Vous aimeriez être un super-héros ? C'est parce que vous ne savez rien de la vie qu'ils mènent ! Titan est un super-héros un peu dépressif depuis qu'Alicia l'a quitté.
Pour ne rien arranger, il vient de perdre une place au Panthéon Top 30, l'émission de télévision qui classe les trente super-héros les plus populaires d'Amérique. Les potes du commissariat de Lexington Avenue ont beau être ses premiers supporters, Titan n'a plus goût à rien. Dans ces conditions va-t-il pouvoir affronter l'un des pires ennemis de sa carrière ? Celui que les journalistes nomment déjà Le Vampire de New York, un tueur en série qui s'attaque aux surhommes.
Alors qu'il mène l'enquête, aidé par son vieux collègue Monté Carlo, un ex-super-héros, contraint à une retraite forcée depuis qu'à force de coups encaissés, il a développé la maladie de Parkinson, Titan est conduit à remuer les eaux boueuses du mythe des super-héros. Alors une question bientôt s'impose à lui : sera-t-il le prochain sur la liste du Vampire de New York ? Un roman drôle et haletant qui revisite les codes du polar et réinvente la littérature de l'imaginaire en mettant en scène l'un des thèmes les plus forts de la culture populaire : le super-héros.
Chronique d'une année (hiver 2014-été 2015) auprès d'une troupe de personnes en situation de handicap et participant à un atelier-théâtre sous la direction d'un metteur en scène inspiré. Le spectacle se construit peu à peu à partir des envies et des possibilités de chacun.
La narratrice accompagne la troupe au cours des répétitions et des spectacles ; elle délivre chaque fois un compterendu - mots, gestes, attitudes - présenté ici sous forme de « chants ». Elle dit son propre ressenti et c'est aussi l'histoire de sa découverte du théâtre.
L'un des participants éprouve un grand désir d'écriture sans en avoir les moyens matériels ; elle l'aide à rédiger un texte reproduit en fin de volume.
Le metteur en scène prévient, avec délicatesse : « Ces mots, ce serait bon qu'on réussisse à les savoir par coeur un jour. » En attendant on les dit, comme on décrocherait du ciel quelques fragments d'éternité. On les dit on les répète en écho on les chante - c'est que l'éternité, pour la trouver, pour la donner, pour nous la donner comme ils nous la donnent, il en faut du temps, de la patience, de la ferveur.
2014-2015 : une plongée à la Fonderie, [au Mans,] au coeur de l'Atelier-théâtre des Volontiers. Sortir des Foyers de Vie où l'on habite, inventer, répéter, donner un spectacle. Un spectacle !
Sur le plateau ils ne sont plus les mêmes ils sont transfigurés ils sont eux-mêmes. Les pieds trépident, les genoux tremblent, le corps manque brusquement mais le regard est intense, comme fixé sur un au-delà des mots.
Si l'homme de théâtre peut s'emparer d'un texte et lui donner vie, sur scène et dans la parole dite, ce livre s'inscrit dans une autre démarche : saisissant au vol des mots, des gestes, des attitudes et les fixant dans l'écrit il en est le veilleur et le gardien.
Il célébre le travail accompli [par Frode Bjornstadt et Claudie Douet], le rire, l'écoute et l'espérance, l'effort, le trac, la joie. À l'école des Volontiers, l'écriture de Victoria Horton se fait plus souple, plus vibrante, plus libre. Comme dit Stéphane Juglet, dont les textes sont reproduits en fin de volume : « Pour moi, le théâtre, c'est la liberté, la liberté c'est un mot fort, ça veut dire la dignité des personnes. Quand on a goûté à ça... »
Une jeune fille. Un enfant. Déjà, elle s'enlise dans une existence trop plane. Il est débordé par sa singularité. Ils vont se rencontrer, s'espérer, se rejoindre. Au delà de ce qui est admis et supportable.
Pour quelques saisons en paradis, quelques saisons en incandescence. Jusqu'au drame. Car la jalousie du monde profane veille.
Livre graphique : bande dessinée + livret intégral du spectacle musical présenté au Théâtre du Rond Point du 17 décembre 2013 au 12 janvier 2014 El Tigre, province de Buenos Aires, est situé sur un delta parsemé d'îlots, d'alligators et de maisons devillégiature exotiques et insolites. Ricardo Robles - alias Madame Holy - y possède une villa sur pilotis. Le samedi soir, avec la complicité de son employé Fernand Fricotin (grimé en Dark, gouvernante de couleur) , il/elle y invite ses ami(e) s pour réinterpréter des chefs-d'oeuvres du cinéma hollywoodien. Ce soir-là, ce sera Mirage de la vie, de Douglas Sirk, avec Lana Turner dans le rôle-star.
Mais au-dehors, les éléments se déchaînent, et le ferry accoste vide de ses passagers. Ce n'est que le début d'une série de péripéties qui empêcheront la reconstitution, mais seront riches en émois cinéphiliques et vaudevillesques.
Alfredo Arias a écrit, avec la collaboration artistique de René de Ceccatty, une comédie où de folles cinéphiles côtoient des fantômes de stars et des martiens. Il a confié la composition musicale à Bruno Coulais, et la scénographie à un compatriote, José Cuneo, dont le travail de peintre reproduit en petits théâtres de carton des scènes de rue de Paris ou de Buenos Aires. José Cuneo fait également des bandes dessinées : Alfredo Arias décide de lui confier les personnages d'El Tigre, avec une liberté totale. « J'ai toujours vu et lu les bandes dessinées comme un moment suspendu entre l'écrit et l'écran. Comme d'extraordinaires films potentiels. C'est pourquoi je suis enthousiasmé que cette relation entre théâtre, cinéma, dessin et écriture soit en quelque sorte condensée dans cet album. » Lire "Entre l'écrit et l'écran", texte d'Alfredo Arias à propos de la genèse du projet et de son travail avec José Cuneo
Dans cette adaptation en livre graphique du roman de Michel Houellebecq, Plateforme, paru chez Flammarion en 2001, nous nous sommes attachés à l'histoire d'amour entre Michel et Valérie qui naît et se développe sur fond de problèmes de société de l'époque.
Lorsque la vie amoureuse est terminée, c'est la vie dans son ensemble qui acquiert quelque chose d'un peu conventionnel et forcé...
J'en suis maintenant convaincu : pour moi, Valérie n'aura été qu'une exception radieuse. Elle faisait partie de ces êtres qui sont capables de dédier leur vie au bonheur de quelqu'un, d'en faire très directement leur but. Ce phénomène est un mystère. En lui résident le bonheur, la simplicité et la joie ; mais je ne sais toujours pas comment, ni pourquoi, il peut se produire. Et si je n'ai pas compris l'amour, à quoi me sert d'avoir compris le reste ?
Prélude d'un long parcours macabre commence. Deux flics désoeuvrés, le lieutenant Marina Ferreira et son adjoint, sont cependant bien décidés à mettre un terme au carnage. Mais comment faire face, lorsqu'on est confronté à un gang de "nouveaux barbares" censé être protégé par le maléfice d'une relique prétendument ensorcelée, ayant appartenu aux nazis ? Aux frontières de l'irrationnel et de la raison, entre une usine abandonnée et les catacombes, il faudra néanmoins compter avec le mystérieux Finch et percer les desseins d'un inquiétant commanditaire pour tenter de stopper la redoutable Aurélie Van Root, une jeune tueuse sans états d'âme.
On le sait depuis un bon moment, tout est beau vu du ciel, tout se transforme en magnificence graphique et force est d'admettre que notre Monde est " sublime, forcément sublime ".
Dans un monde remis en et à l'ordre par les Forces de Pacification, Raf, ex-chef de bande condamné et emprisonné, décide de retrouver, avec sa liberté, sa grandeur passé, le désordre qui lui manque et Thalie la traîtresse.
Anormalité, violence et foi sont les moyens de sa réussite, et les jalons d e l'errance dirigée d'un tueur avec état d'âme, gros charisme et monstrueux ego.
C'est une chronique, celle de descentes de rivières calmes du bassin de la Maine en canoë, à deux d'abord, puis en solo. Ni exotisme ni érudition, ni sport ni tourisme, mais un angle de vue différent sur des paysages familiers : c'est la canoéiste qui regarde passer les berges. Trois rivières (la Basse Mayenne, la Sarthe et l'Huisne), une façon d'appréhender le réel qui se veut incarnée: "A chacun son rêve, donc à chacun son matériel".
Découvrez L'envol des échoués, le livre de Elsa Frering. Au fil des errances, de wagons à l'abandon en caravanes de gitans, six oubliés du monde échoués sur nos rivages se rencontrent. Deux frères afghans, les pieds écorchés par leur longue marche, n'ont pas perdu la rage de dénicher un lieu où ils seraient en paix. Un jeune Français, sans souche, refuse de correspondre aux boîtes qui l'entourent. Une grand-mère gitane, le sourire et la clope au bec, se réjouit de tous les départs. Un vieillard bulgare joue de la trompette pour oublier la maladie, la vieillesse et le monde au dehors. Et leur protégée, leur lumière, une jeune tzigane libre et farouche. A aucun de ces rêveurs ne convient cette vie de grisaille et d'éraflures quotidiennes. Ils décident d'agglutiner leurs forces d'échoués pour décoller.
C'est le parcours d'un être singulier, un être d'exception travaillé dès l'origine par le mystère et la nécessité de la création.
C'est l'histoire d'une vie fracturée en son centre, déviée de sa trajectoire, confisquée, retranchée de la vie brûlante. C'est l'aventure d'un homme égaré dans une vie qui n'est pas la sienne, une vie prosaïque. C'est l'histoire d'un être qui reprend progressivement possession delui-même. C'est le portrait d'un artiste. C'est l'histoire d'un amour fou par lequel le scandale arrive, par lequel la rédemption advient.
2006-2007: une année scolaire en état de grâce. La salle 113 : lieu alchimique. Les 5ème D : des enfants saisis par un bouillonnement créatif hors du commun, frappés par le génie du verbe, la rage de l'expression et pris de poussées prodigieuses d'inventivité. Une profusion de pièces de théâtre, saynètes, improvisations dont certaines furent photographiées et filmées. Ce livre pour mémoire et en signe de gratitude car ces enfants sont un vivier inépuisable. Ces enfants sont la vie.
Un coup de sifflet.
Un ballon. Un terrain. Deux buts. Vingt-deux joueurs. Un arbitre. Quatre-vingt dix minutes. Ou quatre-vingt-treize. Ou cent-vingt. Un arbitre. Des coup-francs. Des touches. Des corners. Des hors-jeux. Des penalties. Un arbitre. Des arbitres. Les hommes en noir. 17 lois. Rejouées par 17 auteurs.
Le Marais de Paris, autrefois assaini de force par les travaux de Louis XIV et les sermons des Compagnons de Jésus, dans le but d'y éliminer fièvres et assassins, renoue avec son passé obscur.
Deux adolescents disparaissent et le corps de l'un d'eux refait surface, supplicié, portant la citation d'un jésuite du XVlle siècle autour du cou. Pour retrouver le second, reste un espoir aussi mince que le lien qui unit au départ les deux enquêteurs, Haddad la besogneuse et Lieberman le survivant. Sur les traces d'un tueur inspiré par une foi étrange, ils mènent l'enquête tandis que dans les bas-fonds, la Bête attend son heure pour parfaire le sacrifice.
Voici un texte d'une grande impudeur.
Il restitue, sous la forme d'un journal intime, la plongée dans l'enfer de la passion amoureuse placée sous le signe de la manipulation et des rapports de force. La narratrice, ensorcelée, vit en état de sidération, suspendue aux signes aléatoires et aux témoignages sporadiques que l'aimé lui consent. Ils forment, elle et son amant, un couple terrible : c'est la violence seule et une violence des plus retorses qui régit leurs rapports.
L'intérêt du texte réside dans le relevé clinique qu'effectue la jeune femme : elle note, sans recul, au plus près des sensations brutes, la progression du mal, l'oscillation constante entre exaltation et désespoir. La crudité de ses notations est stupéfiante. Il se trouve que l'héroïne est aussi un sacré personnage : elle se débat comme une enragée, éructe, crache sa haine, surmaudit avec la dernière énergie et son journal est un concentré de verve mordante et vacharde quand il n'est pas poignant.
Elle est féroce, sarcastique envers elle-même, comme envers l'élu. Elle ne s'abandonne pas ou seulement pour se reprendre aussitôt mais sa cruauté et sa défiance ne la protègent pas et elle sombre. Un texte percutant, décapant, qui réussit le tour de force de distiller des éclats comiques en plein coeur de la tragédie.
Ce livre retrace le rapport orageux de l'auteur à l'école. Entre détestation et passion, terreur et allégresse, dégoût et exultation, c'est un parcours d'élève puis de professeur qui nous est conté. Parcours jalonné d'épisodes douloureux voire destructeurs mais aussi d'émerveillements purs, d'éblouissements aussi violents qu'inespérés. On passe d'une paisible école de campagne à un lycée huppé et réputé de centre-ville pour finir dans la tourmente d'un collège de banlieue. Le rapport n'est jamais institutionnel, il ne va jamais de soi, car l'auteur est inadaptable et il lui faut emprunter des chemins de traverse, inventer son propre mode d'être dans ce monde qu'est l'école puisque les modèles proposés la rebutent et la blessent. Le chemin de croix se mue finalement en adhésion lumineuse. On croise des figures de professeurs puis d'élèves, tous hors normes qui ont favorisé cette conversion. Aly, à qui il est rendu hommage dans le titre, est l'un de ces élèves d'exception. En filigrane, on apprend comment la souffrance endurée fut le creuset de l'écriture ainsi que l'épreuve nécessaire pour accéder à une joie tout à fait démesurée, une extase puisque c'est bien d'une relation d'amour et d'un retournement mystique dont il est question.
Je n'ai jamais rencontré Michel Piccoli.
Simplement dès mes quatorze ans, coutumière des salles obscures, j'ai toujours pioché, volé des êtres - acteurs à ces films qui m'aidaient à vivre. Je me suis constitué une famille secrète et fantasmée. Michel Piccoli est devenu l'oncle, le père, l'amant impossible, l'homme irrésistible. Réconfortant mais aussi ambiguë ou parfois inquiétant. L'homme qui m'offrait tous les hommes. Alors aujourd'hui rendre hommage à cette ombre protectrice.
L'écrire au présent comme un journal de bord.
Elle : Tu es entré en moi par effraction, par ces quelques mots glissés comme par inadvertance au détour d'une phrase, ces quelques mots qui furent tout de suite morsures déchirant ma conscience embuée, ces quelques mots qui ameutèrent en moi tout un peuple obscur et battant que je tenais durement captif et qui s'est levé, s'élançant et m'assaillant en rafales par grappes successives car c'était la vraie levée d'écrou et c'était comme un battement d'ailes percutant des salves d'écarlate.
Parce que tu m'as dit juste comme ça, juste pour voir : " Je crois que je manque un peu d'amour... ". Lui : Et moi je te voyais pour la première fois et je te parlais comme si c'était la dernière, comme si nous ne devions plus nous revoir sur terre et qu'il fallait que tu recueilles de moi, en une seule fois, tout l'essentiel afin de le propager ailleurs et après moi, il y avait urgence soudain à tout dire de ce que j'avais toujours tu, à tout délivrer de ce que j'avais toujours contenu et il y avait en moi la poussée irrépressible des mots que je décachetais un à un et que je te présentais comme une offrande à la fois liminaire et ultime.
Elle et Lui : Dialogue sur le fil. Fragments d'un discours amoureux. Chronique d'un merveilleux désastre. Ils se cherchent, s'attisent, se cognent, se blessent, se désirent, se brûlent, s'apprivoisent... La parole intervient en cours de déflagration, elle se remémore et elle est contemporaine du lien qui se tisse. Les amants se répondent et peu à peu, mot à mot, bâtissent la légende de leur histoire.
première publication de la bio-bibliographie officielle des sept membres de la célèbre expédition sanders-hardmuth partie au pérou, de 1946 à 1948, à la recherche du fameux trésor de rascar capac, " celui-qui-déchaîne-le-feu-du-ciel ".
Quatre personnages en quête de salut.
Une plongée dans l'enfer familial. Monologues croisés du père, de la mère, du fils et de la fille qui ne sont pas autrement nommés que par ces appellations génériques. Tour à tour, à travers des tirades, des litanies plaintives, rageuses, explosives ou déchirantes, ils évoquent l'obscure malédiction qui pèse sur eux et qui est celle de l'amour abusif, dévoyé, destructeur ou cruellement absent. Peu à peu se précise la nature maléfique des liens qui les unissent les uns aux autres, liens corrompus, attaqués par le venin d'une souffrance sans remède.
A la fin, les deux enfants n'auront d'autre choix, pour survivre au désastre, que de reproduire, mais en le convertissant radieusement, l'inceste initial commis par les parents. Ce texte fouille les entrailles de l'humanité souffrante et égarée et il en tire des accents terribles qui l'apparente aux mélopées des mythes archaïques ou des tragédies antiques. Après Tu ne mourras pas où la passion empruntait une voie interdite, après Adoremus nouveau Cantique des Cantiques, Bénédicte Heim explore une nouvelle fois l'amour fou mais sous son versant le plus sombre.
Spino is back ! Julius Puech, tête chercheuse de la Fraction Armée Spinoziste, celui qui botte le cul des Hégéliens du bout de ses santiags en lézard mauve, a un fils.
Qu'il charge de continuer le combat vers l'utopie. Et à qui il confie deux missions La première : devenir écrivain. Ce qui laisse à penser que le Monde des Lettres, ce groupe humain parmi les plus dérisoires, mais tout à fait représentatif du Mouvement Général, va morfler sévère. Moral, car prévisible. La deuxième : mystère... Normal, car spinoziste.
Il s'agit souvent, encore et encore, pour l'enquêteur journaliste, dans une série de reportages détaillant des lieux mythiques mondiaux, de faire le malin, le distancié et l'humoriste, en s'emparant, lèvres serrées et cul pareil, du fameux " Pétaouchnock ", qui serait, selon les articles incriminés, situé juste entre Trifouillis-les-Oies et Dache-les-Flots.
On voit la force inventive des auteurs. Même pas drôle. Il faut en terminer avec ce scandale latent.
Alix, peintre ayant tourné le dos à sa vocation.
Ysé, figure de sa rédemption, jeune modèle qui lui rend l'usage de lui-même et de ses dons. Ensemble, ils inventent un amour aussi fécond qu'insatiable, aussi exclusif que donateur et le débridement charnel avive en eux le sens du sacré. Toujours en alerte, en quête d'absolu, ils sont la preuve que le fol amour ne rime pas nécessairement avec perdition. Eux-mêmes artistes, ils font de leur amour leur oeuvre majeure.
Avec ce roman, Bénédicte Heim clôt un cycle consacré à l'amour fou. On retrouve ici sa prose enfiévrée et son goût de la démesure. L'écriture frappe par son lyrisme emporté et par l'alliance qui se fait jour entre un charnel très cru et un ardent élan mystique. La hauteur de vue, le souffle de l'écriture, l'exigence poétique et morale, l'incandescence qui parcourt chaque page font de ce texte une référence en même temps qu'un hommage vibrant, incantatoire, à la passion amoureuse.