Le manuscrit de 1893, resté longtemps inconnu, est retrouvé par hasard, à Paris plus de 50 ans après la mort de Gauguin. Ici point d'intervention de Charles Morice qui donna à diverses éditions un lustre de « civilisé » que Gauguin, mal informé, à l'autre bout du monde, semblait redouter. En venant à Tahiti, Gauguin s'est fixé comme but de libérer son art de l'héritage de la culture occidentale. Mais à peine arrivé à Tahiti, il se heurte à l'administration mise en place par la France. Pour surmonter ses déconvenues, il part à la découverte de l'île. En une langue simple et directe, il rend sensible la dualité civilisé-sauvage et nous livre son attachement grandissant pour la race et les traditions maories.
Ce guide est pratique pour les amateurs comme pour les professionnels, le lexique s'attache à définir les principaux termes de l'architecture, depuis l'antiquité jusqu'à nos jours.
À l'aide d'environ 600 entrées et de plus d'une centaine de figures, les auteurs se proposent de vous donner des clefs de lecture pour identifier et repérer les éléments de l'architecture.
Ce dictionnaire, riche en illustrations concernant l'architecture fortifiée, religieuse, civile, mais aussi la charpente, la maçonnerie, le vitrail, etc., vous permettra de mieux connaître l'architecture et d'apprécier la richesse de ses compositions.
Ces racontars constituent une critique de fond de la critique dite d'art. Emaillés de réflexions dont la pertinence reste aujourd'hui intacte, ils donnent sur l'histoire de la peinture au XIXe siècle le point de vue de Gauguin, celui qui s'est imposé. Etayée par une iconographie très riche, l'étude de V. Merlhès livre les clés jusqu'ici ignorées qui permettent d'ouvrir ce texte à tiroirs d'où s'exhalent les rancoeurs de l'artiste réprouvé, mais où se trouve aussi lucidement exposé le sens de son combat.
Avec humour et sensibilité, David, le frère jumeau de Renaud, nous fait partager en images l'intimité de l artiste, le tout agrémenté de quelques anecdotes. Plus de 230 photos privées, la plupart jamais publiées, nous font revivre, l enfance, les premières notes, les premiers concerts de ce grand poète populaire si présent dans le coeur du public.
Ce LIVRE, illustré de 172 photos privées, totalement inédites, raconte la belle amitié ayant lié l auteur, Cyril LAFFITAU, à l icône nationale qu est JOHNNY
Le carnet s'ouvre sur un texte de dix pages intitulées « Notes Synthétiques ». Ces notes préfigurent déjà les nombreux écrits que Paul Gauguin consacrera à l'art jusqu'à la fin de sa vie : « La peinture est le plus beau de tous les arts... art complet qui résume tous les autres et les complète... » Les dessins et aquarelles de ce carnet, dont l'original est conservé à la National Gallery de Washington, sont repris dans l'oeuvre peinte des années 1884 à 1887 : portraits de famille, d'amis, croquis d'animaux et scènes de la vie bretonne. Ce sont les notes précieuses d'un art en pleine évolution qui peu à peu trouve sa voie.
Sujet de peinture, l'éventail du XIXe siècle n'est plus celui de la tradition. Ce n'est pas " l'objet éventail " qui intéresse les peintres impressionnistes, post-impressionnistes et nabis, c'est essentiellement la forme et les possibilités qu'elle offre à l'expression plastique. Ce livre présente les éventails de Gauguin dans le contexte général de son oeuvre et montre que le peintre s'exprime dans cette discipline avec la même exigence que dans ses autres créations. En ce sens, il aide à parfaire utilement la connaissance d'un artiste qui troubla trop longtemps, à tort, les repères des amateurs d'art. Gauguin apparaît ici maître de son exceptionnelle logique.
Il y a soixante-dix ans, en 1948, la Nakba - la "Catastrophe" - bouleversait la vie des Palestiniens dont les trois quarts se sont trouvés contraints à l'exil et spoliés de leur terre, de leur maison, de leurs biens. Aujourd'hui, les témoins de cette période commencent à se faire rares. Issus de différents milieux sociaux, dix-huit hommes et femmes se souviennent de la coexistence qui prévalait en Palestine, de la guerre, de l'exil, mais aussi de la force et de la résilience dont ils ont dû faire preuve pour s'adapter à de nouvelles réalités.
Des histoires de vie à la première personne, accompagnées de portraits en noir et blanc, où chaque regard interroge les générations futures. Pour chaque Palestinien, Jérusalem est empreinte d'une importante charge symbolique, identitaire et mémorielle, d'autant qu'elle est devenue inaccessible à la plupart. La ville fait ici l'objet d'un recueil de photographies en couleur, pour une approche actuelle, entre ombre et lumière.
Ce sont les rencontres avec des lieux qui accusent les conquêtes déterminantes de la personnalité d'un peintre. Quand Zingg découvre l'Auvergne, après sa mission aux Armées avec Vuillard, il est sur le fil de la mutation artistique, en équilibre entre l'élégance mondaine des plages de Perros-Guirec et la ruralité paysanne. Il est peut-être le premier peintre à avoir lié si étroitement l'homme à la terre. Il y a pénétration de l'un dans l'autre. Or paradoxalement, il est peut-être le dernier à avoir traité la paysannerie car peu de temps après sa mort, en 1942, le monde de la terre bascule dans la mécanisation et se déshumanise.
Depuis 1957, Yves de Saint-Front ne se lasse pas de retourner en Polynésie. Qu'il y vive des années durant ou qu'il y séjourne quelques mois, c'est toujours à la peinture qu'il se consacre. Aux Tuamotu, aux îles de la Société, à Tahiti, il y travaille sans répit. Ce livre révèle le talent d'un artiste dont Paul Guimard disait : " Le clair regard qu'il pose sur les êtres et les choses est dépourvu de calcul mais non pas d'exigence. On chercherait en vain, dans son oeuvre, une trace de bluff, un soupçon de truquage. Dans ses toiles dont le vigoureux équilibre est, en ce temps, le comble de l'audace, c'est une vision intérieure lentement élaborée qui se déchiffre, une personnalité très forte qui se manifeste sans fracas, mais sans complaisance. " oeuvre du peinte Yves de Saint-Front réalisée en polynésie de 1956 à 1996.
La majorité des photos de cet ouvrage ont été prises pendant les années 60. Ce sont des photos de jeunesse, de découverte. C'est donc la période où les sens, la réflexion de Jean-Claude Bosmel sont sollicités à tout instant pour comprendre, percevoir, ressentir. Son talent de photographe acquis aux rigueurs de la composition, de l'éclairage, du cadrage est mis au service de la poésie des îles Sous-le-Vent, des îles du Vent, des Tuamotu.
Un défi réussi pour ce très beau livre préfacé par Kader Belharbi : susciter l'émotion !
Sur la scène de l'Opéra de Paris, captures de ces instants de grâce, jamais figés, sont la signature de Natacha Hochman, auteur d'une grande sensibilité que l'on connait déjà à travers Itinéraires d'étoiles et Le chemin des Etoiles. Cet ouvrage dont les mots et les images se font échos, est décliné en trois parties, séduction, passion et déchirure. Le texte se rapproche de la vie d'un couple imaginaire qui pourrait nous ressembler, emporté par la ritournelle des sentiments puis transporté devant la scène où règnent les danseurs. Au fil des pages défilent les sensations, l'intensité du moment est palpable.
Abandonnant la peinture et la sculpture traditionnelle, j'ai choisi de me consacrer à la « sculpture textile » et plus précisément à la tapisserie sculptée et en bas reliefs. Mais la trame et la chaîne exigent une discipline stricte. Après l'apprentissage des bases classiques aux Beaux Arts, c'est à Aubusson que j'apprenais la basse lice, puis la haute lice et le tissage. Sous l'égide de Jagoda Buis et Maryn Varbanov, j'intégrais en 1975 l'atelier de tapisserie de la Cité internationale des Arts à Paris...
Cette artiste contemporaine, médaille d'or des meilleurs ouvriers de France, reconnue a renouvelé l'art du licier. Aujourd'hui, elle a posé ses métiers à tisser dans son atelier à la campagne. L'ouvrage révèlera quelques secrets d'Arachnée et permettra de faire mieux connaître l'art du licier de création.
Le temps semble venu de revisiter les apports de Georges Henri Rivière à la muséologie. A l'heure où une génération qui l'a connu, ou qui a été fortement influencée par ses enseignements ou ses apports novateurs, part à la retraite, il est sans doute temps de revenir sur les apports considérables de GHR, tant sur le plan national qu'international, mais aussi de mieux comprendre en quoi il a influencé la conception d'un certain nombre d'établissements créés dans les années 70 et 80. Beaucoup de lieux ont depuis été rénovés ou se posent des questions sur leur renouvellement. La période semble donc propice pour conduire une analyse critique. Pour mieux comprendre l'originalité des innovations qu'il a introduites et pour réinventer la muséologie de demain.
Courbet demeure le grand peintre de la seconde partie du XIXe siècle par ses centaines de tableaux dont beaucoup sont de véritables chefs-d'oeuvre. Le peintre est-il à dissocier de l'homme ? Vil, exécrable, à la vie dissolue pour les uns ; travailleur et persévérant pour les autres, fréquentant les grands de ce monde dont il tire profit. Fallait-il pour autant sombrer dans l'alcool et le tabac pour atteindre au génie comme d'autres avant lui : Balzac avec le café et le tabac ou Baudelaire avec ses drogues dont l'opium ? - Les pages qui suivent sous forme d'une biographie historique, chronologique et passionnante l'insèrent dans un environnement redoutable, dans une courbe parallèle au Second Empire qu'il déteste mais avec lequel il s'accommode. A travers ce récit, il reste un peintre énigmatique dont on peine à affirmer les qualités et les défauts par manque bien souvent de sources nouvelles ou face à un déficit d'archives récentes. Quel que soit l'angle abordé en écriture, Courbet persiste à être un peintre hors-norme. Mais il avait prévenu : « ... comprenne qui pourra... vous n'y arriverez pas... ». - Impliqué au plus haut niveau dans la Commune dont il paye lourdement l'insertion par une condamnation physique et plus de 300.000 fr. à devoir, il passe en Suisse entamant une déchéance inéluctable qui le conduira quatre ans plus tard au fatal et au final. - Cet ouvrage est le reflet d'une véritable quête envers un homme qui, malgré ses excentricités, mérite le respect. Aussi, afin de le rencontrer, nous conseillons vivement aux lecteurs de se rendre au musée d'Ornans dans le Doubs, à celui d'Orsay à Paris ou dans tous les musées de France qui possèdent ses oeuvres.
Le temps avance à marche forcée, le futur de l'île est en oeuvre. C'est l'implantation du Centre d'expérimentation du Pacifique. Tahiti qui accueille les régiments de militaires subit des bouleversements aux effets irréversibles. Toujours en éveil et doué d'une rare intuition, Jean-Claude Bosmel observe son époque. S'intéressant aux mutations comme au quotidien ordinaire, son regard s'attache aussi bien aux jeux d'enfants, aux fêtes, aux vieux magasins et habitats en bois, qu'aux hôtels sortis de terre...Or cet ensemble qui campait un décor presque invisible parce que trop familier ou bien trop aveuglant parce que spectaculaire, se range aujourd'hui dans le vaste champ de la mémoire.
Cet ouvrage collectif réunit des contributions à une proposition qui pourrait paraître énigmatique : explorer les saisons des villes. Il s'agit ici d'essayer de comprendre à la fois ce qui fait saison en ville et, en même temps, d'élargir l'idée même de saison au-delà des quatre périodes repérées dans les climats tempérés. Architectes, urbanistes, géographes, anthropologues, sociologues et philosophes questionnent, sous différents angles, les accords et les disjonctions des situations et des processus matériels et symboliques contemporains, qui se différencient par leurs cycles, rythmes, et durées. Le résultat est un ouvrage chorale qui propose de considérer l'approche par les saisons comme un mode de compréhension de la conjugaison des espaces et des temps habités.
Le carnet de dessin est le jardin en friche de l'artiste, c'est le lieu où l'oeil et la main s'affrontent, où l'esprit créateur se surprend en flagrant délit de complicité pour développer un projet plus ambitieux ou pour parfaire le dessin d'un détail, d'une forme, d'une combinaison. Il est le compagnon de tous les instants, toujours à disposition ; l'artiste le considère document personnel, voire confidentiel. Puisse l'amateur des oeuvres de Gauguin comprendre, un siècle après sa mort, l'intérêt de cette publication et y découvrir les prémices de certaines oeuvres qui font la fierté de l'art de notre époque.
Ce recueil de photos est le premier des trois ouvrages consacré à l'oeuvre de Jean-Claude Bosmel. Bien connu de la presse, il l'est aussi des collectionneurs, des chercheurs, des éditeurs. Mais si tous ont eu recours à son professionnalisme, son travail est néanmoins resté mal connu. Car où brille un généreux soleil, il est resté dans l'ombre du document. Ainsi présenter l'oeuvre d'une existence, Jean-Claude Bosmel vit depuis 1964 à Tahiti, révèlera son dévouement exclusif à l'art.
Recueil de photographies sur les régions polaires.