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Né en Égypte au début du III? siècle apr. J.-C., Plotin s'installe à Rome en 246, en terre stoïcienne, pour y enseigner les principes d'une philosophie platonicienne et y inaugurer la tradition qu'on dit aujourd'hui «néoplatonicienne». De 254 jusqu'à la veille de sa mort, en 270, Plotin rédige un ensemble de textes que son disciple Porphyre éditera vers l'année 300 en les distribuant en cinquante-quatre traités, regroupés en six «neuvaines» : les Ennéades. Dans ces traités, Plotin se propose de guider l'âme de son lecteur sur le chemin d'une ascèse qui doit la conduire vers son principe, «l'Intellect» et lui permettre alors de percevoir, pour s'y unir, le principe de toutes choses qu'est «l'Un». La présente collection regroupera, en neuf volumes, les cinquante-quatre traités de Plotin, traduits et présentés dans l'ordre chronologique qui fut celui de leur rédaction. Ce volume contient : Sur le beau - Sur l'immortalité de l'âme - Sur le destin - Sur la réalité de l'âme I - Sur l'Intellect, les idées et ce qui est - Sur la descente de l'âme dans les corps.
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Né en Égypte au début du IIIe siècle apr. J.-C., Plotin
s'installe à Rome en 246, en terre stoïcienne, pour
y enseigner les principes d'une philosophie platonicienne
et y inaugurer la tradition qu'on dit aujourd'hui
«néoplatonicienne». De 254 jusqu'à la veille de sa
mort, en 270, Plotin rédige un ensemble de textes
que son disciple Porphyre éditera vers l'année 300
en les distribuant en six «neuvaines» : les Ennéades.
Dans ces traités, Plotin se propose de guider l'âme
de son lecteur sur le chemin d'une ascèse qui doit
la conduire vers son principe, «l'Intellect», et lui
permettre alors de percevoir, pour s'y unir, le principe
de toutes choses qu'est «l'Un».
La présente collection regroupera, en neuf volumes,
les cinquante-quatre traités de Plotin, traduits et
présentés dans l'ordre chronologique qui fut celui de
leur rédaction.
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Suite de l'édition intégrale des 54 traités rédigés par Plotin (205-270 apr. J.-C.), le principal représentant du néoplatonisme qui propose au lecteur d'affranchir son âme et de le mener vers le principe l'Intellect, afin de percevoir pour s'y unir, le principe de toutes choses qu'est l'Un.
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Né en Égypte au début du IIIe siècle apr. J.-C., Plotin s'installe à Rome en 246, en terre stoïcienne, pour y enseigner les principes d'une philosophie platonicienne et y inaugurer la tradition qu'on dit aujourd'hui «néoplatonicienne». De 254 jusqu'à la veille de sa mort, en 270, Plotin rédige un ensemble de textes que son disciple Porphyre éditera vers l'année 300 en les distribuant en cinquante-quatre traités, regroupés en six «neuvaines»: les Ennéades. Dans ces traités, Plotin se propose de guider l'âme de son lecteur sur le chemin d'une ascèse qui doit la conduire vers son principe, «l'Intellect» et lui permettre alors de percevoir, pour s'y unir, le principe de toutes choses qu'est «l'Un».
La présente collection regroupera, en neuf volumes, les cinquante-quatre traités de Plotin, traduits et présentés dans l'ordre chronologique qui fut celui de leur rédaction.
Ce volume contient les Traités: 22 et 23.Sur la raison pour laquelle l'être, un et identique, est partout tout entier;24.Sur le fait que ce qui est au-delà de l'être n'intellige pas, et sur ce que sont les principes premier et second d'intellection;25.Sur le sens de «en puissance» et «en acte»;26.Sur l'impassibilité des incorporels.
Traductions sous la direction de Luc Brisson et Jean-François Pradeau
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Première Ennéade : De l'animal ? Des vertus. De la dialectique. Du bonheur. Bonheur et durée. Du beau. Du premier bien. De l'origine des maux. Du suicide.
Plotin, Jérôme Laurent
- Les Belles Lettres
- Classiques En Poche
- 7 Février 1997
- 9782251799063
Philosophe du IIIe siècle ap. J.-C., Plotin a construit l'une des métaphysiques les plus importantes de l'histoire de l'Occident. Inlassablement, la vie de l'Esprit parfait soutient la vie du corps et la vie de l'âme. Il s'agit donc, pour l'homme, de découvrir sa vraie nature et de s'inscrire dans l'ordre du monde, grâce à la vie spirituelle que représente la philosophie.
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Troisième Ennéade
Plotin, Jérôme Laurent
- Les Belles Lettres
- Classiques En Poche
- 7 Septembre 1999
- 9782251799414
Philosophe du IIIe siècle après J.-C., Plotin a construit l'une des métaphysiques les plus importantes de l'histoire de l'Occident. Son oeuvre a été rassemblée par l'un de ses disciples, Porphyre, qui ordonna les cinquante-quatre traités en six Ennéades de neuf traités chacune.
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Traité 41: sur la sensation et la mémoire
Plotin
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 10 Mars 2022
- 9782711630301
C'est une nouvelle conception de la sensation et de la mémoire qu'élabore Plotin dans ce Traité 41 (Ennéades IV, 6). Elle consiste à attribuer à ces facultés une nature éminemment active : elles sont « une espèce de force ». Au IIIe siècle de notre ère, cette thèse s'oppose au modèle traditionnel de l'empreinte dans l'âme, déjà utilisé dans Théétète de Platon (191c-d). Dans ce dialogue, l'âme est assimilée à un morceau de cire, la sensation à une impression sur la cire et la mémoire à la permanence et à la conservation de l'empreinte. Malgré la fortune séculaire de cette métaphore destinée à élucider les processus cognitifs, Plotin s'en démarque nettement. Déniant toute valeur de vérité à l'exposé du Théétète, il analyse les difficultés soulevées par l'admission d'une empreinte dans l'âme. Il fait appel à la logique, s'appuie sur l'observation des faits et reprend le débat scientifique le plus récent pour construire son chef d'accusation fondamental : la conception de l'empreinte, bien que destinée à assurer la connexion entre l'âme et le monde extérieur, finit par réduire l'objet perçu ou remémoré à une image subjective, indépendante de la réalité empirique. Contre ce modèle et les conséquences qu'il entraîne, il établit que la sensation, tout comme les différentes dimensions de la mémoire - de l'évocation à la mémoire spontanée, de l'effort de rappel à la mémoire-habitude - résulte des activités de l'âme.
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En souhaitant tout au long de sa vie transmettre l'enseignement platonicien, Plotin s'est distingué tout autant si ce n'est plus par la fécondité de sa réinterprétation volontiers personnelle des textes de Platon que par ses qualités d'exégète, au point de mériter pour l'histoire de la philosophie le titre de fondateur du néoplatonisme. Reconnu par la postérité, Plotin l'était encore plus par ses contemporains. Figure mythique et mythifiée par son disciple et biographe, Porphyre, il a fasciné et rassemblé parmi ses adeptes non seulement des philosophes de profession, mais aussi des mondains, des sénateurs et jusqu'à l'empereur Galien lui-même et sa femme Salonina.
Les Ennéades sont ce qu'il reste des pensées de ce directeur de conscience. Au nombre de six, elles rassemblent chacune neuf traités qui sont issus des réflexions du maître lorsqu'il mettait la pensée de Platon et la sienne à l'épreuve des objections de ses disciples. Au gré du style inimitable, souvent poétique, parfois mystique, de Plotin, on s'interroge sur les modalités de la purification de l'âme nécessaire à l'ascension vers l'Un, chemin exigeant mais non pas doloriste puisqu'il offre les précieux plaisirs de la contemplation.
L'édition proposée offre à la lecture les traités dans l'ordre tel qu'ils nous ont été légués par Porphyre, qui n'est pas l'ordre chronologique de leur rédaction. Une introduction présente l'état des connaissances sur la vie de Plotin, les conditions d'écriture des Ennéades, ainsi que l'histoire de leur transmission, qui explique certaines obscurités du texte. Des notices précises avant chaque traité s'attachent à lever ces dernières, explicitant notamment les références, platoniciennes mais aussi stoïciennes ou aristotéliciennes, auxquelles fait appel Plotin. La Vie de Plotin, écrite par Porphyre, est également insérée avant le premier traité : outre son intérêt historique, elle permet de mieux comprendre combien, pour Plotin, vie et philosophie étaient intimement liées. -
Le traité 19 Sur les vertus (Ennéades I, 9), sans en être une présentation complète, est un des textes les plus importants consacrés par Plotin à l'éthique. Ce texte a aussi exercé, directement et indirectement, une grande influence sur la pensée éthique dans l'antiquité tardive, à Byzance, en terre d'Islam, et dans le Moyen Âge latin. Comment l'homme peut-il s'assimiler, dans sa vie, à une vie divine grâce aux vertus? A cette question Plotin apporte une réponse originale en distinguant deux sortes d'assimilation et deux sortes de vertus. La conception d'une assimilation asymétrique permet d'envisager une vie de l'homme assimilée par la vertu à la vie d'une divinité qui transcende la vertu. La distinction que fait Plotin entre vertu « politique » et vertu « supérieure », distinction nouvelle, articule la mise en ordre et la gestion des désirs, des plaisirs et des souffrances que peut apporter la raison de l'homme, ainsi que la dépendance de la raison d'une connaissance inspirée par un intellect divin transcendant. Sont ainsi posés les jalons de ce que sera, chez les successeurs de Plotin, la théorie d'une hiérarchie des vertus. Dans ce traité, Plotin discute aussi de la « purification » morale de l'âme, du possible dans le perfectionnement de l'homme, de la gestion des affects corporels et de l'irrationnel, des liens qui lient les vertus entre elles. Le commentaire cherche à compléter le traité en citant d'autres textes de Plotin et en le situant dans le cadre des grandes théories éthiques de l'antiquité, notamment celles de Platon, Aristote, d'Épicure et des stoïciens.
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Traité 30 : sur la nature, la contemplation et l'un
Plotin
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 16 Décembre 2021
- 9782711629930
Le Traité 30 (III, 8) est consacré à la démonstration de la thèse paradoxale que tous les êtres, y compris ceux qui sont privés de raison et de représentation, contemplent. Il insiste particulièrement sur le fait que la Nature produit le monde sensible, sans action ni réflexion, en demeurant dans une pure contemplation, reflet de celle de l'âme supérieure et ultimement de l'Intellect où être et pensée s'identifient. En revanche, l'âme humaine oscille entre la pure contemplation et sa forme dégradée, la discursivité impliquée dans toutes les productions, actions ou spéculations des hommes, qui pourtant, dans ce détour, ne visent encore qu'à contempler. Ce traité est aussi le premier traité de ce qu'on appelle la « tétralogie antignostique ». Il amorce sous un mode encore souriant, la polémique qui se durcira dans le Traité 33. Le monde sensible vient de la contemplation silencieuse et paisible de la Nature, non de la chute catastrophique de l'éon Sagesse et du façonnage laborieusement réfléchi du démiurge de la Genèse qui contamine l'exégèse gnostique du Timée. Le traité s'achève sur la remontée à l'Un-Bien, pôle transcendant de toute contemplation, à la fois au-delà de l'Intellect et Père de sa Beauté.
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En souhaitant tout au long de sa vie transmettre l'enseignement platonicien, Plotin s'est distingué tout autant si ce n'est plus par la fécondité de sa réinterprétation volontiers personnelle des textes de Platon que par ses qualités d'exégète, au point de mériter pour l'histoire de la philosophie le titre de fondateur du néoplatonisme. Reconnu par la postérité, Plotin l'était encore plus par ses contemporains. Figure mythique et mythifiée par son disciple et biographe, Porphyre, il a fasciné et rassemblé parmi ses adeptes non seulement des philosophes de profession, mais aussi des mondains, des sénateurs et jusqu'à l'empereur Galien lui-même et sa femme Salonina.
Les Ennéades sont ce qu'il reste des pensées de ce directeur de conscience. Au nombre de six, elles rassemblent chacune neuf traités qui sont issus des réflexions du maître lorsqu'il mettait la pensée de Platon et la sienne à l'épreuve des objections de ses disciples. Au gré du style inimitable, souvent poétique, parfois mystique, de Plotin, on s'interroge sur les modalités de la purification de l'âme nécessaire à l'ascension vers l'Un, chemin exigeant mais non pas doloriste puisqu'il offre les précieux plaisirs de la contemplation.
L'édition proposée offre à la lecture les traités dans l'ordre tel qu'ils nous ont été légués par Porphyre, qui n'est pas l'ordre chronologique de leur rédaction. Des notices précises avant chaque traité s'attachent à lever ces dernières, explicitant notamment les références, platoniciennes mais aussi stoïciennes ou aristotéliciennes, auxquelles fait appel Plotin. -
Oeuvres complètes
Plotin
- Les Belles Lettres
- Collection Des Universites De France ; Serie Grecque
- 2 Juin 2021
- 9782251006291
Les traités 30 à 33 de Plotin comptent parmi les plus complexes et les plus fascinants du corpus des Ennéades. Considérés longtemps comme formant un unique grand traité (l'hypothétique Grossschrift), ils sont au coeur du débat de Plotin avec certains gnostiques (identifiés principalement à des séthiens platonisants), une querelle dont l'ampleur et la durée dépassent de loin ce que l'on a entrevu initialement et dont le traité 33 lui-même, intitulé Contre les gnostiques, constitue le centre premier. À partir de cet écrit, en effet, on peut se faire une idée de la nature de plusieurs débats philosophiques et théologiques dans la Rome du IIIe siècle de notre ère, peu avant que le christianisme ne commence à s'imposer dans cette partie du monde face à l'hellénisme. Mais l'ouvrage réserve aussi d'autres surprises, dont le célèbre traité 30 Sur la contemplation, une réflexion qui a inspiré des générations de penseurs à travers les âges jusqu'au romantisme notamment et qui, à lui seul, se trouve au départ de ce qu'on pourrait appeler un genre littéraire en soi, le « poème métaphysique », et dont l'interprétation fournie ici, on pourra le constater, s'avère à bien des égards neuve sinon même surprenante. Et que dire par exemple encore du Traité 31 Sur la beauté intelligible, qui renferme peut-être les propositions les plus originales dans le champ de l'esthétique depuis la Poétique d'Aristote ? En bref, un Plotin à découvrir qu'on pourrait dire ici à son meilleur, étudié et présenté par une équipe de spécialistes de provenance internationale.
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" Le mal, grâce à la puissance et à la nature du bien, n'est pas seulement mal.
Car s'il est apparu par nécessité, pris de partout par de beaux liens comme des prisonniers enchaînés d'or, il est caché par ces liens, pour que, présente, la matière ne soit pas vue des dieux et que les hommes n'aient pas toujours à voir le mal, mais quand ils le voient, qu'ils soient accompagnés d'images du beau qui les fassent se ressouvenir. " PLOTIN. Plotin (205-270 apr. J.-C.), le promoteur du courant néo-platonicien à la fin de l'Antiquité, est l'auteur de 54 traités ici désignés selon leur ordre chronologique de rédaction (de préférence au classement par Ennéades proposé par Porphyre, son disciple et premier éditeur).
Ces écrits fixent avec un souci démonstratif et persuasif, des moments de la réflexion philosophique de leur auteur, en dialogue avec ses élèves et lui-même. Composés d'un seul jet, dans un style précis et inspiré, ils sont les témoins d'une méditation intérieure exceptionnelle et les dépositaires d'une doctrine métaphysique inédite. Le Traité 51 (I, 8), l'un des derniers composés par Plotin, est consacré à la question du mal.
Cerner l'origine des maux, remonter au principe premier du mal, au mal en soi, tel est l'objet de cette méditation. La position arrêtée est subtile : le principe du mal est la matière, qui dérive indirectement de l'Un-Bien, comme une sorte de résidu de son activité productrice ; à partir d'elle adviennent tous les maux. Mais la matière est inerte et si elle attire les âmes, c'est à la façon d'un miroir.
Ainsi, ces dernières se laissent attirer par le mal premier, et c'est pourquoi, même liées aux corps, elles conservent toujours la faculté de se retourner vers le beau et le bien.
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Le Traité 38 est un traité sur le Bien. Mais c'est aussi une description de l'itinéraire de l'âme vers le Bien : les méthodes de la théologie rationnelle, dit Plotin nous '; instruisent '; sur le Bien, mais seules les purifications, les montées vers l'Esprit, nous y '; conduisent ';. Il faut donc que l'âme parcoure un certain itinéraire, un certain chemin dans lequel elle se transforme et devienne capable de toucher le Bien. Pierre HADOT Plotin (205-270 ap. J.-C.), l'initiateur du courant néoplatonicien à la fin de l'Antiquité, est l'auteur de 54 traités ici désignés selon leur ordre chronologique de composition (de préférence au classement par Ennéades proposé par Porphyre, le disciple de Plotin, et son éditeur). Ces écrits fixent, avec le souci de démontrer et de persuader à la fois, les moments de la réflexion philosophique de leur auteur, en dialogue avec ses élèves et lui-même. Composés d'un seul jet, dans un style souvent inspiré, ils sont les témoins d'une méditation intérieure exceptionnelle et les dépositaires une doctrine métaphysique inédite.
Le Traité 38 peut être considéré comme le grand oeuvre Plotin. A partir d'une interrogation sur le point de savoir s'il faut supposer un raisonnement en dieu, se déploie une réflexion totale sur les Principes, le Bien, l'Esprit, l'Ame, et leur rapport, sur la relation entre monde sensible et monde intelligible, et bien évidemment sur le statut mouvant de l'âme, susceptible de s'élever par la connaissance, du sensible à l'intelligible et par-delà, jusqu'au Premier, le Bien. Il s'agit alors d'une véritable ivresse qui saisit l'âme - un état qui ne peut se dire, mais qui seulement s'éprouve.
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En souhaitant tout au long de sa vie transmettre l'enseignement platonicien, Plotin s'est distingué tout autant si ce n'est plus par la fécondité de sa réinterprétation volontiers personnelle des textes de Platon que par ses qualités d'exégète, au point de mériter pour l'histoire de la philosophie le titre de fondateur du néoplatonisme. Reconnu par la postérité, Plotin l'était encore plus par ses contemporains. Figure mythique et mythifiée par son disciple et biographe, Porphyre, il a fasciné et rassemblé parmi ses adeptes non seulement des philosophes de profession, mais aussi des mondains, des sénateurs et jusqu'à l'empereur Galien lui-même et sa femme Salonina.
Les Ennéades sont ce qu'il reste des pensées de ce directeur de conscience. Au nombre de six, elles rassemblent chacune neuf traités qui sont issus des réflexions du maître lorsqu'il mettait la pensée de Platon et la sienne à l'épreuve des objections de ses disciples. Au gré du style inimitable, souvent poétique, parfois mystique, de Plotin, on s'interroge sur les modalités de la purification de l'âme nécessaire à l'ascension vers l'Un, chemin exigeant mais non pas doloriste puisqu'il offre les précieux plaisirs de la contemplation.
L'édition proposée offre à la lecture les traités dans l'ordre tel qu'ils nous ont été légués par Porphyre, qui n'est pas l'ordre chronologique de leur rédaction. Des notices précises avant chaque traité s'attachent à lever ces dernières, explicitant notamment les références, platoniciennes mais aussi stoïciennes ou aristotéliciennes, auxquelles fait appel Plotin. -
En souhaitant tout au long de sa vie transmettre l'enseignement platonicien, Plotin s'est distingué tout autant si ce n'est plus par la fécondité de sa réinterprétation volontiers personnelle des textes de Platon que par ses qualités d'exégète, au point de mériter pour l'histoire de la philosophie le titre de fondateur du néoplatonisme. Reconnu par la postérité, Plotin l'était encore plus par ses contemporains. Figure mythique et mythifiée par son disciple et biographe, Porphyre, il a fasciné et rassemblé parmi ses adeptes non seulement des philosophes de profession, mais aussi des mondains, des sénateurs et jusqu'à l'empereur Galien lui-même et sa femme Salonina.
Les Ennéades sont ce qu'il reste des pensées de ce directeur de conscience. Au nombre de six, elles rassemblent chacune neuf traités qui sont issus des réflexions du maître lorsqu'il mettait la pensée de Platon et la sienne à l'épreuve des objections de ses disciples. Au gré du style inimitable, souvent poétique, parfois mystique, de Plotin, on s'interroge sur les modalités de la purification de l'âme nécessaire à l'ascension vers l'Un, chemin exigeant mais non pas doloriste puisqu'il offre les précieux plaisirs de la contemplation.
L'édition proposée offre à la lecture les traités dans l'ordre tel qu'ils nous ont été légués par Porphyre, qui n'est pas l'ordre chronologique de leur rédaction. Des notices précises avant chaque traité s'attachent à lever ces dernières, explicitant notamment les références, platoniciennes mais aussi stoïciennes ou aristotéliciennes, auxquelles fait appel Plotin. -
En souhaitant tout au long de sa vie transmettre l'enseignement platonicien, Plotin s'est distingué tout autant si ce n'est plus par la fécondité de sa réinterprétation volontiers personnelle des textes de Platon que par ses qualités d'exégète, au point de mériter pour l'histoire de la philosophie le titre de fondateur du néoplatonisme. Reconnu par la postérité, Plotin l'était encore plus par ses contemporains. Figure mythique et mythifiée par son disciple et biographe, Porphyre, il a fasciné et rassemblé parmi ses adeptes non seulement des philosophes de profession, mais aussi des mondains, des sénateurs et jusqu'à l'empereur Galien lui-même et sa femme Salonina.
Les Ennéades sont ce qu'il reste des pensées de ce directeur de conscience. Au nombre de six, elles rassemblent chacune neuf traités qui sont issus des réflexions du maître lorsqu'il mettait la pensée de Platon et la sienne à l'épreuve des objections de ses disciples. Au gré du style inimitable, souvent poétique, parfois mystique, de Plotin, on s'interroge sur les modalités de la purification de l'âme nécessaire à l'ascension vers l'Un, chemin exigeant mais non pas doloriste puisqu'il offre les précieux plaisirs de la contemplation.
L'édition proposée offre à la lecture les traités dans l'ordre tel qu'ils nous ont été légués par Porphyre, qui n'est pas l'ordre chronologique de leur rédaction. Des notices précises avant chaque traité s'attachent à lever ces dernières, explicitant notamment les références, platoniciennes mais aussi stoïciennes ou aristotéliciennes, auxquelles fait appel Plotin. -
L'histoire de la philosophie a toujours vu en Plotin un métaphysicien. Porphyre ne dit-il pas de son maître qu'il connaissait parfaitement la géométrie, l'arithmétique, la mécanique, l'optique et la musique, mais qu'il n'était pas enclin à approfondir davantage ces disciplines? Ce peu de goût pour les mathématiques et la physique n'a pourtant pas empêché Plotin de rédiger quelques traités exclusivement connsacrés à des questions de physique et de cosmologie, traités qui furent les grands oubliés des études néioplatoniciennes. Parmi ceux-ci, le traité Sur le ciel est d'une importance capitale aussi bien en raison du sujet qu'il aborde que du débat philosophique qu'il engage avec la tradition. La vision plotinienne du monde et du ciel doit en effet trouver sa place au sein des théories cosmologiques dominantes de son époque : celles transmises par le Timée de Platon, le De Caelo d'Aristote et la vision stoïcienne de l'univers.
Il va sans dire que Plotin se veut un exégète des doctrines platoniciennes, mais le présent traité montre peut-être plus que tout autre la difficile cohabitation de l'indépendance d'esprit et de la fidélité aux textes du maître. Ce qui se présente comme une exégèse du Timée devient en fait une « trahison » des enseignements qui y sont contenus. Le traité II, 1 [40] fût le théâtre d'une rébellion, celle d'un interprète platonicinen qui tente de lire dans le Timée une théorie qui ne s'y trouve pas. -
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Traite 50 - l'amour-eros est-il un dieu ou un demon ou un etat de l'ame ?
Plotin
- Le Livre de Poche
- 23 Février 2000
- 9782253067399
"La doctrine plotinienne de l'amour développe et transforme les thèmes esquissés dans le Phèdre de Platon : si l'âme de l'amant est si fortement attirée et émue par la beauté sensible, c'est que l'âme reconnaît en elle l'image de la beauté éternelle que l'âme a contemplée dans une existence antérieure. Ce qui chez Platon était souvenir d'une contemplation antérieure à l'existence actuelle devient chez Plotin une sorte d'harmonie préétablie entre l'âme et la beauté, antérieure à toute rencontre avec un objet aimé, une prédisposition à l'amour de la beauté en soi, un sentiment irraisonné, instinctif, d'affinité, de parenté, d'accord avec cette beauté, un désir naturel et inné de la beauté éternelle." Pierre Hadot. Plotin (205-270 ap. J.-C.), le promoteur du courant néoplatonicien à la fin de l'Antiquité, est l'auteur de 54 traités ici désignés selon leur ordre chronologique de rédaction (de préférence au classement par Ennéades proposé par Porphyre, son disciple et premier éditeur). Ces écrits fixent, avec un souci démonstratif et persuasif à la fois, des moments de la réflexion philosophique de leur auteur, en dialogue avec ses élèves et lui-même. Composés d'un seul jet, dans un style souvent inspiré, ils sont les témoins d'une méditation intérieure exceptionnelle et les dépositaires dune doctrine métaphysique inédite.
Qu'est-ce que l'amour ? C'est à cette question, qui engage le statut même de l'homme (vers quoi le mène son désir ?) et la possibilité de la philosophie (comme insatiable quête amoureuse du vrai), que Plotin consacre son Traité 50 (Enn. III, 5). La recherche s'appuie en particulier sur la référence au Banquet, et conduit à une lecture allégorique de la scène mythique que Platon y déploie : celle de la conception d'Eros, dans le jardin de Zeus, par Poros (Richesse) et Pénia (Pauvreté), le jour de la naissance d'Aphrodite. Et voici Amour à l'âme lié...
Traduction, avec introduction, notes, commentaire et index par Pierre Hadot.
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Traité 20 ; qu'est-ce que la dialectique, qu'il faut transmettre ?
Plotin
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 9 Novembre 2016
- 9782711626946
Le traité Sur la dialectique de Plotin (Ennéades, I, 3), est le 20e traité dans l'ordre chronologique et le seul que Plotin ait écrit sur la dialectique et la logique. Il a pour cette raison une importance historique et philosophique considérable car il constitue la réflexion antique la plus élaborée sur les rapports entre la logique (essentiellement aristotélicienne et stoïcienne) et la dialectique d'inspiration platonicienne. Contrairement à une grande partie de la tradition antique qui identifie la dialectique et la logique ou considère que la dialectique est une partie de la logique (ainsi Aristote et les stoïciens), Plotin les distingue soigneusement et de manière articulée. Il identifie la dialectique à la méthode de division et de rassemblement des Formes décrite dans plusieurs dialogues de Platon, tandis que la logique consiste pour lui dans la connaissance, technique et largement superflue, des propositions et des syllogismes. La logique n'est pour lui qu'un ensemble de « règles nues », elle étudie les formes logiques en remplaçant les propositions par des lettres. La dialectique a pour objet l'être ou les êtres, et elle poursuit une remontée depuis le sensible jusqu'à l'intelligible et au Bien, préparée soit par la musique, soit par l'amour, soit par les mathématiques. Plotin livre ainsi une vigoureuse synthèse de la dialectique décrite de façon éparse dans les dialogues de Platon et en offre une analyse philosophique sans équivalent.La présente traduction commentée replace le traité dans l'histoire de la dialectique et de la logique de l'Antiquité et dans l'évolution de la pensée de Plotin et du platonisme. Pour la première fois, le commentaire montre que le traité procède selon une mise en abyme, où la méthode, décrite au chapitre 4, structure l'ensemble du traité qui l'applique de manière rigoureuse.
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En souhaitant tout au long de sa vie transmettre l'enseignement platonicien, Plotin s'est distingué tout autant si ce n'est plus par la fécondité de sa réinterprétation volontiers personnelle des textes de Platon que par ses qualités d'exégète, au point de mériter pour l'histoire de la philosophie le titre de fondateur du néoplatonisme. Reconnu par la postérité, Plotin l'était encore plus par ses contemporains. Figure mythique et mythifiée par son disciple et biographe, Porphyre, il a fasciné et rassemblé parmi ses adeptes non seulement des philosophes de profession, mais aussi des mondains, des sénateurs et jusqu'à l'empereur Galien lui-même et sa femme Salonina.
Les Ennéades sont ce qu'il reste des pensées de ce directeur de conscience. Au nombre de six, elles rassemblent chacune neuf traités qui sont issus des réflexions du maître lorsqu'il mettait la pensée de Platon et la sienne à l'épreuve des objections de ses disciples. Au gré du style inimitable, souvent poétique, parfois mystique, de Plotin, on s'interroge sur les modalités de la purification de l'âme nécessaire à l'ascension vers l'Un, chemin exigeant mais non pas doloriste puisqu'il offre les précieux plaisirs de la contemplation.
L'édition proposée offre à la lecture les traités dans l'ordre tel qu'ils nous ont été légués par Porphyre, qui n'est pas l'ordre chronologique de leur rédaction. Des notices précises avant chaque traité s'attachent à lever ces dernières, explicitant notamment les références, platoniciennes mais aussi stoïciennes ou aristotéliciennes, auxquelles fait appel Plotin. -
En souhaitant tout au long de sa vie transmettre l'enseignement platonicien, Plotin s'est distingué tout autant si ce n'est plus par la fécondité de sa réinterprétation volontiers personnelle des textes de Platon que par ses qualités d'exégète, au point de mériter pour l'histoire de la philosophie le titre de fondateur du néoplatonisme. Reconnu par la postérité, Plotin l'était encore plus par ses contemporains. Figure mythique et mythifiée par son disciple et biographe, Porphyre, il a fasciné et rassemblé parmi ses adeptes non seulement des philosophes de profession, mais aussi des mondains, des sénateurs et jusqu'à l'empereur Galien lui-même et sa femme Salonina.
Les Ennéades sont ce qu'il reste des pensées de ce directeur de conscience. Au nombre de six, elles rassemblent chacune neuf traités qui sont issus des réflexions du maître lorsqu'il mettait la pensée de Platon et la sienne à l'épreuve des objections de ses disciples. Au gré du style inimitable, souvent poétique, parfois mystique, de Plotin, on s'interroge sur les modalités de la purification de l'âme nécessaire à l'ascension vers l'Un, chemin exigeant mais non pas doloriste puisqu'il offre les précieux plaisirs de la contemplation.
L'édition proposée offre à la lecture les traités dans l'ordre tel qu'ils nous ont été légués par Porphyre, qui n'est pas l'ordre chronologique de leur rédaction. Des notices précises avant chaque traité s'attachent à lever ces dernières, explicitant notamment les références, platoniciennes mais aussi stoïciennes ou aristotéliciennes, auxquelles fait appel Plotin.