Ce livre propose une entrée dans la vie passionnante de ce dramaturge novateur. Il explore les pièces dans leur contexte de création, avec un résumé des intrigues, ce qui permet aux amateurs de théâtre d'aborder les drames O'Neilliens par la vie de l'auteur et de ses productions dramatiques. L'ouvrage s'adresse à ceux qui souhaitent découvrir une oeuvre parfois complexe, dont l'impact sur les scènes anglophones ne se dément pas au fil des ans. Un autre aspect du livre retiendra l'intérêt du lecteur : il s'agit de lettres qui révèlent le regard qu'un créateur portait vers la France, pays où il résida trois ans dans les années vingt.
Vaut-il mieux disposer les spectateurs face à la scène ou tout autour ? Quelles conséquences cela aura-t-il pour le jeu et les déplacements des comédiens ?
Quel est le meilleur moment pour organiser une représentation ? Et pour répéter ? D'ailleurs, comment s'organise une répétition ?
A quoi doivent ressembler les décors ? Les costumes ? La lumière ? La musique apporterait-elle quelque chose ?
Comment concevoir une mise en scène ?
En quoi consiste le travail du metteur en scène ? Que signifie « diriger des acteurs » ?
Voici le premier manuel de mise en scène théâtrale. Conçu comme une aide pour le metteur en scène, il lui permettra de questionner chaque élément de la pièce, de guider sa réflexion et lui fournira les clés pour transformer sa vision d'une oeuvre en spectacle !
Quels principes techniques ont en commun acteurs et danseurs de diverses cultures ? En quoi consiste la présence d'un acteur/danseur ? Quelle est la différence entre le comportement physique et mental d'un acteur/danseur sur scène et celui qui est le sien dans sa vie quotidienne ? Est-il possible d'étudier comment se caractérisent la force d'attraction d'un acteur/danseur et sa capacité de capturer l'attention du spectateur.
Avec l'aide de l'anthropologie théâtrale (étude du comportement de l'être humain en situation de représentation) et plus de huit cents illustrations, c'est à ces questions que ce livre tente de répondre. Il existe un art secret de l'acteur/danseur. Il existe des « principes qui reviennent » qui sont à la base de sa présence scénique en diverses cultures et époques. Il ne s'agit pas des recettes mais des points de départ qui permettent aux qualités individuelles de devenir, à travers une créativité technique, une expression artistique efficace dans le contexte de l'histoire de chacun.
Cet ouvrage collectif a pour ambition de dresser une approche plurielle du théâtre de Wajdi Mouawad. En donnant la parole à des spécialistes du théâtre contemporain autant qu'à des comédiens et écrivains, il s'agit d'inscrire ici la création du dramaturge dans ce qu'on pourrait nommer « la scène contemporaine francophone ».
Écrivain migrant, son théâtre a régulièrement su, en effet, se faire la caisse de résonance d'un espace-monde au sein duquel les relations se tissent jusqu'à construire, peut-être, de nouvelles approches du réel. Mais cet ouvrage met aussi en lumière les principaux lieux communs de la dramaturgie mouawadienne, de la « poéthique » de la vibration à l'étude du mythe, de la guerre et de la réconciliation.
Enfin, les regards de comédiens et d'écrivains, ainsi qu'un entretien avec W. Mouawad lui-même, s'insèrent au propos, afin d'approcher le dramaturge dans son rôle de créateur et d'artiste accompli rayonnant aujourd'hui sur la scène internationale.
Anthologie de textes sur l'espace scénique extraoccidental.
Suite au succès du premier volume sur l'espace scénique occidental édité en 2014, de nombreux échanges avec les lecteurs nous ont amené à imaginer très rapidement un second volume. Nous ne proposons pas la suite mais bien une seconde partie autonome au premier opus qui traite des espaces de la représentation extra-occidentale. Cette seconde anthologie aborde l'espace scénique de cinquantesept pays sur les six continents.
Il nous arrive parfois d'aborder l'histoire scénique des théâtres en Asie avec nos étudiants en école d'art, au conservatoire et à l'université, mais rares sont les exemples sur l'Afrique, l'Amérique, l'Océanie et l'Antarctique.
Du cauchemar réel au réalisme magique.
Ce livre rassemble des textes de Lucian Pintilie, considéré comme le plus grand réalisateur roumain, metteur en scène également célèbre. Principale figure de la naissance tardive du cinéma roumain à partir des années soixante-dix (La Reconstitution, Le Chêne, Un Été inoubliable, Terminus paradis.), Lucian Pintilié, censuré dans son pays puis exilé en France, est aussi un grand metteur en scène de théâtre et d'opéra, dont les mises en scène ont été présentées dans les plus grandes salles parisiennes. Il livre ici un témoignage éclairant sur son art et développe une réflexion sur la société, la condition humaine et ses représentations, du vrai cauchemar au réalisme magique. Son oeuvre interroge avec lucidité le sens et le non-sens de l'Histoire, notamment son propre passé, vécu sous une dictature aberrante.
L'Anthropologie Théâtrale est la science du " corps dilaté ". Elle étudie le comportement de l'être humain en situation de représentation organisée. Elle ne s'occupe pas de l'expression artistique, mais de ce qui la précède et la rend possible. Eugenio Barba nous conduit dans une analyse des principes transculturels qui sont à la base de l'art de l'acteur et du danseur, puisant dans ses expériences de mise en scène et de recherche sur les diverses traditions théâtrales européennes et asiatiques. Le scientifique au regard distant alterne avec le voyageur passionné qui repère dans sa biographie et dans celle des acteurs et des metteurs en scène de notre siècle, la valeur du théâtre comme discipline et révolte. Ce livre est aussi un livre d'histoire. L'auteur dialogue avec les maîtres disparus du XXe siècle : Stanislavski, Meyerhold, Craig, Copeau, Brecht, Artaud, Decroux...
Le récit Embarquement pour Battaffadoua correspond à une tranche de vie villageoise, une chronique du quotidien sans éclats, sans coups de théâtre mais truffée de détails piquants, de touches picturales, sonores et olfactives. Il ne comporte pas de scènes d'intérêt chronologique mais des tableaux dont l'un, central, nous montre la détresse de l'homme en butte à la vanité face à une femme solide comme un roc, pragmatique et souriante.
Ces deux figures dont on apprécie les antagonismes et les frottements nous garantissent que si le récit est porté par l'univers rural africain, sa substance est universelle et universellement ressentie par le public via un cocktail savant d'émotion et d'humour. Autour de ces figures satellisent l'instituteur et le fou - la culture et la fulgurance - l'enfant et le vieillard aussi, qui révèlent par leur complicité la complexe interaction des temps passés et à venir.
Tchao Moisy : Rien de plus explosif que de rentrer chez soi les poches vides quand la famille attend avec impatience le retour d'Europe de son héros providentiel. C'est ce qui arrive à Didier, conteur burkinabé, forcé de faire face aux attentes pressantes de ses proches après avoir vu la prime du Championnat de Conte de Moisy lui passer sous le nez. Avec gravité et humour, Emile Didier Nana nous fait découvrir « sa » France sur fond de réalité burkinabée.
Cet ouvrage se présente comme la mise en regard de micro-lectures théâtrales, de situations de théâtre singulières qui cristallisent la rencontre de la scène et de la salle, de l'expérience individuelle et collective. Chaque texte fonctionne comme un gros plan sur tel aspect particulier de la relation qui se tisse de part et d'autre du théâtre, telle étape marquante de la construction du spectateur pendant, en amont et en aval de la représentation, telle trace qui persiste et vient enrichir son cabinet de curiosités spectaculaires. Rassemblée dans un même volume, cette mosaïque de textes esquisse les contours d'une relation théâtrale vivante, dynamique et complexe, dont l'acception plurielle résiste à toute entreprise définitionnelle trop rigide. C'est à partir d'exemples concrets, de cas limites qui en dessinent les marges et la périphérie, que prend forme peu à peu une poétique de la relation théâtrale. Il s'agit, pour la plupart, de situations de théâtre vécues au Festival d'Avignon, ainsi qu'au Centre national des écritures du spectacle de la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon.
SCRIPT, le groupe de recherche en émergences de l'Université d'Evry dirigé par Brigitte Gauthier propose dans Théâtre Contemporain, Orient une réflexion sur le théâtre ultra-contemporain d'Orient, et une présentation des directions amorcées par les dramaturges et les metteurs en scène de demain dans ces pays. Notre objectif est le lancement de la réflexion sur la création des Archives du Futur en danse, théâtre et cinéma. Cet ouvrage S.C.R.I.P.T., consacré au Théâtre contemporain, Orient, est le volume 1 de Théâtre Contemporain Orient Occident.
Acteur, metteur en scène, théoricien et pédagogue, Mikhaïl Tchekhov (Saint-Pétersbourg, 1891 - Hollywood, 1955) est l'une des figures clés du théâtre du XXe siècle. Sa virtuosité scénique a fait l'admiration non seulement de son maître Stanislavski ou de Meyerhold, mais aussi de Max Reinhardt en Allemagne, d'André Antoine en France, d'Antony Quinn et Marilyn Monr ? aux États-Unis. Les exercices qui accompagnent sa méthode de formation continuent d'être pratiqués par les acteurs de théâtre et de cinéma. Sa théorie est enseignée très largement dans le monde.
Du fait des aléas de l'histoire (Tchekhov a dû quitter l'Union soviétique en 1928), la reconstitution de son parcours (Russie, Allemagne, France, Lituanie, Lettonie, Pologne, Angleterre, États-Unis) n'a pu être pleinement réalisée qu'à la toute fin des années quatre-vingt-dix. Ainsi la méthode Tchekhov, très pratiquée dans les pays anglo-saxons, apparaît-elle souvent comme un mode de formation et de travail déconnecté de l'histoire et privé de racines. Or, elle s'est nourrie d'expériences et d'influences que Tchekhov a accumulées, depuis le Système de Stanislavski auquel il a été initié à Moscou, jusqu'à l'eurythmie selon l'anthroposophe Rudolf Steiner. Pour la première fois, des chercheurs, universitaires, pédagogues et praticiens venus des pays où Tchekhov a joué et enseigné, se sont associés pour apporter leurs pièces au puzzle, et suivre de bout en bout la vie et l'oeuvre de Mikhaïl Tchekhov.
C'est autour de trois axes : création artistique, formation de l'acteur et multiculturalisme que s'articule ce recueil.
Pour Lupa, reconnu en Europe pour ses spectacles d'une exigence extrême, il s'agit de se pencher sur des personnages extraordinaires, en essayant de comprendre d'où venait leur lumière et comment coexistent la grandeur et la superficialité. Sur le principe du monologue intérieur, la langue est délibérément déconstruite, morcelée, presque désordonnée et comme en suspens, et le texte semble ainsi s'écrire sous nos yeux. Dans ces trois pièces, il mêle fiction et réalité, remodèle les mythes et déplace les horizons d'attente. Dans Factory 2, Lupa retrace deux journées de la Factory new yorkaise et réanime quelques figures légendaires de ce groupe d'artistes avant-gardiste constitué autour d'Andy Warhol. L'auteur évince en grand partie les détails biographiques sur le pionnier du Pop Art, et soulève plutôt des questionnements sur l'art, son rôle et son utilité, il jette une passerelle entre les utopies des années soixante et les désenchantements du présent. Dans les deux autres pièces, Lupa met en scène deux figures antinomiques : Marilyn Monroe, icône de la sensualité exacerbée dont il interroge la quête spirituelle, et la philosophe et mystique Simone Weil qu'il aborde, elle, sous l'angle de son rapport complexe au corps.
Des petits carnets toujours de même format, de couleur rouge, marron ou noire...
De 1958 à 1995 (l'année de sa mort), René Allio, réalisateur entre autres de Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma soeur et mon frère, des Camisards et de La Vieille dame indigne, remplit pour son usage personnel des carnets - une quarantaine au total.
En 1991, l'historienne Arlette Farge en collaboration avec lui en publie de larges extraits couvrant les années 1970-1990.
Vingt ans plus tard (la totalité des carnets est écrite, Allio ne cesse de nous intéresser), une intégrale s'impose. Pour les chercheurs qui y trouveront une mine d'informations; parfois des corrections, des erreurs factuelles (de datation par exemple) que perpétuent des ouvrages anciens.
Une intégrale qui comporte néanmoins des risques : publier ce qui n'était pas écrit pour être publié et qui en l'occurrence peut apparaître parfois comme anecdotique ou sans intérêt.
Enfin, intégrale, cette édition est aussi pédagogique.
Un bien grand mot certes pour dire qu'elle s'est dotée d'un dispositif d'accompagnement qui manquait à l'édition de 1991 et à son lecteur.
Ce qui frappe au premier abord dans Les Carnets, c'est le caractère hétérogène et hétéroclite du discours qui résulte évidemment de la discontinuité de l'écriture, de la réactivité tous azimuts du rédacteur et de l'amplitude temporelle du récit (à trente ans d'intervalle, Allio n'est plus le même)...
Cette publication permettra de mieux faire connaître « l'un des réalisateurs les plus singuliers du cinéma français »
En soumettant l'histoire du Festival Mondial du Théâtre de Nancy à la radiographie du temps, on peut y distinguer trois grandes phases de son évolution qui correspondent à des périodes historiques successives, qui « collent » elles-mêmes à la réalité du temps : une phase de « contestation », une phase de « recherche » et enfin une phase de « création ».
À ces trois phases on pourrait en rajouter une quatrième, après 1980, qui correspondrait à une tentative de redéfinition et de repositionnement international du Festival. Ce sera le memento mori qui s'achève par un rêve avorté de « consécration », avec la tentative d'une relance d'un « Théâtre des Nations » comme jadis. Dans les faits, ce fut un enterrement de première classe.
Le théâtre, a dit un jour Stanislavski, est comme la neige, qui fond au soleil, ne laisse aucune trace et pourtant imprègne le sol qu'il féconde pour le Renouveau...
Certaines traces persistent plus longtemps que d'autres. Alors, si tant est que le théâtre puisse laisser des traces, le Festival de Nancy aura sans doute été, parmi tous, celui qui, dans la seconde moitié du XXe siècle, en aura laissé le plus.
Presque un demi-siècle après avoir fondé l'Odin Teatret, Eugenio Barba laisse derrière lui une série de spectacles légendaires, le désir de nouer les traditions scéniques de plusieurs continents entre elles et bon nombre d'écrits théoriques. Cet ouvrage, dont l'importance historique est indéniable, lui permet de faire le point sur sa vie de créateur. Partant des balbutiements de ses débuts, Barba déroule le fil de son expérience, pour la livrer à celui qui cherche son propre théâtre à faire, à imaginer. Il le fait sans jamais perdre de vue le caractère concret de l'artisanat, où l'imbrication des actions et de l'organisation se fond avec la mise en scène. Ainsi, il s'adresse personnellement à son public, chaque spectateur vivant une représentation qui lui est propre. Dialoguant avec les grands maîtres disparus, parlant parfois au passé du metteur en scène qu'il est, l'auteur se montre décidé à ne rien dissimuler au lecteur de ses inquiétudes. C'est alors que le texte glisse subtilement du traité scientifique au roman autobiographique, de la mort du père à son entrée à l'école militaire, de son arrivée en Suède en autostop à son épreuve sur un cargo, de son enfance à Gallipoli à sa rencontre avec Grotowski. Point de départ chimérique : le souvenir de l'enfant qui rêvait «.. du spectacle qui se termine par un incendie..».
Le XXe siècle est marqué par la renaissance des arts de la marionnette et leur réinsertion dans la création théâtrale à travers les recherches des avants gardes artistiques de l'entre-deux guerres, le phénomène des cabarets littéraires de l'après 2e guerre mondiale, et le développement de la création théâtrale pour le jeune public.
Devenu marionnettiste par le hasard de sa rencontre avec Gaston Baty, puis collaborateur d'Antoine Vitez, Alain Recoing, dont le parcours compte 64 ans de créations théâtrales et de vie militante, représente sans doute la mémoire la plus étendue de ce que fut cette renaissance. A travers ses créations, ses recherches historiques et théoriques, l'élaboration d'une pédagogie originale, son regard offre sur l'art des marionnettes en France au XXe siècle la synthèse d'un art théâtral à part entière.
De ses collaborations, de ses rencontres avec des personnalités exceptionnelles, des événements auxquels il a participé, des polémiques auxquelles il a été mêlé, naissent les analyses et la philosophie d'une pratique qui pose aujourd'hui le problème de son identité.
Comment se construit un récit burlesque ? Comment pratiquer le jeu burlesque au théâtre ? Comment est né ce genre comique à la frontière du tragique et du dérisoire ? Après un retour sur le burlesque au cinéma, Le Burlesque au théâtre invite le lecteur au « voyage en Absurdie » réalisé par Norbert Aboudarham durant ses vingt années d'enseignement. Cet ouvrage est aussi un outil de pédagogie où l'on trouvera les codes spécifiques de l'écriture du récit burlesque au théâtre et enfin une suite d'exercices destinés à la pratique du jeu burlesque à l'attention des acteurs et des pédagogues.