Comment qu'y causont ? Ne nous y trompons pas, le parler local n'a pas trouvé son académisme. Et c'est tant mieux, car c'est sa liberté qui lui donne la fraîcheur que nous apprécions tant et qui nous divertit. Après quelques pages resituant le langage de nos ancêtres, treize leçons permettent de connaître en s'amusant la vie, les coutumes et le mode d'expression de nos aïeux. Il n'est tout de même pas interdit de s'instruire en se faisant plaisir ! « C'est un excellent manuel de parler local » a titré un magazine. « Moué, c'est pas Manu, c'est Batisse que je m'appelle » a rétorqué malicieusement Jean-Baptiste Luron.
Le parler local, c'est son dada. Il a créé les premiers cours en Sancerrois, il y a une quinzaine d'années. Puis, à l'université populaire de Bourges, lors de causeries, quelquefois dînatoires, il partage sa passion avec de nombreux auditeurs.