Au sein de la microsphère fashion, où paillettes et coups bas sont de mise, vit et règne Anna Wintour. Est-elle vraiment la tyrannique rédactrice en chef du Diable s'habille en Prada ou bien simplement une femme engagée, visionnaire et passionnée, à la tête de l'un des plus grands magazines de mode ?Dans cette biographie non autorisée, Amy Odell nous raconte l'ascension, et les faux pas, d'Anna Wintour jusqu'au sommet de l'univers de la mode. Pour cela, elle a interrogé les plus proches amis et collaborateurs d'Anna Wintour afin d'en dresser un portrait à la fois intime et multifacette qui nous fait entrer dans les coulisses des magazines et de la haute couture.
Lorsque Joséphine de Sauvage hérite en 1785 du domaine d'Yquem, celui-ci n'a pas la notoriété qu'on lui connaît aujourd'hui. Formée par son père à la culture et à la dégustation du vin, elle prend la direction, à la mort de son mari, de la propriété familiale. Un rôle inédit pour une aristocrate au XVIII? siècle.Seule aux commandes du vignoble, Joséphine d'Yquem s'impose d'emblée comme une véritable cheffe d'entreprise. Face au destin tragique de sa famille, aux révolutionnaires bordelais, elle défend corps et âme son domaine et sa qualité de viticultrice. Créative, audacieuse, passionnée, la jeune femme découvre le rôle du botrytis cinerea, ce champignon microscopique qui favorise la transmutation du jus de raisin en un vin liquoreux. Avec ses brumes matinales et son bel ensoleillement, le climat du domaine se révèle en effet idéal pour la maturation de cette «pourriture noble». Joséphine d'Yquem innove par une sélection attentive des raisins et des vendanges tardives, au risque d'affronter le courroux des viticulteurs... Autant d'initiatives visionnaires qui ont fait de son vin blanc un cru rare, aujourd'hui parmi les plus célèbres au monde. Une belle reconnaissance pour cette femme oubliée, dont l'histoire retrouvée dans les archives familiales offre ici le récit d'une vie d'exception.
C'est l'histoire d'une orpheline indigente devenue courtisane, d'une actrice en vue qui abandonne sa carrière pour se consacrer au plus célèbre écrivain de son temps, Victor Hugo, et connaît avec lui, pendant un demi-siècle, une passion faite de gloire et de deuils, de confiance et de trahisons, d'amertume et d'exaltation, d'exil et de voyages.C'est l'histoire d'un couple illégitime qui invente l'amour libre.C'est l'histoire du romantisme, du siècle des révolutions et de la marche vers la République, vécue, faite et observée par une femme.Âme soeur, collaboratrice, première lectrice, copiste, soutien moral, éternel recours, Juliette Drouet fut, par son humour et son esprit, une des rares à tenir à «l'homme-siècle» un discours de vérité. Parce qu'elle sut se faire aimer d'un des plus grands génies de son temps, transformer sa servitude volontaire en liberté, sensibiliser Hugo à la cause des femmes et lire à livre ouvert dans son époque chahutée, elle fut, à sa manière naïve et inspirée, ardente et sage, la compagne du siècle.Cette biographie, qui revient aux sources premières, adopte une démarche historienne, loin des légendes et des clichés. Elle plonge au coeur de la vie d'une femme d'exception en entrant dans ses pensées. Elle raconte aussi la vie d'un couple et d'une double famille dont les «idées larges», comme disait Mme Hugo, faisaient scandale, à Paris comme en exil. Ce livre aura atteint son but si, en le refermant, on considère aussi l'auteur des Misérables comme l'homme qui eut l'intelligence, la chance et le bonheur d'aimer cette femme.Et qui le savait.
Issue de l'aristocratie, descendante des Médicis, Elsa Schiaparelli est née en 1890 à Rome où elle grandit avant de gagner Londres puis New York et enfin Paris dans le cercle des artistes d'avant-garde autour de Picabia.C'est là que son talent trouve son expression dans la mode au mitan des années 20, ce qui lui vaut une première consécration avec la Une du Times dés 1928. Opposée à Chanel qui la déteste, "Schiap" se distingue par un style qui s'apparente à notre sportswear (de luxe) et une créativité proche de l'excentricité et du "shocking". Sa maison de couture connaît un succès énorme jusqu'en 1939 où elle en ferme les portes. Après-guerre, se sentant coupée de la nouvelle modernité, elle met un terme à son aventure en 1954.
Juin 1894, au petit matin. Suzanne Valadon traverse Montmartre pour se rendre chez Edgar Degas. Elle est venue lui montrer ses oeuvres. Dans sa main, elle serre une lettre de recommandation écrite par le sculpteur Paul Bartholomé, un proche du peintre. C'est Zoé, la gouvernante, qui lui ouvre la porte. Valadon, trop intimidée pour bouger, reste près de l'entrée. De longues minutes s'écoulent. Enfin, Degas arrive. Sans un mot d'accueil, il s'assied et, les sourcils froncés, examine un à un les dessins que Valadon lui tend d'une main tremblante. Soudain, il se tourne vers elle et s'exclame : «Vous êtes des nôtres !» Jusqu'alors, Valadon gagnait sa vie comme modèle. Issue d'un milieu modeste, elle dessinait depuis l'âge de huit ans. Recevoir l'accolade du Maître, être reconnue comme artiste, transforma sa vie. Sa carrière était lancée. Avec légèreté et poésie, Thérèse Diamand Rosinsky dépeint la vie de cette femme au destin hors du commun. Ses rencontres, ses aventures amoureuses et ses amitiés avec les plus grands artistes de l'époque - Renoir, Degas, Lautrec, Satie...-, sa quête artistique et sa volonté de fer font d'elle un personnage fascinant, emportée par le tourbillon de jouissance et de liberté qui caractérise Montmartre en ce début de XXe siècle.
La vie d'Hitler est certes l'un des récits les plus stupéfiants du XX? siècle. Brendan Simms, dans une biographie originale, en renouvelle la perspective en mettant l'accent sur la dimension internationale du projet hitlérien autour de son lien puissant mais ambivalent avec l'Amérique et l'Empire britannique. Si sa relation avec le monde anglo-saxon fut au final conflictuelle, du fait de Churchill et Roosevelt, elle a été d'abord empreinte d'admiration et même de fascination. Cette dernière serait née pendant la Grande Guerre, alors même que le caporal Hitler affrontait la vaillance anglaise au combat puis, à partir de 1917, la puissance des jeunes sammies. Par la suite, la diversité de l'empire colonial anglais et l'immensité du territoire américain lui inspireront son projet d'espace vital à l'Est, tout comme leur way of life viendra nourrir son programme pour la société allemande. Des motifs d'admiration qui n'ont cependant jamais pu effacer sa répulsion absolue du capitalisme international associé aux Juifs. Cette approche mondiale de l'homme ouvre de nouvelles pistes de réflexion qui, si elles étaient pérennisées, renouvelleraient en profondeur l'histoire du III? Reich.
En 1879, à Hauterives dans la Drôme, le facteur Cheval effectue chaque jour dix heures de marche pour boucler sa tournée de 32 kilomètres... Pas un instant de repos pour ce fils de paysan qui n'est allé que six ans à l'école. Et pourtant, la maturité venant, il se lance dans l'une des aventures les plus extraordinaires du siècle. Trente-trois années durant, sans aucune connaissance de l'architecture, il va bâtir pour l'amour de sa fille Alice un Palais idéal «vu en songe». Un palais aujourd'hui classé monument historique et visité par le monde entier...
Auteur et réalisateur, Nils Tavernier a été bouleversé par la destinée étonnante de ce simple facteur devenu un artiste reconnu. Sa vie lui a inspiré un film magnifique ainsi que le présent livre, première grande biographie de Ferdinand Cheval nourrie d'archives inédites, notamment de son journal.
Pas un jour de la vie de Maurice Genevoix ne s'écoula sans qu'il ne pense à ceux de 14, ses frères d'armes qui avaient combattu à ses côtés sur le front, et dont le sacrifice absolu lui inspira l'un de nos plus grands chefs-d'oeuvre sur la Grande Guerre. Les années passant, le souvenir de 14-18 ne s 'estompa pas, l'ancien poilu restant fidèle à ses « jeunes fantômes »...
Car comment oublier les Éparges de 1915, ces jours et ces nuits d'épouvante ?
Et pourtant, sa vie témoigne jusqu'à la fin d'une joie rare, d'une capacité intacte à s'émerveiller devant le monde. L'académicien qui aurait aimé être peintre dessine abondamment la nature ; il s'en fait l'âpre défenseur dès les années 1950, militant avant beaucoup pour l'écologie. Mais il est aussi un acteur dynamique de la vie culturelle française.
Cette biographie nourrie d'archives révélées pour la première fois est complétée par son journal tenu durant les années noires de l'Occupation, Notes des temps humiliés, inédit à ce jour.
«Trente ans après sa mort, à ma grande surprise, le nom de Françoise Dolto n'évoque pas grand-chose chez ceux qui sont nés dans les années 1980-1990 ou plus tard. Les trentenaires ne savent pas ce qu'ils lui doivent, alors même que leurs parents sont de la "génération Dolto", qui l'a écoutée à la radio. Comme ils sont en âge aujourd'hui d'être parents, il n'est peut-être pas inutile qu'ils découvrent que tant de choses qui leur paraissent aller de soi n'allaient justement pas de soi...» Qui était Françoise Dolto? Que reste-t-il de son oeuvre trente ans après sa mort? Au fil d'une journée fictive, Caroline Eliacheff évoque les multiples facettes de celle qui fut à la fois une clinicienne de génie, une théoricienne méconnue, la femme d'un seul homme, mère de trois enfants, et une citoyenne engagée dans son époque. Une journée particulière sans hiérarchie aucune, où la célèbre psychanalyste est tour à tour femme, mère et professionnelle...
Avec Starmania, des tubes par dizaines pour France Gall, Françoise Hardy, Johnny Hallyday et lui-même, Michel Berger est resté l'auteur incroyablement populaire et respecté d'une oeuvre lumineuse. Il aurait pu en être heureux, mais cette biographie met clairement en évidence ses difficultés à supporter la vie, après l'abandon de son père, celui de Véronique Sanson, les disparitions de son frère, de Daniel Balavoine, de Coluche, et la maladie mortelle de sa fille Pauline. Heureusement, il y eut l'amour serein, l'incroyable complicité et les rapports intenses avec France Gall, sa femme.Cette vie en chantant mais désenchantée fut celle d'un homme complexe. Tous les témoignages de proches et d'artistes soulignent dans ces pages quelle inspiration de génie l'animait, quelles motivations l'aidaient à supporter des drames dont il ne parlait qu'en chanson.Michel Berger était un homme pressé, certain de mourir jeune comme son idole James Dean, un être avide d'une reconnaissance mondiale, éternel nostalgique de ses passions amoureuses. Un artiste au coeur brisé, que le destin implacable n'a jamais manqué de frapper encore et encore, jour après jour.
"La gloire est éphémère, seule la renommée est durable". Près de deux siècles d'histoires d'amour et de beauté, perlés de tant de parfums imaginés, se sont écoulés depuis qu'un jour de 1828 Pierre-François-Pascal Guerlain (1798-1864), parfumeur-chimiste de son état, ouvrit sa première boutique, rue de Rivoli, non loin du très chic hôtel Meurice, à Paris... Son destin avait été scellé bien des années auparavant, dans ce berceau d'odeurs où s'écoula sa petite enfance à Abbeville, auprès de son père, marchand d'épices et potier d'étain.
Muscade, cannelle, vanille, poivre venus de terres lointaines avaient fait rêver l'enfant et nourri sa mémoire à jamais. Des velléités d'indépendance, le désir, encore fugace, de se réaliser poussèrent sur la route un jeune homme prêt à tout pour conquérir ses rêves, et qui allait se révéler bientôt en créateur visionnaire, doué d'un génie sans égal pour combiner d'heureuses alliances olfactives...
Libre et audacieux, Guerlain suivit son intuition, offrant à une clientèle exigeante des fragrances inoubliables, encloses dans des flacons aussi élégants que raffinés, comme on n'en avait encore jamais vu. Après lui, Aimé, Jacques, Jean-Paul poursuivront l'aventure en la réinventant sans cesse, au point d'incarner le Paris du luxe et de la volupté. Une réussite familiale romanesque, que fait revivre avec talent la plume d'Elisabeth de Feydeau.
Une histoire, enfin, où égéries et muses ne manquent pas, qui ont inspiré parmi les grands succès de la Maison.
«Je n'ai jamais vu une femme aussi belle», écrit à son propos le jeune Marcel Proust. Véritable légende vivante dans le Paris incandescent de la Belle Époque, la comtesse Greffulhe, née Élisabeth de Caraman-Chimay (1860-1952), ensorcela pendant plus d'un demi-siècle le Tout-Paris et le gotha européen avant de s'effacer des mémoires, dévorée par l'ombre des Guermantes qu'elle avait inspirés. Laure Hillerin la ressuscite ici dans sa véritable dimension à travers l'étincelant portrait d'une personnalité d'exception - originale, élégante, mais aussi généreuse, artiste et visionnaire - qui, transgressant nombre d'interdits, eut sur son époque une influence aussi réelle que méconnue. Car Élisabeth Greffulhe joua un rôle de premier plan dans le renouveau de la création musicale au tournant du siècle, lança les Ballets russes, et apporta un soutien décisif à Marie Curie ou Édouard Branly. Courageuse et sans préjugés, la comtesse prit le parti de Dreyfus, tint un salon politique et diplomatique influent, agit pour l'émancipation des femmes. Rien ne laissera jamais percevoir le mystère et la douloureuse solitude d'une épouse otage d'un mari volage et manipulateur, amoureuse écartelée entre la passion et la raison. Cette biographie remarquablement documentée se lit comme un roman, et culmine dans une dernière partie qui enchantera les proustiens:à travers la comtesse Greffulhe, l'auteur apporte un éclairage nouveau sur la genèse de la Recherche, et nous révèle un texte inédit de Proust que l'on croyait disparu.
"Entre deux siècles comme au confluent de deux fleuves" : ces mots de Chateaubriand semblent avoir été écrits pour elle.
Née sous le règne de Louis XV, Louise Elisabeth Vigée Le Brun est témoin des prémices de la Révolution, connaît l'Empire et la Restauration, avant de s'éteindre sous la monarchie de Juillet, dans sa quatre-vingt-septième année. Une longévité exceptionnelle qui accompagne une destinée hors du commun. Artiste précoce et talentueuse, elle pénètre, malgré les obstacles, dans le cercle prestigieux de l'Académie royale de peinture ; ses cachets sont parmi les plus élevés de son temps.
Les troubles de la Révolution font d'elle une voyageuse : de l'Italie à la Russie en passant par l'Autriche, dans une Europe dont le français est la langue, elle conquiert à la force du poignet une clientèle princière. Mais les succès ne compensent pas les peines privées : sa fille chérie, Julie, s'oppose à elle, son frère la déçoit, son époux endetté réclame son aide. La postérité a retenu l'image du peintre gracieux de Marie-Antoinette ; on sait moins qu'au XIXe siècle, mue par un esprit de curiosité infinie, Mme Vigée Le Brun ouvrit grand son salon à la jeune génération romantique.
Exploitant archives, lettres et carnets inédits qui éclairent la vie privée et publique de l'artiste, accordant toute sa place à son oeuvre peint, cette biographie retrace le destin de l'un des plus grands peintres de son époque.
A. Dollfus raconte le fabuleux destin de Rudolf Hametovitch Noureev, jeune Tatar issu d'une famille démunie de Sibérie et devenu un danseur planétaire et richissime, icône des médias, enfant chéri d'une jet-set mondiale et d'un public sous le charme.
Pied-noir, poings nus... Les pieds pour grimper, les poings pour ne pas reculer. Indissociable de son frère Louis, vedette des rings des années 1980, Michel Acariès a bravé toutes les ascensions avant d'être reconnu comme l'un des plus grands promoteurs de boxe de la planète. Des affres de la guerre d'Algérie aux fastes des casinos de Las Vegas, le gamin de Bab-el-Oued a traversé les mers et les époques, essuyé mille vents contraires, mouillé dans toutes les eaux profondes, de la pègre au show-biz, du monde interlope de la nuit à celui des élites politiques.
Cette épopée va bien au-delà d'un témoignage inédit sur les dessous de l'univers fascinant de la boxe. Elle raconte un destin, un périple, une saga.
« Je ferai de mon mieux... » C'est par ces mots qu'à l'âge de onze ans, Victoria accueillit la nouvelle de son accession au trône britannique. Point d'exultation, point de fanfaronnade à l'idée de régner, mais une ferme résolution qui n'ignorait ni les difficultés ni la grandeur de la tâche.
Pourtant, quand en 1837, tout juste âgée de dix-huit ans, elle devint reine du Royaume-Uni, elle tint à monter seule sur le trône, rejetant l'influence de sa mère et des conseillers que celle-ci cherchait à lui imposer. Forte du soutien éclairé de son mari le prince Albert, bientôt mère d'une très nombreuse famille, c'est avec passion qu'elle exerça son métier de reine, n'épargnant aucun effort pour exalter le rayonnement de la monarchie constitutionnelle et exercer un pouvoir politique réel.
Victoria, impératrice des Indes, « grand-mère de l'Europe », régna près de 65 ans (moins désormais qu'Élisabeth II) et son image se confond, aujourd'hui plus que jamais, avec celle de son siècle. Elle est devenue au fil du temps, l'immense icône d'un Empire britannique à son apogée.
C'est la vie surprenante de cette femme au caractère bien trempé, souvent exaltée derrière une façade volontairement austère, que Joanny Moulin nous invite à découvrir. En racontant la vie de Victoria, il fait revivre sous nos yeux un siècle d'histoire britannique.
Carmen Maria Vega a été adoptée alors qu'elle n'avait que quelques mois. Elle est née au Guatemala d'une mère activiste, elle le sait, cela fait partie de son histoire. Mais les questions se bousculent. Elle éprouve le besoin viscéral d'en savoir plus.
De Colonia El Limón, un des quartiers les plus dangereux du Guatemala, à la Belgique, Carmen Maria Vega jongle avec une famille adoptive sonnée, une avocate guatémaltèque véreuse et un vieux fou passionné de généalogie. De découvertes farfelues en révélations folles, elle comprend qu'elle a été victime d'un trafic d'enfants et qu'elle va désormais devoir courir après sa vérité.
Récit, à partir d'archives publiques et privées, de la vie aventureuse de Marie-Caroline de Bourbon-Sicile, épouse du duc de Berry et mère du comte de Chambord, futur Henri V. Exilée suite à l'arrivée au pouvoir de Louis-Philippe, elle a été emprisonnée pour avoir tenté de soulever la Vendée, et a fini sa vie en exil en Autriche et en Italie.
Qui est Luis Mariano oeUne idole et un homme.Une idole dont les traits sont figés dès 1945 et dont la mémoire
ainsi que les succès - La Belle de Cadix, Andalousie, Le Chanteur de
Mexico, Le Prince de Madrid... perdurent jusqu'à nos jours.Luis Mariano, le Prince Charmant ; Luis Mariano, le bon copain ; Luis
Mariano, le chéri de ces dames ; Luis Mariano le faiseur de miracles...
autant d'images que la presse people naissante vulgarisa dans
la France des années 50. De cette image, les marianistes sont,
aujourd'hui encore, les gardiens fidèles.Mais ce portrait idéalisé brouille la compréhension du destin réel de
Mariano Eusebio Gonzalez.Certes, il fut complice de la construction de son mythe, mais bien
vite celui-ci lui devint pesant. Aussi, au gré d'une odyssée dans
l'histoire de l'opérette d'après-guerre, Christophe Mirambeau retrace
minutieusement la carrière du ténor et s'interroge sur la passion qu'il
suscita et continue de susciter.Pour la première fois, cette biographie reconstitue deux histoires qui
finirent par être indépendantes : celle de Mariano et celle de Luis.À travers de nombreux témoignages, des documents méconnus et
des extraits de la presse de l'époque, transparaît le profil inédit d'une
personnalité inclassable.
L'auteur réalise le portrait de David Bowie en interrogeant le personnage depuis la composition de son premier single en 1967 jusqu'au dernier album. Il décrypte l'univers de l'artiste, ses influences, ses dérives (alcool et drogue) et ses zones d'ombre (sa prétendue fascination pour l'ordre nazi).
Le critique gastronomique et animateur de l'émission Les escapades de Petitrenaud partage ses souvenirs en racontant les maisons et leurs tables qui ont compté dans sa vie.
La vie privée et publique de l'homme de radio et de télévision : l'histoire de sa famille, sa jeunesse dans les années 1940, ses débuts dans une société de production radiophonique, des premiers succès dans les années 1950, les émissions célèbres qu'il a animées et produites, etc.
Il se rêvait poète ou écrivain, admirait Flaubert et Anatole France, et chassait les papillons qu'il collectionnait avec passion... Et pourtant, de Philippe Henriot, l'Histoire retiendra qu'il a été le plus ardent et le plus célèbre propagandiste de Vichy, le « Goebbels français », comme l'avaient baptisé les dignitaires nazis.
Mais comment devient-on Philippe Henriot ? Comment le catholicisme français peut-il parfois nourrir de tels dévoiements, qui conduisent à la trahison même de son pays ? L'historien Christian Delporte retrace le parcours de celui qui, au faîte de sa carrière, était devenu bien plus que le chroniqueur incontournable de Radio-Paris, tribun insatiable exhortant chaque jour les Français à la soumission devant l'occupant. Dans un livre soigné, qui vient rompre avec les clichés, Christian Delporte retrace le parcours du troisième homme fort de Vichy en s'appuyant sur des archives inédites. Parmi celles-ci, les rapports des RG nuancent considérablement son influence sur ses compatriotes, en particulier auprès des ouvriers et des paysans. Ministre de la Propagande en 1944, Philippe Henriot mena sans répit la « guerre des ondes » contre Radio-Londres, l'antenne française mise à disposition de la Résistance par la BBC, précipitant sa mort sous les balles d'un « commando » ordonné depuis Londres...
Raconter Leibniz n'était pas chose facile : le penseur de la fin du 17e siècle (1646-1713) a laissé quelque 100 000 pages de concepts, de notes et de lettres. Il a vécu à Paris, Vienne, Hanovre, Londres et ailleurs. Il a été diplomate, mathématicien, historien, philosophe, homme d'affaires. Il a eu des relations épistolaires avec le monde entier, a déchiffré des manuscrits chinois codés, étudié à Paris les produits de la technique - il a vu en 1675, en se promenant au bord de la Seine, la première tentative faite par un être humain pour s'envoler avec une machine, il a lui-même amplement contribué à l'avènement du système binaire.