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Théâtre
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L'île des esclaves
Pierre de Marivaux, Isabelle Lisle
- Folio
- Folio Classique
- 7 Septembre 2000
- 9782070412686
Des naufragés jetés par la tempête dans l'île des Esclaves sont obligés, selon la loi de cette république, d'échanger leurs conditions : de maître, Iphicrate devient l'esclave de son esclave Arlequin, et Euphrosine, de maîtresse, devient l'esclave de son esclave Cléanthis. Mais cet échange ne fait que remplacer une oppression d'usage et de tradition par une oppression de rancune et de vengeance. Seule la transformation des coeurs peut rendre l'inégalité des rangs acceptable et juste en faisant reconnaître par tous l'égalité des âmes. Cette transformation est l'oeuvre d'Arlequin, qui pardonne à son maître, lui rend son pouvoir, et dont la générosité est contagieuse. L'Île des Esclaves, comédie rapide et intense, où triomphe Arlequin, réunit, comme souvent chez Marivaux, la bouffonnerie et le sublime.
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La plus parfaite et la plus riche des comédies de Marivaux, où l'on trouve ses principaux thèmes.Deux fiancés, qui ne se connaissent pas encore, échangent leur rôle avec leurs domestiques. Ils se retrouvent et s'aiment malgré le changement de condition sociale. L'art exquis de la construction, toute en symétries et en quiproquos, le sourire au bord de la cruauté, le triomphe de l'amour, c'est le théâtre français dans toute sa grâce.
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Silvia, une jeune villageoise, refuse les honneurs et les richesses que lui offre le prince au nom de l'amour qui l'unit à Arlequin. Mais ce dernier se laisse séduire par une autre femme. «C'est un cristal, Marivaux, c'est dur, ça a des arêtes et des côtes, c'est coupant.» (Louis Jouvet). L'oeuvre intégrale. Des groupements de textes. Les repères historiques, culturels et littéraires. L'étude du genre. Une préparation au baccalauréat
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Arlequin poli par l'amour et autres pièces en un acte
Pierre de Marivaux
- Folio
- Folio 2 Euros
- 4 Janvier 2018
- 9782072761737
Sot métamorphosé par l'amour, valet opportuniste ou défenseur de sa maîtresse... Dans ces trois courtes pièces, Marivaux déploie de sa plume ciselée et badine quelques nouvelles facettes du personnage le plus truculent de la commedia dell'arte, celui qu'habillent mille losanges : Arlequin.
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La double inconstance ; Arlequin poli par l'amour
Pierre de Marivaux
- Le Livre de Poche
- Le Livre De Poche
- 1 Octobre 1987
- 9782253041795
Marivaux La Double Inconstance suivi de Arlequin poli par l'amour Arlequin et Silvia, jeunes villageois, sont amoureux l'un de l'autre. Mais le Prince aime Silvia et, pour la conquérir, doit détourner d'elle Arlequin. Il charge donc Flaminia, une grande dame de la cour, de séduire le jeune homme.
En 1723, La Double Inconstance voit ainsi se défaire le couple d'Arlequin et de Silvia qui, trois ans plus tôt, dans Arlequin poli par l'amour, avait su résister aux intrigues d'une puissante Fée qui s'était éprise du jeune homme. La seconde comédie serait-elle donc la suite pessimiste et désabusée de la première ? Sans doute non. Il y avait une sorte de vérité dans l'amour d'Arlequin et de Silvia au début de La Double Inconstance : ils en ont découvert une autre à la fin. Car comme toujours chez Marivaux, au-delà des masques et des feintes, il s'agit pour chacun de mieux comprendre ce qu'il est.
Edition présentée et annotée par Jacques Morel.
Notes complémentaires de Pierre Frantz.
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Léonide, princesse de Sparte, règne sur un trône jadis usurpé par son oncle. Elle désire rendre le pouvoir au jeune Agis, à qui il revient de droit. Or ce dernier vit reclus dans la demeure du philosophe Hermocrate. Léonide et sa suivante, toutes deux déguisées en hommes, s'introduisent dans la maison du philosophe où, jouant de l'ambiguïté de leur identité, l'héroïne va mener tambour battant, sur trois fronts différents, une entreprise de séduction pour ne se faire aimer que d'un seul. Chez Marivaux, et particulièrement dans cette pièce de 1732, l'amour doit être mis à l'épreuve : il faut lui tendre des pièges, procéder par étapes, s'assurer qu'il n'est pas l'illusoire produit de la vanité ou de l'ignorance, si l'on veut le mener au triomphe.
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La dispute, les acteurs de bonne foi, l'epreuve
Pierre de Marivaux
- Flammarion
- Gf ; Theatre
- 4 Janvier 2017
- 9782081404601
Comment mettre à nu la vérité d'un coeur ? En passant par le détour du mensonge ! Telle est la méthode prônée par Marivaux dans ces trois courtes pièces qui explorent les vertiges de l'inconstance humaine. Dans ce théâtre de la cruauté, l'amour est mis à rude épreuve. Maîtres et valets, amants et amantes, jeunes et vieux, manipulateurs et manipulés : tous succomberont à la folie des masques et du soupçon.L'Épreuve - Où Lucidor veut voir et savoir, non pas si on l'aime (il n'en doute pas), mais si l'amour d'Angélique résistera à la tentation de l'argent et de l'ambition sociale.La Dispute - Où un prince et une princesse se demandent lequel des deux sexes a donné en premier «l'exemple de l'inconstance et de l'infidélité en amour».Les Acteurs de bonne foi - Où un auteur, sous couvert d'une répétition improvisée de sa pièce, fait jouer à chaque acteur son propre personnage, afin de dévoiler à tous leurs sentiments véritables.
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Dorante aime la Comtesse mais cette dernière semble de plus en plus séduite par le Chevalier Damis, lequel, jusque-là, n'avait d'yeux que pour la Marquise. Des crises semblables éclatent parmi leurs domestiques. La Marquise imagine alors un stratagème, qu'elle expose à Dorante : il leur suffit de faire croire à la Comtesse qu'ils sont tombés amoureux l'un de l'autre et qu'ils envisagent même le mariage, ce qui ne devrait pas manquer de faire réagir la jeune femme. Le stratagème de la Marquise se révèle « heureux » puisque, après bien des volte- face, tout finit par rentrer dans l'ordre, chez les domestiques comme chez les maîtres. Dorante regagne le coeur de la Comtesse tandis que la Marquise déclare au Chevalier qu'elle lui accordera, dans six mois peut-être, sa grâce et son pardon.
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Lucile et Damis sont promis l'un à l'autre par leurs pères. Mais ni l'un ni l'autre n'a de penchant pour le mariage. S'ils font alliance, c'est pour déjouer le projet de leurs pères : ils se font le serment de ne pas s'épouser. C'est toutefois ignorer les surprises de l'amour et la confusion des sentiments, ceux qu'on peut se mettre à éprouver pour l'autre, ou ceux que l'autre peut se mettre à éprouver de son côté. Feignant d'aimer Phénice, la soeur de Lucile, pour contrecarrer le premier projet de mariage, et se faisant aimer d'elle, Damis est pris au piège de ses engagements mensongers. C'est sans compter sur les ruses de Frontin, son valet, et de Lisette, la servante de Lucile, qui, désireux pour leur part de convoler en justes noces, vont tout faire pour conduire leurs maîtres à renoncer à leur premier serment.
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À la suite d'un naufrage, Iphicrate et Euphrosine échouent sur une île avec leurs esclaves - Arlequin et Cléanthis. Le responsable des lieux les met en garde : dans cet endroit, l'ordre établi à Athènes n'a plus cours, maîtres et esclaves doivent échanger habits et condition afin de recevoir une leçon d'humanité. Ravis, les deux anciens valets en profitent pour se venger des misères qu'ils ont subies, mais ils sont vite rattrapés par leur bon coeur, ce qui provoque un revirement inattendu... À travers cette utopie comique, Marivaux questionne les rapports de pouvoir au XVIIIe siècle et épingle avec brio les caractères de son temps. Mais au-delà de la critique féroce de la société des Lumières, l'auteur n'a pas fini de nous tendre un miroir... - Objets d'étude : Le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle- Dossier pédagogique spécial Bac- Prolongement : L'utopie au siècle des Lumières (corpus de textes.
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(La scène est à la campagne, dans la maison du Comte.) Hortense doit épouser Rosimond, prétendant que lui a destiné son père, le Comte. Mais, alors que l'échéance approche, la jeune femme est inquiète : son fiancé ne semble pas l'aimer et arbore les airs dédaigneux d'un petit-maître. Pourtant, Marton, sa suivante, est convaincue que Rosimond l'adore et qu'elle pourra le corriger de ses raffineries de séducteur. Elle se donne donc pour mission d'aider sa maîtresse à éprouver les sentiments du fiancé. Mais c'est sans compter sur l'arrivée d'une intrigante éprise de Rosimond, qui va créer un immense imbroglio... Hortense et Marton sauront-elles inculquer avec assez d'éloquence la leçon des bienfaits de l'honnêteté en amour ? Avec cette brillante comédie amoureuse pleine de rebondissements (1734), Marivaux fait sauter les masques... dans une gaieté douce-amère.
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LÉLIO :
Depuis que j'ai quitté les États de mon père, et que je voyage sous ce déguisement pour hâter l'expérience dont j'aurai besoin, si je règne un jour, je n'ai fait nulle part un séjour si long qu'ici, à quoi donc aboutira-t-il? Mon père souhaite que je me marie, et me laisse le choix d'une épouse. Ne dois-je pas m'en tenir à cette Princesse? Elle est aimable, et si je lui plais, rien n'est plus flatteur pour moi que son inclination ; car elle ne me connaît pas. N'en cherchons donc point d'autre qu'elle ; déclarons-lui qui je suis, enlevons-la au Prince de Castille qui envoie la demander. Elle ne m'est pas indifférente ; mais que je l'aimerais sans le souvenir inutile que je garde encore de cette belle personne que je sauvai des mains des voleurs.
(Acte I, scène IV)
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La fausse suivante ; l'école des mères ; la mère confidente
Pierre de Marivaux
- Flammarion
- Gf ; Theatre
- 7 Janvier 2015
- 9782081354487
Pour vaincre le mal, faites-vous plus méchant que lui. L'homme est un loup pour la femme. Derrière le sentiment cherchez l'intérêt, derrière les mots le calcul. À moins qu'aux ambitions parentales et aux sombres raisons d'argent l'ingénuité, les tendres rêveries du coeur, l'aspiration à un monde plus doux et plus confiant ne fassent entendre raison...
Telle est la trajectoire parcourue par le théâtre des Lumières et dont Marivaux touche ici les deux extrêmes : la comique noirceur d'une société où, une fois les masques tombés, la morale est mise en de cruels embarras ; le mirage exquis de la vertu, du rire et du sentiment réconciliés.
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Les amours de Lucidor et d'Angélique sont compliquées de stratagèmes, de pièges, d'hésitations. Chacun travaille à rendre l'autre jaloux, pour voir s'il est aimé. C'est une comédie où l'on pleure avant de sourire.On ne sait où l'auteur a pris l'idée de ses combinaisons incompréhensibles, extravagantes et cruelles. De combien de personnes faut-il faire le malheur, pour s'assurer de la fidélité, de la sincérité de celle qu'on aime? Marivaux, ici, est, comme Musset plus tard, un petit marquis de Sade:la psychologie blesse plus que le fouet. Et, dans cette pièce, la brièveté renforce la méchanceté.
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La surprise de l'amour ; la seconde surprise
Pierre de Marivaux
- Le Livre de Poche
- Le Livre De Poche
- 3 Septembre 1991
- 9782253057291
« Dans La Surprise de l'amour il s'agit de deux personnes qui s'aiment pendant toute la pièce, mais qui n'en savent rien eux-mêmes (sic) et qui n'ouvrent les yeux qu'à la dernière scène. » Marivaux a résumé lui-même l'intrigue de sa première vraie comédie, pièce où il manifeste déjà la maîtrise qui fait de lui l'un des plus grands dramaturges du XVIIIe siècle.
Le personnage marivaudien est surpris ; l'acteur qui l'interprète, comme son modèle italien, est sommé de manifester sur la scène pour le public qui écoute, mais aussi regarde, les sentiments qui les traversent : « ... alors les émotions de coeur que vous dites viennent me tourmenter, je cours, je saute, je chante, je danse ». C'est qu'ici, la commodité d'un obstacle extérieur, comme chez Molière, a été écartée : « Chez mes confrères, confiera Marivaux, l'Amour est en querelle avec ce qui l'environne (...), chez moi, il n'est en querelle qu'avec lui seul, et finit par être heureux malgré lui. »
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Revue L'Avant-scène théâtre : le jeu de l'amour et du hasard
Pierre de Marivaux
- Avant scène théâtre
- Revue L'Avant-Scène Théâtre
- 9 Février 2018
- 9782749814063
Monsieur Orgon décide de marier sa fille Silvia au jeune Dorante. Les deux promis ne se connaissent pas encore et, inquiets de découvrir leur véritable personnalité avant de s'engager, ils ont la même idée sans le savoir : se présenter à l'abri sous un masque, et scruter le coeur de l'autre. Silvia se fait passer pour sa femme de chambre, Lisette, tandis que Dorante endosse le costume d'Arlequin, son valet. Monsieur Orgon et son fils, Mario, qui seuls connaissent le stratagème des quatre jeunes gens, se taisent, et décident de laisser ses chances au jeu de l'amour et du hasard. S'ensuivent quiproquos et rebondissements sur un rythme endiablé jusqu'au triomphe de l'amour.
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La dispute
Pierre de Marivaux, Filip Forgeau
- Les Cygnes
- Les Inedits Du 13
- 28 Décembre 2007
- 9782915459241
Avec La Dispute, le rideau du théâtre s'ouvre (ou se déchire ?), et Marivaux nous fait pénétrer dans le théâtre du monde.
Dans ce labyrinthe de la passion sublimée, de métaphores en jeux de miroirs et sous le vernis de la comédie, il nous fait apparaître le reflet de la tragédie et de la monstruosité humaine. Le Prince enlève le bandeau des yeux de Hermiane, et ils découvrent le décor en même temps que nous : décor ravagé (de guerre ? par la guerre ?), forêt d'arbres morts et de ruines, poussière et cendres.
Sous ce tapis de cendres, un sol de miroirs.
Mais là où Marivaux décrit un palais en ruines, et lorsqu'on y regarde bien, ce décor ravagé pourrait être comme un intérieur, comme l'intérieur d'une salle baroque, comme un décor de théâtre tout autour duquel surgissent encore les traces, (tentures rouges, dorures, balcons, escaliers.) d'une salle de théâtre à l'italienne.
Comme si cette forêt d'arbres morts et de ruines, cette poussière de cendres, avait poussé et s'était répandue dans un théâtre (un monde ?) abandonné.
Du coup, on ne sait plus qui est le décor de qui, lequel est la ruine de l'autre.
La Dispute est un conte de fées cruel ou Les Liaisons dangereuses auraient rencontré Alice au pays des merveilles.
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Le jeu de l amour et du hasard extraits mini livre collection 3/2 32 3 2 mini book
Pierre de Marivaux
- Biotop
- 6 Mars 2001
- 9782844001597
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Le Père prudent et équitable / L'Amour et la Vérité Arlequin poli par l'amour / Annibal La Surprise de l'amour / La Double Inconstance Le Prince travesti / La Fausse Suivante ou Le Fourbe puni / Le Dénouement imprévu L'Ile des esclaves / L'Héritier de village L'Ile de la Raison ou Les Petits Hommes La Seconde Surprise de l'amour / Le Triomphe de Plutus / La Nouvelle Colonie ou La Ligue des femmes / Le Jeu de l'amour et du hasard / La Réunion des Amours Le Triomphe de l'amour / Les Serments indiscrets L'Ecole des mères / L'Heureux Stratagème La Méprise / Le Petit-Maître corrigé La Mère confidente / Le Legs Les Fausses Confidences / La Joie imprévue Les Sincères / L'Epreuve / La Commère La Dispute / Le Préjugé vaincu / La Colonie La Femme fidèle / Félicie Les Acteurs de bonne foi / La Provinciale Mahomet second Edition établie par Frédéric Deloffre avec la collaboration de Françoise Rubellin
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Revue fréquence théâtre plus n.15 : Arlequin poli par l'amour
Pierre de Marivaux
- La Traverse
- Revue Frequence Theatre Plus
- 2 Juin 2004
- 3600125007440
( 3 hommes, 3 femmes, figuration).
La fée doit épouser le grand magicien Merlin. Mais elle tombe amoureuse d'Arlequin, un beau jeune homme à l'esprit simple.?Elle l'enlève et le ramène chez elle ; Arlequin n'est guère sensible à ses charmes. Il rencontre par hasard une jeune bergère, Silvia. C'est le coup de foudre.
Folle de jalousie, la fée ourdit un plan diabolique pour éliminer sa jeune rivale. Qui triomphera : l'amour ou la magie ?
Avec Arlequin poli par l'amour, Marivaux fait ses véritables débuts au théâtre (1720). Il écrit un acte brillant, d'une exquise fraîcheur, agrémenté de chansons et de danses qui contribuèrent au succès de la pièce.
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Revue fréquence théâtre plus n.32 : les sincères
Pierre de Marivaux
- La Traverse
- Revue Frequence Theatre Plus
- 12 Mars 2008
- 3600125007631
(3 hommes, 3 femmes).
Pour que leur maître renoncent à un mariage qu'ils estimeraient désastreux, Frontin et Lisette ourdissent un stratagème en les mettant face à leurs contradictions. La Marquise prétend ne supporter que les gens sincères, à condition qu'ils abondent dans son sens sans avoir l'air de la flatter. Ergaste prend plaisir à se dénigrer, à clamer ses défauts. Ils apprendront que toute vérité n'est pas bonne à dire. Même si elle leur évitera d'effectuer un irréversible faux-pas.
" Ici, c'est le jeu social qui l'emporte et les héros de la sincérité, devenus les victimes de leur propre comédie, sont en fin de compte moins pathétiques que pitoyables. Marivaux ne fait pas ainsi l'éloge du mensonge ou de la dissimulation : il constate seulement que l'une et l'autre sont parfois nécessaires et que, à moins de rompre avec toute vie en société, la seule façon d'être vrai et d'être soi-même, c'est d'observer en toute lucidité les règles du jeu de cette société. " (Bernard Dort)