La Valise de ma Mère est un secret de famille enfermé dans une valise. Une histoire qui débute en 1915 et se poursuit jusqu'à nos jours. L'histoire d'une femme qui traverse des épreuves innommables : la guerre, la trahison, la prison, son accouchement dans une cellule...
Et surtout « la perte » de son enfant de 15 mois, supposé mort à l'infirmerie de la prison. Mais est-il réellement décédé ? Pourquoi n'y a-t-il pas de tombe au cimetière ? A-t-il été jeté dans une fosse commune ? Ou bien a-t-il été volé et donné, voire vendu à une famille franquiste ?
L'action se situe au coeur de la guerre civile espagnole et l'on va suivre l'héroïne dans sa quête de liberté, de bonheur et sa résilience.
Sa fille, en découvrant cette valise et son secret, part à la recherche de cet enfant disparu.
Va-t-elle réussir à retrouver sa trace, 80 ans après ?
Cette histoire vous tiendra en haleine, riche en suspense, rebondissements, émotions et vérités historiques.
Une histoire dont vous ne ressortirez pas indemne.
L'auteur vous emporte au coeur d'une modeste famille française, entre-deux-guerres. Déroule les fragments de vie chaotiques où passion et drame bousculent les certitudes d'une mère et sa fille.
Entre rêves et désirs, suivez les choix d'Augustine et de Rose, leurs prises de conscience, ultimes décisions et ce qu'il en advient quand l'Histoire se mêle au destin.
Le temps d'une génération, une romance passionnée qui emmène le lecteur à croire en sa destinée.
Alors que la guerre fait rage à nouveau à nos portes, en Europe, j'ai pensé que rendre hommage à Gustave André mais aussi à d'autres résistants dont sa femme, Suzanne Brachet, qui se sont engagés dans le même combat, était nécessaire. Et quoi de plus émouvant pour souligner la nécessité, la beauté mais aussi la dangerosité de leur engagement que des citations et des références à des oeuvres littéraires et artistiques qui nous éclairent sur la folie et la cruauté des uns ou le courage et la solidarité des autres ! Car on peut aussi « Résister par l'art et la culture » (thème du Concours national de la Résistance et de la Déportation en 2015-2016).
Mieux comprendre pourquoi et comment cet instituteur, comme des milliers d'autres, s'est battu et a sacrifié sa vie pour les générations suivantes est l'un des buts premiers de ce livre, le second est de le faire surgir de l'ombre dans laquelle il aurait pu être définitivement noyé et éviter que des hommes tels que lui, au courage admirable, tombent dans l'oubli. Car si nous ne sommes pas responsables de notre histoire passée, nous sommes responsables de sauvegarder et d'honorer la mémoire de nos héros.
Le grand public n'a retenu que la gloire de son nom et quelques titres de poésies. Or, durant les cinquante premières années du XIXe siècle, Alphonse de Lamartine a occupé une place prépondérante tant sur le plan littéraire que sur celui de la politique. Ecrivain d'une fécondité extraordinaire, il aura été le chantre du lyrisme romantique de son époque, aux côtés sinon au-dessus de Victor Hugo et Chateaubriand. Mais de ce foisonnement d'écrits, que reste-t-il aujourd'hui ? Plusieurs de ses livres sont maintenant introuvables et ne seront sans doute jamais réédités ; d'autres n'ont eu qu'un succès éphémère qui les a fait tomber dans la trappe de l'oubli. Il en va du genre littéraire comme de la mode.
Son oeuvre poétique l'emporte - en densité comme en qualité - sur ses ouvrages en prose, qu'il s'agisse de romans, de chroniques villageoises ou de compilations historiques, pour la plupart écrites dans un contexte de nécessités alimentaires qui en ont amoindri la valeur narrative. Son entrée dans la politique militante sera suivie d'une gloire passagère avec l'avènement d'une république tout aussi éphémère. Lamartine avait le talent d'un orateur capable de gagner l'estime, le respect, l'admiration par la seule force de son éloquence mais il n'avait pas pour autant la stature d'un homme d'Etat.
De tous les poils, le sourcil est sans conteste le plus éloquent. C'est l'accent de nos mots, la ponctuation de nos phrases, la transcription, volontaire ou non, de nos émotions. à travers l'art et la culture, l'histoire, la littérature ou encore la politique, le présent ouvrage propose de suivre les métamorphoses et les ondulations de ces arches vagabondes qui esquissent sur nos fronts la chorégraphie, singulière autant qu'universelle, des grandes affections humaines.
Au XVIe siècle, alors que les explorateurs européens se lancent à l'assaut du Nouveau Monde, un chef amérindien découvre l'Ancien Monde.
Saint-Malo, 1536. Le navigateur Jacques Cartier ramène dix indigènes de son deuxième voyage exploratoire au Canada. Leur séjour au royaume de France connaîtra un retentissement extraordinaire, au point que leur chef Donnacona, seigneur du Canada, sera présenté en grande pompe à Sa Majesté François Ier. À une époque où le roi de France a un besoin impérieux de richesses pour reconquérir le Milanais et rivaliser avec l'Espagne, Donnacona lui révèlera l'existence du royaume de Saguenay, une contrée fabuleuse aux montagnes d'or, d'argent et de cuivre, riche en gemmes et en épices précieuses...
L'auteur suit avec érudition et empathie les tribulations de ces Amérindiens en France. Les thèmes qu'il aborde - l'identité, la foi, le choc des cultures - rendent ce roman historique résolument moderne.
Entre deux cailloux vigiles sur son bureau, son « homme-à-tout-faire », une panne de voiture, le pompier sauveur, ses lectures, ses plongées en apnée dans une maison silencieuse, une soirée bien arrosée entre amis, Nell la protagoniste nous embarque dans un temps à rebondissements avec en toile de fond la question : mais c'est quoi finalement réussir une journée ? « Le nouveau roman de Franca Doura laisse ouverte la question, fait remarquer son ami Jacques Sojcher, il dit oui à la vie, il nous touche au plus profond de nous-mêmes. » (Extrait) La journée réussie n'est pas une journée bien remplie ni une journée sans soucis. La journée réussie se veut incomparable, unique et ne peut être que dangereuse d'une certaine façon...
Laura, une jeune femme en recherche d'identité, nous entraîne dans le sillage de son histoire personnelle et nous livre avec humour ses réflexions et ses pensées.
On la suit dans une aventure initiatique, pleine de rebondissements et de suspense où tout s'imbrique et semble avoir un sens caché : maison hantée, enquête policière, hallucinations visuelles...
Et l'ombre de Van Gogh qui plane sur le récit, transforme l'atmosphère, enrobe l'air de sa lumière et rajoute au mystère.
Sensible, sensuel, généreux, ce roman est comme une journée d'été indien. On se laisse prendre aux ambiances, aux températures, aux saveurs, aux sensations visuelles et olfactives.
On suit avec bonheur l'évolution de l'héroïne dans sa recherche d'elle-même et dans sa vie de couple. C'est optimiste, écologique, et ça fait du bien !
Cette histoire s'achève dans la maison du peintre Pierre Brune, à Céret.
Après « Et dans les arbres passe le vent » et « Ce sont là parfois d'étranges lunes », retrouvez les vagabondages et la plume légère et vivante de Danielle Giroud. D'un coup d'ailes vous irez de New York à Saint-Pétersbourg, de la Baltique à Gibraltar ; la magie de trois mots et vous serez sur la montagne Blanche, dans les steppes arides, en plein Bronx... souvent l'Histoire en toile de fond.
Des thèmes graves ou futiles, des émotions, de la fantaisie. On y rencontre des randonneurs adolescents, une classe cartophile, des amoureux du cheval ou du vélo, une corrida, les résonances d'un divorce, une drôle de fugue, un fabuleux destin de chat et un mort qui continue de vivre...
D'autres arts s'invitent : quelques peintres, la musique, des chansons... Il peut arriver que certains personnages des précédents livres s'y retrouvent pour des ressemblances passagères. Mais partout, c'est la perception miroitante des êtres selon le voisinage, toutes les ombres qui se profilent, la lumière quand même, le réel et l'imaginaire liés ; c'est une quête de reconnaissance d'identité.
S'il y a une seule conclusion à tirer de l'oeuvre de Galula, c'est que toute communauté humaine, mise devant un problème politique, peut, sous certaines conditions, se fracturer en trois groupes : une minorité active très déterminée à renverser la table, une autre minorité attachée au maintien du statu quo mais incapable d'agir et enfin une majorité silencieuse qui rêve de ne rien faire mais dont la vocation est d'appuyer le camp qui a le plus de chances de l'emporter.
Hier face au FLN algérien et aujourd'hui face à l'Etat Islamique, la pensée de Galula permet à une démocratie comme la nôtre de se défendre sans se renier. Un ouvrage urgent après le Bataclan.
Un livre passionnant qui présente un des pères fondateurs des théories de la contre-insurrection.
Driss Ghali offre une vision captivante de la vie, des expériences et de l'oeuvre intellectuelle de David Galula.
Il démontre clairement pourquoi les idées que Galula a élaborées et mises en oeuvre sont encore d'actualité pour tous ceux qui, parmi nous, assument la responsabilité de lutter contre les insurrections de notre temps.
Général David Petraeus, ancien directeur de la CIA et commandant des forces américaines et de la coalition en Irak et en Afghanistan, les plus importantes opérations de contre-insurrection des dernières décennies.
Le temps semble venu de revisiter les apports de Georges Henri Rivière à la muséologie. A l'heure où une génération qui l'a connu, ou qui a été fortement influencée par ses enseignements ou ses apports novateurs, part à la retraite, il est sans doute temps de revenir sur les apports considérables de GHR, tant sur le plan national qu'international, mais aussi de mieux comprendre en quoi il a influencé la conception d'un certain nombre d'établissements créés dans les années 70 et 80. Beaucoup de lieux ont depuis été rénovés ou se posent des questions sur leur renouvellement. La période semble donc propice pour conduire une analyse critique. Pour mieux comprendre l'originalité des innovations qu'il a introduites et pour réinventer la muséologie de demain.
"Une jeune femme en colère marche vite dans les rues de Paris. Elle va rencontrer le biographe de sa grand-mère récemment disparue, une artiste photographe renommée, et le confondre pour ce qu'il est : un imposteur qui a trahi les mémoires de son aïeule. En est-on si certain ?
Un écrivain recueille le témoignage d'un breton, vannetais, ancien résistant et parachutiste pendant la guerre. Le vieil homme lègue son histoire à sa fille et à sa petite-fille mais il est dans le doute. Son passé trouvera-t-il écho dans leurs vies d'aujourd'hui ?
Une soeur et un frère. L'une se bat, jour après jour, au risque de s'oublier elle-même, pour perpétuer l'héritage familial, un groupe hôtelier fondé par leur grand-père en Normandie. L'autre le rejette à vouloir tracer seul sa propre voie. Sauront-ils se retrouver ?
Une histoire d'hier et d'aujourd'hui. Celle d'Arnaud, de Marie, de Mathilde, de Lorcé, de Gabriel et d'André aussi. C'est leur histoire mais sans doute aussi un peu la nôtre."
« Peu avant minuit, un hélico lunaire se posa sans bruit dans l'une des allées du Palais-Royal. Cet hélico, surmonté d'immenses panneaux lunaires, était capable, les nuits de pleine lune et par temps clair, de relier Londres à Paris en moins de 3 heures. Le Prince de Galles en descendit, flanqué de sa nouvelle fiancée, une superbe rousse qu'il présenta comme l'arrière-petite-fille du roi Zog d'Albanie. Elle se prénommait Charlotte, et parlait couramment l'anglais, avec un léger accent daghestanais qu'elle avait acquis, dit-elle, en travaillant au British Museum dans la section des langues caucasiennes. Il s'avéra rapidement qu'elle parlait tout aussi bien le français : elle l'avait appris, expliqua-t-elle avec un délicieux accent albanais, avec une grand-tante qui avait fait toutes ses études à l'École des Dames de Marie de Tirana. » « Le visage du Président s'assombrit. «C'est aux autorités helvétiques à décider, marmonna-t-il. Je ne peux pas intervenir dans les affaires intérieures d'un pays étranger... Si c'était une de nos anciennes colonies d'Afrique noire, je ne dirais pas. Mais avec les Suisses... ils sont tellement ombrageux.» Charlotte se rembrunit. «La seule petite, toute petite, requête que je vous présente, vous me la refusez. Et pourtant, votre intérêt, l'intérêt de la France, imposent ce choix. Si Auteuil et Passy intègrent le Tessin, leur poids démographique y imposera l'usage du français et modifiera l'équilibre linguistique au sein de la Confédération... Mais évidemment, vous pensez qu'une simple agent triple... pardon, une simple agente triplette, n'est pas capable de réfléchir plus loin que le bout de son nez.
- Restons zen, intervint le Mont Rigi, qui n'avait encore rien dit. Nous sommes entre gens de bonne compagnie. Et se tournant vers Charlotte : le Président sait fort bien que vous êtes avant tout l'arrière-petite-fille du roi Zog.» Le visage de Charlotte afficha une certaine perplexité : «L'arrière-petite-fille du roi Zog ? Cela dépend des jours... Et cette nuit je ne sais pas.» »
It une fois des petites filles, et quelques pères en avance sur leur temps, n'acceptant pas qu'on les éduque et qu'on les traite différemment des garçons. Ces petites filles, issues du peuple, de la bourgeoisie ou de la noblesse, ont grandi, sont devenues des femmes, libres, parfois audacieuses, ayant osé écrire, ou même se battre, pour défendre leurs droits, à une époque où un tel acte était au mieux mal considéré, au pire dangereux. Leurs textes doivent donc être lus à la lumière du contexte historique dans lequel elles ont vécu, c'est-à-dire un monde gouverné en majorité par des hommes autoritaires, souvent méprisants et intolérants. Ces dix portraits d'écrivaines, dépeints volontairement avec la légèreté du croquis plutôt qu'avec le parachèvement de l'étude universitaire, s'inscrivent dans la grande Histoire. Ils ont donc pour vocation de réhabiliter l'importance du combat de ces femmes, même minime, pour que les jeunes filles et les jeunes garçons du XXIe siècle comprennent mieux l'évolution de la condition féminine, la différence de traitement et les inégalités auxquelles les femmes ont dû faire face et aussi pour que toutes et tous puissions regarder autrement le monde d'aujourd'hui.
Rose est une musicienne de dix-huit ans, à l'existence rongée par l'angoisse sociale. Lors d'un stage d'orchestre en Provence, réunion estivale de jeunes étudiants, auquel elle participe pour la deuxième année, elle rencontre Noé, un clarinettiste, dont le charisme et la générosité la séduisent. Tous les deux se découvrent, s'apprennent, s'aiment d'un amour simple. Mais, à son affection pour Noé, Rose voit se mêler le souvenir de Liam, l'homme qu'elle a aimé, dans ces mêmes lieux, encore vibrants de son empreinte. Alors commence une lente découverte d'elle-même, à travers le temps, l'amour et la mémoire. Face à la confusion qui la perd, Rose donnera à ses émotions un espace plus large que jamais.
Auvergne, fin du XIVe siècle. Le destin de Jeanne, une jeune paysanne, se verra bouleversé par la rencontre de Claire, une belle noble récemment mariée à un seigneur de la vallée. Comment, à l'époque, comprendre de telles inclinations ? Et pour qui se risquait à goûter à un fruit alors défendu, comment éviter la tragédie ?
À la fois roman historique, roman d'amour, roman réaliste, roman du terroir... Jeanne est aussi une fresque qui illustre la diversité de la condition féminine au Moyen Age.
Le tournage d'un film à Dunkerque. Un skipper dunkerquois au départ du Vendée Globe. Des migrants quittant une plage pour tenter la traversée vers l'Angleterre, sur un small boat, et les bikers d'un réseau suprémaciste qui les agressent. Au milieu de tout cela, un SDF est retrouvé mort dans les dunes, à moitié carbonisé.
Qui est cet individu qui se faisait appeler Nemo, et dont on sait juste qu'il était figurant dans le film ? Dans cette nouvelle enquête menée par Verstraete et Weber, une piste conduit les policiers jusqu'à Avignon. Pourquoi ? Une journaliste, Laura Hazebrouck, enquête aussi de son côté. Et Nemo, qu'avait-il à voir dans tout ça ?
"Eugène Félicien Albert Goblet d'Alviella (Bruxelles 10 août 1846 - 9 septembre 1925) est un homme politique belge et professeur d'histoire des religions à l'ULB, membre du parti libéral. Il est le fils de Louis Goblet et le petit-fils du général Albert Goblet d'Alviella. Il meurt à Bruxelles le 7 septembre 1925, renversé par une automobile avenue Louise.
Il fut initié en franc-maçonnerie en 1868, dans la loge Les Amis philanthropes à Bruxelles. Il en fut le vénérable maître de 1879 à 1882.
Grand Commandeur du Suprême Conseil de Belgique du Rite Ecossais Ancien et Accepté durant plus de vingt ans, il organisa notamment la première Conférence internationale des Suprêmes Conseils à Bruxelles en 1907.
Des Origines du Grade de Maître est son ouvrage le plus connu."
Nicolas Roeg (1928-2018) demeure une référence incontournable pour bien des cinéastes de notre époque. Des réalisateurs aussi divers que Tony Scott, Steven Soderbergh ou Christopher Nolan ont reconnu son influence majeure et son héritage. Directeur de la photographie talentueux pour Roger Corman, David Lean, François Truffaut ou Richard Lester, il passe à la réalisation en 1970 en co-signant le très troublant Performance, porté par Mick Jagger. Mais c'est Walkabout, un an plus tard, tourné dans le désert australien, qui va faire de lui un réalisateur remarqué. Ne vous retournez pas, récit angoissant et fantastique où Donald Sutherland et Julie Christie se retrouvent plongés dans une Venise hivernale et cauchemardesque, demeure son chef-d'oeuvre. La décennie 70-80 s'achèvera avec deux films importants dans sa filmographie : L'Homme qui venait d'ailleurs, centré autour de l'image et de la personnalité de David Bowie, et Enquête sur une passion, radiographie d'un amour extrême et compliqué au coeur d'une Vienne figée dans son passé culturel, et sur laquelle plane encore la figure tutélaire de Freud.
En seulement quelques films, Nicolas Roeg a révolutionné le langage cinématographique. Il a déconstruit les règles narratives par la science du montage et a su imposer une mise en scène personnelle, où les choix sonores et musicaux sont aussi essentiels que les images.
Curieuse du monde qui l'entoure, de Ouessant au Bhoutan, de l'Égypte à l'Inde, de Paris à Marseille, de l'oeil de l'éléphante à l'aile du colibri, du bistrot à la lune... Agnès Parent de Curzon exprime par le dessin et la poésie ce qui accroche son regard et parle à son coeur.
Voyage dans le corps aussi, séjours à l'hôpital allongée cette fois : soignante devenue patiente. Cette expérience lui a appris à déchiffrer le plafond, toile de fond de l'indicible.
Voyages intérieurs enfin, en quête d'harmonie, cheminant dans cet espace où l'âme confiante dans la vie s'éveille à la paix.
Voici comment s'est construit ce livre illustré par l'auteur.
Née à Nantes de riches parents marchands de vin, Emma a remonté la Loire pour s'installer sur les terres de son époux, le jeune noble Thibault Le Meingre de Boucicaut seigneur de Montlouis en Touraine.
Entre 1236 et 1248, en un temps où le roi Louis IX n'est pas encore saint, Thibault et Emma construisent leur vie au gré des enfants qui naissent et des confrontations avec d'influents personnages. Ainsi en est-il d'Isambour de Danemark, femme bafouée de Philippe Auguste, grand-père de l'actuel roi, dont la rencontre décisive les influencera durablement. Le roi Louis, son épouse la reine Marguerite, sa soeur la princesse Isabelle, joueront un rôle dans leurs parcours de médecins.
Il faut aussi compter avec la nombreuse famille d'Emma, riche de trois soeurs et de deux frères. Ils croisent des chevaliers, écuyers, moines, serviteurs ou enfants perdus aux personnalités variées.
Les événements qui éclatent durant ces douze années laisseront des marques indélébiles dans le coeur de chacun : la mort des êtres aimés, l'expulsion des juifs de Bretagne et leur chasse dans le royaume, le bûcher de Montségur et le départ pour la septième croisade.
Les incessants va-et-vient de Nantes à Montlouis, Paris, Nevers, Montségur ou Aigues-Mortes se font en un temps où la dangerosité des routes est avérée.
Pourtant, ces pérégrinations sont indispensables si on veut être acteurs et témoins de son époque.
"L'histoire de l'Égypte antique est indissociable de celle des peuples de la Vallée du Nil et en particulier ceux de la Nubie. Cet essai tourne et retourne les pages de l'histoire de l'Afrique antique pour inscrire la naissance de la brillante et extraordinaire civilisation pharaonique dans le prolongement des pionniers de la Nubie.
Faisant appel à toutes les sciences et connaissances disponibles, l'auteur aborde, avec méthode et argumentation, le sujet tout aussi passionnant que polémique de l'origine des Égyptiens anciens. En apportant au surplus à ce débat vieux de plusieurs siècles et qui a la vie dure, des éléments nouveaux tant du point de vue linguistique que philologique. Et de conclure, comme par le passé sans laisser de doute possible, à l'origine franchement négro-africaine des Égyptiens anciens.
"
"Comment oublier cette Margot qui dégrafait son corsage, ou cette belle toute nue dans la claire fontaine... ou encore l'Auvergnat avec ses quatre bouts de bois, ou l'oncle Archibald, ou la belle du soir d'orage... et tant d'autres, enfin, toujours vivants dans les arcanes de notre obstinée mémoire ? Leur créateur, quant à lui, nous a quittés depuis bien longtemps. Mais eux... eux... s'ils en venaient, une fois seulement, à nous apparaître tout de bon, tous ensemble... Par exemple pour un pèlerinage sur cette plage de la Corniche où ils croiraient tout de bon trouver une certaine butte surmontée d'un pin parasol ?
Impossible ? Sans doute. Mais est-il pour autant interdit d'y croire un instant ? Pourquoi les enfants auraient-ils seuls droit aux contes ?
Accueillons donc, hardiment, tous ces personnages. Il sera toujours assez tôt pour en répudier la réalité au nom de la pure raison.
"