C'était au début des vacances de Noël, un soir vers vingt et une heures, que mon téléphone me rappela soudain l'existence du monde extérieur. Je venais de déposer « L'Écume des Jours » de Boris Vian, en me demandant ce que j'allais proposer à mes élèves en classe terminale de langues modernes, comme lecture cursive pour le deuxième trimestre.
J'hésitais entre « L'Écume des Jours » de Boris Vian, et « La Mort est mon Métier » de Robert Merle. Si j'optais pour Vian, ce serait un choix poétique, celui du coeur. Si je retenais Merle, ce serait par motivation politique, inspirée par la recrudescence des mouvements néonazis ou négationnistes, ainsi que la montée du racisme et de l'antisémitisme.
Maryse vit seule. Ne pouvant pas avoir d'enfant, sa vie sentimentale a été compliquée. Maintenant, elle trouve refuge dans son travail. Aujourd'hui, à 50 ans, elle profite de l'été pour prendre quelques jours de congés et revenir dans son village natal : Saint-Vaast-la-Hougue, dans le Cotentin. Elle souhaite ardemment méditer seule quelques jours, loin de ses ami(e)s. Pourtant Maryse, d'habitude sur ses gardes par rapport à la gent masculine, va faire une rencontre qui va réchauffer son coeur et son corps. Charles ne connaît pas le Cotentin. Maryse accepte de lui faire visiter la région. Elle essaye de lui transmettre la beauté de la mer, de ses couleurs changeantes, du bocage et de ses essences, du riche passé historique... Des liens vont se tisser entre eux. Mais, qui est cet homme ? Il semble sincère... mais parfois il lui fait peur. Est-il simplement déçu par sa vie sentimentale, lui aussi ? Peut-être a-t-il un lourd passé ? Tout devient compliqué lorsque l'amour vous aveugle.
Ce livre est également un hommage à la beauté du Cotentin où cette histoire se déroule.