La Commune de Paris fête son 150e anniversaire en 2021. Sa pensée éducative et son action effective en matière scolaire sont encore très peu connues car le modèle dominant de l'histoire scolaire française les oublie systématiquement. Pourtant, la première laïcisation des écoles publiques fut l'oeuvre de la République de Paris dès le 2 avril 1871. De même, celle-ci, dans les conditions extrêmement difficiles que lui imposa le second siège de Paris, entama la construction d'une école inspirée par la pensée pédagogique des divers socialismes du XIXe siècle.
La notion d'éducation intégrale fut au coeur de cette approche d'une éducation nouvelle, qui voulait "qu'un manieur d'outil puisse écrire un livre, l'écrire avec passion, avec talent, sans pour cela se croire obligé d'abandonner l'étau ou l'établi". Cet ouvrage se consacre à l'étude de l'oeuvre scolaire de la Commune de 1871 et propose de réhabiliter une histoire pédagogique presque totalement méconnue : celle qui va des projets pédagogiques ouvriers dès les années 1830 au projet syndical d'école rouge de la jeune CGT avant le premier conflit mondial, en passant par l'école nouvelle élaborée par la Commune.
C'est donc la conception et l'histoire d'une autre école qui nous sont présentées ici : ni l'école étatique des "républicains d'ordre", ni l'école confessionnelle des congrégations religieuses, mais une école émancipée construite par et pour le peuple.
Fleuron emblématique de la Franche-Comté, le Comté est reconnu et apprécié partout en France. Ce fut loin d'être toujours le cas. A la fin de la deuxième guerre mondiale il était encore peu connu hors de son terroir d'origine. Les producteurs se sont alors mobilisés et ils obtinrent pour le Comté le statut d'AOC. en 1958. Pourtant, les ventes stagnaient, et surtout le modèle d'organisation de la filière paraissait dépassé. Dans le monde agricole, le modèle « breton » paraissait la solution d'avenir, avec une utilisation intensive des engrais, des produits phytosanitaires et des aliments du bétail. Les fruitières villageoises semblaient condamnées au profit des fromageries industrielles. Les producteurs de la filière Comté n'étaient pas « modernes » ! Pourtant ancrés sur leurs valeurs ils refusaient de renoncer à leur identité.
C'est l'histoire de leur résistance que nous raconte ce livre, puis de leur renaissance, car sans rien renier de leur héritage, les éleveurs, les fromagers et les affineurs ont su s'organiser, construire et innover, privilégiant la solidarité et l'intérêt collectif. La qualité du Comté mis en marché et sa crédibilité se sont alors fortement accrues. Et à partir de 1990, les ventes ont initié un mouvement de croissance qui ne s'est plus interrompu. Aujourd'hui, la filière assure 7 000 emplois directs harmonieusement répartis sur tout le massif jurassien.
Ce livre s'adresse à toutes celles et tous ceux qui s'intéressent à la défense, au développement et à la promotion des productions profondément ancrées dans un territoire. Pour les amoureux de leur métier, attachés à leurs villages et à leurs paysages, « vivre au pays » est une espérance, à laquelle le Comté a su apporter une réponse originale et efficace, mobilisant les énergies du plus grand nombre et valorisant le travail de chacun.
Il ne reste, plus que trois enfants dans la partie de cache-cache que Jean a proposée pour son 11e anniversaire.
Sans savoir que celle-ci soulèverait bien plus de fantômes qu'on ne peut en rencontrer dans les terres du Berry où elle a lieu. Jean, Grégoire et Emilie font plus que se chercher mutuellement, chacun se trouve. Et c'est bien là le drame.
Nous sommes dans la « Cité Heureuse » de la seconde moitié du XXIème siècle : l'enseignement de la philosophie vient d'être supprimé, les livres sont devenus des objets de musée et les femmes comme les hommes peuvent recourir à une sexualité d'emprunt grâce à des simulateurs d'orgasmes proposés dans de grandes surfaces appelées « orgasmothèques » instituées par le gouvernement.
Comment dans ce contexte une prof de philo parviendra-t-elle à résister à l'amour fou d'un illuminé ébloui par la couleur de ses yeux ?
Dans cette cité soumise à l'hyper contrôle exercé par le pouvoir, raison et folie vont se nouer. Et quand bien même les protagonistes en rêveraient, il n'est pas sûr que l'art, Eros, ou la philosophie parviennent à rétablir dans ce monde-là l'harmonie des relations humaines.
Pourtant ce récit qui emprunte à la fable et emmène le lecteur au plus profond des passions est d'une sombre beauté. En effet, si le propos est parfois très réaliste, il est aussi, souvent, l'expression d'une grande sensibilité artistique servie par une belle écriture.
Au delà de l'engouement des responsables de formation et des décideurs politiques pour les formations en alternance quels sont les problèmes que celles-ci doivent surmonter ? Quelles difficultés rencontrent celles et ceux qui les pratiquent : apprenants, formateurs, tuteurs ? Sur quels fondements reposent ces formations ? A quels besoins répondent-elles ?
Telles sont les questions que l'Institut International Joseph Jacotot a décidé de mettre en débat à travers une Conférence de consensus qui s'est tenue de 2011 à 2012.
Le fruit de cette démarche a permis à un groupe de travail, composé de chercheurs et d'acteurs de la formation, de synthétiser des connaissances, d'analyser des pratiques et ainsi de pouvoir proposer un ensemble de préconisations visant améliorer les formations en alternance.
Dans une première partie, cet ouvrage présente la démarche de conférence de consensus élaborée par l'Institut Jacotot, les résultats obtenus ainsi qu'une analyse critique de la méthode suivie.
Une deuxième partie regroupe un ensemble de contributions de chercheurs ayant participé au travail et qui ont souhaité poursuivre leurs analyses au delà de la conférence de consensus.
Ce livre se veut une contribution à l'orientation des actions des acteurs de la formation professionnelle, des concepteurs de formation et des décideurs politiques. Il s'adresse aussi aux chercheurs préoccupés par l'articulation entre recherche et pratiques sociales, à celles et ceux qui s'intéressent à la méthodologie d'une telle démarche, novatrice dans son domaine, et qui pourraient y trouver matière à enrichir leurs pratiques.
L'Institut International Joseph Jacotot pour la formation professionnelle, pôle de compétences pour l'innovation en formation, a pour objet de construire de nouvelles formes de partenariat entre chercheurs et acteurs de la formation professionnelle.