetier philosophe, un lecteur grincheux, un mari persécuté par sa femme avare, une jeune fille contrainte par sa mère aux exercices de la dévotion, un père abandonné à la misère par un fils ingrat, etc.
Avec la même légèreté de ton que dans ses comédies, il cherche à amuser plus qu'à instruire, jouant sur tous les registres du coeur humain.
[La présente édition comporte les feuilles 1, 3 à 6, 12 et 14].
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Lettres sur les habitants de paris ; les chimeres de paris
Pierre de Marivaux, Jerome Bouron
- Éditions Séguier
- Archimbaud Seguier
- 26 Novembre 2002
- 9782840493273
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Sait-on que Marivaux, romancier et dramaturge de renom, fut aussi «journaliste» avant la lettre ? Il collabora pendant près de quarante ans aux périodiques de son temps, et créa plusieurs journaux dans lesquels il exerça seul sa plume. Le premier tome de cette édition met à l'honneur le plus célèbre d'entre eux, Le Spectateur français, publié sous forme de «feuilles volantes» de 1721 à 1724. Un narrateur misanthrope, spectateur désabusé de l'espèce humaine, y croque sur le vif les excès de l'amour-propre chez les grands, les riches, les coquettes, les savants et les auteurs, tout en insérant dans ses commentaires lettres, mémoires, et histoires fictives. Dans les Lettres contenant une aventure et les Caractères des habitants de Paris publiés dans le Mercure entre 1717 et 1720, Marivaux mêle réflexions, anecdotes, saynètes, et use d'une arme plus puissante que la satire pour châtier les moeurs de son temps : l'humour.
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Revue L'Avant-scène théâtre : le jeu de l'amour et du hasard
Pierre de Marivaux
- Avant scène théâtre
- Revue L'Avant-Scène Théâtre
- 9 Février 2018
- 9782749814063
Monsieur Orgon décide de marier sa fille Silvia au jeune Dorante. Les deux promis ne se connaissent pas encore et, inquiets de découvrir leur véritable personnalité avant de s'engager, ils ont la même idée sans le savoir : se présenter à l'abri sous un masque, et scruter le coeur de l'autre. Silvia se fait passer pour sa femme de chambre, Lisette, tandis que Dorante endosse le costume d'Arlequin, son valet. Monsieur Orgon et son fils, Mario, qui seuls connaissent le stratagème des quatre jeunes gens, se taisent, et décident de laisser ses chances au jeu de l'amour et du hasard. S'ensuivent quiproquos et rebondissements sur un rythme endiablé jusqu'au triomphe de l'amour.