Louise de Chaulieu et Renée de Maucombe, amies de longue date, viennent de sortir du couvent des carmélites de Blois. Malgré leurs caractères radicalement différents - Louise est passionnée et indépendante, Renée incarne la raison et la tempérance -, elles vont entretenir une correspondance pendant de nombreuses années. Alors que Louise s'installe à Paris, résolue à trouver le grand amour et à briller en société, Renée retourne en Provence pour faire un mariage de raison et trouve son épanouissement dans la maternité. Au fil de leurs échanges se dessinent deux destinées de femmes dans la France du début du XIXe siècle.
Pilier de la Comédie humaine, novateur par son usage de la forme épistolaire, Mémoires de deux jeunes mariées tient une place à part dans l'oeuvre balzacienne. L'auteur y développe une vision ambigüe du mariage, lui qui déclara préférer « être tué par Louise que vivre longtemps avec Renée ».
Préface, notes et dossier de Gisèle Séginger.
Doutant des femmes pour avoir si souvent usé de leurs faveurs, le jeune et léger Valentin se refuse au mariage, au grand désespoir de son oncle, le négociant Van Buck, qui, tout en le morigénant, paie ses dettes au jeu. Il menace donc son neveu de le déshériter s'il refuse d'épouser la jeune Cécile de Mantes. Valentin parie alors qu'il réussira à séduire la belle en trois jours - ce qui lui permettrait de refuser qu'une jeune fille aussi facilement conquise puisse devenir sa femme. En 1836, Il ne faut jurer de rien, que Musset fait paraître avec le sous-titre de " proverbe ", est la pièce la plus représentative de sa seconde manière, assagie. C'en est fini des passions brûlantes, des innocentes fatales et des beaux ténébreux, et ce ton nouveau est celui de la drôlerie et de l'humour, même si cette légèreté n'empêche pas qu'on puisse frôler le drame. Lorsque la pièce sera représentée douze ans plus tard, le public ne la boudera pas : ce sera l'un des premiers triomphes de Musset au théâtre.
"Je suis un libre écrivain qui n'a eu qu'une passion dans sa vie, celle de la vérité, qui s'est battu pour elle sur tous les champs de bataille. (...) j'ai servi mon pays par la plume, de tout mon courage, de toute ma force de travail et de bonne foi." Homme passionné, indigné par l'injustice et le mensonge, engagé dans des combats décisifs, Zola a écrit des centaines d'articles où se déploient une verve polémique, une éloquence de tribun, les valeurs les plus hautes. Ils méritent d'être connus.