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Galerie Lelong
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Etel Adnan : Erquy
Vincent Broquat, Yves Jammet, Hans Ulrich Obrist
- Galerie Lelong
- 5 Avril 2024
- 9782868821638
Au cours du dernier été qu'elle a passé à Erquy, Etel Adnan a créé un ensemble de peintures et de
leporellos nés de ce qu'elle voyait de sa fenêtre : l'activité de la baie, le vol des oiseaux. Cet oeuvre ultime,
à la fois joyeux et poignant, est ici présenté pour la première fois. -
"En 2022, Fabienne Verdier a présenté au musée Unterlinden de Colmar une grande exposition entièrement conçue à partir du halo lumineux qui nimbe le corps du Christ sur un volet du retable d'Issenheim, le chef-d'oeuvre de Mathias Grünewald, trésor de ce musée.
Est-ce une suite de la longue fréquentation de ce retable qui a conduit l'artiste à emprunter cette forme ? Un panneau central flanqué de deux panneaux plus petits et mobiles. L'effet, en tout cas, est saisissant, tant il renforce la présence et l'intensité des signes que l'artiste trace sur ces panneaux. La forme inhabituelle du châssis de ces peintures nous invite à entrer physiquement dans l'image. La peinture nous embrasse. Jouant habilement des contrastes de couleurs, Fabienne Verdier distille sur ces panneaux une sorte d'anthologie personnelle de ses gestes favoris. Sur un fond vif et vibrant, sa touche vigoureuse rejoue chaque fois un drame ; même s'il est joyeux, c'est un drame. Un simple geste, intensément médité, libère une énergie qui se matérialise sous nos yeux et, par la puissance silencieuse de la peinture, devient presque tactile." -
Etel Adnan, les estampes / the prints (2014-2021) : catalogue complet des gravures d'Etel Adnan réalisés entre 2014 et 2021
Jean Fremont
- Galerie Lelong
- 4 Octobre 2023
- 9782868821652
« Le procédé de gravure, grâce au superbe talent du maître artisan qui matérialise ces idées, obtient des effets de couleur propres à ce médium : des couleurs qui vibrent, qui semblent venues d'ailleurs, qui rayonnent, je dirai qui créent de l'intensité et du silence, un mystère que le papier absorbe et renvoie à la lumière. »
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Fabienne Verdier a travaillé sur les forces de la nature en les mettant en rapport les unes avec les autres, de manière à pouvoir intégrer dans la peinture l'esprit musical, le rythme, la mélodie - ce qui fait qu'on peut entendre les tableaux de Fabienne Verdier, de même qu'on peut regarder les derniers quatuors de Beethoven. ALAIN REY
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Le prix que nous ne voulons pas payer pour l'amour
Etel Adnan
- Galerie Lelong
- Reperes Galerie Lelong
- 5 Février 2015
- 9782868821164
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Cet ouvrage regroupe des poèmes, des proses et des proses poétiques, parus dans des revues éparses aujourd'hui difficiles d'accès. Leur réunion manifeste avec brio la diversité des intérêts d'Etel Adnan et la profonde unité de son regard toujours curieux porté sur le monde.
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Une première version de L'Express Beyrouth-Enfer, écrite à Sausalito, a paru dans le quotidien francophone de Beyrouth L'Orient le dimanche 7 mars 1971. La version définitive paraît en volume, précédé de Jébu, aux éditions P. J. Oswald à Paris en janvier 1973. Beyrouth 1982 a paru en anglais dans And not surrender, American poets on Lebanon, ouvrage édité par Kamal Boullata, écrivain et artiste né en 1942 à Jérusalem, établi depuis 1968 à Washington. Ce recueil réunissant 19 poètes a été publié par l'Arab American Foundation, Washington, en 1982 à l'occasion d'une lecture de poésie qui s'est tenue le 28 novembre 1982 à l'Ethical Culture Auditorium de New York. Il est ici traduit de l'anglais par Jean Frémon. C'était Beyrouth encore une fois, poème écrit pour une manifestation contre la politique des USA au Salvador, fin novembre 1989 à San Francisco, et paru en anglais dans Middle East Report, January-February 1990. Il est ici traduit de l'anglais par Patrice Cotensin.
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Destruction du père/reconstruction du père : écrits et entretiens (1923-2000)
Louise Bourgeois
- Galerie Lelong
- 1 Novembre 2000
- 9782868820464
Ouvrage publié à l'occasion d'une exposition d'estampes de Louise Bourgeois à la Galerie Lelong, il s'avère essentiel pour entrer profondément dans l'oeuvre de cette artiste dont le travail s'est sans cesse nourri de l'histoire de sa famille.
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Quel livre singulier ! À nul autre pareil. Singulier dans le paysage de la poésie francophone. Singulier même dans l'oeuvre de son auteur. Etel Adnan a multiplié les expériences uniques : elle n'a écrit qu'un seul roman, Sitt Marie Rose ; un seul recueil de nouvelles, Le Maître de l'éclipse.Voyage au mont Tamalpaïs est une sorte de méditation sur un lieu d'élection. Au coeur du coeur d'un autre pays emprunte sa forme au livre presque éponyme de William Glass. Chacun des livres d'Etel Adnan a sa forme propre, mais L'Apocalypse arabe est le plus innovant. Il est le seul à faire intervenir des signes graphiques dans le cours du texte, comme si un alphabet primitif, mi cunéiforme mi hiéroglyphique sous-tendait le verbe. Comme si le peintre et le poète, qui ont toujours cohabité chez Etel Adnan, soudain se rejoignaient. Ou plus exactement, comme si le peintre s'arrogeait la parole au milieu du discours du poète pour en soutenir ou en briser l'éloquence. Intrusion de l'imprononçable dans le verbal.
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Au cours de l'année 2021, Etel Adnan, qui nous a quittés le 14 novembre dernier à l'âge de 96 ans, s'était principalement consacrée à la réalisation d'une imposante suite de peintures sur toile prenant le parti du noir et blanc. L'artiste, qui avait eu auparavant tant de plaisir à étendre la couleur pure au couteau, s'était saisie du pinceau et d'une seule couleur pour dépeindre ce qu'elle nommait sa « découverte de l'immédiat » : fleurs, fruits, encriers, flacons... À ces tableaux, qui sont comme des instantanés picturaux, sont venues s'ajouter d'autres peintures titrées Intrusion de la mémoire où des souvenirs de montagnes, de paysages viennent se juxtaposer à la nature morte. Données immédiates de la conscience et images issues de la mémoire cohabitent alors. Délibérément, Etel Adnan n'a choisi ni la facilité ni la répétition. Elle continue de nous surprendre avec ces oeuvres austères mais lumineuses dont la présentation en lignes et en groupes révèle la cohérence. L'audience internationale de son oeuvre n'a fait que grandir au cours de l'année 2021 (expositions au Pera Museum d'Istanbul, au Solomon R. Guggenheim de New York, au Centro C3A de Cordoue en Espagne, au Centre Pompidou Metz et la réalisation d'une grande céramique pour l'auditorium de la nouvelle Fondation Luma en Arles). L'année 2022 verra notamment des expositions à Tenerife, au musée Van Gogh d'Amsterdam...
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Cet ouvrage réunit une suite de plusieurs groupes de poèmes récemment réunis en volume aux USA sous le titre Time. Fraîcheur, spontanéité, surprise sont les traits saillants de ces strophes stimulantes qui peuvent se lire librement « à sauts et à gambades ».
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Je ne connais pas d'oeuvre plus paradoxale que celle de Jaume Plensa : elle est celle d'un sculpteur qui déclare que pour lui le « matériau n'est jamais fondamental » et même qu'il voudrait « faire disparaître le support » ! Évidemment, il n'atteint jamais aussi bien son but que lorsqu'il exécute des dessins directement sur le mur. Des ombres éphémères de paupières, l'arête d'un nez et l'ellipse d'une narine, une fente entre les lèvres traversent l'espace neutre du mur, sans que le contour du visage auquel ils appartiennent ait eu le temps de s'y inscrire. Visage qui n'a pas plus de consistance que si nous l'apercevions à travers la vitre d'un train en marche. Mais Plensa est avant tout sculpteur et donc sculpteur de l'immatériel, loin du stéréotype du costaud qui, outils en mains, s'attaque à la pierre, au bois, au fer. Catherine Millet
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Jean Dubuffet, paysages et lieux de promenades
Valérie Da Costa
- Galerie Lelong
- 9 Septembre 2022
- 9782868821584
Un ensemble de peintures de Jean Dubuffet réalisées en 1975, sur le thèmes du paysage, du voyage et de la déambulation, jamais montrées ensemble et jamais reproduites en couleurs.
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Pour cette exposition, Etel Adnan a réalisé une douzaine de petits tableaux ronds, denses, vivants, à la touche souple et ample, très nouvelle, avec un seul sujet : des fleurs.
Interrogée sur le pourquoi de ce thème, elle répond : «c'est venu ainsi».
La forme de ces fleurs rondes s'intègre facilement, dans un cercle. Pour compléter ce groupe de tondi, elle a ajouté quelques tableaux rectangulaires, en deux couleurs seulment, des sortes de dessins peints.
Pour accompagner l'exposition, la Galerie Lelong & Co. publie un petit livre qui associe aux peintures un choix de poèmes extraits du Cycle des tilleuls (2012).
L'oeuvre picturale d'Etel Adnan a été montréec cette année dans divers musées et centres d'art du monde entier et fait l'objet jusqu'au 6 janvier 2019 d'une rétrospective au MoMA de San Francisco.
Une importante monographie sur son travail vient de paraître aux éditions Lund Humphries.
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« Christine Safa peint des paysages mais elle ne travaille pas sur le motif. La vérité qu'elle cherche, ce n'est pas devant le motif qu'elle la trouve mais en elle. Elle peint dans un petit atelier parisien des paysages du Liban, de la Grèce, des horizons, des montagnes et des mers qu'elle connaît et qu'elle aime. Elle peint des souvenirs de paysages familiers, des souvenirs de moments heureux, elle peint la forme d'un souvenir tel qu'une sensation forte la lui restitue. »
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Etel Adnan : un printemps inattendu ; entretiens 1983-2018
Etel Adnan
- Galerie Lelong
- 7 Février 2020
- 9782868821423
Je pense que la poésie c'est quelque chose que vous attendez, jusqu'à ce qu'elle vienne (...) Comme une plante qui grandit par en-dessous et que soudain vous voyez surgir dans le jardin, et vous ne saviez pas qu'elle était là, comme le printemps survenant dans un paysage tout sec.
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Ce volume est la traduction française des trois premières parties de l'édition originale parue en anglais sous le titre The Indian Never Had a Horse et publiée par Simone Fattal, The Post Apollo Press, Sausalito, Californie, 1986, avec des images de Russell Chatham. La quatrième partie de cet ouvrage, Spreading Clouds, a été reprise, dans la traduction de l'auteur, dans le volume Je suis un volcan, Galerie Lelong & Co, 2021. Les cinquième et sixième parties figurent dans Le cycle des tilleuls, Al Manar, 2012. La version originale des Love Poems a paru dans le volume Women in the Fertile Crescent, Three Continents Press, Washington D.C., 1978. Elle a été mise en musique par Gavin Bryars et créée en 1996 au Almeida Festival, Londres. La version originale de Five Senses for One Death a paru dans The Smith, New York, 1971. Ces poèmes ont inspiré à Simone Fattal une série de tableaux, dessins et pastels exposés à Beyrouth, Galerie One, en 1973. Ce cycle de poèmes a également fait l'objet de plusieurs lectures publiques par l'auteur, accompagnées d'une improvisation musicale de Gavin Bryars, notamment à la Whitechapel Gallery et à la Serpentine Gallery, Londres, à l'occasion du Memory Marathon, organisé par Hans Ulrich Obrist en 2012.
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Premier ouvrage consacré aux "livres en accordéon" (dits leporellos) peints par Etel Adnan, ce livre réunit plus d'une trentaine de ces oeuvres allant des années 80 à maintenant. Un texte de l'artiste, publié en français et en anglais relate la découverte à San Francisco, dans les années 60 de ce type d'ouvrage et des singulières qualités qu'il offre à l'artiste. Jean Frémon analyse l'emploi du leporello par Etel Adnan tandis qu'Anne Moeglin-Delcroix situe avec compétence et concision l'emploi du leporello par divers artistes contemporains.
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« On raconte qu'Uslé contemplait les effets de ce vent en se promenant le long de La Atalaya, comme on appelle communément Cabo Quintres - la plus haute falaise de la côte cantabrique, d'où l'on peut admirer de magnifiques panoramas - et qu'immédiatement après (selon plusieurs sources bibliographiques dignes de foi), il a voulu peindre le vertige. » Catalogue publié à La suite de l'exposition Juan Uslé. Viento Sur (18 janvier - 9 mars 2024) à la Galerie Lelong & Co.
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Ernest Pignon
Gérard Mordillat, Ernest Pignon
- Galerie Lelong
- Reperes Galerie Lelong
- 18 Mars 2014
- 9782868821096
Désaffectée depuis 2009, la prison Saint-Paul à Lyon a « ouvert » une dernière fois en septembre 2012 pour les journées du patrimoine. Ernest Pignon-Ernest et d'autres artistes ont été invités à y intervenir.
« Avant que la transformation des lieux en campus ne provoque une amnésie collective, j'ai tenté d'y réinscrire par l'image le souvenir singulier d'hommes et de femmes, célèbres ou inconnus, qui y ont été torturés ou exécutés. Dans différents couloirs, cellules, cours, je me suis efforcé d'inscrire leur visage, leur corps, d'y introduire le signe de l'humain. La prison Saint-Paul de Lyon n'est pas une prison ordinaire. Klaus Barbie y a sévi.
Jean Moulin, Raymond Aubrac, de nombreux résistants y ont été emprisonnés. Au cours de l'automne 1943, deux jeunes résistants y ont été détenus et guillotinés sur ordre de Vichy. » « Dans cette architecture carcérale du XIXème siècle, les murs affirment leur poids, leur pesante épaisseur ; poids de pierres, de blindage, poids d'histoire et de douleur aussi. Les murs sont coiffés de ces dentelles d'acier aiguisées et redoutables que sont les barbelés auxquels, dérisoires, pathétiques, sont accrochés, comme des insectes dans une toile d'araignée, des lambeaux de vêtements, de couvertures et des dizaines de « yoyos », ces bouteilles de plastique qu'avec l'aide d'une ficelle les détenus tentent de faire passer, en les balançant de fenêtre à fenêtre. Cette image de yoyos pendus, la lecture de souvenirs publiés et quelques dialogues avec d'anciens détenus m'ont suggéré le dessin de multiples yoyos, signes de colère, de désir, de culpabilité, de désespoir, d'amour. » Dans la prison Saint-Paul, a trouvé aussi sa place l'image du Parcours Jean Genet que l'artiste avait commencé sous le Pont de Recouvrance, à Brest, en 2006.
L'exposition à la galerie présentera un ensemble de photographies et dessins liés à cette intervention éphémère.
Ernest Pignon-Ernest, né en 1942 à Nice, vit et travaille à Paris. Depuis plus de quarante ans il invente des images qu'il appose sur les murs des cités. Aujourd'hui, il est unanimement reconnu comme un précurseur de l'art urbain, le « street art ». En octobre 2012, le Courtauld Institute à Londres l'a invité pour une conférence intitulée : « Before Banksy : Ernest Pignon-Ernest ».