À l'heure du chômage de masse, de la précarisation des emplois et de l'automatisation des tâches, le travail est-il encore une valeur qui fédère notre société ? Pouvant être défini comme toute activité effectuée en vue d'un gain, le travail tel que nous l'entendons aujourd'hui est avant tout une construction héritée du XVIII& essup ;iècle. La révolution industrielle et l'émergence de l'ouvrier comme nouvelle catégorie sociale, le déclassement de la noblesse au profit de l'idéologie bourgeoise ou encore la naissance de la discipline économique ont participé à la valorisation du travail comme moyen pour l'individu de se réaliser. Mais faut-il voir dans le travail l'accomplissement de l'homme ou son aliénation ? Joue-t-il toujours son rôle d'insertion sociale ou est-il devenu un facteur d'exclusion ? Et devant l'essoufflement du secteur industriel, doit-on en finir avec le travail ?
Cette édition de l'Essai sur les données immédiates de la conscience (oeuvre intégrale) prend place dans le cadre des oeuvres complètes de Bergson publiées dans la GF sous la direction de Paul-Antoine Miquel.
Il faut se soucier de la démocratie. Les philosophes l'ont bien compris, eux qui, depuis l'Antiquité, ont interrogé ce régime politique où le pouvoir est détenu par le peuple et où chacun, à la fois gouverné et gouvernant, a charge de veiller au bien commun.
Ce régime est-il vraiment le meilleur de tous ? Si le démocrate est d'abord celui pour qui le lien social doit être pensé selon une norme d'égalité, de quelle égalité parle-t-on ici ? Comment la démocratie articule-t-elle liberté de l'individu et souveraineté commune ? Ne contient-elle pas aussi en elle les germes de la tyrannie ?
Alors que la démocratie est en passe de devenir, dans le discours contemporain, un terme vide, visant essentiellement à teinter d'une nuance laudative ce qu'il est supposé qualifier, il est urgent de relire les penseurs qui se sont attachés, fût-ce pour la critiquer, à la questionner et à lui donner sens.
Cette anthologie rassemble les plus grands textes sur la démocratie, de Platon à Habermas, en passant par Aristote, Cicéron, Hobbes, Spinoza, Montesquieu, Rousseau, Kant, Constant, Hegel, Tocqueville, Marx, Arendt, Castoriadis ou encore Rawls.
Entre littérature et spectacle, le théâtre s'appréhende de manière privilégiée dans la rencontre d'un texte et de sa mise en scène, d'un personnage et de l'acteur qui l'interprète, de la scène et de la salle. Comment comprendre cette rencontre ? S'opère-t-elle de la même manière à toutes les époques et dans tous les genres dramatiques ? Et comment rendre compte d'écrits dont l'interprétation est susceptible de diverger radicalement d'une mise en scène à l'autre ?En synthétisant les théories du théâtre depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours, la présente anthologie met en lumière l'essence et la richesse de ce genre polymorphe. Elle souligne l'importance d'un art inscrit dans la cité et qui en reflète les interrogations.Cette anthologie rassemble les plus grands textes sur le théâtre, d'Aristote à Bernard-Marie Koltès, en passant par Shakespeare, Diderot, Beaumarchais, Hugo, Musset, Artaud, Brecht, Beckett, Genet ou encore Vitez.
Quoi de plus varié que les différentes nuances de l'amour? Amour-passion des amoureux, amour filial, amour platonique, amour hétéro- ou homosexuel, amour des belles choses, du vin ou du chant, amour du pouvoir, amour de Dieu, «de Saint-Simon et des épinards» (Stendhal) : où situer l'unité conceptuelle de l'amour?
Aimer, c'est élire. L'aimé est exceptionnel. Mais d'où vient cette préférence pour un être plutôt qu'un autre? L'amour est-il ce je-ne-sais-quoi qui nous fait tomber sous le charme, ou est-ce la reconnaissance de qualités intellectualisées? L'amour suspend parfois le réel, et nous fait voir l'être aimé meilleur qu'il n'est en réalité. Il s'apparente alors à une illusion, une chimère, une image idéalisée. Aimer, serait-ce une folie? Aime-t-on toujours au risque de se perdre? Entre félicité et soumission, coup de foudre et déception, l'amour se décline dans toutes les langues et sur tous les tons.
Cette anthologie rassemble les plus grands textes sur l'amour, de Platon à Levinas, en passant par Aristote, Sophocle, saint Paul, saint Augustin, Descartes, Molière, Racine, Pascal, Spinoza, Leibniz, Rousseau, Kant, Balzac, Hugo, Stendhal, Kierkegaard, Schopenhauer, Nietzsche, Freud, Thomas Mann ou encore Proust.
Au commencement était le verbe. Exprimer, raconter, convaincre, persuader, infirmer, échanger, concevoir, penser:rien de tout cela ne serait possible sans le langage, qui nous distingue de la bête. Qui que nous soyons, d'où que nous venions, quelle que soit notre langue maternelle, nous parlons. Quelle est l'origine du langage? Comment fonctionne-t-il? Grâce â lui, nous pouvons décrire la réalité, la modifier, voire la réinventer; mais quel rapport le mot entretient-il avec la chose qu'il désigne? Et que penser des beaux parleurs, des mensonges, des malentendus - faut-il se méfier du langage? Aux frontières de la philosophie, de la linguistique, de la psychologie et de la biologie. L'interrogation sur le langage met en lumière les multiples facettes de cet instrument unique par lequel l'homme se constitue comme sujet.
Le droit, qui offre à la réflexion une masse virtuellement infinie de faits - normes juridiques par millions, soumises à un renouvellement permanent, sans cesse appliquées, interprétées, violées, sanctionnées -, est aussi foisonnant que la vie sociale, qu'il encadre et qu'il reflète. Quels sont les fondements du droit ? Ne suppose-t-il pas la violence autant qu'il s'y oppose ? Quels rapports entretient-il avec la contrainte, la raison, l'éthique ? Quels sont les problèmes posés par sa mise en application ? Telles sont quelques-unes des questions abordées dans cette anthologie, qui explore une notion d'autant plus riche et mouvante qu'elle implique un lien étroit entre l'absolu et le relatif, la théorie et la pratique.
Films d'action, jeux vidéo, faits divers criminels, harcèlement, catastrophes naturelles, conflits armés : la violence traverse nos sociétés de part en part. Cette évidente omniprésence ne doit pourtant pas masquer la complexité d'une notion délicate à définir, aux frontières ténues avec les idées de force, de puissance, d'autorité. Faut-il distinguer violence physique et violence morale ? Toute atteinte corporelle relève-t-elle nécessairement de la violence ? Peut-on mettre sur le même plan la violence exercée par un tyran sur ses sujets et celle de la révolution qui les en libérera, autrement dit existe-t-il une violence constructrice et juste ? En scrutant tour à tour ses origines, ses manifestations diverses, sa légitimité, les penseurs qui se sont intéressés à la violence - philosophes antiques, théoriciens du droit naturel, anthropologues, sociologues... - n'interrogent rien de moins que la bestialité et la cruauté radicale de l'homme, ainsi que les fondements de la vie en société. Cette anthologie rassemble les plus grands textes sur la violence, de Platon à Derrida, en passant par Machiavel, Spinoza, Hobbes, Kant, Clausewitz, Nietzsche, Gandhi, Hannah Arendt, Michel Foucault, Konrad Lorenz ou encore René Girard.
Anthologie sur le genre poétique, sa poétique, la versification, le rythme, etc., accompagnée d'analyses, de définitions et illustrée d'extraits d'oeuvres d'auteurs d'époques différentes.
À l'instar d'une idole sacrée, l'État est à la fois vénéré et abhorré. Certains voient en lui la part divine de l'homme, et le célèbrent comme le remède à tous les vices et à tous les maux. Pour d'autres, il est une structure d'oppression issue de l'aliénation des volontés, et doit être combattu comme le principal responsable de la servitude et de la misère humaines. La virulence des jugements qu'il inspire est paradoxale. Épicentre de la vie politique moderne, il n'est pas un simple organe parasitaire que l'on pourrait supprimer d'un trait. Prêt à sacrifier ses sujets lorsque ses intérêts propres sont en jeu, il n'est pas non plus cette providence de l'homme à laquelle il faudrait vouer une confiance aveugle. S'il assume en principe le monopole de la violence légitime, ainsi que les fonctions sécuritaire, législative, exécutive et judiciaire, il lui arrive d'agir contre l'intérêt général. Penser l'État, c'est en somme questionner sa nature ambiguë, pour connaître sa vocation et les pouvoirs que la société doit - ou non - lui attribuer. Cette anthologie rassemble les plus grands textes sur l'État, de Platon à Rawls, en passant par Aristote, Hobbes, Spinoza, Locke, Montesquieu, Rousseau, Kant, Hegel, Tocqueville, Mill, Engels, Max Weber ou encore Simone Weil.
Je voudrais réussir dans la vie, mais l'avenir est incertain ; je suis attiré par cette femme, mais elle ne m'accorde pas un regard ; j'aimerais manger ce gâteau, mais aussi rester mince...
Le désir est d'abord source d'inquiétude. A l'origine de toutes les frustrations et de toutes les convoitises, il menace notre équilibre. Comment le maîtriser ? En sommes-nous toujours capables ? Et d'abord, faut-il vraiment, pour être en paix, en finir avec le désir ? Marque de notre nature imparfaite, n'est-il pas aussi ce débordement de vie qui pousse l'homme à espérer, à agir, à créer, à connaître ? A la fois manque et excès, nostalgie de et aspiration à, le désir offre à l'homme la possibilité d'une aventure sans fin.
Nous sommes nés pour la connaître, la nommer : liberté.
Elle est le propre de l'homme, la condition du bonheur et la pierre d'achoppement de toute philosophie. Intimement liée à la responsabilité, au devoir, au respect, elle est au coeur de la réflexion morale. Associée aux notions de souveraineté, de loi, de droit, elle est l'horizon de la politique et la raison d'être de la cité. Mais la liberté est aussi de ces mots qui chantent plus qu'ils ne parlent, et dont le sens demeure fuyant.
Si elle se manifeste au pluriel - libertés d'expression, de pensée, de mouvement-, que désigne-t-elle au singulier ? Sommes-nous bien sûrs qu'elle n'est pas une illusion ou un idéal inaccessible ? Par quel biais l'éprouve-t-on ? Quel rapport entretient-elle avec l'autorité ou avec la raison ? Souffre-t-elle les compromis ? Et l'homme, face aux déterminismes de tous ordres, peut-il se prémunir absolument contre l'aliénation ?
Les anthologies de la collection corpus se composent d'une introduction, d'un choix de textes présentés, d'un répertoire des principales notions liées au thème et d'une bibliographie.
Sommaire :
I. L'art est-il imitation ou création ?
II. Qu'est-ce qu'une oeuvre ?
III. Le jugement esthétique IV. L'action de l'art Cette anthologie comporte notamment des textes de : Alain, Arendt, Aristote, Balzac, Baudelaire, Benjamin, Bergson, Goethe, Goodman, Hegel, Hume, Kant, Merleau-Ponty, Nietzsche, Platon, Plotin, Proust, Rodin, Rousseau, Schopenhauer, Simondon, Vinci.
Le vade-mecum : beau / sublime, classicisme/romantisme, dessin/couleur, esthétique, forme, génie, goût, idéal, musée, nature, perfection/utilité, pouvoir/savoir, société, symbole, technique.
Édition relookée.
Le nihilisme, à en croire l'étymologie, est une pensée négatrice, une adhésion au rien, l'école de l'absolu refus. Faut-il pour autant le réduire à l'expression d'un tempérament sombre, sensible à la douleur d'exister, attiré par la mort ? Qui est nihiliste ? Le sophiste Gorgias, qui s'emploie à démontrer que rien n'existe ? Ou bien Karamazov s'écriant : «Si Dieu n'existe pas, alors tout est permis» ? Marcel Duchamp, dont la Joconde à moustache signe la fin d'un art multiséculaire ? Le nihilisme est-il une vision du monde ou un processus historique, indissociable de l'histoire de l'Occident et de sa métaphysique ? Du nihilisme athée des romanciers russes au nihilisme festif de Dada en passant par le nihilisme héroïque de Nietzsche, ce recueil s'attache à rendre compte de toutes les dimensions du concept et s'interroge sur l'existence d'un nihilisme constructif, qui puisse conduire, loin du désenchantement, à un état de détachement ironique, et non moins lucide.Cette anthologie rassemble les plus grands textes sur le nihilisme, de Gorgias à Vattimo, en passant par Crevier, Schopenhauer, Jacobi, Stirner, Tourgueniev, Dostoïevski, Nietzsche, Maupassant, Kandinski, Cioran, Camus, Deleuze, Juliet, Badiou ou encore Jaccard.
Anthologie de textes philosophiques sur le mal.
L'histoire n'est-elle "qu'une histoire à dormir debout", pour reprendre le bon mot de Jules Renard, ou a-t-elle un sens, c'est-à-dire une direction et une signification ? Ecrire l'histoire, c'est en tout cas interpréter le passé en reliant des faits entre eux, et mettre de l'ordre dans la profusion des événements pour mieux saisir le présent.
Mais si le récit historique n'est pas l'enregistrement brut du passé, comment se distingue-t-il de la fiction ? Et si les hommes se sont peu à peu affranchis de l'idée d'un principe présidant à l'histoire, le Destin, Dieu, la Raison, une philosophie de l'histoire, fût-elle inconsciente, ne préside-t-elle pas toujours au travail de l'historien ? Science de l'interprétation plus que science positive, au carrefour de l'érudition et de la création, l'histoire "grand miroir où l'on se voit tout entier", selon Rousseau, réfléchit avant tout notre rapport à la réalité.
Cette anthologie rassemble les plus grands textes sur l'histoire, de Hérodote à Foucault, en passant par Thucydide, saint Augustin, Vico, Fontenelle, Montesquieu, Hegel, Kant, Michelet, Marx, Aron ou encore Braudel.
Droits de l'homme, peine de mort, indépendance des juges, redistribution des richesses, inégalités sociales: la justice est au coeur du débat politique contemporain.
Institution chargée de réguler la vie des individus en société, elle est aussi une vertu, voire la vertu par excellence, et un idéal, qui nourrit les révolutions et donne sens à la démocratie. Mais quels sont ses fondements et ses fins ultimes ? Et comment remédier aux difficultés inhérentes à sa mise en oeuvre ? La justice humaine, on le sait, est imparfaite et relative - ses lois sont changeantes et peuvent être injustes; elle commet des erreurs; parfois.
Elle n'est rien d'autre que le masque des plus torts. Et pourtant elle demeure, ainsi que l'écrit Camus, une priorité absolue: " Qu'est-ce que sauver l'homme? Je vous le crie de tout moi-même, c'est donner ses chances à la justice, qu'il est le seul à concevoir. "
Ce livre que vous lisez, les vêtements que vous portez, votre téléphone aux multiples fonctions:les objets techniques dont nous usons quotidiennement façonnent en grande partie notre monde. Cependant, la puissance qu'ils nous confèrent est ambivalente parce que nous ne maîtrisons pas entièrement leurs effets et que nous en venons à dépendre d'eux. Équipée, outillée, la vie humaine est-elle pour autant améliorée?
Achille et Patrocle, Oreste et Pylade, Montaigne et La Boétie : autant de couples d'amis dont l'entente a été définie comme parfaite. Mais où situer l'amitié? Concept ambigu, elle serait un sentiment moins intense que l'amour et plus profond que la bienveillance unissant des camarades. L'ami est un alter ego, un autre moi-même. On peut alors se demander si ce qu'on recherche dans l'amitié n'est pas qu'un reflet narcissique de soi. En effet, pourquoi cultiver l'amitié? Par utilité ou par désintéressement? Est-elle envisageable si elle n'est pas réciproque? Peut-on se lier à celui qui ne partage en rien nos convictions et nos envies? Enfin, ce sentiment souffre-t-il des variations dans l'intensité et la durée? S'il est vrai qu'elle est une vertu de continuité, qui exige un engagement progressif et maîtrisé, il faut aussi penser ce qui nous paraît souvent inacceptable et impossible : que l'amitié puisse finir.
Cette anthologie rassemble les plus grands textes sur l'amitié, d'Empédocle à Maurice Blanchot, en passant par Platon, Aristote, Épicure, Cicéron, Sénèque, Plutarque, Épictète, saint Augustin, Thomas d'Aquin, Montesquieu, La Rochefoucauld, Hume, Kant, Kierkegaard, Nietzsche ou encore Proust.
« Bovarysme » : affection dont est atteinte l'héroïne de Flaubert, Emma Bovary, qui construit sa vision du monde à partir de ses lectures de romans. Cette version féminine de Don Quichotte symbolise la tension entre univers fictionnel et univers réel.
Les fictions, qu'il s'agisse d'oeuvres littéraires, de séries télévisées ou encore de jeux vidéo, sont définies comme des constructions imaginaires indépendantes de la réalité. Pourtant, est-il justifié de refuser à ces productions toute prétention référentielle ? Ne faut-il pas plutôt envisager la fiction comme une manière de penser et d'expérimenter le monde ? Dans ce cas, l'art ne serait-il pas le meilleur outil pour représenter le réel ? Reconnaître un texte comme fictionnel implique un mode de lecture particulier, une « suspension volontaire de l'incrédulité », d'après le mot du poète Coleridge. Flaubert ne prétend pas à ce que je croie sérieusement à l'existence d'Emma Bovary, ni à sa maison, ni à ses rêves. Libre à moi de jouer le jeu et d'entrer dans sa maison comme j'entre dans un livre : en croyant y être tout en sachant que je n'y suis pas. Et vous, comment « entrez »-vous dans la fiction?
Apparu dès l'Antiquité avec l'émergence de la démocratie athénienne, le citoyen est une catégorie indispensable pour concevoir l'inscription de l'individu dans un système politique. Pourtant, il reste extrêmement complexe à définir : la citoyenneté est-elle un statut ou un droit? Penser le citoyen revient à dresser l'inventaire des comportements prescrits au sein de la communauté, une série de droits et de devoirs qui permettent de distinguer le bon du mauvais citoyen. Égalité devant la loi, protection de la personne, liberté d'opinion, de parole ou de croyance... les droits du citoyen sont-ils une garantie ou une limitation des droits de l'homme? S'ils sont un privilège accordé sans condition aux habitants d'un État, comment expliquer l'existence d'apatrides ou de lieux de marginalisation (asile, prison)? La citoyenneté est-elle un facteur d'inclusion ou d'exclusion?
Cette anthologie rassemble les plus grands textes sur le citoyen, de Platon à Manin, en passant par Aristote, saint Augustin, Marsile de Padoue, Hobbes, Locke, Spinoza, Montesquieu, Rousseau, Kant, Fichte, Hegel, Tocqueville, Marx ou encore Arendt.
En politique, en amour, au travail, sur les bancs de l'école comme dans les cours de récréation, le pouvoir gouverne les relations humaines.
Comment expliquer que certains commandent, tandis que d'autres obéissent ? Parce qu'il s'exerce non sur des choses, mais sur des volontés, libres de coopérer ou de résister, le pouvoir est d'abord influence ; or par quel moyen faire faire à d'autres ce qu'ils ne feraient pas spontanément ? Faut-il user de la force, de la séduction, de la ruse, ou encore de la philosophie ? Y a-t-il un art de diriger ? Comment le pouvoir se légitime-t-il, et se maintient-il dans la durée ? Existe-t-il s'il ne se manifeste pas en acte ? Et surtout, pourquoi obéissons-nous ? Ce volume rassemble les plus grands textes sur le pouvoir, de Platon à Foucault, en passant par Aristote, Machiavel, Hobbes, Pascal, Montesquieu, Rousseau, Tocqueville, Marx, Nietzsche, Weber, ou encore Arendt.
L'avènement du libéralisme, présenté aujourd'hui comme inéluctable, permettrait de proclamer la victoire du «modèle libéral» sur tous ses concurrents. Mais comment définir la nature plurielle du libéralisme, à la fois croyance, philosophie, système économique et pratique politique?